3e régiment de tirailleurs marocains

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3e régiment de tirailleurs marocains
Image illustrative de l’article 3e régiment de tirailleurs marocains
Insigne régimentaire du 3e régiment de tirailleurs marocains

Création 1920
Dissolution 1955
Pays Drapeau de la France France
Branche Armée de terre
Type régiment de tirailleurs marocains
Rôle infanterie
Garnison Taza (1921-1934)
Saint-Dié (1935-1939)
Ancienne dénomination 63e régiment de tirailleurs marocains
Devise « Je Fonce et je Vaincs »
Inscriptions
sur l’emblème
Maroc 1922-1933
Indochine 1948-1954
Guerres Guerre du Rif
Seconde Guerre mondiale
Guerre d'Indochine
Décorations Croix de guerre 1939-1945
une palme
Croix de guerre des Théâtres d'opérations extérieurs[réf. nécessaire]
une palme

Le 3e régiment de tirailleurs marocains (3e RTM) était un régiment d'infanterie de l'armée de terre française, rattaché à l'Armée d'Afrique. Créé dans l'entre-deux-guerres, il combat lors de la Seconde Guerre mondiale et de la guerre d'Indochine.

Création et différentes dénominations[modifier | modifier le code]

  • Le 3e régiment de marche de tirailleurs marocains est créé en .
  • Devient le 63e régiment de tirailleurs marocains en .
  • Renommé 63e régiment de tirailleurs
  • Devient le 3e régiment de tirailleurs marocains en 1929.
  • Dissous en 1934.
  • Recréé en 1935.
  • Dissous en 1940.
  • Recréé puis dissous en 1941.
  • Recréé en 1943.
  • Dissous en 1945.
  • Recréé en 1947.
  • Dissous en 1955.

Historique des garnisons, combats et bataille[modifier | modifier le code]

L'entre-deux-guerres[modifier | modifier le code]

Le , on forme le 3e régiment de tirailleurs marocains avec les 5e, 7e et 12e bataillons de tirailleurs marocains[1]. Sous les ordres du lieutenant-colonel Féral[réf. souhaitée], il embarque en février pour participer à l'occupation de la Rhénanie après la Première Guerre mondiale[1].

Le 3e RMTM devient le 63e régiment de tirailleurs marocains (RTM) selon une décision ministère de qui renumérote les régiments de marche de tirailleurs marocains en ajoutant 60. Il revient au Maroc en [1] et prend garnison à Taza[2].

Le il devient officiellement 63e régiment de tirailleurs nord-africains (RTNA), gardant en pratique son appellation de 63e régiment de tirailleurs marocains[3]. À partir de 1924, il participe à la guerre du Rif jusqu'en juillet 1926[2].

Depuis le , par la circulaire 1.694/1/11[réf. souhaitée], les RTNA de la série 60 reprennent leur nom de tirailleurs marocains. Le le 63e RTM reprend son numéro d'origine et devient 3e régiment de tirailleurs marocains. Le , le 3e RTM, resté à deux bataillons depuis un an, est dissous[3].

Le , le 3e RTM est reconstitué en France avec le IVe bataillon du 5e, le IVe bataillon du 6e et un bataillon formé au Maroc. Le , il va tenir garnison à Saint-Dié, rejoint ensuite par son bataillon de formation (qui quitte le Maroc en janvier 1936)[3].

La Seconde Guerre mondiale[modifier | modifier le code]

Intégré au sein de la 43e DI, le 3e RTM du 16 au est écrasé devant Maubeuge. Le Ier bataillon rejoint Dunkerque avec sa division, tandis que le reste du régiment est engagé avec le 5e DINA en forêt de Mormal à partir du 20 mai et disparait le 21, encerclé par les Allemands. Les rescapés du 3e RTM parviennent à embarquer à Dunkerque et rejoignent en juin le 1er RTM[4].

Le , le 3e RTM est recréé, pour être envoyé en renfort au Levant, à trois bataillons. Fin janvier, le départ du 3e RTM est annulé et il est destiné à rester en Afrique du Nord. Début le 3e RTM est dissous[3].

Après le débarquement américain de novembre 1942, le , le 3e RTM est reconstitué avec des compagnies des 2e, 4e et 6e RTM[réf. souhaitée]. Il est dissous le [1].

L'après-Seconde-Guerre-mondiale[modifier | modifier le code]

Le , le 3e RTM est recréé à Fontenay-le-Comte et La Roche-sur-Yon à partir de recrues marocaines. En février 1948, le 214e bataillon de tirailleurs marocains prend le nom de bataillon de marche du 3e RTM. Le régiment (deux bataillons) arrive le en Indochine et le BM/3e RTM devient alors BM/7e RTM. Le régiment est dissous le et les deux bataillons du 3e RTM deviennent des unités formant corps (indépendantes). Réunifié le , le 3e RTM quitte l'Indochine en janvier 1945 pour le Maroc, où il est dissous le [3].

Drapeau du régiment[modifier | modifier le code]

Les noms des batailles s'inscrivent en lettres d'or sur le drapeau[5]:

Décorations[modifier | modifier le code]

Insigne du 3e régiment de tirailleurs marocains[modifier | modifier le code]

  • Rondache aux inscriptions arabes brochée d’un aigle sur un mont. Fabrication Locale A.F.N Aluminium Aigle cuivre Jaune.

Devise du 3e régiment de tirailleurs marocains[modifier | modifier le code]

« Je Fonce et je Vaincs »

Personnalités ayant servi au 3e RTM[modifier | modifier le code]

Sources et bibliographie[modifier | modifier le code]

  • Anthony Clayton, Histoire de l'Armée française en Afrique 1830-1962, Albin Michel, 1994
  • Robert Huré, L'Armée d'Afrique: 1830-1962, Charles-Lavauzelle, 1977

Sources et références[modifier | modifier le code]

  1. a b c et d « Les tirailleurs marocains 1914 - 1945 », Historama, no HS 10 « Les Africains 1830-1960 »,‎
  2. a et b Éric de Fleurian, Maroc 1907-1934, 3e régiment de tirailleurs marocains, (1re éd. 2017) (lire en ligne)
  3. a b c d e et f Éric de Fleurian, Historique sommaire du 3e régiment de tirailleurs marocains, (1re éd. 2017) (lire en ligne)
  4. Éric de Fleurian, Deuxième guerre mondiale, campagne de France 1939-1940 : parcours de guerre du 3e RTM (43e DI), (1re éd. 2015) (lire en ligne)
  5. Décision n°12350/SGA/DPMA/SHD/DAT du 14 septembre 2007 relative aux inscriptions de noms de batailles sur les drapeaux et étendards des corps de troupe de l'armée de terre, du service de santé des armées et du service des essences des armées, Bulletin officiel des armées, n°27, 9 novembre 2007

Voir aussi[modifier | modifier le code]

Liens externes[modifier | modifier le code]

infaf.free.fr Tirailleurs Marocains.

Articles connexes[modifier | modifier le code]