Salvador

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République du Salvador

(es) República de El Salvador

Drapeau
Drapeau du Salvador
Blason
Armoiries du Salvador
Devise en espagnol : Dios, Unión, Libertad (« Dieu, union, liberté »)
Hymne en espagnol : Himno Nacional de El Salvador (« Hymne national du Salvador »)
Fête nationale
· Événement commémoré
Indépendance vis-à-vis de l'Espagne ()
Description de l'image El Salvador (orthographic projection).svg.
Administration
Forme de l'État République
Président Nayib Bukele
Vice-président Félix Ulloa
Parlement Assemblée législative
Langue officielle Espagnol[1]
Capitale San Salvador

13° 42′ N, 89° 11′ O

Géographie
Plus grande ville San Salvador
Superficie totale 20 742 km2
(classé 147e)
Superficie en eau 1,5 %
Fuseau horaire UTC -6
Histoire
Entité précédente
Indépendance de l'Espagne
15 septembre 1821
Démographie
Gentilé Salvadorien
Groupes ethniques Métis (86 %)[2]
Blancs (12 %)[2]
Indigènes (1 %)[2]
Population totale (2020[2]) 6 481 102 hab.
(classé 109e)
Densité 312 hab./km2
Économie
PIB nominal (2015) en augmentation 25,756 milliards de $ (+ 2,5 %) (101/193)
PIB (PPA) par hab. 3 831 USD[3]
Monnaie Dollar américain (USD)
Développement
IDH (2017) 0,674[4] (moyen ; 121e)
Divers
Code ISO 3166-1 SLV, SV
Domaine Internet .sv
Indicatif téléphonique +503
Organisations internationales
OEI
G33
CD

Le Salvador[5], en forme longue la république du Salvador (en espagnol : El Salvador ou República de El Salvador, respectivement), est le plus petit pays d'Amérique centrale[6] avec une superficie totale de 20 742 km2[7] pour une population estimée à 6 328 196 habitants en 2014[8], et possède à ce titre la densité de population la plus élevée du continent américain. Il possède également un climat tropical, et borde le Sud-Ouest du Honduras et le Sud-Est du Guatemala. Enfin, il est le seul pays continental d'Amérique centrale à ne donner que sur le Pacifique, comme pour le Belize avec l'Atlantique. Son territoire se répartit sur 14 départements et 262 municipalités. San Salvador en est sa capitale, et les villes de Santa Ana et San Miguel en sont les villes les plus importantes.

Toponymie

El Salvador
San Salvador
Basilica Sagrado Corazon de Jesus

Produit de l’union des provinces de Sonsonate et de San Salvador, le nom officiel « El Salvador » (ce qui signifie le Sauveur, en référence au Christ) fut donné lors de la première constitution de la république promulguée le . Cependant, l’usage de la contraction pour le premier mot (del, du) impliqua que fût écrit « República del Salvador », et ce jusque dans les cartes générales où était indiqué que l’État serait nommé « Estado del Salvador » (art. 7)[9]. Le , le nom devient officiellement « El Salvador ». Malgré cette directive, les documents officiels internationaux continuaient à omettre la première partie du nom officiel de la République.

En 1958, un second décret fut signé qui interdit d’omettre le mot « El » lorsque le nom du pays était associé avec « République » ou « État ». Plus qu’un problème de typographie, le pays se réservait ainsi le droit de rendre caduc tout traité où son nom était incorrectement orthographié. D’après l’historien Pedro Escalante Arce, le changement de « San Salvador » à « Estado del Salvador » (État du Salvador) fut opéré pour signifier qu’à partir de la formation de l’État, disparaissaient les provinces de San Salvador et de Sonsonate[10].

Histoire

Époque précolombienne

L'origine ethnique des habitants salvadoriens peut être retracée depuis la fondation du pays par les Pipils, un peuple nahuatl. Ils appelaient leur territoire Cuzcatlan, un mot d'origine nahuatl[11] signifiant « l'endroit des pierres précieuses », retranscrit en espagnol sous le terme Cuzcatlán[12],[13]. Durant l'époque précolombienne, le territoire était habité par différentes ethnies amérindiennes dont les cultures étaient influencées par celle des Mayas, dont les Pipils, qui occupaient les régions centre et ouest du pays, et les Lencas, qui se concentraient principalement à l'est du pays. À l'arrivée des conquistadors espagnols, le royaume de Cuzcatlan était la principale entité politique de la région.

Conquête espagnole et époque coloniale

Pedro de Alvarado.

