99e régiment d'infanterie

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99e régiment d'infanterie
Groupement de recrutement et de sélection Sud-Est
Image illustrative de l’article 99e régiment d'infanterie
Insigne régimentaire du 99e régiment d’infanterie.
Image illustrative de l’article 99e régiment d'infanterie
Insigne régimentaire du 99e régiment d'infanterie alpine (1940).

Création 1757
Pays Drapeau de la France France
Branche Armée de terre
Type Groupement de recrutement et de sélection
Rôle Recrutement
Fait partie de Direction des ressources humaines de l'Armée de terre
Garnison Lyon
Ancienne dénomination Régiment Royal Deux-Ponts
Devise Ne Pas Subir
Inscriptions
sur l’emblème
Valmy1792
Marengo 1800
Wagram 1809
La Moskova 1812
Aculcingo 1862
Champagne 1915
Verdun 1916
La Malmaison 1917
Résistance Ain-Jura 1944
Anniversaire Saint-Maurice
Guerres Campagne de Russie
guerre d'indépendance des États-Unis
Première Guerre mondiale
Seconde Guerre mondiale
Fourragères aux couleurs du ruban de la Croix de guerre 1914-1918
Décorations Croix de la Légion d’honneur
Croix de guerre 1914-1918
deux palmes
Commandant historique Le Comte de Rochambeau

Le 99e régiment d'infanterie (99e RI) est un régiment d'infanterie de l'Armée de terre française, à double héritage, créé sous la Révolution à partir du régiment Royal-Deux-Ponts, et du 24e régiment d'infanterie légère créé à partir de la 24e demi-brigade légère de deuxième formation.

En 2019, il devient le groupement de recrutement et de sélection Sud-Est - 99e régiment d'infanterie (GRS SE - 99e RI)[1].

Création et différentes dénominations[modifier | modifier le code]

Le 99e régiment d’infanterie a la particularité, comme tous les régiments d’infanterie portant un numéro entre le 76e et le 99e, d’être l’héritier des traditions de deux régiments : le 99e, et le 24e d'infanterie légère.

Colonels/Chef de brigade[modifier | modifier le code]

Insigne de béret d'infanterie.
  •  : colonel Louis Amable de Prez[Note 1]
  •  : colonel Jean Christophe Wisch (**) ;
  • 1793 : colonel Jean François Leval (**) ;
  • 1793 : chef de brigade Élie Lafont (*) ;
  • 1796 : chef de brigade Pierre Joseph Petit ;
  • De 1803 à 1854, le 99e régiment d'infanterie n'est pas formé.
  • 1855 : Augustin Nicolas Victor Gondallier de Tugny[3]
  • 1859 : Edmond Aimable L'Hériller
  • 1863 : Louis Albert Chagrin de Saint-Hilaire ;
  • 1870 : Eugène François Gouzil ;
  • 1878 : Michel Marie Edmond Swiney (**)
  • 1879 : Alfred de Corn
  • 1887 : Colonel Blanchet
  • 1888 : François Ernest Malapert (*)
  • 1893 : Plunkett
  • 1898 : Charles Alfred Anglade ;
  • 1905 : Joseph Louis Alphonse Baret ;
  • 1907 : colonel Branlière
  • 1911 : Charles Léon Marie Hamon
  • 6 août 1914 : lieutenant-colonel Claude Symphorien Jean Baptiste Martinet (tué à l'ennemi le 24 août 1914 à Schirmeck)[4]
  • 25 août 1914 : lieutenant-colonel Isidore Auguste Arbey (tué à l'ennemi le 25 septembre 1914 à Herleville)[5] ;
  •  : lieutenant-colonel Pierre Joseph Raoul Marty (**) ;
  •  : lieutenant-colonel Henri André Marcel Rousselon (grièvement blessé) ;
  •  : Jean François Victor Borne ;
  • 10 avril 1923 : Marie Vincent Joseph Émile Ruillier;
  • 19 septembre 1927 : Joseph Fortuné Revol (*)
  • 1929 : Jean-Pierre Guiliani
  • 1931 : colonel Masson
  • 1934 : colonel Delafosse
  • 1936 : Henri Charles Alfred Roux
  • 1938 : Albert Lacaze ;
  • Du 31 juillet 1940 à décembre 1944 le régiment est dissous.
  • 16 décembre 1944 : Lieutenant-colonel Alphonse Hubert de Sury d'Aspremont
  • 31 octobre 1945 le régiment est dissous
  • 1967: Adjudant-chef Louis Metraux
  • 1977-1978 : colonel Leproust
  • 1978-1980 : colonel Roland Vincent (*)
  • 1980-1982 : colonel Roux
  • 1982-1984 : colonel Jean-Claude Delabit (*)

