Aéroport international de Genève

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Aéroport international de Genève
L'aéroport international de Genève, vue d'avion.
L'aéroport international de Genève, vue d'avion.
Localisation
Pays Drapeau de la Suisse Suisse
Canton Drapeau du canton de Genève Genève
Ville Genève
Coordonnées 46° 14′ 11″ nord, 6° 06′ 26″ est
Altitude 421 m (1 380 ft)
Informations aéronautiques
Code IATA GVA
Code OACI LSGG
Nom cartographique Cointrin
Type d'aéroport Civil
Gestionnaire Genève Aéroport, établissement public autonome
Site web aéroport Consulter
Pistes
Direction Longueur Surface
04/22 3 900 m (12 795 ft) Béton
04L/22R 823 m (2 700 ft) Herbe
Géolocalisation sur la carte : Suisse
(Voir situation sur carte : Suisse)
GVA
Géolocalisation sur la carte : canton de Genève
(Voir situation sur carte : canton de Genève)
GVA

L’aéroport international de Genève (code IATA : GVA • code OACI : LSGG), couramment appelé aéroport de Genève-Cointrin, est un aéroport situé dans le canton de Genève, en Suisse. Il dessert principalement le Grand Genève et la Suisse romande. Il est le deuxième aéroport de Suisse après celui de Zurich, tant par la taille que par le trafic passagers. En 2017, 43 % de son trafic passagers est lié à l'activité de la compagnie aérienne easyJet[1], pour qui Genève est le deuxième plus grand hub après Londres-Gatwick[2] et le hub principal d'Easyjet Switzerland.

L'aéroport de Genève est géré par Genève Aéroport, établissement public autonome propriété de l’État de Genève dont il est l'unique actionnaire[3].

Hormis une légère baisse de fréquentation en 2009, due à la crise économique, le trafic passagers est en croissance constante depuis 2002. En 2019, 17,9 millions de passagers ont été accueillis à l'aéroport de Genève (une hausse de 1,4 % par rapport à 2018)[4], une hausse moins élevée que les années précédentes. Mars fut le mois avec le plus occupé avec 1,7 millions de passagers.

Situation

L’aéroport international de Genève est situé sur la rive droite du canton de Genève, en Suisse. Il étend son emprise sur les territoires des communes de Bellevue, du Grand-Saconnex et de Meyrin.

Histoire

Création

Le , le Grand Conseil de la République et canton de Genève vote une loi implantant un champ d'aviation, à environ 4 km au nord de la ville, près du village de Cointrin. Le premier appareil atterrit le .

Lignes aériennes

  • En 1922, les premières lignes commerciales, Genève-Lausanne-Paris, Genève-Lyon et Genève-Zurich-Munich-Nuremberg sont ouvertes.
  • Un Douglas DC-4 de Swissair effectue, le , la première liaison Genève-New York-Genève.
  • Le a lieu le premier atterrissage d'un avion commercial à réaction : une Caravelle de SAS.
  • Le , Swissair annonce sa décision de retirer, dès l'horaire d'hiver 1996-1997, la plupart de ses vols long-courriers intercontinentaux au départ de Genève, seule subsistant la liaison avec New York.
  • Au cours de l'été 2008, 45 compagnies aériennes régulières desservaient Genève, easyJet Switzerland étant celle qui transportait le plus de passagers.

En 2018, l'aéroport de Genève est relié à 112 destinations, dont 82 en Europe[5].

Tarmac de l'aéroport international de Genève et massif du Jura.

Piste

L'aéroport comporte une seule piste bétonnée, orientée 04/22. Il s'agit de l'un des aéroports à une piste les plus fréquentés du monde, derrière ceux de Londres Gatwick et de San Diego. La piste parallèle, 04L/22R, en herbe, est utilisée par l'aviation légère. Lors de vents calmes allant jusqu'à 4 nœuds dans n'importe quelle direction, la piste 22 est en service, de même que si le vent est plus fort et souffle vers l'est ou le nord-est. Si le vent dépasse les 4 nœuds et souffle vers le sud, le sud-ouest ou le sud-est (vent de travers), la piste 04 est utilisée. Cette règlementation a été mise en place pour répartir équitablement les nuisances sonores[6].

