Aéroplume

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L'Aéroplume est une invention de Jean-Pierre David[1].

Description[modifier | modifier le code]

C’est un ballon dirigeable individuel à ailes battantes, la première machine qui permet à l’homme de s’envoler en battant des ailes[2].

Il s'agit d'un dirigeable minimum, compact et personnel[3].

Sous une grosse bulle d’hélium en forme d’œuf, les fonctions sont réduites au strict minimum  : la force musculaire est le moteur, les hélices sont remplacées par une paire d’ailes qui prolongent les bras[4]. Le pilote est allongé sous le ballon dans un harnais «  cocon  » type deltaplane ; équipé de ses deux ailes et libéré de la pesanteur, il peut s’envoler et se déplacer librement dans l’air à la force des bras.

L’Aéroplume est gonflé à l’hélium, un gaz ininflammable qui ne présente aucun danger[5], il faut 1 m3 d’hélium pour porter 1 kg.

Le volume de la carène est calculé au plus juste  : poids du pilote + poids des ailes + poids de l’enveloppe.

Il existe actuellement six Aéroplumes : Bornéo (vol. 128 m3, L. 11 m, diam. 5 m) ; Nino (vol. 58 m3, L. 7,5 m, diam. 4 m) ; Lutz ; Ciccio (vol. 100 m3, L. 9,5 m, diam. 4,6 m) ; Wanda (vol. 110 m3, L. 9,8 m, diam. 4,7 m) ; Kodomo.

Sport aérien en salle[6][modifier | modifier le code]

La faible vitesse de vol (5-8 km/h), l’importante inertie, les aléas météorologiques font que l’Aéroplume se pratique exclusivement en salle[7]. Si le domaine de vol est alors limité à la taille de la salle, cela permet en revanche de s’affranchir des conditions météorologiques et de rendre la pratique de l’Aéroplume accessible à tous, à tout moment.

« Voler en Aéroplume » dans un espace adéquat peut facilement devenir une nouvelle activité sportive qui ne présente aucun danger et convient à tout type de public[8].

On peut voler en Aéroplume au hangar à dirigeables d’Écausseville, au Tropical Islands Resort, au Grand Palais, au Palais des sports de Lyon, à la Cité des sciences et de l'industrie – La Villette et à la Grotte de la Salamandre.

L’Aéroplume est exploité par Aérosculpture.

Références[modifier | modifier le code]

  1. «  L’Aéroplume, comme l’appelle son inventeur Jean-Pierre David  », La Nouvelle République no 20548 du 18 mai 2012, Emmanuel Bédu.
  2. « L’Aéroplume est un ballon dirigeable individuel […] conçu par Jean-Pierre David », Infos Sites, Bulletin hebdomadaire d’information de l’École des Mines d’Alès, no 687 du 7 février 2003. «  C’est […] la première machine qui permet à l’homme de s’envoler en battant des ailes.  », Le Quotidien de La Réunion no 10626 du 19 novembre 2009, M.Z. ; «  Le seul appareil au monde qui permette de voler en battant des ailes.  », VSD no 1452 du 22-28 juin 2005, Erwan Seznec.
  3. «  Même réduit au minimum, un dirigeable personnel offre une telle prise au vent que la force humaine ne peut suffire à l’orienter.  », VSD no 1452 du 22-28 juin 2005, Erwan Seznec. «  L’Aéroplume fait plutôt penser à un petit dirigeable personnel.  », Le Dauphiné Dimanche no 2358 du 2 août 1998, B.R.)
  4. «  Or, le cahier des charges que je m’étais fixé était clair : aucun moyen de propulsion mécanique. Même pas un pédalier. Je voulais avancer en battant des ailles, un point c’est tout.  » , VSD no 1452 du 22-28 juin 2005, Erwan Seznec.
  5. VSD no 1452 du 22 au 28 juin 2005, Erwan Seznec.
  6. Infos Sites, Bulletin hebdomadaire d’information de l’École des Mines d’Alès, no 687 du 7 février 2003.
  7. Le Quotidien de La Réunion no 10626 du 19 novembre 2009, M.Z.
  8. Sud Ouest Publicité, supplément publicitaire au journal du 15 juin 2001.