(*) Officiers étant devenus généraux de brigade par la suite (**) Officiers étant devenus généraux de division par la suite

Colonels tués et blessés en commandant le 99e régiment d'infanterie :

  • Colonel Wisch : blessé le

Historique des garnisons, campagnes et batailles[modifier | modifier le code]

Ancien régime[modifier | modifier le code]

Guerres de la Révolution[modifier | modifier le code]

bataille de Jemmapes
Bataille de Blaton
Bataille de Neerwinden
 : combat de Ponte-di-Nova
 : combat de Sotta
 : combat de la Rochetta
 : bataille de Loano
1799 : batailles de La Trébie, Bassignana, Novi, Fossano et de Mondovi
1800 : batailles du Var et du passage du Mincio.

Historique du 99e RI[modifier | modifier le code]

Second Empire[modifier | modifier le code]

Le décret du 24 octobre 1854 réorganise les régiments d'infanterie légère les corps de l'armée française. À cet effet le 24e régiment d'infanterie légère prend le numéro 99 et devient le 99e régiment d'infanterie de ligne.

Garnisons : Saint-Malo, Laval et Saint-Brieuc.

Garnison à Vienne (1865-1870)

 : bataille de Frœschwiller
 : siège de Sedan
Le 24 novembre 1870, 3 compagnies du 99e régiment d'infanterie de ligne qui composaient le 44e régiment de marche furent engagés dans les combats de Chilleurs, Ladon, Boiscommun, Neuville-aux-Bois et Maizières dans le Loiret
Le , 3 compagnies du 34e régiment d'infanterie de ligne qui composaient le 44e régiment de marche furent engagés dans la bataille de Villersexel

De 1871 à 1914[modifier | modifier le code]

Garnisons :

  • 1871-1873 : Nîmes
  • 1873 : Gap, Embrun, Briançon
  • 1874 : Montélimar
  • 1875-1885 : Vienne, Lyon
  • 1885-1889 : Lyon, Romans
  • 1889-1893 : Lyon
  • 1893-1896 : Gap, Mont-Dauphin
  • 1896-1902 : Lyon, Bourgoin
  • 1902-1905 : Gap, Mont-Dauphin, Ubaye et Queyras
  • 1905-1914 : Vienne, Lyon

Première Guerre mondiale[modifier | modifier le code]

Plaque en mémoire du départ du régiment au début de la guerre, au parc Sergent Blandan (ancienne caserne).
Reconstitution de l'uniforme porté par le 99e RI vers 1917 (à droite).

En 1914 casernement : Vienne, 55e brigade d'infanterie ; 28e division d'infanterie ; 14e corps d'armée.