La première piste en béton, longue de 405 m et large de 21, est inaugurée en 1937. Trois ans plus tard, elle est portée à 1 065 m puis à 2 000 m en août 1946. L'actuelle piste de 3 900 m est mise en service durant l'été 1960. Elle est particulièrement longue, surtout pour un aéroport de cette taille. Sa construction complète n'a pu se faire qu'après un échange de territoire frontalier entre la Suisse et la France. En effet, le bout de la piste de 1946 coïncidait avec la frontière, et les terrains adjacents étaient sur sol français (commune de Ferney-Voltaire). Les autorités des deux pays ont donc procédé à une rectification, de sorte que la Suisse puisse étendre la piste. Depuis, la partie nord-ouest de la piste longe la frontière franco-suisse qui est distante d'environ 120 mètres. Ces travaux ont fait disparaître l'ancien hameau de La Limite et entraîné la construction d'un tunnel et d'une nouvelle douane, qui est, fait exceptionnel, entièrement située en territoire français et fait donc l'objet d'une convention internationale quant à l'autorité des douaniers suisses.

La piste de l’aéroport change de numéro le 13 septembre 2018 pour devenir 04/22, suite au déplacement du Nord magnétique qui indique donc une direction 224/44, dont les dizaines forment les numéros 22 et 04[7]. C’est le premier changement de ce type à Genève, qui aura connu jusqu'ici la 05/23.

Bâtiments

L'aérogare d'origine étant devenue trop exiguë, une nouvelle aérogare, prévue pour 300 000 passagers par an, entre en service le . Les prévisions étant dépassées en moins de 5 ans, l'actuelle aérogare est construite à quelques centaines de mètres de l'ancienne et inaugurée le . Prévue pour 5 millions de passagers par an (seuil franchi en 1985), celle-ci est modernisée et agrandie à plusieurs reprises au cours des années 1990 et 2000 (aile ouest et zone frontale notamment). L'ancienne aérogare est alors reconvertie en terminal pour les vols charters. De plus, pour améliorer l'accès de l'aéroport, la gare de Genève-Aéroport des Chemins de fer fédéraux (CFF), à laquelle aboutissent tous les trains se rendant à Genève depuis le reste de la Suisse, est construite sur le site et inaugurée le [8].

Entrée de l'aéroport.

L'aéroport de Genève est équipé d'un système de 282 panneaux solaires thermiques. Ils servent à réchauffer les bâtiments et à les refroidir. L'installation a été inaugurée en juin 2013[9].

Développement futur

Afin de s'adapter à la hausse constante du trafic aérien et à l'adoption de l'accord de Schengen par la Suisse, un plan de rénovation et d'extension de l'aéroport a été mis en place jusqu'à l'horizon 2015[10].

2007-2009 : T1+, extension et développement du terminal T1

Débutés en juillet 2007, les travaux prévoient une extension de l'aérogare vers l'ouest. Ils se sont traduits par l'apparition de guichets d'enregistrement supplémentaires, mais aussi par la création et le réaménagement des zones commerciales et de restauration dans la zone de transit et sur l'emplacement de l'extension au niveau des départs. En outre, l'espace restauration actuel a été déplacé du 2e au 3e étage, entraînant la disparition de la terrasse panoramique d'observation.

L'espace alloué aux entreprises de location de voiture et aux salles de conférence a été déplacé dans l'extension au niveau des arrivées et de nouveaux salons d'attente ont été aménagés à l'ancien emplacement des restaurants du (2e étage)[11].

2008-2009 : le One Stop Security et Schengen

Le « One Stop Security », un système de détection des objets à rayon X (lors du passage à la borne de sécurité), a permis d'associer les passagers en direction ou en provenance d'un aéroport de pays de l'Union européenne et de l'Association européenne de libre-échange (AELE), par l'instauration de contrôles de sécurité généralisés avant la zone transit et non plus devant chaque porte ou secteur d'embarquement.