En 1522, cinq navires espagnols naviguent depuis Panama pour explorer les rives de la côte du Pacifique. Le pilote en chef se nommait Andrés Niño, celui qui a nommé le golfe de Fonseca, et une île « Petronila » (Meanguera)[14]. En , Pedro de Alvarado traverse le río Paz accompagné de ses troupes espagnoles dont Sancho de Barahona, ami de Hernán Cortés et ancêtre de Manuel José Arce y Fagoaga, et prépare ses plans pour la conquête du territoire. Les colons s'établissent dans ce que deviendront beaucoup plus tard les plus grandes villes du pays : San Salvador, érigée en 1525 ; San Miguel, dont la première colonie s'est installée en 1530 ; et la ville de Trinidad (Sonsonate), fondée en 1553. La conquête espagnole a aidé au développement progressif du métissage, de l'évangélisation catholique, de l'enseignement de la langue castillane, et à l'arrivée des esclaves africains[15]. La colonisation de l'Amérique centrale a vu paraître une première étape d'exportation des matières premières : la première matière à être exportée est le cacao dont les grandes extractions ont débuté en 1540[16],[17], puis l'indigo au XVIIe siècle[18].

En 1525, Alvarado retourna à Cuzcatlan et la ville de San Salvador fut fondée au mois d'avril de la même année, dans la même vallée où était située la ville de Cuzcatlan. Mais les Pipils l'attaquèrent en et l'incendièrent, obligeant les Espagnols à s'enfuir. Une nouvelle expédition espagnole, menée par le frère de Pedro de Alvarado - Diego, partit du Guatemala pour refonder la ville de San Salvador (dans la même vallée mais pas à l'endroit exact de la première ville) en 1528 et les Espagnols s'y installèrent définitivement. Une autre expédition partit en 1530 conquérir la principauté de Najochan, à l'est du pays, et la résistance menée par le chef cacique lenca, Lempira, fut vaincue en 1537. Les Espagnols contrôlèrent alors tout ce qui allait devenir le Salvador, mais les attaques sur San Salvador des Pipils de Cuzcatlan, toujours réfugiés dans les montagnes, ne cessèrent qu'en 1539 et la région ne fut entièrement pacifiée qu'en 1540. En 1535, le territoire est intégré à la Nouvelle-Espagne, puis à la Capitainerie générale du Guatemala (ou royaume de Guatemala) en 1540. Il est lui-même divisé entre la municipalité (ou Intendance) de San Salvador et la municipalité de Sonsonate. Comme dans le reste des colonies espagnoles, une politique d'évangélisation des populations amérindiennes est menée. En 1540, le système d'encomiendas est abandonné et l'esclavage des Indiens aboli. C'est Pedro de Alvarado qui nomme ce territoire « San Salvador » (« le Saint Sauveur », en référence à Jésus-Christ).

Indépendance

Le « Premier cri de l'indépendance » d'Amérique centrale est clamé à San Salvador en 1811. La ville connaît plusieurs autres soulèvements les années suivantes mais le royaume de Guatemala déclare définitivement son indépendance le .

En 1814, les différentes municipalités d'Amérique centrale votent l'annexion de la région à l'Empire mexicain à l'exception de San Salvador. Le temps que des troupes mexicaines viennent soumettre San Salvador à la nouvelle domination, l'Empire s'effondre et les Provinces unies d'Amérique centrale proclament leurs indépendances vis-à-vis de toute domination étrangère en 1823. En 1824, la municipalité de Sonsonate et l'Intendance de San Salvador s'unissent pour former l'État du Salvador, membre de la République fédérale d'Amérique centrale. Le Salvador participe alors activement aux différents combats entre conservateurs et libéraux qui mèneront à la fin de la fédération. En 1841, l'assemblée constituante proclame la séparation du Salvador de la République fédérale et la création de la République indépendante et souveraine du Salvador.

La statue emblématique de Jésus-Christ au sommet du globe terrestre fait partie du Monumento al Divino Salvador del Mundo (Monument au Divin Sauveur du monde) sur la Plaza El Salvador, un point de repère de la capitale San Salvador. Il est le symbole qui identifie et représente à la fois le Salvador et les Salvadoriens à travers le monde.