1914[modifier | modifier le code]

  • 2 -  : mobilisation, transport par VF de Lyon et Vienne le pour atteindre Épinal le .
  • 8 -  : concentration, puis mouvement sur la frontière des Vosges avec l'Empire allemand[6].
  • 13 -  : progression du régiment, vers Sainte-Croix-aux-Mines et Sainte-Marie-aux-Mines, villages atteints le . Le , violents combats au col de la Perheux, vers Bellefosse et Belmont, repli vers Fouday. Le combat de Rothau.
  • 21 -  : mouvement de repli par Saint-Blaise et Saulxures le en direction de Saales. Poursuite du repli, la frontière est à nouveau franchi, les Allemands entrent en France et occupe Saint-Dié le . Engagé à partir du dans la bataille de la Mortagne.
  • -  : le régiment est replié au-delà de la Meurthe et s'arrête à La Bolle. La position est échangée jusqu'au .
  • 12 -  : repli allemand, le régiment progresse en direction de Saint-Jean-d'Ormont. À partir du , retrait de la ligne de front, concentration et transport par VF à partir du dans la Somme.
  • 19 -  : progression sur la rive droite de la Somme, en direction de Herleville. Engagé dans la bataille de Picardie, nombreuses tentatives de percées vers Foucaucourt-en-Santerre, Dompierre-Becquincourt, Fontaine-lès-Cappy avec de lourdes pertes.
  • - 1er août : en ligne dans le secteur de Dompierre-Becquincourt.
au cours du mois de mars le dépôt du 99e RI forme deux compagnies du 414e régiment d'infanterie.

1915[modifier | modifier le code]

1916[modifier | modifier le code]

  • -  : mouvement vers le camp d'Arches, instructions.
  • -  : engagé dans la bataille de Verdun dans la plaine de Woëvre vers Châtillon-sous-les-Côtes et Ronvaux.
  • 15 -  : retrait du front, repos.
  • -  : engagé dans la bataille de Verdun, dans le secteur de la ferme de Thiaumont sur les pentes du ravin de la Dame ou ravin de la Mort. Attaques allemandes repoussées les et .
  • -  : retrait du front, repos et reconstitution dans la région de Bar-le-Duc.
  • -  : occupation d'un secteur dans la Woëvre vers Moulainville. Le régiment est transféré dans le secteur de La Lauffée et défend l'entrée du Tunnel de Tavannes devant une attaque allemande le 1er août. À partir du mois de septembre, le régiment occupe un secteur vers Eix.
  • -  : retrait du front, repos et instruction dans la région de Mauvages, puis dans le camp de Gondrecourt.

1917[modifier | modifier le code]

violents combats le 20 - , attaques allemandes repoussées au prix de pertes importantes.
juin : occupation d'un secteur vers Cerny-en-Laonnois.
  • -  : retrait du front, repos dans la région de Lassigny.
  • -  : mouvement vers le front, occupation d'un secteur le long de l'Oise face à La Fère.
  • 13 -  : retrait du front, repos.
  • -  : mouvement vers Chavigny, préparatifs d'offensive. En ligne à partir du , vers Laffaux. Du 23 au , engagé dans la bataille de la Malmaison dans les environs d'Allemant, puis progression jusqu'aux berges de l'Ailette.
  • -  : retrait du front. Remise de la fourragère au drapeau à Soissons le , à la suite de la seconde citation du régiment. Repos dans la région de Saint-Pierre-Aigle.
  • -  : mouvement, repos et instruction à Mailly-le-Camp.

1918[modifier | modifier le code]

  • -  : transport en Haute Alsace, occupation d'un secteur du front vers Fulleren, secteur calme ponctué de tir de projector provoquant des pertes sensibles.
  • 10 -  : transport par VF dans les Flandres, engagée dans la bataille de la Lys, occupation d'un secteur sur les pentes du mont Kemmel où le régiment est en première ligne.
  • 24 -  : le régiment est en seconde ligne et subit l'attaque du avec une préparation d'artillerie plus violente qu'à Verdun et combiné avec de nombreux obus aux gaz. Repli devant la pression allemande et défense sur La Clytte et le mont Aigu.
  • -  : retrait du front, transport par VF dans la région de Châlons-en-Champagne, La Cheppe, repos et reconstitution avec des hommes issus de régiments dissous.
  • -  : mouvement dans la montagne de Reims, dans la bataille de l'Aisne dans le secteur de Clairdet et de la cote 240. Le 3e bataillon du régiment repousse plusieurs attaques allemandes.
  • -  : retrait du front, repos puis occupation d'un secteur du front en Lorraine vers Emberménil.
  • -  : mouvement vers le front de Champagne, engagé dans la bataille de Champagne et d'Argonne. Placé en réserve de corps d'armée ; le le régiment attaque Sainte-Marie-à-Py frontalement puis par contournement avec de lourdes pertes. Du 2 au , retrait du front et repos en seconde ligne. Du 5 au , le régiment monte en ligne pour suivre le retrait allemand, progression en direction du village de Selles.
  • 7 -  : retrait du front, repos.
  • -  : engagé dans la bataille de la Serre dans le secteur de Gomont, progression et prise d'une partie de la Hunding stellung.
  • 3 -  : retrait du front, repos dans la région d'Épernay.

