67e régiment d'infanterie

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67e régiment d’infanterie
Image illustrative de l’article 67e régiment d'infanterie
Insigne régimentaire du 67e régiment d’infanterie

Création 1672
Dissolution 1993
Pays Drapeau de la France France
Branche Armée de terre
Type Régiment d'infanterie
Rôle Infanterie
Garnison Soissons
Devise "Bec et ongles"
Inscriptions
sur l’emblème
Hondschoote 1793
Neuwied 1797
Wagram 1809
Lützen 1813
Verdun 1916
L'Aisne 1917
Villemontoire 1918
L'Escaut 1918
Stonne 1940
Anniversaire Saint-Maurice
Guerres Première Guerre mondiale
Seconde Guerre mondiale
Guerre d'Algérie (Évènements d'Algérie)
Batailles 1916 - Bataille de Verdun
1917 - Chemin des Dames
Fourragères Aux couleurs du ruban de la Médaille militaire
Décorations Croix de guerre 1914-1918
quatre palmes

Le 67e régiment d'infanterie (67e RI) est un régiment d'infanterie de l'Armée de terre française créé sous la Révolution à partir du régiment de Languedoc, un régiment français d'Ancien Régime.

Création et différentes dénominations[modifier | modifier le code]

Colonels/chef-de-brigade[modifier | modifier le code]

  • 1880-1883 : colonel Fradin de Linière ;
  • 1939 : colonel Sallant ;
  •  : lieutenant-colonel Dupret ;
  • ...
  • ...
  • 1957-1959 : colonel Roudière
  • 1968-1970 : colonel de Montferrand
  • 1970-1972 : colonel Jacques Lemaire
  • 1972-1974 : colonel Lombard
  • 1974-1976: colonel Perchet
  • 1976-1978 : colonel Yves Puget
  • 1978-1980 : colonel J. Bérenger
  • 1980-1982 : lieutenant-colonel J. Appolinaire
  • 1982-1984 : colonel D. de Bégon de Larouzière de Montlosier
  • 1984-1986 : colonel Richez
  • 1986-1988 : colonel J Baptiste Charpentier
  • 1988-1990 : colonel André Bach
  • 1990-1992 : colonel Richou
  • 1992-1993 : lieutenant-colonel Saliard
  • 1994-1998 : colonel Marc Bréhon

Historique des garnisons, combats et bataille du 67e RI[modifier | modifier le code]

Ancien régime[modifier | modifier le code]

67e régiment d'infanterie de ligne ci-devant Languedoc (1791-1793)[modifier | modifier le code]

L'ordonnance du 1er janvier 1791 fait disparaître les diverses dénominations, et les corps d'infanterie ne sont désormais plus désignés que par le numéro du rang qu'ils occupaient entre eux. Ainsi, 101 régiments sont renommés. Les régiments sont toutefois largement désignés avec le terme ci-devant, comme 67e régiment d'infanterie ci-devant Languedoc.
Chaque régiment n'eut plus qu'un drapeau aux couleurs rouge, blanc et bleu, ayant d'un côté cette inscription : Obéissance à la Loi et de l'autre le numéro du régiment et les noms des actions éclatantes où il s'était trouvé.

Guerres de la Révolution[modifier | modifier le code]

67e demi-brigade de première formation (1793-1796)[modifier | modifier le code]

En 1793, lors du premier amalgame la 67e demi-brigade de première formation est formée avec les :

Guerres de la Révolution[modifier | modifier le code]

Lors du second amalgame, la 67e demi-brigade de première formation est incorporée dans la 58e demi-brigade de deuxième formation.

67e demi-brigade de deuxième formation (1796-1803)[modifier | modifier le code]

La 67e demi-brigade de deuxième formation est formée le 16 floréal an IV () par l'amalgame des :

Guerres de la Révolution et de l'Empire[modifier | modifier le code]

67e régiment d'infanterie de ligne (1803-1815)[modifier | modifier le code]

Par décret du 1er vendémiaire an XII (), le Premier Consul prescrit une nouvelle réorganisation de l'armée française. Il est essentiel de faire remarquer, pour faire comprendre comment, souvent le même régiment avait en même temps des bataillons en Allemagne, en Espagne et en Portugal, ou dans d'autres pays de l'Europe, que, depuis 1808, quelques régiments comptaient jusqu'à 6 bataillons disséminés, par un ou par deux, dans des garnisons lointaines et dans les diverses armées mises sur pied depuis cette date jusqu'en 1815.
Ainsi, le 67e régiment d'infanterie de ligne est formé à 3 bataillons avec la 1er, 2e et 3e bataillons de la 67e demi-brigade de deuxième formation.

