Abbaye Saint-Remi de Reims

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Abbaye Saint-Remi
Plan de Saint-Remi dans le Monasticon Gallicanum
Plan de Saint-Remi dans le Monasticon Gallicanum

Ordre ordre de Saint-Benoît
Fondation environ 760
Fermeture 1793
Diocèse Archidiocèse de Reims
Fondateur Tilpin
Dédicataire Saint-Remi
Protection Logo monument historique Classé MH (1889)
Logo monument historique Classé MH (1920)
Logo monument historique Classé MH (1933)
Localisation
Pays Drapeau de la France France
Région historique Grand-Est
Commune Reims
Coordonnées 49° 14′ 36″ nord, 4° 02′ 29″ est
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(Voir situation sur carte : Reims)
Abbaye Saint-Remi
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Abbaye Saint-Remi

L'abbaye Saint-Remi de Reims est une ancienne abbaye bénédictine de Reims, devenue aujourd'hui le musée Saint-Remi de Reims. Vers 760, Tilpin, archevêque de Reims, fonde l'abbaye Saint-Remi et y installe une communauté religieuse bénédictine qui y restera jusqu’à la Révolution française. L'abbaye connut un développement économique et spirituel remarquable au Moyen Âge, et une renaissance tout aussi importante aux XVIIe et XVIIIe siècle. Pour l’Onction des rois, qui s’effectuait dans la cathédrale de Reims, l’ampoule contenant le chrême, ou huile sainte, était apportée de l’abbaye de Saint-Remi. L’abbaye de Saint-Remi exerce sa domination sur les paroisses relevant de son ban et sur deux collégiales, dont celle de Saint-Timothée.

Histoire[modifier | modifier le code]

Un premier monastère fut peut-être fondé par saint Remi, évêque de Reims, où il fut inhumé en 533. Vers 750-770 (ou en 790, selon les sources), l'évêque Tilpin fonde une abbaye de bénédictins sur le tombeau de saint Remi, devenu lieu de pèlerinage[1].

Vers 852, Hincmar demande la reconstruction de l'édifice abritant les reliques de Saint-Remi ainsi que la sainte ampoule.

En 1010, l'abbé Airard (1007-1035) l'un des premiers abbés élus par les moines lance la reconstruction de l'abbaye. Une grande église romane voit le jour, remaniée sous l'abbatiat de Thierry (1036-1048). L'abbatiale avec rang de basilique est consacrée par saint Léon IX, le .

Hérimar (1048-1076), reçoit de Manassès de Châtillon (sur-Marne), dit Le Chauve, vidame de Reims, des terres à Viré pour y bâtir une ferme contre une rente de 100 sols, acte confirmé en 1053 par l'oncle du donateur Gui de Châtillon archevêque de Reims, en présence de Roger, comte de Porcien ; Manassès comte de Réthel; Renaud comte de Soissons; Gui Ier de Châtillon, seigneur de Châtillon, neveu de l'archevêque, et cousin du donateur, Geoffroi, Miles et Aleman, chevaliers de Châtillon, témoin d'un accord entre Manassès, comte de Porcien, son neveu avec Gervais de Belleme archevêque de Reims, en 1055.

La vie monastique, florissante au XIIe siècle, décline avec la guerre de Cent Ans. Sous Louis XI, l'abbaye passe en commende et est dirigée par un Grand-Prieur. La majorité des abbés commendataires délaissent l'abbaye.

En 1627, Athanase de Mongin introduit la réforme de l'ordre de Saint-Benoît. L'abbaye adhère à la congrégation de Saint-Maur.

En 1654 avant les travaux de la réforme mauriste.

L'abbatiale et les cloîtres de Saint-Remi sont presque entièrement détruits par un terrible incendie, qui éclate dans l'abbaye, la nuit du 15 au . Un grand nombre des inestimables trésors de la bibliothèque (900 manuscrits), qui contenait 20 000 volumes, périssent dans cette catastrophe, entre autres le célèbre manuscrit des fables de Phèdre du VIIIe siècle[2],[3], le cartulaire connu sous le nom de Polyptyque[Note 1] de Saint-Remi[4], commencé, dit-on, par l'évêque de Reims, Leudégisile, vers 634; la collection des actes capitulaires et deux histoires inédites de l'abbaye, par les bénédictins dom Égée et dom Levacher.

Antiphonaire manuscript du XVIIIe siècle.

On a heureusement sauvé des flammes le livre des Origines de saint Isidore, écrit vers l'an 750 ; le pontifical de l'archevêque Hincmar, de l'an 780 ; un sacramentaire de saint Grégoire, qui date de 799, et les Heures de la reine Emma, épouse de Louis d'Outremer. Reconstruits après l'incendie, les bâtiments de l'abbaye sont entièrement moderne[5]. L'architecte Louis Duroché, restaure la cour, l'escalier et la façade actuelle.