Les luttes entre conservateurs et libéraux continuent jusqu'au début du XXe siècle, c'est une période de guerre civile et de guerre contre les autres pays centre-américains quasi permanente. Cependant, le pays s'unit à ses voisins pour défendre l'intégrité de l'Amérique centrale contre William Walker. Avec l'introduction du café dans le pays dans les années 1860, une « république caféière » s'installe au Salvador, favorisant les intérêts des propriétaires terriens et de l'oligarchie des « 14 familles ». Les présidents en sont tous issus : ils favorisent le développement économique du pays en s'appuyant sur la production caféière, ce qui accentue l'exode rural et les inégalités sociales, malgré quelques tentatives réformistes (notamment pendant le court mandat de Manuel Enrique Araujo, assassiné en 1913).

De 1913 à 1927, le pays est soumis à la dictature des Melendez-Quiñones, des barons du café, qui se succèdent à la présidence[19].

Autoritarisme militaire

En 1931, le général Maximiliano Hernández Martínez arrive au pouvoir après un coup d'État. À la suite de la crise de 1929, le prix du café chute et une révolte paysanne éclate dans l'Ouest du Salvador en 1932. Martínez réprime ce soulèvement qu'il considère comme une « révolution bolchevique ». Pendant trois semaines, l’armée et des groupes paramilitaires (« Gardes blancs », organisés par les propriétaires terriens), conduisent une répression meurtrière : plus de 30 000 personnes sont tuées, soit environ 4 % de la population du pays, et des dizaines de milliers d'autres fuient. Le dirigeant communiste Agustín Farabundo Martí compte parmi les tués[20].

Martínez mène d'abord une politique fascisante, il se rapproche de l'Allemagne nazie mais les pressions américaines l'obligent à rompre ses contacts avec Hitler et à libéraliser le pays. Il abandonne le pouvoir en 1944 à la suite d'une grève générale pacifique. S'ensuivent différents régimes militaires anticommunistes. Un bref conflit éclate entre le Salvador et le Honduras en juillet 1969 après que des rencontres de football ont exacerbé les tensions entre ces deux pays (voir guerre de Cent Heures, conflit également appelé « guerre du football »). Cette guerre oblige 100 000 paysans et salariés salvadoriens établis au Honduras à quitter précipitamment le pays.

En 1972, l'Union nationale d'opposition (constituée par la Démocratie chrétienne, le Parti communiste et le Mouvement national révolutionnaire) remporte les élections mais l’armée opère un coup d’État afin de l'évincer. Dans les années 1970, les inégalités sociales (0,5 % des propriétaires possèdent 40 % des terres et 60 % des paysans n'en possèdent aucune), de la pauvreté (45 % d’analphabétisme et la consommation de calories la plus faible de l’Amérique continentale selon les statistiques de l'ONU) et l’impossibilité d'un changement démocratique en raison des ingérences de l’armée conduisent à la formation de guérillas. Une minorité dissidente du PC fonde les Forces populaires de libération. Apparaît ensuite l’Armée révolutionnaire du peuple, d'orientation socialiste et chrétienne. Une scission de cette organisation entraîne la création des Forces armées de la résistance nationale. En 1979, le Parti communiste, jusqu’alors opposé à la lutte armée, constitue les Forces armées de libération nationale. Le , avec l'apport du Parti révolutionnaire des travailleurs centraméricains (communiste et souhaitant l'unification de l’Amérique centrale) les groupes armés de gauche s'unissent sous le nom de Frente Farabundo Martí de Liberación Nacional (FMLN) tout en conservant leur autonomie[20].

Guerre civile

Pendant douze ans, de 1980 à 1992, le Salvador fut le théâtre d'une guerre civile sanglante (plus de 100 000 morts, entraînant un déficit de croissance démographique d'environ 1 million de personnes) qui opposait l'extrême droite représentée par l'Alianza Republicana Nacionalista (ARENA), et la guérilla marxiste des Forces populaires de libération Farabundo Marti. L'archevêque Óscar Romero, qui s'était opposé aux violences de l'armée et des forces de sécurité[21], ainsi que d'autres hautes personnalités, sont assassinés par des groupes paramilitaires. Les assassinats sont imputés pour 85 % à l’armée et aux escadrons de la mort, et pour 5 % à la guérilla, selon la commission de vérité supervisée par les Nations unies[22].

Pour soutenir la junte militaire en place, les États-Unis se sont engagés au côté de l'armée salvadorienne. En 1989, les jésuites de l'Universidad Centroamericana José Simeón Cañas sont massacrés par l'armée. Ce nouveau massacre conduit à mettre la pression sur le gouvernement pour engager les négociations. En 1992, les différents protagonistes de la guerre civile signent les accords de paix de Chapultepec qui mettent effectivement fin à la guerre. En , un tribunal de Miami reconnait coupables José Guillermo García et Carlos Eugenio Vides Casanova (en), deux anciens ministres de la Défense responsables des tortures des escadrons de la mort durant les années 1980. Les victimes avaient en effet fait usage d'une loi américaine qui permettait de telles poursuites. Les deux anciens dirigeants furent condamnés à payer 54,6 millions de dollars américains aux victimes, en particulier les familles des missionnaires assassinées Maura Clarke, Dorothy Kazel, Ita Ford et Jean Donovan.