Guerres de l'Empire[modifier | modifier le code]

Lützen
Bautzen
16-19 octobre : Bataille de Leipzig
batailles de Mâcon
Lyon


Colonels tués ou blessés en commandant le régiment pendant cette période
  • chef de brigade Bontemps blessé le
  • colonel Petit blessé le

Officiers blessés ou tués en servant au 67eR.I. entre 1804 et 1815 :

  • Officiers tués: 22
  • Officiers morts de leurs blessures: 10
  • Officiers blessés: 124

Après la seconde abdication de l'Empereur, Louis XVIII réorganise de l'armée de manière à rompre avec l'héritage politico-militaire du Premier Empire.
A cet effet une ordonnance du licencie l'ensemble des unités militaires françaises.

Le régiment n'est pas recréé, le numéro devient vacant.

67e régiment d'infanterie de ligne (1831-1882)[modifier | modifier le code]

De 1831 à 1848[modifier | modifier le code]

Le 67e régiment d'infanterie de ligne est formé à Alger par ordonnance du , des volontaires parisiens du régiment de la Charte[1].

Rattaché à l'armée d'Afrique, le 67e de ligne participe aux campagnes de 1831 à 1835 de la conquête de l'Algérie par la France. En 1831, le régiment s'illustre durant l'expédition de Médéa, le combat sur le plateau d'Ouara, le , le combat de Bouffarick, le , l'affaire du défilé de Bouffarick, les 3 et , les combats sous les murs de Bougie, les 5 et et l'expédition contre les Hadjoutes en janvier 1835.

En mars 1846 il intervient lors de la grève des mineurs à Saint-Étienne.

En 1848 et 1849, il est affecté à l'armée des Alpes.

Second Empire[modifier | modifier le code]

1859 : un bataillon est en garnison à Reims[2]


De 1871 à 1914[modifier | modifier le code]

Du 21 au 28 mai 1871, le régiment participe à la Semaine Sanglante

En 1873, le "six-sept" prend pour la première fois garnison à Soissons.

Lors de la réorganisation des corps d'infanterie de 1887, le 1er bataillon forme le 146e régiment d'infanterie

En 1914 le 67e régiment d’infanterie part de Soissons dans le cadre de la 23e brigade d’infanterie de la 12e Division d'Infanterie

67e régiment d'infanterie[modifier | modifier le code]

Première Guerre mondiale[modifier | modifier le code]

intérieur de la caserne Charpentier 67e rentrant de marche Soissons
1914[modifier | modifier le code]

Du 2 au , la 130e brigade (65e DI) est à la disposition de la 12e DI.

1915[modifier | modifier le code]

Du 17 au , violents combats aux Éparges. Sur ordre du général Dubail, l'attaque commence le . Quatre mines de 1500 kilos sautent ; l'attaque française est lancée par les sapes de l’Ouest que l'on a fait exploser. Après une importante préparation d'artillerie, les éléments de la 12e division d’infanterie s’engagent. En riposte, l'état-major allemand décide de reprendre les positions concédées. Entre le 18 et le , attaques et contre-attaques se succèdent sous un bombardement permanent et d'une violence inouïe.

Insigne de béret de l'infanterie

Le au matin, un bataillon du 106e régiment d'infanterie (à droite), un bataillon du 67e (au centre), et un bataillon du 132e (à gauche), après une très rapide préparation d'artillerie, s'élançaient sur les tranchées allemandes et s'en emparaient. Au centre, le 67e dépassait même la fameuse crête et dévalait sur les pentes qui descendent vers Combres. Les Allemands qui, pendant la nuit, avaient massé, dans cette région des forces importantes, se lancèrent aussitôt à la contre-attaque et rejetèrent nos troupes sur leurs positions de départ. Le 67e, descendant vers Combres, est pris entre des barrages et, décimé, se replie ; seul le bataillon du 132e put se maintenir, pendant quelques heures, dans un petit bois qu'il avait réussi à conquérir.

Au cours de ces rudes journées du 17 au , nos troupes n'avaient pu s'emparer de leur objectifs. Les Bavarois ont perdu 2 000 hommes tués, blessés ou prisonniers, mais von Strantz a décidé de tenir coûte que coûte; il fait creuser des abris-cavernes ainsi que des galeries boisées, à 8 mètres sous terre[4],[5]. Extrait de l'ordre général no 137 de la I° Armée no 5 106 du . 17 au — cite à l’ordre de l’armée, unités ou fractions d'unités : Les mérites du 106e Régiment d'Infanterie, du 1er bataillon du 67e R.I, de la compagnie 14/15 du 4e Régiment du Génie et de la 4e pièce de la 9e batterie du 25e Régiment d'Artillerie de Campagne sont consacrés par les textes qui suivent : 1er bataillon du 67e Régiment d’Infanterie : Sous un feu d’une extrême violence, s’est élancé à l’assaut d’une crête transformée par l’ennemi en véritable forteresse et s’en est rendu maître.