Avec l'entrée de la Suisse dans l'espace Schengen fin 2008, il a fallu séparer les passagers en direction et en provenance d'un État dit « Schengen » (les 22 pays de l'Union européenne appliquant les accords, l'Islande, la Norvège et la Suisse) des autres. C'est pourquoi des zones d'embarquement ont été allouées aux vols en direction de ces pays, pour lesquels le contrôle à la frontière n'existe plus.

Le coût de cette première étape (T1+, One Stop Security et Schengen) a été évalué à 60 millions de francs suisses, entièrement pris en charge par l'AIG [12].

2007-2015 : gestion du tarmac et de la capacité de la piste

Appelée « planification airside », cette étape est celle de l'utilisation au mieux de l'espace assez limité du tarmac, afin de profiter au maximum des possibilités de stationnement. Pour les concepteurs, il s'agit « d'optimiser l'utilisation des positions gros porteurs pour augmenter la capacité en front d’aérogare [et de] maximiser le nombre de positions éloignées afin de faire face aux pointes de trafic »[13].

Pour augmenter la capacité de la piste, un système de « sortie rapide » a été mis à l'étude, avec lequel les avions après l'atterrissage sortent de la piste principale le plus rapidement possible en empruntant des ramifications perpendiculaires à la piste.

2012-2020 : nouvelle aile Est

Afin de compléter la planification du tarmac dite « airside », la modification de l'aile Est du terminal principal est en construction. Elle consiste à remplacer l'actuel bâtiment d’accueil des vols long-courrier, construit à titre provisoire dans les années 1970, par un bâtiment de 520 m de long pouvant accueillir 6 gros porteurs. La structure actuelle ne permet d’accueillir que trois appareils au contact ; les 4 positions restantes, situées au large, nécessitent le transport des passagers par bus. La position située la plus à l'extrémité de la nouvelle aile permet l'accueil d'un A380. Toutefois, l'aéroport de Genève n'est actuellement pas homologué pour accueillir l'A380, en raison de l'étroitesse des taxiways qui séparent la piste des 3 satellites[14]. À moyen terme, le remplacement de la piste en herbe (04L/22R) par un taxiway au nord de la piste principale permettra d'éviter la proximité des satellites et d'accueillir d'éventuels vols en A380.

La construction de l'aile Est est envisagée par l'aéroport de Genève depuis le début des années 1990. Sa desserte était prévue au moyen de deux rames de métro sur pneus courant de l'aérogare principale à l'extrémité de la nouvelle aile. À la suite du retrait imprévu des vols long-courrier, hormis New-York, au départ de Genève de la compagnie Swissair en 1996, relocalisés à l'aéroport de Zurich-Kloten, le projet a été reporté. En 2012, des travaux préparatoires sont menés sur le site. En mai 2013, la demande d’approbation des plans de construction est mise à l'enquête publique par l'Office fédéral de l'aviation civile[15]. Elle est finalement acceptée en octobre 2014[16]. Les travaux ont débuté en 2016 et doivent s'achever fin 2020[17].

Trafic passagers

Évolution du trafic[18]
Année Passagers (en millions) Taux d'évolution (%) Commentaires
2019 17,9 en augmentation + 1,4 %
2018 17,7 en augmentation + 1,9 %
2017 17,4 en augmentation + 4,95 %
2016 16,5 en augmentation + 4,43 %
2015 15,8 en augmentation + 3,95 %
2014 15,2[4] en augmentation + 5,56 % Le 15 millionième voyage le [19].
2013 14,4 en augmentation + 3,60 % Easyjet assure plus de 40 % du trafic.

Second Hub de SWISS Intl. Air Lines.