Le président Armando Calderón Sol adopte en 1995 un plan de réformes économiques qui prévoit la levée du contrôle des changes, l'instauration d'une monnaie convertible, la réduction des tarifs douaniers et la cession de certaines entreprises publiques. L'année suivante, la peine de mort est rétablie et les peines de prison alourdies afin de combattre la délinquance. Francisco Flores, le candidat du parti au pouvoir ARENA (Alliance républicaine nationaliste, droite) remporte l'élection présidentielle en 1999 et poursuit une politique de rigueur dont les conséquences sur les franges les plus pauvres de la population provoquent de nombreuses manifestations. Le pays est frappé en 2001 par deux séismes qui font un millier de morts (accusé d’avoir détourné 15 millions de dollars d'aides internationales, Francisco Flores décédera en 2016 avant la tenue de son procès). La dollarisation de l'économie, engagée en 2001, s'étend en 2003 à la totalité de la monnaie et des avoirs financiers du pays. Sur les questions de politique internationales, le Salvador est aligné sur les États-Unis et envoie en 2003 quelques centaines de soldats participer à l'occupation de l'Irak. Antonio Saca, également membre de l'ARENA, est élu président en 2004 et poursuit la politique économique de ses prédécesseurs. L'accord de libre-échange entre les pays d'Amérique centrale et les États-Unis (CAFTA) entre en vigueur en 2006[23].

XXIe siècle

Le Salvador est célèbre pour sa forte criminalité et l'insécurité endémique qui règnent dans le pays ; ceci à cause de la pauvreté mais aussi de la guerre que se livrent les gangs mafieux : la MS-13 et la Mara 18.

Politique

Le pouvoir exécutif est représenté par le président de la République, le vice-président et son cabinet. Le président et le vice-président sont élus pour un mandat non renouvelable de 5 ans à la majorité absolue. Un deuxième tour est organisé lorsque aucun candidat n'a recueilli plus de 50 % des voix. Le pouvoir législatif est détenu par le parlement monocaméral, l'Assemblée législative du Salvador composée de 84 députés élus à la proportionnelle pour un mandat de 3 ans. Le pouvoir judiciaire est contrôlé par la Cour suprême de justice constituée de 15 magistrats. Son indépendance est assurée par la constitution. Les accords de paix de 1992 ont créé la Police nationale civile, la procuratie pour la défense des droits de l'homme et le tribunal suprême électoral et supprimé les « corps de sécurité » formés pour combattre les guérillas pendant la guerre, comme la Garde Nationale. Ils ont autorisé la formation en parti politique légal l'ex-opposition armée de gauche, dont le FMLN. Le rôle de l'armée a été redéfini pour la défense de la souveraineté et de l'intégrité du territoire national. Le débat politique tourne autour du parti conservateur Alianza Republicana Nacionalista (ARENA) et du parti de gauche Frente Farabundo Martí de Liberación Nacional (FMLN, divisé entre socialistes révolutionnaires et social-démocrates). Les deux autres partis historiques sont le conservateur Parti de la concertation nationale (PCN) et le démocrate-chrétien Partido Demócrata Cristiano (PDC) mais ne jouent plus aujourd'hui[Quand ?] qu'un rôle marginal.

Le , le candidat du FMLN Mauricio Funes (ancien correspondant de CNN en espagnol) est élu président d'El Salvador avec 51 % des voix, mettant ainsi un terme à vingt ans d'hégémonie de l'ARENA[24]. ARENA détient le plus grand nombre de députés (34), devant le FMLN (32) et le PCN (10). Il y a eu de nouvelles élections début 2009, dans la nouvelle chambre qui siègera en , le FMLN a le plus grand nombre de députés mais pas la majorité absolue. Le FMLN détient le plus grand nombre de députés (35), devant ARENA (32), le PCN (10), le PDC (5) et le CD (1) (Tribunal suprême électoral). Le Salvador envoie 20 députés au Parlement centraméricain (Parlacen) et des députés au Parlement latino-américain (Parlatino). À noter que l'ancienne première dame de la république d'El Salvador, Anna Ligia Mixco Sol de Saca, a reçu le en France la distinction du Grand Prix humanitaire de France par Albert de Smet, délégué du Grand Prix humanitaire de France pour la Belgique, son parrain et de Jean Polles, président, étant secrétaire national de la famille pour ses œuvres humanitaires. Le , immédiatement après l'élection du président Mauricio Funes, El Salvador renoue ses relations internationales avec Cuba. El Salvador est le dernier pays d'Amérique centrale à reprendre le dialogue avec Cuba[réf. nécessaire].