Entre-deux guerres[modifier | modifier le code]

Soldats du 99e RIA en pause lors des manœuvres de Haute-Maurienne le .

Après la guerre le régiment rejoint ses casernes de Lyon et Sathonay-Camp[7],[8].

99e régiment d'infanterie alpine[modifier | modifier le code]

Entre-deux guerres[modifier | modifier le code]

En 1927, le 99e RI devient le 99e régiment d'infanterie alpine (RIA) et comprend 3 Section d'Eclaireurs Skieurs(SES) et 3 pelotons d'élite de scout-ski.[7][9].

En mars 1939, sous les ordres du colonel Albert Lacaze, le 99e RIA fait partie de la 28e DIA (division d'infanterie alpine), en couverture face à l’Italie[7]. Il rejoint la Maurienne le 13 avril 1939, où les sections d'éclaireurs-skieurs du régiment étaient déjà présentes[10],[8].

Seconde Guerre mondiale[modifier | modifier le code]

À la mobilisation, les réservistes du centre mobilisateur 142 rejoignent le régiment en Savoie[11]. Durant la campagne de France, le régiment n'est guère engagé en Alsace, dans l'Aisne et dans les Alpes[12].

Il se trouve en Alsace du Nord de à début [13], puis au repos dans la région de Poligny (Jura)[14], avant d'être envoyé sur le Chemin des Dames à partir du , vingt-trois ans après ses anciens[15].

Le régiment est dissous le 31 juillet 1940, après l'armistice. Les personnels d'active rejoignent le 153e régiment d'infanterie alpine de l'armée d'armistice[16][17]. Une autre partie du 99e RIA intègre la résistance où leur expérience sera très importante et d'autres hommes rejoignent les Forces françaises libres[18].

Le , les résistants de l'Ain, du Haut-Jura, de la Loire et du Rhône, composés de la 5e demi-brigade FFI avec des militaires issus du 99e RIA, dont les départements sont libérés, rejoignent une nouvelle unité, la 1re division d'infanterie alpine FFI créée après la libération de Lyon et affectée au front des Alpes est rattachée [19] à la 27e division d'infanterie alpine[20]).

D'autres volontaires rejoignent l'unité qui est finalement formée du 1er bataillon AS de l'Ain, du 4e bataillon FTP de l'Ain, du 1er bataillon AS de la Loire, du 2e bataillon AS de l'Ain (renforcé de la « compagnie Narval ») et du 2e bataillon FTP du Rhône (renforcé par le 4e bataillon FTP de la Loire)[20]. Cette demi-brigade est renommée 99e RIA le [21]. C'est pourquoi l'inscription « Résistance Ain-Jura » est inscrite sur le drapeau du régiment[22]. Le régiment est engagé dans les Alpes, à Briançon, Les Thures, Les Gondrans, Montgenèvre, Ubayette, fort de Roche-la-Croix... et participe à la reconquête du col de Larche (22-)[23].

Le régiment est dissous le 31 octobre 1945 à Montélimar.

De 1945 à nos jours[modifier | modifier le code]

Une remorque portant encore le marquage du 99e régiment d'infanterie en 2013 au quartier Général-Sabatier.