2012 13,9[20] en augmentation + 6,10 %
2011 13,1 en augmentation + 10,08 %
2010 11,9 en augmentation + 5,31 %
2009 11,3 en diminution - 1,74 % Easyjet assure plus de 35 % du trafic[21],[22].
2008 11,5 en augmentation + 15 %
2007 10 en augmentation + 11,11 % en 2 ans
2005 9 en augmentation + 12,50 % en 2 ans
2003 8 en augmentation + 14,29 % en 4 ans
1999 7 en augmentation + 16,67 % en 9 ans Installation d'Easyjet qui en fait son second hub principal
1990 6 en augmentation + 20 % en 5 ans
1985 5

Compagnies aériennes et destinations

Vols de ligne

CompagniesDestinations
Drapeau de la Grèce Aegean Airlines Athènes E.-Venizélos

En saison : Rhodes-Diagoras

Drapeau de l'Irlande Aer Lingus Dublin
Drapeau de la Russie Aeroflot Moscou Chérémétiévo
Drapeau de l'Algérie Air Algérie Alger-H. Boumédiène
Drapeau de la Lettonie airBaltic Riga
Drapeau du Canada Air Canada Montréal (P.-E.-Trudeau), Toronto (Pearson)
Drapeau de la Chine Air China Pékin-Capitale
Drapeau de la France Air France Paris-Charles de Gaulle

Hiver : Paris-Orly

Drapeau de la France Air France Hop Biarritz-Pays Basque, Brest-Bretagne, Caen, Marseille-Provence
Drapeau de la Suisse Air Glaciers Été : Saint-Tropez - La Môle
Drapeau de Malte Air Malta Été : Malte
Drapeau de Maurice Air Mauritius Hiver : Maurice-Sir Seewoosagur Ramgoolam
Drapeau du Sénégal Air Senegal Dakar-B. Diagne (débute le 18 juin 2020)[23]
Drapeau de la Serbie Air Serbia Belgrade-Nikola-Tesla (débute le 1er juin 2020)[24]
Drapeau de l'Italie Alitalia Milan-Linate, Rome Léonard-de-Vinci/Fiumicino
Drapeau de l'Autriche Austrian Airlines Vienne-Schwechat
Drapeau de l'Azerbaïdjan Azerbaijan Airlines Bakou-H. Aliyev
Drapeau de la Biélorussie Belavia Minsk
Drapeau du Royaume-Uni British Airways Londres-City, Londres-Heathrow

Hiver : Londres-Gatwick

Drapeau de la Belgique Brussels Airlines Bruxelles-National
Drapeau de la Suisse Chair Airlines Priština
Drapeau de Chypre Cyprus Airways Été : Larnaca (débute le 29 mai 2020)[25]
easyJet
easyJet Switzerland
En saison :
Drapeau de l'Égypte EgyptAir Le Caire
Drapeau d'Israël El Al Tel Aviv - Ben Gourion
Drapeau des Émirats arabes unis Emirates Dubaï
Drapeau de l'Éthiopie Ethiopian Airlines Addis-Abeba Bole
Drapeau des Émirats arabes unis Etihad Airways Abou Dabi
Drapeau de l'Allemagne Eurowings Düsseldorf
Drapeau de la Finlande Finnair Helsinki-Vantaa
Drapeau de l'Espagne Iberia Madrid-Barajas
Drapeau de l'Islande IcelandairReykjavik-Keflavík
Drapeau du Royaume-Uni Jet2.com Hiver : Birmingham, East Midlands, Édimbourg, Glasgow, Leeds-Bradford, Londres-Stansted, Manchester
Drapeau du Kenya Kenya AirwaysNairobi-J. Kenyatta
Drapeau des Pays-Bas KLM Amsterdam
Drapeau du Koweït Kuwait Airways Koweït
Drapeau de la Pologne LOT Polish Airlines Varsovie-Chopin
Drapeau de l'Allemagne Lufthansa Francfort
Drapeau du Luxembourg Luxair Luxembourg-Findel
Drapeau du Liban Middle East Airlines Beyrouth-Rafic Hariri
Drapeau de la Norvège Norwegian Air Shuttle Oslo-Gardermoen