Le marque la victoire de Nayib Bukele à l'élection présidentielle (54 % des suffrages). Sa prise de poste intervient le [25]. Décrit comme « antisystème » et âgé de 38 ans, il n'est ni lié au parti du FMLN, ni à l'ARENA, une première depuis la fin de la guerre civile (en 1992). Très populaire, Bukele est parvenu à réduire le nombre d'homicides de manière non négligeable en 2019[26]. Bukele continue à faire face aux gangs, les maras, incarnés par exemple par le MS-13, qui gangrènent le pays.

Ordres et décorations

  • Ordre national de José Matias Delgado ;
  • Ordre de Jose Simeon Canias.

Subdivisions

División política de El Salvador.
Zone occidentale

Ahuachapán
Santa Ana
Sonsonate

Zone centrale

La Libertad
Chalatenango
Cuscatlán
San Salvador
La Paz
Cabañas
San Vicente

Zone orientale

Usulután
San Miguel
Morazán
La Unión

Le pays est divisé en trois zones (occidentale, centrale et orientale), 14 départements, 39 districts et 262 municipalités. Chaque département est dirigé par un gouverneur représentant le pouvoir exécutif et nommé par le Président de la République. Les municipalités sont dirigées par un conseil municipal élu pour trois ans par les électeurs inscrits sur les listes électorales de la circonscription.

Géographie

Selon les données gouvernementales du Salvador, le pays recouvre une superficie totale de 20 742 km2[27], ce qui en fait le plus petit pays d'Amérique centrale[2]. Le , la Cour internationale de justice met fin à un différend frontalier entre El Salvador et le Honduras, les deux pays se disputant une parcelle de 440 km2 ; El Salvador obtient 150 km2 et le Honduras 290 km2[28]. Les deux pays ont clos cette dispute en 2006, conformément à la décision de la Cour[29]. Indépendamment de cette décision, les citoyens résidant sur ces terres disputées entre les deux pays ont obtenu la double nationalité[30] et ceux-ci utilisent la proximité des institutions salvadoriennes[31].

Relief

Vue de la Sierra Madre.

Le territoire peut être découpé en quatre grandes parties (du nord au sud) :

  • la Sierra Madre : chaîne de montagne longeant la frontière du Honduras, elle abrite le point culminant du pays (El Pital à 2 730 m).
  • la Meseta central : ce plateau central large d'une cinquantaine de kilomètres accueille une grande partie de la population, et les plus grandes villes du pays.
  • une chaîne volcanique : 20 volcans divisés en cinq groupes sont situés sur le territoire salvadorien. Le plus haut, le Santa Ana (ou Ilamatepec), culmine à 2 381 m. L'Izalco, formé en 1770, est l'un des plus récents du continent américain.
  • la plaine côtière : coincée entre les versants des volcans et le Pacifique, elle mesure au maximum 22 kilomètres de large.

Lacs et rivières

Lac de Coatepeque.

El Salvador abrite trois grands lacs naturels : le lac Ilopango et le lac de Coatepeque occupant tous deux une caldeira, et le lac de Güija que le pays partage avec le Guatemala. Le Barrage hydroélectrique de Cerrón Grande sur le fleuve Lempa a créé le lac artificiel Cerrón Grande. Le pays possède aussi une multitude de petits lacs, en particulier au fond des cratères, dont le plus grand est la laguna de Olomega (en). Le Lempa est le plus long fleuve d'El Salvador et d'Amérique centrale. Après avoir traversé le Guatemala et le Honduras, il vient se jeter sur la côte Pacifique du Salvador après un parcours de 320 km (dont 260 au Salvador). Il existe plus de 400 autres cours d'eau sur le territoire.

Climat

El Salvador se trouve dans la zone climatique tropicale et connaît des variations de température faibles. Le mois de décembre est le plus froid (23,8 °C), et le mois d'avril le plus chaud (32 °C) pour une température moyenne de 24 °C. La saison humide débute en mai pour se terminer en octobre. Le pays est régulièrement touché par des ouragans venant des Caraïbes entre juin et novembre. Cependant, dans les régions montagneuses, le climat est plus doux, et les différences de température sont le plus souvent importantes.

