37th New York Infantry

Un article de Wikipédia, l'encyclopédie libre.

37th Regiment New York Volunteer Infantry
Image illustrative de l’article 37th New York Infantry

Création
Dissolution
Pays Drapeau des États-Unis États-Unis
Type Régiment
Guerres Guerre de Sécession
Batailles
Commandant historique John H. McCunn

Le 37th New York Volunteer Infantry Regiment ou les « Irish Rifles » est formé par l'État, le , et organisé dans la ville de New York. Le régiment entre au service des États-Unis les et pour deux ans de service jusqu'au [1].

Le 75th Militia forme le noyau du régiment. Plusieurs compagnies sont recrutées : H à Allegany, I à Ellicottsville, K à Pulaski, et toutes les autres dans la ville de New York. Les hommes du 101st New York Volunteers se joignent à ce régiment par transfert le . Le , les hommes qui ont servi sont regroupés dans deux compagnies et ces dernières sont transférées dans le 40th Infantry en tant que compagnies I et K[1].

Service[modifier | modifier le code]

Le 37th New York Volunteer Infantry a ses racines dans le 75th New York State Militia, organisé en 1856, par John H. McCunn, colonel ; James Haggerty, lieutenant-colonel ; et Dennis C. Minton, commandant. Le 75th est dissous en 1856, mais est relancé en , lorsque le président Abraham Lincoln publie son appel aux armes[2].

Après avoir quitté l'État de New York, le , le régiment sert à et près de Washington jusqu'en . Il campe au pied d'East Capitol Street[3]. Un incident a lieu entre le colonel John H. McCunn et premier lieutenant Robert F. Hunter qui sert alors avec le prévôt de la garde. McCunn est déclaré coupable de conduite « préjudiciable au bon ordre et à la discipline militaire » mais aussi de « reprendre son épée et de ses services »[4]. Le service se poursuit au sein de la brigade du colonel John H. McCunn dans l'armée du nord-est de la Virginie, du [1].

Le régiment continue dans le brigade de Hunter, division du Potomac à partir du [3]. Ensuite, il sert dans la brigade de Richardson à partir du  ; dans la même brigade de la division de Heintzelman de l'armée du Potomac, à partir du .

Le régiment participe à la première bataille de Bull Run au sein des réserves du général McDowell et prend ses quartiers d'hiver près de la croisée des chemins de Bailey. Après plusieurs affectations temporaires, le régiment devient finalement une partie de la 3rd brigade de la 1st division, 3rd corps à compter du [3].

Les compagnies H et I servent en étant détachées de l'armée à fort Washington, D. C., d' à . Le régiment s'embarque pour la forteresse Monroe en . Il est actif lors du siège de Yorktown (1862). Pendant qu'il est à Williamsburg, il reçoit une recommandation du général Philip Kearny pour acte de bravoure lors de l'action. Lors de cette bataille, 95 hommes sont tués, blessés ou disparus[3].

Lors de la bataille de Fair Oaks et des batailles des Sept Jours, le régiment est étroitement engagé, après quoi il part pour le camp à Harrison's landing ; il part de là pour Alexandria, et est présent lors des batailles de Bull Run et Chantilly ; il atteint Falmouth le  ; il est actif à Fredericksburg perdant 35 hommes ; Il campe près de Falmouth pendant le reste de l'hiver[3]

Le , le régiment accueille les vétérans du 101st New York Infantry.

Les plus lourdes pertes sont subies lors de la campagne de Chancellorsville en , lorsque 222 hommes du 37th sont tués, blessés ou disparus.

Le régiment prend part à la bataille de Chancellorsville (-) au sein de la troisième brigade de la première division du IIIe corps de l'armée du Potomac[5](p457),[note 1].

Un rapport du commandant William DeLacy raconte les actions de cette rencontre dans le détail. Le régiment attaque les tentes le matin du et marche sur environ 6 miles vers la rivière Rappahannock où ils sont installés. Ils traversent la rivière, le , vers 11 heures. Ils défendent une batterie sur le front et ensuite se connecte avec la gauche du commandement du général Howard. Une attaque de nuit est entreprise à environ 11 heures du soir. DeLacey raconte comment le régiment « a repoussé une partie des troupes des trou d'hommes sur notre droite ». Le , alors que la brigade passe à l'arrière des lignes de l'Union, une attaque mortelle sur le front et l'aile gauche cause de la confusion et force le régiment à reculer. Le régiment est plus tard réformé et recule[6].