De 1945 à 1968, son existence est pleine d’incertitudes : tantôt régiment, tantôt bataillon.

Le 1er janvier 1946, le 99e RIA est reconstitué à Lyon et il donne naissance, cette même année aux[9] :

  • 99e bataillon d'infanterie alpine

108e demi-brigade d'infanterie alpine

il fournit en l’essentiel des effectifs du 25e BCP, nouvellement créé pour la campagne de Tunisie.
En , il met sur pied un bataillon de marche, le 99e bataillon de marche d'infanterie alpine 99e BMIA, qui part aussitôt en Algérie.

En août et , ce dernier effectue un court séjour au Maroc. Le 1er octobre, il prend l'appellation 15e BCA. Cette dernière date marque la fin de la présence du no 99 en Afrique du Nord. Dès lors, le « neuf-neuf » de métropole voit son activité réduite à l’instruction des recrues pour l'Algérie et au soutien de la VIIIe région militaire.

99e régiment d'infanterie[modifier | modifier le code]

De 1945 à nos jours[modifier | modifier le code]

Le , il change une dernière fois de nom pour redevenir le 99e régiment d’infanterie (99e RI). Il perd son rattachement aux troupes de montagne.

Le régiment est composé de 7 compagnies :

  • 4 compagnies de combat sur VAB
  • 1 compagnie d'éclairage et d'appui
  • 1 compagnie de commandement et de service
  • 1 compagnie d'instruction.

De 1982 à 1992, il fournit plusieurs détachements pour le Liban.

D'août à décembre 1988, la 2e compagnie est envoyée en Nouvelle-Calédonie[24].

En 1992-93, et en 93-94 constitue son dernier théâtre d’opérations. La Bosnie, .

Le régiment est dissous fin mai 1997, à Sathonay-Camp dans le Rhône, dans le cadre de la réduction du format de l’armée de terre et de la professionnalisation de l'armée de terre. Le , le 99e RI, appelé « neufneuf », ou encore « régiment de Lyon », disparaissait de l’ordre de bataille d’armée de terre, après 240 années d’existence. De la royauté à la cinquième république, du Royal-Deux-Ponts au 99e RI, il avait combattu en Europe, aux États-Unis, en Afrique du Nord, au Mexique, participé aux deux guerres mondiales et assuré des missions de sécurité au Liban et en Nouvelle-Calédonie.
Basé à Lyon pendant une longue période, il a inclus dans sa Musique militaire un gros pourcentage de bons musiciens issus des Ecoles et Conservatoires régionaux, dans la coutume des musiques de la Flotte, de la Garde Républicaine, ou de l'Air. Il a envoyé sa "Musique du 99"" lors de nombreux évènements culturels ou sportifs quand on lui a demandé sa présence sonore, tout comme pour les prises d'armes anniversaires annuelles, avec les Officiels et Anciens combattants.

Au cours de l'été 2019, le groupement de recrutement et de sélection Sud-Est (GRS SE) prend l'appellation de groupement de recrutement et de sélection Sud-Est - 99e régiment d'infanterie[1].

Drapeau[modifier | modifier le code]

Il porte, cousues en lettres d'or dans ses plis, les inscriptions suivantes[25]:

Fourragère aux couleurs du ruban de la croix de guerre 1914-1918.

Personnalités[modifier | modifier le code]

Décorations[modifier | modifier le code]

Sa cravate est décorée de la Croix de la Légion d’honneur en 1862 pour la prise d'un étendard ennemi au combat d'Aculcingo, au Mexique[28],[29], puis de la Croix de guerre 1914-1918 avec deux citations à l'ordre de l'armée(Deux palmes).

La fourragère aux couleurs du ruban de la croix de guerre 1914-1918.