Infrastructures

La route panaméricaine traverse le pays d'ouest en est et connecte la capitale avec le Guatemala et le Honduras. Le second axe routier longe le littoral et le troisième joint la capitale à la frontière nord (par le département de Chalatenango) et à la côte caraïbe du Honduras. Il n'existe plus de transport ferroviaire pour voyageurs mais il existe un réseau ferroviaire pour les marchandises connectant les zones de productions aux ports salvadoriens et au port guatémaltèque de Puerto Barrios sur la côte caraïbe.

Les ports d'Acajutla et de La Unión sont les deux plus grands ports de commerce du pays. Depuis peu le port d'Acajutla accueille des bateaux de croisière. Le pays est desservi par l'aéroport international du Salvador, (code IATA : SAL • code OACI : MSLP), situé à 50 km au sud de la capitale.

Religion

Religion Pourcentage
Catholicisme 50 %
Protestantisme 36 %
Sans religion 12 %
Autres confessions 3 %
Religion au Salvador selon le Pew Research Center en 2014[32].

Éducation

L'enseignement primaire est obligatoire et dure 9 ans[33]. La majorité des enfants âgés 16 et 17 n'ont pas accès à l'enseignement secondaire[34]. Il y a plusieurs universités.

Langues

L'espagnol est la langue officielle du Salvador[35], parlé par la quasi-totalité de la population. Il subsiste trois langues indigènes : le pipil, le q'eqchi' et le lenca.

Santé

En 2015, l'espérance de vie est d'environ 69 ans pour les hommes et de 78 pour les femmes; l'espérance de vie en bonne santé est inférieure de 10 ans à l'espérance de vie générale, et ce pour les deux sexes[36].

Sous la pression de l’Église catholique, les lois sur l’avortement au Salvador font partie, depuis 1997, des plus restrictives au monde. Même les viols ou autres complications médicales ne sont plus valables aux yeux de la loi : les femmes dans cette position sont, dans tous les cas, déclarées coupables d'homicide volontaire[37]. Depuis un projet de légalisation partielle de l’avortement est à l'étude (en cas de viol ou de danger pour la vie de la mère[38]) mais est bloqué par les partis de droite[39].

Le Salvador détient le record de féminicides en Amérique latine en 2011, avec 13,9 femmes assassinées pour 100 000 habitants ; en 2016, ce taux est tombé à 5,8[40].

Économie

El Salvador a adopté le dollar américain comme monnaie en 2001 à la place du colón. Étant donné qu'il possède peu de ressources naturelles, le pays importe beaucoup de matières premières, de combustibles et plusieurs autres denrées. L'économie du pays est principalement axée sur les services et les communications. L'industrie manufacturière est la plus importante d'Amérique centrale. Selon l'encyclopédie Larousse en ligne, 58 % de la population travaille dans le secteur des services. Au niveau de l'agriculture, le Salvador produit un café arabica (dit « lavé »), de première qualité, essentiellement exporté vers l'Europe et les États-Unis. Il fait partie des quinze plus grands producteurs mondiaux de café, malgré une récolte caféicole en baisse de plus d'un tiers entre 2011 et 2016, ce qui en fait toujours le quatrième cultivateur de café d'Amérique centrale derrière le Honduras, le Nicaragua et le Costa Rica.

L’économie salvadorienne est peu diversifiée et dépendante. Le pays exporte principalement des produits issus de l’industrie textile des zones franches (maquiladoras) – représentant plus de 30 % de l'ensemble de ses exportations –, à destination principalement des États-Unis – qui concentrent 45 % des exportations (et 38% des importations). Le Salvador reproduit de la sorte une division internationale du travail de type coloniale, en « offrant », au sein d’une économie orientée vers l’exportation, une main d’œuvre et des ressources naturelles bon marché, et important des biens intermédiaires (autour de 50% des importations). Cette « spécialisation » est entretenue et renforcée par l’Accord de libre-échange avec les États-Unis – CAFTA (Dominican Republic-Central America Free Trade Agreement) – et l’Accord d’association avec l’Union européenne[41].

Dans le secteur des industries, le pays se spécialise dans l'agroalimentaire, la chimie, le pétrole, le textile, le plastique, l'aluminium et les produits pharmaceutiques. L'économie d'El Salvador comporte plusieurs faiblesses, dont un taux de chômage élevé, des fortes inégalités, de la violence et de la criminalité. Selon le site du CIA World Factbook, le PIB du pays s'élevait à 21,8 milliards de dollars américains en 2010 avec un taux de croissance de 1,2 %.