– Engagé sur place dans la 1re bataille de la Woëvre :

Au Point C, crête des Eparges

En date du  : la 12e D.I est aux ordres du Gal PAULINIER Objectif primaire : S’emparer de l’éperon Est afin d’avoir des vues directes sur les secondes lignes allemandes. Objectif secondaire : s’emparer du bastion Ouest et de la courtine reliant les deux bastions

En date du  : Ordre à la 12e D.I : Objectif : Partant de la base B, Sape 11, N et O, atteindre le Mamelon C et la crête D – X où ils s’installeront. Ces régiments auront en outre à assurer la garde des tranchées de première ligne. Limite droite : boyau T et le point K zéro, Limite Gauche : Corne Sud-est du bois. Limite de l’attaque : au-delà de la dernière tranchée jusqu’à la crête militaire, afin de battre les pentes sur Combres.

Unités concernées : 24e brigade (106e et 132e R.I ). Aux ordres du Gal Cdt la 12e D.I : les deux bataillons restants du 67e R.I (tranchée de Calonnes) et le 25e B.C.P (Rupt en Woëvre)

Appui : La 24e brigade sera renforcée d’un bataillon du 67e R.I, en réserve à Montgirmont, du groupe d’artillerie de campagne du 46e R.A de la côte des Hures, et des Cies du Génie 6/4, 6/4 bis, 6/5 et 4/13.

Articulation: 106e R.I à droite, formation triangle pointe en avant, de B et Sape 11, ayant pour objectif du Mamelon C au Point D, crête militaire incluse. 132e R.I à gauche, même formation, à partir de la ligne N, i et O’, ayant pour objectif les points E’, K et X (point X en deuxième objectif). Pivot des 106 et 132e R.I : point D2.

En date du  : h 0 : les 11e et 12e Cies du 67e RI renforcées à gauche par la 7e Cie du 132e RI s’appuyant sur le 1er bataillon du 132 (Cdt Rayer), traversent les positions tenues et partent à l’assaut des Points X et I. Les 6e et 8e Cies (132e RI) attaquent sur I, E et D. L’attaque est clouée par des tirs de mitrailleuse allemandes venant des Points X et K. Les deux compagnies du 67e RI qui attaquèrent le point X le à h 0 faisaient partie du 3e Bataillon (Bn Arth). La compagnie de droite (Cie Thil = 12e Cie) marche vers les points S.F La compagnie de gauche (Cie Duval = ? Cie, certainement 11e) progresse vers la tranchée alpha.

h 30 : Les unités françaises étant maintenues sur leurs lignes, violente contre-attaque allemande sur le Mamelon C et le Point D2 (jonction des 106e et 132e R.I). Le rapport de force étant trop inégal, les Allemands, au combat au corps à corps, reprennent le Mamelon C. 15 h 0 : violents tirs de barrage de l’artillerie française sur les points C, D, E. 16 h 0 : contre-attaque française. Le 106e RI reprend le Mamelon C, le 132e RI (renforcé du 1er bataillon (Cdt Duffié) du 67e R.I reprend la ligne D, E, puis la ligne I, S. L’ennemi recule, le 132e R.I avance jusqu’à D2. Le bataillon Rayer et les 6e et 8e Cies du 132e atteignent le versant Sud. Le 1er bataillon du 67e (Bn Duffie) marche à 16 h 0 sur X.I. puis sur XK appuyé par les 2 Cies du Bn Arth.