Les hommes engagés pour trois ans sont transférés dans le 40th N. Y. le . Le , le régiment est libéré à New York, sous le commandement du colonel S. B. Hayman[3]

Forces et pertes totales[modifier | modifier le code]

Au cours de son service, le régiment perd par mort, tué au combat, 3 officiers, 52 hommes du rang ; de blessures reçues au combat, 2 officiers, 24 hommes du rang ; de maladie et d'autres causes, 1 officier, 57 hommes du rang ; pour un total de 6 officiers, 113 hommes du rang ; et un agrégat de 119 hommes dont 2 soldats sont morts dans les mains de l'ennemi[1]

Commandants & état-major régimentaire[modifier | modifier le code]

  • Colonel John H. McCunn, du au .
  • Colonel Samuel B. Hayman, du au .
  • Lieutenant colonel John Burke, du au .
  • Lieutenant colonel Gilbert Riordan, du au .
  • Commandant Dennis C. Minton, du au .
  • Commandant Gilbert Riordan, du au .
  • Commandant Patrick Henry Jones, du au .
  • Commandant William DeLacy, du au .
  • Capitaine John Torboss Underhill
  • Adjudant Cornelius Murphy, du au .
  • Adjudant Patrick H. Jones, du au .
  • Adjudant James Henry, du au .
  • Quartier maître Charles H. Hoyt, du au .
  • Quartier maître John Phalon, du au .
  • Chirurgien John McNulty, du au .
  • Chirurgien William O'Meagher, du au .
  • Chirurgien assistant William O'Meagher, du au .
  • Chirurgien assistant John P. Phillips, du au .
  • Chirurgien assistant William B. Schermerhorn, du au .
  • Aumônier Peter Tissot, S. J., du au [2].

Récipiendaires de la médaille d'honneur[modifier | modifier le code]

  • James Rowan O'Beirne. Au cours de la bataille de Seven Pines entre le et le , on lui a décerné la médaille d'honneur pour avoir tenu avec bravoure la ligne de bataille jusqu'à l'ordre de repli.
  • Timothy Fallon. Âgé de 23 ans lorsqu'il s'engage. Enrôlé, le , à la ville de New York, pour servir pendant deux ans, en tant que soldat, dans la compagnie K, à compter du  ; libéré le , pour rempiler dans la batterie K, du 4th U.S. Artillery ; décoré de la médaille d'honneur, le , pour acte de bravoure au combat lors de la bataille de Williamsburg, en Virginie, la bataille de Seven Pines, en Virginie, et de Big Shanty, Ga. À Williamsburg, en Virginie, il a aidé à repousser des tirailleurs rebelles dans leur ligne principale. Il a participé à l'action, à Fair Oaks, en Virginie, bien qu'exempté du service en raison d'une infirmité. Lors d'une charge avec sa compagnie à Big Shanty, Ga., a été le premier homme dans les ouvrages de l'ennemi.
  • Martin Conboy. Âgé de 34 ans lorsqu'il s'engage. Recruté le , dans la ville de New York, pour servir pendant deux ans ; enrôlé en tant que soldat, dans la compagnie K, le  ; transféré dans la compagnie B et promu sergent,  ; premier sergent, aucune date ; engagé en tant que second lieutenant, le  ; libéré avec la compagnie, le , dans la ville de New York. Au cours de la bataille de Williamsburg, il prend le commandement de la compagnie lors des combats, le capitaine ayant été blessé et les autres officiers étant absents, il la mène avec compétence et bravoure. Pour ce service, il reçoit la médaille d'honneur. Commissionné second lieutenant, le , avec une date de prise de rang au , après la démission de J. O. C. Doyle[2].

Autres sources[modifier | modifier le code]

Notes et références[modifier | modifier le code]

Notes[modifier | modifier le code]

Références[modifier | modifier le code]

  1. a b c et d « 37th Infantry Regiment Civil War Papers », New York State Division of Military and Naval Affairs, (consulté le )
  2. a b et c John Andrew Prime, « 37th New York Volunteer Infantry », (consulté le )
  3. a b c d e et f « The Union army: a history of military affairs in the loyal states, 1861-65 -- records of the regiments in the Union army -- cyclopedia of battles -- memoirs of commanders and soldiers », Federal Pub. Co., (consulté le )
  4. Thomas Power Lowry, « Tarnished eagles: the courts-martial of fifty Union colonels and lieutenant colonels », Stackpole Books, (consulté le )
  5. (en) Stephen W. Sears, Chancellorsville, Houghton-Mifflin Co, , 593 p. (ISBN 0-395-63417-2, 9780395634172 et 039587744X, OCLC 35008268, lire en ligne)
  6. Documents officiels des armées de l'Union et confédérée.