Hiver : Copenhague-Kastrup, Stockholm-Arlanda

Drapeau de la Turquie Pegasus AirlinesAntalya, Istanbul-S. Gökçen
Drapeau du Qatar Qatar Airways Doha-Hamad
Drapeau du Maroc Royal Air Maroc Casablanca-Mohammed-V, Marrakech-Ménara
Drapeau de la Jordanie Royal Jordanian Amman-Reine-Alia
Drapeau de l'Arabie saoudite SaudiaDjeddah - Roi-Abdelaziz, Riyad-roi Khaled

En saison : Médine-Prince M. Bin Abdulaziz

Scandinavian Airlines Copenhague-Kastrup, Oslo-Gardermoen, Stockholm-Arlanda
Drapeau de la Suisse Swiss International Air Lines En saison :
Drapeau du Portugal TAP Air Portugal Lisbonne-H. Delgado, Porto-F. Sá-Carneiro
Drapeau des Pays-Bas TransaviaEn saison : Rotterdam-La Haye
Drapeau de la France Transavia France Nantes-Atlantique
Drapeau de la Tunisie Tunisair Tunis-Carthage

En saison : Djerba-Zarzis, Monastir

Drapeau de la Turquie Turkish Airlines Istanbul

En saison : Antalya (débute le 2 juin 2020)[29]

Drapeau de l'Ukraine Ukraine International Airlines Kiev-Boryspil
Drapeau des États-Unis United Airlines Newark-Liberty, Washington-Dulles
Drapeau de l'Espagne Vueling Barcelone-El Prat
Drapeau de la Hongrie Wizz Air Bucarest-H. Coandă, Sofia-Vrajdebna

Vols charter[30]

CompagniesDestinations
Drapeau de la France Air France Hop

En saison : Tétouan-Sania R'mel

Drapeau du Royaume-Uni British Airways

Hiver : Édimbourg

Drapeau du Royaume-Uni Flybe

Hiver : Édimbourg, Manchester

Drapeau de la Suisse Swiss International Air Lines

Hiver : Kittilä

Drapeau du Royaume-Uni TUI Airways En saison : Birmingham, Bristol, Édimbourg, Glasgow, Londres-Gatwick, Manchester, Newcastle

Fret

Équipements :

  • Halle moderne avec équipements complets ;
  • 24 000 m2 de surface de traitement et des chambres froides (périssables) ;
  • Chambre de traitement pour marchandises radioactives ;
  • Coffres pour valeurs ;
  • Dépôts chauffés durant l'hiver ;
  • Plate-forme de chargement : capacité de 18 t ;
  • Quai de chargement adaptable à tout type de camions ;
  • Port franc (10 000 m2) dans la halle de fret.

Secteur et douanes français. Possibilité de dédouanement pour tous les pays de l'Union Européenne. Temps de consignation extra-court : 70-90 min, en moyenne. Fiabilité des services (ponctualité dans les expéditions, pas de grèves, sûreté pour les marchandises). Connexion directe avec le réseau autoroutier suisse et français (à 300 m). Piste de 3 900 m, ILS catégorie III.

Principaux produits importés et exportés :

  • Pièces détachées pour machines ;
  • Périssables ;
  • Composants électroniques et matériel informatique.

Produits exportés :

  • Produits chimiques ;
  • Horlogerie, bijouterie ;
  • Machines de précision ;
  • Composants électroniques.

Accessibilité

L'aéroport se situe à 4 km au nord-ouest du centre-ville de Genève. Il est desservi par l'autoroute A1, par la gare de Genève-Aéroport des Chemins de fer fédéraux (CFF) et par les lignes 5, 10, 23, 28, 50, 56, 57, 59 et 66 des Transports publics genevois (TPG).

Le train est la solution la plus rapide pour se rendre au centre-ville de Genève. En moyenne, cinq trains relient chaque heure la gare de l'aéroport à celle de Genève-Cornavin, au centre-ville, en 7 minutes. Les lignes de bus 5 et 10 atteignent le centre-ville en environ 20 minutes. La ligne 28 dessert Vernier (15 minutes), la 57 Meyrin (15 minutes) et la ligne 66 Ferney-Voltaire (15 minutes) et Thoiry (45 minutes). Un même ticket permet d'emprunter invariablement le train ou le bus. Depuis 2008, les voyageurs peuvent obtenir gratuitement dans la zone de récupération des bagages un ticket valable durant 90 minutes dans la zone 10 « Tout Genève » d'Unireso[31].