Le , l'Assemblée constituante prononce l'abolition des vœux monastiques et la suppression des congrégations religieuses. Les religieux sont expulsés en 1793. L'abbaye sert alors de caserne militaire.

Fonction hospitalière[modifier | modifier le code]

Il avait depuis longtemps un hospice d'accueil, cf. les bâtiments en bas à droite sur l'image ci-dessus. Elle sera transformée, dans son intégralité, en hôpital militaire en 1796 jusqu'en 1816, puis en Hôtel-Dieu à partir de juin 1827. Elle devient l’hôpital civil de 1905 jusqu’à l’entre-deux guerres.

Le cloître de l'abbaye est classé au titre des monuments historiques par la liste de 1889 ; arrêté des 15 avril 1920 et 1er décembre 1933, divers autres éléments de l'abbaye seront également classés[6].

Transformation en musée[modifier | modifier le code]

Aujourd'hui les locaux de l'abbaye contiennent le musée d'Histoire et d'Archéologie de Reims. L'abbatiale est devenue église paroissiale, toujours avec rang de basilique.

L'ancienne abbaye royale bénédictine a été classée patrimoine mondial par l'UNESCO en 1991[7].

L'église abbatiale[modifier | modifier le code]

Deux églises collégiales (Saint-Timothée, et Saint-Côme-et-Saint-Damien) et, une paroissiale (Saint-Julien) étaient associées à Saint-Remi. L'aumônerie avec une chapelle Saint-Laurent se trouvait au sud de l'abbatiale, alors que les bâtiments monastiques se trouvaient au nord. Le logis de l'abbé se situait au nord du grand cloître. L'infirmerie, avec une chapelle dédiée à Saint-Christophe, occupait le petit cloître, situé à l'est de la salle capitulaire[8].

Abbés[modifier | modifier le code]

Les abbés apportaient la Sainte Ampoule pour le couronnement du roi, ici celui de Louis XIV.

Les abbés réguliers[modifier | modifier le code]

Le fondateur Tilpin se réserve le nom d'abbé. Ensuite les archevêques de Reims sont les abbés de Saint-Remi. Hugues de Vermandois est le dernier archevêque à porter la dignité d'abbé[1]. En 945, il y a nomination d'un abbé indépendant.

Les abbés commendataires[modifier | modifier le code]

En 1482 commence la série des abbés commendataires avec Robert de Lenoncourt

Prieurs, moines et personnalités[modifier | modifier le code]

Prieurés[modifier | modifier le code]

L'influence de l'abbaye s'étend sur les prieurés où elle envoie ses religieux et recueille les revenus : Rethel, Chagny, Senuc, Condes, fondé en 961 par l'abbé Hugues[9], Le Chesne, Marcoul, Haschbach, et les prévôtés d'Echarson, Braux-Saint-Remy, Dhuizel, Courtisols, cédé au séminaire de Châlons en 1702, Louvemont[10], Grandpré, Saint-Thomas[11].

La prévôté de Meerssen dépendait de l'abbaye Saint-Remi qui l'a échangé ensuite contre deux prieurés dépendant l'abbaye Notre-Dame d'Eaucourt[12]

Contributions[modifier | modifier le code]

L’archevêque de Reims et l’abbaye Saint-Remi sont les acteurs principaux de la vigne en Champagne médiévale. Ils exploitaient chacun en régie direct près de 40 hectares de vignes au XIVe siècle[13].

Le patrimoine foncier de l’abbaye[modifier | modifier le code]

Carloman, frère de Charlemagne inhumé en l'église abbatiale de Saint-Remi, lui donne la terre de Neuilly (Novion ou Neuvizy).

En 968, la reine Gerberge de Saxe, fille du roi Henri I, épouse de Louis IV, fait don de tous ses biens de l'alleu de Meerssen.

La motte castrale de Coucy, édifié sur ordre de l’archevêque de Reims, Hervé. Coucy demeura sans doute un fief des archevêques de Reims ou de l'abbaye Saint-Remi jusqu’à la fin du Xe siècle.

Jean-Pierre Devroey indique que les biens de l'Église de Reims et ceux de Saint Remi furent pratiquement confondus jusqu'aux premières années du IXe siècle. Il paraît assuré qu'entre l'épiscopat de saint Rieul (670-696) et la date de 945, qui est celle de la nomination d'un abbé indépendant, le temporel du domaine cathédral et de Saint-Remi formait une seule entité. La rédaction d'un polyptyque est la manifestation d'un premier effort pour distinguer le domaine de l'un et de l'autre[14].

