355e régiment d'infanterie

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355e Régiment d'Infanterie
Image illustrative de l’article 355e régiment d'infanterie
Dessin du revers du drapeau du 355e RI.

Création 1914
Dissolution 1919
Pays Drapeau de la France France
Branche Armée de terre
Type Régiment d'infanterie
Rôle Infanterie
Inscriptions
sur l’emblème
L'OURCQ 1914
L'AISNE 1914-1917
L'AVRE 1918
Guerres Première Guerre mondiale
Batailles 1917 - Chemin des Dames

Le 355e régiment d'infanterie (355e RI) est un régiment d'infanterie de l'Armée de terre française constitué en 1914 avec les bataillons de réserve du 155e régiment d'infanterie. Il est dissous en 1919, à l'issue de la Première Guerre mondiale.

Création et différentes dénominations[modifier | modifier le code]

  • août 1914 : 355e régiment d'infanterie
  • mai 1919 : dissolution

Chefs de corps[modifier | modifier le code]

Drapeau[modifier | modifier le code]

Le drapeau du 355e RI porte les inscriptions[1] :

Historique des combats et batailles du 355e RI[modifier | modifier le code]

Affectations:

1914[modifier | modifier le code]

1915[modifier | modifier le code]

1916[modifier | modifier le code]

1917[modifier | modifier le code]

1918[modifier | modifier le code]

1919[modifier | modifier le code]

Le régiment est dissous le .

Personnages célèbres ayant servi au 355e RI[modifier | modifier le code]

Livre d'or[modifier | modifier le code]

Quelques lignes du livre d'or précise les faits héroïques conduits par Marius Plateau[2],[3]:

« Le sergent Marius Plateau, 22e compagnie du 355e régiment, le , à Vaux-sous-Fontenoy, le 6e bataillon du 355e (commandant Mermet) déjà très éprouvé (il lui reste quatre officiers et cinq cents hommes) est appelé à venir à l'aide d'unités voisines.
Il faut offrir une cible aux mitrailleuses allemandes pour détourner leurs feux et permettre ainsi au bataillon de franchir une zone battue pour tourner la position ennemie.
À la tête de ses hommes, qu'il enlève par son commandement énergique et entraînant, qu'il galvanise par l'exemple de son ardeur, le sergent Plateau quitte le fossé d'une lisière de bois, fait irruption sur un glacis, sa chaîne de tirailleurs, en plein champs, face à l'ennemi, et attire l'acharnement du feu.
Frappé d'une balle à la tête, l'héroïque sergent est laissé pour mort sur le terrain. Trente de ses hommes sont tués ou blessés. Grâce au sacrifice de ces braves, le bataillon passe.
Défilé aux vues de l'ennemi, il se masse pour l'assaut.
Les Allemands, attaqués à revers, sur leur flanc droit, sont chassés, à la baïonnette, de l'éperon nord de Port-Fontenoy, position tactique de haute importance.
L'ennemi laissait sur le terrain cinquante morts. »

Notes[modifier | modifier le code]

  1. Décision no 12350/SGA/DMPA/SHD/DAT relative aux inscriptions de noms de batailles sur les drapeaux et étendards des corps de troupe de l'armée de terre, du service de santé des armées et du service des essences des armées (no 27), (lire en ligne)
  2. Xavier Cheneseau, Camelots du roi : les troupes de choc royalistes, 1908-1936, Boulogne-Billancourt, DÉFI, coll. « Prolégomènes », , 99 p. (ISBN 978-2-912-38503-1, OCLC 468406173)
  3. Almanch de l'Action française - Année 1935

Voir aussi[modifier | modifier le code]

Sources et bibliographie[modifier | modifier le code]

  • Historique du 355e régiment d'infanterie pendant la guerre 1914-1918, Paris, Imprimerie Berger-Levrault, , 26 p. (lire en ligne).
  • Jacques Terrasse, Avant l'oubli: l'histoire vécue du 355e régiment d'infanterie, Grand Guerre 1914-18, Impr. Don-Bosco, (lire en ligne).

Lien externe[modifier | modifier le code]

Articles connexes[modifier | modifier le code]