32e congrès fédéral du Parti socialiste ouvrier espagnol

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XXXIIe congrès fédéral du Parti socialiste ouvrier espagnol
Image illustrative de l’article 32e congrès fédéral du Parti socialiste ouvrier espagnol
Date du au
Lieu Madrid (Espagne)

Image illustrative de l’article 32e congrès fédéral du Parti socialiste ouvrier espagnol

Secrétaire général Felipe González
Commission exécutive 100 %
Comité fédéral Felipe González : 88,8 %
Gauche socialiste : 10,2 %

Le XXXIIe congrès fédéral du Parti socialiste ouvrier espagnol (en espagnol : XXXII Congreso Federal del Partido Socialista Obrero Español) est un congrès du Parti socialiste ouvrier espagnol (PSOE), organisé du au afin d'élire la commission exécutive et d'adopter la motion d'orientation politique et les nouveaux statuts.

Felipe González, secrétaire général du PSOE depuis , est réélu pour un septième mandat.

Contexte[modifier | modifier le code]

Le congrès se tient quelques mois après le succès enregistré par le Parti socialiste aux élections parlementaires d'Andalousie. Il est marqué par un affrontement entre le vice-secrétaire général Alfonso Guerra et plusieurs personnalités éloignées de l'appareil, qui dénoncent la mainmise de Guerra sur celui-ci et une direction trop monolithique et pas assez ouverte au débat, comme Carlos Solchaga ou Javier Solana[1].

Candidat au secrétariat général[modifier | modifier le code]

Candidat Fonction politique récente
Felipe González
(48 ans)
Président du gouvernement (depuis 1982)
Secrétaire général du PSOE (depuis 1974)

Déroulement[modifier | modifier le code]

Le congrès est convoqué les , et [2].

Dans le cadre de la motion d'orientation, trois textes politiques sont présentés[2] :

Résultats[modifier | modifier le code]

Le , Felipe González est réélu secrétaire général : sa liste pour la commission exécutive fédérale reçoit le soutien 100 % des délégations des fédérations territoriales[3] et celle pour le comité fédéral obtient 88,8 %[4]. Le courant interne Gauche socialiste (IS) est exclu du comité fédéral pour la première fois depuis sa constitution en , faute d'avoir constitué une liste de consensus avec Felipe González puis d'avoir franchi le seuil électoral requis de 20 % des suffrages exprimés avec sa propre liste de candidats[5].

Composition de la commission exécutive[modifier | modifier le code]

Les principaux postes de responsabilité restent entre les mains de proches d'Alfonso Guerra, la rénovation au profit de personnalités plus favorables au débat interne et à l'ouverture du PSOE sur la société civile se faisant au compte-goutte et au sein du collège des secrétaires exécutifs, sans fonction attribuée[6]

Commission exécutive fédérale
Président Ramón Rubial
Secrétaire général Felipe González
Vice-secrétaire général Alfonso Guerra
Secrétaire à l'Organisation Txiki Benegas
Secrétaire à l'Administration et aux Finances Guillermo Galeote
Secrétaire aux Affaires économiques et syndicales Francisco Fernández Marugán
Secrétaire aux Mouvements sociaux Alejandro Cercas
Secrétaire aux Relations internationales Elena Flores
Secrétaire à la Politique institutionnelle Abel Caballero
Secrétaire à la Culture et à l'Éducation Salvador Clotas
Secrétaire à la Formation José Félix Tezanos (es)
Secrétaire à la Participation des femmes Josefa Pardo (es)
Secrétaire exécutif José Bono
Secrétaire exécutif Raimon Obiols
Secrétaire exécutif Juan Manuel Eguiagaray
Secrétaire exécutif Ludolfo Paramio (es)
Secrétaire exécutif Jerónimo Saavedra
Secrétaire exécutif Manuel Chaves
Secrétaire exécutif Ramón Aguiló (es)
Secrétaire exécutif Soledad Pérez
Secrétaire exécutif Josefa Frau (es)
Secrétaire exécutif Florencio Campo
Secrétaire exécutif Carmen Hermosín
Secrétaire exécutif Matilde Fernández
Secrétaire exécutif Enrique Múgica
Secrétaire exécutif José María Maravall
Secrétaire exécutif José Acosta (es)
Secrétaire exécutif Antonio García Miralles
Secrétaire exécutif Carmen García Bloise
Secrétaire exécutif Josep Maria Sala (ca)

Notes et références[modifier | modifier le code]

  1. (es) Ángel Collado, « Ofensiva de Solchaga frente a los guerristas para ganar poder en la Ejecutiva del PSOE », ABC,‎ (lire en ligne, consulté le ). [PDF]
  2. a et b (es) Anabel Díez, « Solchaga pide que haya ministros en la dirección del PSOE para combatir el "monolítismo" », El País,‎ (lire en ligne, consulté le ).
  3. (es) Ángel Collado, « Felipe González pide perdón y dice que no quería criticar a toda la Prensa », ABC,‎ (lire en ligne, consulté le ). [PDF]
  4. (es) C. H., « El «cajón de sastre» del Comité Federal », ABC,‎ (lire en ligne, consulté le ). [PDF]
  5. (es) Enric Company, « Izquierda Socialista, excluida por vez primera del comité », El País,‎ (lire en ligne, consulté le ).
  6. (es) José María Brunet et Mariano Guindal, « El núcleo de la ejecutiva sigue en manos de Alfonso Guerra », La Vanguardia,‎ (lire en ligne, consulté le ). [PDF]

Voir aussi[modifier | modifier le code]

Articles connexes[modifier | modifier le code]

Lien externe[modifier | modifier le code]