Liste des cens du Polyptyque de Saint-Remi :

Il recense 24 fiscs, vers le milieu du IXe siècle, composés chacun d'une manse seigneuriale (Mansus Domminicatus) et des manses tributaires, dans le pays rémois (Pagus Remensis), le Laonnois (Pagus ?), le Tardenois (Pagus Tardinensis) et le Porcien (Pagus Porcensis)[15].

En 961, Hugues IV de Bassigny, comte de Bassigny et de Bolenois, fait don de la curtis de Condes pour être inhumé à Saint-Remi et lègue le Val-de-Rognon aux chanoines[16].

La charte de fondation de la collégiale Saint-Timothée de Reims du prévoit que l'abbé de Saint-Remi a le droit de collation aux prébendes de la collégiale.

Le , une bulle du pape Eugène III précise les possessions de l'abbaye Saint-Remi et cite Alendusium (Alland'Huy) qui apparaît déjà dans le Polyptyque de Saint-Remi[17].

Vrizy est cité pour la première fois en 1154 dans un acte pontifical sous Adrien IV, comme étant un des biens de l'abbaye Saint-Remi [18],[19].

En 1207, une charte de franchise pour les habitants du Chesne est signée entre Hugues II comte de Rethel et Guy, abbé de Saint-Remi[20]

En 1234, un accord est signé entre l’abbaye Saint-Remi et la communauté d’Amagne par lequel l’abbaye se décharge de la couverture de l’église.

Depuis le Moyen Âge, l'abbaye possède une seigneurie à Hermonville. En juin 1230, une charte de franchises, limitant les droits seigneuriaux, est concédée par l'abbaye Saint-Remi aux habitants d'Hermonville [21]. En 1353, il y a un conflit entre Gui de Cheppes, qui possède une autre seigneurie à Hermonville et tient un fief à Neuvizy, et l'abbaye Saint-Remi[22]. Un accord est passé le entre les religieux de Saint-Remi et les jurés et habitants d'Hermonville, par lequel ces derniers ont droit de tenir un ban avant la moisson de chaque année, et de fixer le jour pour l'ouverture de la moisson[23]. Elle est composée en 1749 de près de 80 maisons, situées dans différents endroits du village d'Hermonville et mêlées avec les autres seigneuries. La plus grande partie du terroir d'Hermonville et plusieurs maisons du village sont en franc-alleu, ne payant aucun droit à qui que ce soit mais sont mêlés avec les héritages sujets à droits de cens envers les différents seigneurs et les religieux de Saint-Remi prétendent sur ces francs-alleus la juridiction qui leur est contestée par les autres seigneurs[24].

La vigne de Murigny, que l'on appelle « le clos » était une cense de l'abbaye de Saint-Remi[25]. Ce clos apparaît pour la première fois dans une confirmation de possessions faite par le Pape Honorius III en 1218 : vinea de murineio que Clausum dicitur. En 1226, dans une lettre de l’abbé Pierre le Boiteux qui octroie 200 muids de vin de pitance au couvent de Saint-Remi, à prendre sur les vignes du clausum de Murigny[26].

Droit de patronage[modifier | modifier le code]

Le chapitre de l'abbaye avait le droit de patronage (présentation à la cure), c'est-à-dire de présentation à l’évêque et de nomination d'un desservant aux églises ou cures (paroisses) dont l'abbaye est patron et où il percevait les grosses dîmes : Bazancourt, Cernay-en-Dormois, Champfleury, Chigny, Condé-sur-Marne, Crugny, Fontaine-en-Dormois, Isles-sur-Suippe, Louvois, Massiges, Rilly-la-Montagne, Sacy, Saint-Jean-sur-Tourbe, Serzy, Trois-Puits, Vienne-le-Château, Ville-en-Selve[27].

L'abbaye touchait cinq douzièmes des dîmes à Minaucourt et Wargemoulin[28].

Galerie[modifier | modifier le code]

Héraldique[modifier | modifier le code]

Les armes des religieux de Saint-Remi de Reims se blasonnent ainsi :

D’azur semé de France à la croix d'argent brochant sur le tout, et surmonté d'une colombe au naturel, déposant la sainte Ampoule de sable sur la croix
Le semis bleu fleurdelisé est le traditionnel écu des rois de France.