La valeur totale des exportations est de 3,797 milliards de dollars US et celle des importations sont de 7,255 (données de 2009). Les principales exportations sont : le café, la canne à sucre, les textiles (incluant les vêtements), l’or, l’éthanol, les produits chimiques, les crevettes, l’électricité, le fer, l’acier et les exportations de montage à l’étranger. Leur principaux pays partenaires à l’exportation sont (dans l'ordre) les États-Unis, le Guatemala, le Honduras et le Nicaragua. Pour ce qui est des principales importations, il s’agit : des matières premières, des biens de consommation, des biens d’équipement, de carburant, d’électricité et de certains produits alimentaires. Ses principaux pays partenaires à l’importation sont les États-Unis, le Mexique, le Guatemala, la Chine et le Honduras.

La pauvreté affecte 41,6% de la population – 49,3% en milieu rural –. Près de 2 millions de Salvadoriens vivent, illégalement ou non, aux États-Unis, soit près d'un tiers de la population du pays. Les remesas (argent que les émigrés envoient à leur famille) représentent 17,1% du PIB en 2016. 7 % du territoire est sous concession minière[41].

Le Salvador compte en 2015 quelque 160 multimillionnaires, dont la fortune cumulée représente 21 milliards de dollars, soit l'équivalent de 87 % du PIB du pays. D'après Oxfam, un niveau aussi élevé d'inégalités ralentit le développement du pays et perpétue la pauvreté[42].

Démographie

Évolution de la démographie entre 1961 et 2003 (chiffre de la FAO, 2005). Population en milliers d'habitants.

En 2014, la population du Salvador est estimée à 6 328 196 habitants. En 2007, le pays comptait 86 % de personnes métis, 12 % de Blancs, et 0,23 % d'indigènes[43]. Il s'agit du pays le plus densément peuplé en Amérique latine[44]. Concernant la population noire, sa présence dans la région remonte au début de la colonisation espagnole, mais elle reste très infime à cause du métissage aux dix-neuvième et vingtième siècles[45].

La religion catholique romaine est la principale religion (86 %) même si la religion protestante progresse très vite (environ un million de protestants en 1992). La religion dominante est le catholicisme, qui représente 57,1 % de la population. Les protestants représentent 21,2 %, les Témoins de Jéhovah 1,9 % et les mormons 0,7 %. Les autres religions diverses représentent 2,3 %, et environ 16,8 % de la population n’a aucune croyance. La langue espagnole est parlée par tous les habitants, cependant certains amérindiens continuent encore à parler leurs langues natales que sont le nahuatl, le q'eqchi' et le lenca. Le q'eqchi' est une langue maya. En 2008, l'espérance de vie était de 71,4 ans (66,7 pour les hommes et 76,02 pour les femmes). Le taux de fertilité est de 3,16 enfants par femme (2005). Le taux d'émigration est de 4,02 sur 1 000 habitants (2000).

Une étude importante de Latinobarómetro fait apparaître en 2013 environ 54 % de catholiques, 30 % de protestants, 4 % d'autres et 12 % de sans religion[46].

Les données du tableau suivant présentent l'évolution de la proportion de personnes se déclarant d'un groupe religieux, selon Latinobarómetro[46].

Religion 1996 1997 1998 1999 2000 2001 2002 2003 2004 2005 2006 2007 2008 2009 2010 2011 2013
Catholicisme 67 % 57 % 67 % 60 % 56 % 53 % 53 % 53 % 54 % 56 % 46 % 48 % 51 % 52 % 46 % 55 % 54 %
Protestantisme 15 % 22 % 18 % 19 % 23 % 27 % 28 % 29 % 29 % 25 % 29 % 33 % 27 % 32 % 29 % 26 % 30 %
Sans religion 10 % 10 % 5 % 9 % 17 % 13 % 14 % 16 % 11 % 14 % 18 % 15 % 20 % 15 % 24 % 15 % 12 %
Autres religions 8 % 11 % 10 % 12 % 4 % 7 % 5 % 2 % 6 % 5 % 7 % 4 % 2 % 1 % 1 % 4 % 4 %

Le Salvador est l'un des pays les plus dangereux au monde, avec plus de 16 000 homicides depuis . Selon la justice, plus de la moitié de ces meurtres seraient dus aux gangs particulièrement violents qui y sévissent, les maras[47]. D'après les estimations disponibles, le taux de meurtres par 100 000 habitants se situerait entre 64 et 68 en 2007 et serait de 55,3 en 2008. Selon un article du journal français Le Point en , le Salvador serait devenu le pays le plus dangereux de la planète avec un taux d'homicides de 104 pour 100 000 habitants[48].