Depuis la Romandie[32], l'aéroport est accessible par train et par voiture en environ 40 minutes depuis Lausanne, 1 heure depuis Montreux, 1h15 depuis Neuchâtel, 1h 20 depuis Fribourg et 1h 30 depuis Sion.

L'aéroport est aussi accessible directement depuis la France par une route, appelée « route douanière », depuis Ferney-Voltaire. L'aéroport de Genève dispose d'un « secteur France » qui permet de prendre des vols intérieurs sans passer par la douane Suisse, et d'enregistrer et d'accéder à la zone de transit internationale pour quelque compagnies effectuant des vols internationaux à destinations autre que France. Depuis ce secteur, il est possible de rejoindre le reste de l'aéroport uniquement pour les passagers en possession d’une carte d’embarquement pour un vol le jour même. Par contre, les passagers arrivant d'un vol international doivent passer par la douane Suisse avant de rejoindre le secteur France[33]. Cependant l'aéroport de Genève est entièrement suisse, contrairement à l'aéroport de Bâle-Mulhouse qui est binational, un statut unique au monde.

Jusqu'à l'entrée de la Suisse dans l'Espace Schengen[34][source insuffisante] en décembre 2008, le secteur France permettait aux personnes étrangères disposant d'un visa Schengen d'atterrir ou de décoller de cet aéroport sans passer par la Suisse, et donc sans avoir besoin d'un visa suisse[réf. nécessaire].

Gouvernance

Le 10 juin 1993, le Grand Conseil de Genève adopte une loi instituant l'établissement public autonome « Aéroport international de Genève » qui entre en vigueur le . À sa tête se trouve le conseiller d'État genevois chargé de l'économie (poste actuellement occupé par Mauro Poggia).

Le 24 novembre 2019, les citoyens genevois acceptent à 56 % l'initiative populaire cantonale « Pour un pilotage démocratique de l'aéroport de Genève – Reprenons en main notre aéroport ». L'initiative vise à limiter les nuisances à l’environnement et à la santé des habitants en améliorant le contrôle de l'aéroport par le Grand Conseil de Genève[35],[36],[37].

Conflits sociaux

Les salariés de trois entreprises actives à l’Aéroport international de Genève (AIG) se sont mis en grève, au cours de l’année 2010, dans le but de négocier une meilleure convention collective de travail (CCT) pour toute la branche. Il s'agit plus précisément de Swissport et Dnata (janvier 2010) ainsi que de ISS Aviation (juillet-novembre 2010). Ces conflits - dont la durée et la dureté sont plutôt exceptionnelles en Suisse - trouvent leurs origines dans un processus qui date déjà du milieu des années 1990 : la dégradation des conditions de travail en raison de la financiarisation des entreprises combinée à la volonté de rendre plus compétitif le site aéroportuaire. Le fait que le personnel gréviste a été associé à toutes les décisions inhérentes aux conflits serait à même d'expliquer sa détermination en dépit des intimidations patronales visant à délégitimer la lutte en s’appuyant sur son caractère minoritaire[38]. À l'issue de chaque grève, les parties sont parvenues à un accord jugé favorable aux salariés par la section Trafic aérien du Syndicat des services publics (SSP).