Références et notes[modifier | modifier le code]

Notes
  1. Registre foncier
Références
  1. a et b Poussin 1857, p. 45.
  2. Le manuscrit des fables de Phèdre de Saint-Remi de Reims. In: Bibliothèque de l'école des chartes. 1901, tome 62. p. 156.
  3. Léopold Hervieux, Les fabulistes latins depuis le siècle d’Auguste jusqu’à la fin du moyen âge : Tome I : Phèdre et ses anciens imitateurs directs et indirects (2e éd.), t. I, Paris, Librairie de Firmin-Didot et Cie, , 848 p. (lire en ligne).
  4. Guérard 1853.
  5. Justion Taylor, Voyages pittoresques et romantiques dans l'ancienne France, Paris, Lemaître, (lire en ligne), p. 181.
  6. Notice no PA00078773, sur la plateforme ouverte du patrimoine, base Mérimée, ministère français de la Culture
  7. « L'héritage de saint Remi », La Croix,‎ (ISSN 0242-6056, lire en ligne, consulté le )
  8. Ravaux Jean-Pierre, Monastères bénédictins de Reims aux XIIe et XIIIe siècles. In: Bulletin Monumental, tome 141, n°1, année 1983. pp. 77-78.
  9. abbé R. A. Bouillevaux, Notice historique sur le prieuré de Condes, Plon, Paris 1856
  10. Gaston Robert, Visite des prieurés de Saint-Remi de Reims en 1560-1561 in Revue de Champagne, Reims, 1913, 47p
  11. Demouy 2005, p. 675
  12. Géographie historique du département de la Somme : état religieux, administratif et féodal des communes et de leurs dépendances. Tome 2, par Gaëtan de Witasse.
  13. Jean-Pierre Devroey, L’éclair d’un bonheur. Une histoire de la vigne en Champagne, Paris, Éditions La Manufacture, 1989, 208 p
  14. Jean-Pierre Devroey, Le polyptyque et les listes de cens de l'abbaye de Saint-Remi de Reims (IXe-XIe s.), Reims, Acad. nat., 1984, 8°, civ 164 pp. («Trav. Acad. nat. Reims», 163).
  15. Guérard 1853, p. 5.
  16. Bur, La formation du comté de Champagne, Nancy, 1977 - p. 105
  17. Guérard 1853, p. 112.
  18. Patrick Demouy, Genèse d'une cathédrale : Les archevêques de Reims et leur Église aux XIe et XIIe siècles, Éditions Dominique Guéniot, , 814 p. (ISBN 2-87825-313-2), p. 733.
  19. Octave Guelliot, Dictionnaire historique de l'arrondissement de Vouziers, t. X, Éditions Terres Ardennaises, , 115 p. (ISBN 2-905339-75-6), « Vrizy », p. 96-110.
  20. Raymond Hardy, « Histoire du Chesne-Populeux », Revue Historique Ardennaise, no XIII,‎ , p. 57-158
  21. Travaux de l'Académie nationale de Reims, 1925
  22. Gaston Robert, Les Seigneurs d'Hermonville au moyen âge, Impr. coopérative, , 25 p. (présentation en ligne)
  23. Académie nationale de Reims 1887, p. 399
  24. « Chronique », Revue de Champagne et de Brie,‎ , p. 70 (lire en ligne, consulté le ).
  25. Travaux de l'Académie nationale de Reims, 1886-1887, vol. 82, tome 2)
  26. Aurélien Nouvion, Clercs, vin et lieu en Champagne médiévale : La châtellenie épiscopale de Courville et le clos bénédictin de Murigny, Crescentis : Revue internationale d'histoire de la vigne et du vin [En ligne], 1 | 2018, Dossier thématique - J.-P. Garcia (coord.), Le vin et le lieu, mis en ligne le 01 octobre 2018, consulté le 01 avril 2019. URL : http://preo.u-bourgogne.fr/crescentis/index.php?id=280
  27. Auguste Longnon, Dictionnaire topographique du département de la Marne : comprenant les noms de lieu anciens et modernes, Paris, , 380 p. (lire en ligne).
  28. Mémoires de la Société d'agriculture, commerce, sciences et arts du département de la Marne, 1866, p.145

Annexes[modifier | modifier le code]

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Bibliographie[modifier | modifier le code]

Document utilisé pour la rédaction de l’article : document utilisé comme source pour la rédaction de cet article.