Insigne de bras gauche du grade de caporal du 67e R.I

En date du  : h 15 : Violentes contre-attaque allemande. Les deux R.I ne peuvent plus bénéficier de l’appui de l’artillerie française (les lignes de front sont trop imbriquées). h 0 : Les Unités françaises sont contraintes au repli. h 10 : ordre est donné au 25e BCP de monter en ligne. 13 h 15 : tirs de barrage de l’artillerie allemande suivi, dans la foulée, d’une contre-attaque allemande face au 106e et 132e RI. Débordé, le 106e RI perd à nouveau le Mamelon C. Mais la contre-attaque est enrayée. 15 h 30 : les 106 et 132e R.I reçoivent l’ordre de repartir à l’assaut appuyés par le 25e BCP plus toutes les réserves des 106e, 132e et 67e RI. 16 h 30 : le L-cl Barjonnet, commandant le 106e RI est blessé au combat. 16 h 45 : l’heure de l’assaut est reporté. 17 h 15 : le Cdt Rayer est blessé au combat. 17 h 30 : l’assaut est définitivement reporté au lendemain. 19 h 0 : les Français, le , ont été presque ramenés sur leurs bases du . 23 h 0 : le 106e RI tente des contre-attaques, sans succès[6]. Le 5 avril, par un temps exécrable, la 12e DI du général Paulinier, sans relève envisagée, poursuit la mission de reprise des Éparges, entamée depuis le . La 24e brigade du colonel Gramat se lance à l’assaut de la crête. Le 106e RI doit s’emparer du mamelon C à droite, et le 132e RI du point X à gauche. Trois bataillons ont été placés en réserve sur Rupt-en-Woëvre et la tranchée de Calonne. Malgré la boue, les Français s’emparent du point C mais n’empêchent pas les renforts ennemis d’arriver au point X. En soirée, les Français tiennent la crête, mais le au matin, les Allemands les submergent et reprennent le point C. Avec l’aide de l’artillerie, les Français sont de retour sur le point C en fin de journée avec d’importantes pertes de part et d’autre. Le mauvais temps ayant empêché les réglages d’artillerie, la plaine de la Woëvre transformée en marécage, force est de constater qu’au soir du , « la manœuvre en tenaille » a échoué. Les Éparges restent donc le seul point d’ancrage de l’effort destiné à briser le front ennemi.

    • Le , enlèvement de la crête des Éparges.

La tâche, si ardue, se termine dans la période du 5 au , par l’encerclement du point X., clef de la position de cette crête des Éparges d’où chacun veut dominer et arrêter son adversaire. L’honneur de l’enlèvement de cette position revient à 4 compagnies du 132e et à 2 compagnies du 67e. C’est le qu’une fraction de la 7e compagnie (compagnie de gauche) du 132e a atteint, au prix d’efforts inouïs, le but de sa mission et s’est jetée sur les derrières de la défense ennemie du point X., prenant pied dans les boyaux de communication menant à Saulx à leur intersection avec le boyau de Combres. Ces braves étaient au nombre de 40[7].

    • – Mouvement vers le camp de Noblette. Engagé, du 25 au , vers Souain, dans la 2e bataille de Champagne (3).

Du au , la 6e brigade (3e D.I.) est à la disposition de la 12e D.I.
Du au , la 48e brigade (24e D.I.) est à la disposition de la 12e D.I.
Le , la 2e brigade coloniale (15e D.I.C.) est à la disposition de la 12e D.I. )

1916[modifier | modifier le code]

1er - – Retrait du front ; repos au nord de Châlons-sur-Marne. À partir du 10, transport par V.F. dans la région de Laheycourt. Repos vers Vaubécourt.

Engagé, à partir du , vers la ferme de Bois-l'Abbé, dans la bataille de la Somme : Attaques françaises des , 7 et .

1917[modifier | modifier le code]

À partir du 16 avril, il est engagé dans la 2e Bataille de l'Aisne : progression, en 2e ligne, à l'ouest de Craonne.

1918[modifier | modifier le code]

– transport par VF dans la région de Montdidier. Engagé, vers Braches, à partir du 26, dans la bataille de l'Avre (2e bataille de Picardie). À la fin d'août, Engagé dans la poussée vers la ligne Hindenburg : À partir du , Engagé dans la bataille de la Lys et de l'Escaut (2e bataille de BELGIQUE) : Combats et progression jusque dans la région d'Eyne.

Entre-deux-guerres[modifier | modifier le code]

Insigne de bras droit de la 8e division d'infanterie

Seconde Guerre mondiale[modifier | modifier le code]

Drôle de guerre[modifier | modifier le code]

Le 67e régiment d'infanterie est l'un des trois régiments d'infanterie de la 3e division d'infanterie motorisée, cette division est placée en réserve de la 2e armée[8] qui doit en premier lieu protéger la ligne Maginot d'une manœuvre de contournement.

Bataille de France[modifier | modifier le code]

Le 67e se bat avec les soldats des 51e et 91e R.I en notamment sur Stonne (le Verdun de 1940) et le Mont-Dieu. Les dernières unités combattantes sont capturées le , après de violents combats et une retraite difficile.
Son chef de corps, le lieutenant-colonel Dupret, est lui aussi capturé.
Le régiment est dissous lors de l'armistice et ses éléments d'active sont versés au 150e R.I.