Devise[modifier | modifier le code]

Ne Pas Subir
2e Compagnie de Recherche et d'Intervention : "Pour ne bien voir, il n'y a que l'œil du maître"

Devise du capitaine Philippe EPAUD, commandant la 2Cie CRI de 1993 à 1995.Le fanion de cette compagnie, récupéré lors de la campagne de France par un officier allemand sur le corps de son gardien sous-officier mort pour la France, a été remis au régiment par les descendants de la famille en 1977. Ce geste de grande noblesse prouve qu'au-delà des combats, les symboles d'appartenance à la famille des combattants demeurent.

Refrain[modifier | modifier le code]

Au vieux 99, au vieux 99, tire au cul tu seras bien vu, tire au flanc tu seras content.

Notes et références[modifier | modifier le code]

Notes[modifier | modifier le code]

  1. Louis Amable de Prez est nommé major au corps le 4 avril 1780 et lieutenant-colonel le 15 avril 1784.

Références[modifier | modifier le code]

  1. a et b « De l’importance du patrimoine », sur le site de l'Armée de terre, le 1er juillet 2019.
  2. Le GRS SE devient le 99e RI sur le site de l'Armée de terre le 13 décembre 2019.
  3. 99e R.I., Les grands engagements, Second Empire 1852-1870
  4. Claude Symphorien Jean Baptiste Martinet sur memoiredeshommes
  5. Isidore Auguste Arbey sur memoiredeshommes
  6. Les Vosges comme frontière de l'Alsace (1871-1914)
  7. a b et c Mudler et Lacaze 2004, p. 20.
  8. a et b 99e R.I., Les grands engagements, L'entre-deux-guerres 1919-1939
  9. a et b French 99th infantry regiment
  10. Mudler et Lacaze 2004, p. 47.
  11. Mudler Lacaze, p. 50.
  12. 1939-1940 Campagne de France
  13. Mudler Lacaze, p. 59.
  14. Mudler Lacaze, p. 77.
  15. Mudler Lacaze, p. 80.
  16. Mudler Lacaze, p. 21.
  17. 1940-1945 de l'Armistice à la Résistance
  18. Mudler Lacaze, p. 162.
  19. Mudler Lacaze, p. 165.
  20. a et b Mudler Lacaze, p. 174.
  21. Mudler Lacaze, p. 175.
  22. Mudler Lacaze, p. 238.
  23. Mudler Lacaze, p. 191-194.
  24. Le 99e R.I. de 1978 à 1997, 1988-1990 colonel Pouillard
  25. Décision no 12350/SGA/DPMA/SHD/DAT du 14 septembre 2007 relative aux inscriptions de noms de batailles sur les drapeaux et étendards des corps de troupe de l'armée de terre, du service de santé des armées et du service des essences des armées, Bulletin officiel des armées, no 27, 9 novembre 2007.
  26. René Desmaison : La montagne à mains nues, page 51
  27. Marie Théodule Leschères sur military-photos.com
  28. En 1859, lors de la bataille de Magenta, Napoléon III décide que les régiments ayant pris un drapeau à l'ennemi pourront être décorés de la Légion d'honneur. Le 2e Zouaves est ainsi le premier à recevoir la légion d'Honneur le 4 juin 1859. Suivront ensuite les 51e, 57e,76e et 99e de ligne, le 3e Zouaves, le 3e RTA, le 1e Chasseurs d'Afrique et le Drapeau des chasseurs (unique pour l'ensemble des bataillons).
  29. Histoire de l'armée française, Pierre Montagnon, éditions Pygmalion, 1997.

Sources et bibliographie[modifier | modifier le code]

  • Colonel (h) André Mudler Président de l’Amicale des anciens des 99e et 299e RI.
  • André Mudler et Yves Lacaze, Le 9-9 dans la tourmente, BGA Permezel, (ISBN 9782909929194)
  • Historique du 99e régiment d'infanterie : 1914-1918, Bergerac, Impr. générale du sud-ouest, , 40 p., lire en ligne sur Gallica.

Voir aussi[modifier | modifier le code]

Articles connexes[modifier | modifier le code]

Liens externes[modifier | modifier le code]