Par ordre chronologique de publication :
  • Dom Michel Germain, Matériaux du Monasticon Gallicanum, ms. Latin 11820 « Regalis archi monasterii Sancti Remigii Remensis topographia »
  • Benjamin Guérard, Polyptyque de l'abbaye de Saint-Remi de Reims : Dénombrement des manses des serfs et des revenus de cette abbaye vers le milieu du neuvième siècle de notre ère, Paris, , 214 p. (lire en ligne).
  • Abbé Poussin, Monographie de l'abbaye et de l'église de St-Remi de Reims : d'après Flodoard, Reims, Lemoine-Canart, , 279 p. (lire en ligne). Ouvrage utilisé pour la rédaction de l'article.
  • Louis Demaison, « Les archives de la commune d'Hermonville antérieures à 1790 », Travaux de l'Académie nationale de Reims, vol. 84,‎ 1887-1888, p. 393-414 (lire en ligne).
  • Henri Jadart, Les derniers jours de l'abbaye Saint-Remi de Reims; O. S. B. Congrégation de Saint-Maur, Almanach Annuaire de la Marne. et des Ardennes, 1890, p. 146-163.
  • Henri Jadart, « La vie de saint Remy dans la poésie populaire. Ancien hymnes et proses. Le mystère de saint Remy, les tapisseries », dans Travaux de l'Académie nationale de Reims, 1896, 97e volume, p. 115-169 (lire en ligne)
  • Charles Givelet, Henri Jadart, Louis Demaison, « L'ancienne châsse de saint Remi, œuvre d'Antoine Lespicier, orfèvre rémois 1643-1793 » année 1894-1895, dans Travaux de l'Académie nationale de Reims, 1896, 97e volume, p. 293-316 (lire en ligne)
  • Alphonse Gosset, Basilique de Saint-Remi de Reims, Matot Braine imprimeur-libraire-éditeur, Reims, 1909 ; 81p.(lire en ligne)
  • Louis Demaison, « Église Saint-Remi », dans Congrès archéologique de France. 78e session. Reims. 1911, Société française d'archéologie, A. Picard, Paris, H. Delesques, Caen 1912, p. 57-106 (lire en ligne), qui fut publié à part : L’église Saint-Remi de Reims, H. Delesques, Caen, 1913.
  • Louis Demaison, « La restauration de l'église Saint-Remi de Reims », dans Bulletin Monumental, 1937, tome 96, no 1, p. 91-100 (lire en ligne).
  • G de Crouvezier, Saint-Remi de Reims, L. Michaud, Reims, 1957.
  • Dom Jacques Hourlier, « L'inscription de Sicfaire au cloître de Saint-Remi de Reims », dans Mémoires de la Société d'agriculture, commerce, sciences et arts du département de la Marne, 1959, tome 74, p. 24-29 (lire en ligne)
  • Nicole Humann, « Les constructions Mauristes à Saint-Remi de Reims », dans Mémoires de la Société d'agriculture, commerce, sciences et arts du département de la Marne, 1959, tome 74, p. 34-60 (lire en ligne)
  • Anne Paillard-Prache, « Saint-Remi de Reims, église de pèlerinage », dans Mémoires de la Société d'agriculture, commerce, sciences et arts du département de la Marne, 1959, tome 74, p. 61-87 (lire en ligne)
  • Dom Jacques Hourlier, « Le monastère de Saint-Remi de Reims et ses abords au moyen âge », dans Mémoires de la Société d'agriculture, commerce, sciences et arts du département de la Marne, 1960, p. 37-56 (lire en ligne)
  • Nicole Humann, dom Jacques Hourlier, « Les constructions médiévales à Saint-Remi de Reims », dans Mémoires de la Société d'agriculture, commerce, sciences et arts du département de la Marne, 1960, tome 75, p. 57-69 (lire en ligne)
  • Hans Reinhardt, « Les églises romanes de la Champagne après l'an mil », dans Cahiers de Civilisation Médiévale, avril-juin 1961, 4e année, no 14, p. 149-158 (lire en ligne)
  • Jean-Pierre Ravaux, « Reims, Église Saint-Remi », dans Dictionnaire des églises de France, Éditions Robert Laffont, Paris, 1969, tome VB, Champagne, Flandre, Artois, Picardie, p. 101-103
  • Anne Prache, « Saint-Remi de Reims », dans Congrès archéologique de France. 135e session. Champagne. 1977, Société française d'archéologie, Paris, 1980, p. 109-121
  • Marc Bouxin, « L’Abbaye Royale de St Remi de Reims », Dossiers d’archéologie, , no 186, p. 60-73.
  • Sous la direction de Jean-Marie Pérouse de Montclos, Le guide du patrimoine Champagne Ardenne, Hachette, Paris, 1995, (ISBN 978-2-01-020987-1), p. 290-298
  • Patrick Demouy, Genèse d'une cathédrale : Les archevêques de Reims et leur Église aux XIe et XIIe siècles, Éditions Dominique Guéniot, , 814 p..

Articles connexes[modifier | modifier le code]

Liens externes[modifier | modifier le code]