Galerie

Références

  1. http://corporate.easyjet.com/~/media/Files/E/Easyjet/pdf/investors/results-centre/2017/2017-annualreport-and-accounts-v1.pdf
  2. http://www.anna.aero/2017/02/06/amsterdam-easyjet-fifth-biggest-base
  3. « Genève Aéroport prêt à participer à l’ouverture partielle du capital des Aéroports de Lyon », communiqué, sur gva.ch, .
  4. a et b Site officiel.
  5. (fr)[PDF]« Les horaires aériens », sur www.gva.ch (consulté le )
  6. http://www.gva.ch/Portaldata/1/Resources/fichiers/publications/environnement03.pdf
  7. « Pourquoi la piste de l'aéroport a changé de nom », sur https://www.20min.ch, (consulté le )
  8. Historique, gva.ch.
  9. « Genève Aéroport inaugure son installation solaire », sur https://www.gva.ch/fr, (consulté le )
  10. (fr)[PDF]« Plan Directeur 2007-2015 Conférence de presse du 30 janvier 2007 », sur www.gva.ch (consulté le )
  11. (fr) « Plan des travaux au T1 », sur www.gva.ch (consulté le )
  12. (fr) « Aéroport International de Genève - gva.ch - Plan directeur 2007-2015 », sur www.gva.ch (consulté le )
  13. (fr)[PDF]« Plan Directeur 2007-2015 Conférence de presse du 30 janvier 2007, page 15 », sur www.gva.ch (consulté le )
  14. http://www.20min.ch/ro/news/geneve/story/28635166
  15. http://www.bazl.admin.ch/aktuell/medieninformation/00024/index.html?lang=fr&msg-id=48791
  16. http://www.bazl.admin.ch/aktuell/medieninformation/00024/index.html?lang=fr&msg-id=54782
  17. http://www.gva.ch/fr/desktopdefault.aspx/tabid-434/1481_read-18601/
  18. Voir rapports annuels d'exploitation, http://access.gva.ch/fr/desktopdefault.aspx/tabid-97/usetemplate-ACCESS_GVA_Interne
  19. https://www.tdg.ch/geneve/actu-genevoise/aeroport-geneve-accueilli-nobr15000000enobr-passager-lannee/story/24428556
  20. http://www.gva.ch/fr/desktopdefault.aspx/tabid-434/1342_read-10999/
  21. Tribune de Genève, 14 janvier 2010
  22. « Genève-Cointrin a accueilli 11,88 millions de passagers en 2010) », sur www.swissinfo.ch (consulté le )
  23. https://www.routesonline.com/news/38/airlineroute/289416/air-senegal-expands-european-service-geneva-launch-in-june-2020/
  24. https://www.routesonline.com/news/38/airlineroute/289550/air-serbia-network-expansion-from-june-2020/
  25. https://www.routesonline.com/news/38/airlineroute/286760/cyprus-airways-resumes-2-routes-in-s20/
  26. https://www.pasazer.com/news/43021/easyjet,kasuje,polaczenie,krakow,genewa.html
  27. https://www.austrianaviation.net/detail/wien-easyjet-stellt-genf-ein/
  28. a b c d e et f (en) « Swiss expands Geneva network », sur routesonline.com.
  29. https://www.routesonline.com/news/38/airlineroute/287601/turkish-airlines-adds-antalya-geneva-service-from-june-2020/
  30. Non réservables sur le site de la compagnie aérienne
  31. Marc Moulin, « Le ticket de bus gratuit survivra à Cointrin », sur Tribune de Genève, (consulté le ).
  32. [PDF]Transport publics - Région, gva.ch.
  33. Secteur France, gva.ch.
  34. (fr)[PDF]« Convention du 25 avril 1956 (pages 508 et suivantes) », sur www.doc.diplomatie.gouv.fr (consulté le )
  35. L'initiative était portée par la Coordination pour un aéroport respectueux de la population et de l’environnement (CARPE), présidée par Lisa Mazzone.
  36. Sylvia Revello, « À Genève, les riverains gagnent une manche face à l’aéroport », Le temps,‎ (lire en ligne, consulté le ).
  37. « Les Genevois votent pour un développement maîtrisé de l'aéroport », RTS Info,‎ (lire en ligne, consulté le ).
  38. N. Cianferoni, «Répondre au dumping salarial par la grève? Le cas de l’Aéroport International de Genève (AIG)», Les Mondes du Travail, n. 12, 2012, p. 65-76 http://www.lesmondesdutravail.net

Voir aussi

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Articles connexes

Liens externes