De 1945 à nos jours[modifier | modifier le code]

  • Fin 1944 le 67e RI est reformé à 3 bataillons avec des cadres en majorité FFI et des hommes provenant du maquis. De février à , il participe à la réduction de la poche de Dunkerque et de celle de Saint-Nazaire. Le , le régiment est dissous
  • En , un bataillon du 43e RI s'installe au quartier Gouraud à Soissons et prend le nom de 67e BI. 4 ans plus tard il devient le 67e bataillon d'infanterie portée, au sein du GB 9 de la 6e DB et part le pour sa troisième campagne d'Afrique. Il s'installe dans le Sud Constantinois.
  • De 1955 à 1960 - Algérie - La Meskiana - Constantinois
  • De 1960 à 1962 - Algérie - Presqu'île de Collo
  • De 1962 à 1963 - Algérie - Camp de Nouvion Oued Melha anciennement occupé par la Légion étrangère dissous en 64 une partie des effectifs iront au 30 BCP à Arzew .
  • En , une autre partie des effectifs du 67 RI prennent garnison à Lille sous le nom de 43e RI
  • Le 67 est recréé à Soissons le sous les ordres du colonel de Montferrand, comme régiment motorisé de la 4e brigade motorisée de la 8e division
  • En 1977, il fut le 1er régiment à disposer du VAB (véhicule de l'avant blindé) et à défiler sur les Champs-Élysées lors de la fête nationale
  • Dans les années 1980, le 67e RI de Soissons appartenait à la 8e division d'infanterie. (QG à Amiens) du 3e corps d’armée (QG à Saint-Germain-en-Laye)
  • Le 67e régiment d'infanterie à Soissons est dissous en 1993
  • Le 67e régiment d'infanterie est recréé en 1994 à Saint-Omer sous la forme de régiment inter-arme divisionnaire composé uniquement de réservistes.
  • Le 67e régiment d'infanterie de Saint-Omer est dissous en 1998.

Drapeau[modifier | modifier le code]

Fourragère aux couleurs de la Médaille militaire
Fourragère aux couleurs de la Médaille militaire

Il porte, cousues en lettres d'or dans ses plis, les inscriptions suivantes[9] :

Décorations[modifier | modifier le code]

Sa cravate est décorée de la Croix de guerre 1914-1918 avec quatre citations à l'ordre de l'armée.

Il a le droit au port de la fourragère aux couleurs du ruban de la médaille militaire décernée le .

Personnalités[modifier | modifier le code]

Devise[modifier | modifier le code]

Bec et ongle

Sources et bibliographie[modifier | modifier le code]

Notes et références[modifier | modifier le code]

  1. Mémoire au roi, présenté par les officiers du 1er régiment de la charte.
  2. Jacques Pernet et Michel Hubert, La Garnison de Reims 1852-1939, Saint-Cyr-sur-Loire, éditions Alan Sutton, , 94 p. (ISBN 978-2-84910-210-7 et 2-84910-210-5)
    Collection Mémoire en Images
  3. Opération du 13e corps et de la 3e armée durant le Siège de Paris (1870) par le général Vinoy, pages 7 et 15
  4. Histoire illustrée de la guerre 1914, Gabriel Hanotaux de l’Académie française. Édition française illustrée, Paris. 1922 vol 13. p. 212-213.
  5. Le calvaire des Eparges, H. Raymondaud, in "Almanach du Combattant", 1970. Souvenirs février – avril 1915.
  6. de Fériet (commandant R.), La Crête des Éparges, 1914-1918, Payot, Paris, 1939, 210 pages
  7. Les grandes heures de 1915 – la guerre des tranchées, Général Mordacq, PLON, 1939
  8. Jean-Yves Mary, Le corridor des Panzers : Par delà la Meuse 10 - 15 mai 1940, t. I, Bayeux, Heimdal, , 462 p. (ISBN 978-2-84048-270-3 et 2-84048-270-3), p. 443.
  9. Décision no 12350/SGA/DPMA/SHD/DAT du 14 septembre 2007 relative aux inscriptions de noms de batailles sur les drapeaux et étendards des corps de troupe de l'armée de terre, du service de santé des armées et du service des essences des armées, Bulletin officiel des armées, no 27, 9 novembre 2007
  10. selon la citation de sa Croix de guerre.
  11. «  : le jour le plus meurtrier de l'histoire de l'armée française », L'Obs,‎ (lire en ligne)

Voir aussi[modifier | modifier le code]

Article connexe[modifier | modifier le code]

Liens externes[modifier | modifier le code]

  • Amicale des anciens du 67e régiment d'infanterie, section rouennaise. Siège social : mairie, 76250 Déville-lès-Rouen. Date de la déclaration : .