Culture

La culture du Salvador comprend les traditions et les coutumes ancestrales des cultures pré-hispaniques ayant fusionnées avec les coutumes espagnoles[49].

Cuisine

Musique

L'instrument national du Salvador est la Marimba et le sport national le football.

Fêtes et jours fériés
Date Nom
1er janvier Jour de l'an
16 janvier Signature des Accords de Paix
8 mars Jour de la Femme
Mars/avril Pâques
1er mai Fête du Travail
3 mai Fête de la Croix
10 mai Fête des Mères
17 juin Fête des Pères
22 juin Fêtes des professeurs
4, 5 et Fêtes d'août
15 septembre Jour de l'indépendance
1er octobre Jour national de l'enfant
12 octobre Jour de la Race
2 novembre Toussaint
25 décembre Noël

Peinture

Plusieurs artistes salvadoriens ont acquis une réputation internationale : Antonio Bonilla (es), Benjamin Canas, Carlos Cañas, Bernabé (Bernardo) Crespin, Dagoberto Nolasco, Francisco Reyes et Rolando Reyes.

Environnement

En 2019, Le Salvador avait un score moyen de l'indice d'intégrité du paysage forestier de 4,05, le classant 136e sur 172 pays.[50]

Le Salvador est confronté à une situation écologique alarmante. Selon un rapport du Bureau du procurateur pour la défense des droits humains de 2016, 89 % des cours d’eau sont pollués, 600 000 familles en milieu rural n’ont pas accès à l’eau potable, et dans 80 ans la disponibilité d’eau par habitant pourrait se réduire de 83 %, rendant le pays invivable. La déforestation, combinée à la passivité des milieux politiques devant le développement d'un système économique non viable pour l’environnement, constituerait la cause principale de cette situation[51].

L'arrivée au pouvoir du Front Farabundo Martí de libération nationale (FMLN) en 2009 favorisa certains progrès environnementaux. La répression du mouvement écologiste, en vertu d'une législation antiterroriste adoptée en 2004, cessa. Le nouveau ministre de l’environnement et des ressources naturelles présenta un projet de loi inspiré des diverses propositions des organisations écologistes. En 2012, l’Assemblée approuve un projet de loi pour réformer la constitution, afin de reconnaître la nourriture et l’eau comme des droits humains[52].

Le , le Salvador devient le premier pays au monde à interdire les mines de métaux sur son territoire, pour des raisons d’environnement et de santé publique[53]. Cette évolution est rendue possible par l'arrivée au pouvoir du FMLN (toutefois minoritaire au Parlement), de la mobilisation des organisations sociales (dont plusieurs meneurs ont été assassinés) et de l’Église catholique[51]. Plusieurs pays, en particulier les Philippines et le Nicaragua, envisagent de s'inspirer de ce choix.

Divers

Le Salvador a pour codes :

Galerie de sites

Notes et références

  1. Article 62 de la Constitution de 1983.
  2. a b c d et e (en) « Central America :: El Salvador », sur cia.gov (consulté le ).
  3. (es) « Report for Selected Countries and Subjects », sur IMF (consulté le ).
  4. (en) « Human Development Reports », sur hdr.undp.org (consulté le ).
  5. Selon son nom officiel, en français, auprès de l'ONU.
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  12. (es) María de Baratta, Cuzcatlán típico: ensayo sobre etnofonía de El Savator, folklore, folkwisa y folkway, Ministerio de Cultura, 1951* (lire en ligne), p. 15.
  13. (es) Juan Luna Cárdenas, Aztequismos en el español de México, Secretaría de Educación Pública, (lire en ligne), p. 47.
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  30. (es) « Literal olvido en territorios de ex bolsones fronterizos », sur El Heraldo (consulté le ).
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  33. (en) « The Education System in El Salvador », sur SpainExchange Country Guide (consulté le ).
  34. « UNICEF El Salvador », sur Unicef.org (consulté le ).
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  36. (en) « El Salvador », sur World Health Organization, World Health Organization (consulté le ).
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  52. Pedro Cabezas, « Au Salvador, montée en puissance d’un nouveau mouvement social contre la privatisation de l’eau », sur medelu.org,
  53. « Le Salvador devient le premier pays au monde à interdire les mines de métaux », Le Monde,‎ (lire en ligne).

Voir aussi

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Article connexe

Liens externes