2e régiment d'artillerie (France)

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2e régiment d’artillerie
Image illustrative de l’article 2e régiment d'artillerie (France)
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Deux insignes régimentaire du 2e régiment d'artillerie de montagne (1939)
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Insigne régimentaire du 2e régiment d'artillerie.

Création 1791
Dissolution 1999
Pays Drapeau de la France France
Branche Armée de terre
Type Régiment d'Artillerie
Rôle Artillerie
Garnison Landau in der Pfalz. Au quartier Foch-Estienne à partir du 15 décembre 1994.
Ancienne dénomination Régiment de Metz artillerie
Devise Le second de personne
Inscriptions
sur l’emblème
Zurich 1799
Marengo 1800
La Moskova 1812
Sébastopol 1854-1855
Champagne 1915
Verdun 1916
La Malmaison 1917
Équipement En 1961 obusier de 105 mm automoteur sur AMX
AMX30 AUF1, AMX10 VOA, VAB, AMX13 RATAC
Guerres Première Guerre mondiale
Seconde Guerre mondiale
Batailles Ostrolenka, Verdun, Chemin des Dames, Malakoff, Marengo, Sebastopol, Iéna
Fourragères aux couleurs du ruban de la Croix de guerre 1914-1918
Décorations Croix de guerre 1914-1918
deux palmes
Commandant historique Gédéon Le Duchat d’Ouderne

Le 2e régiment d'artillerie (2e RA) est un régiment d'artillerie de l'Armée de terre française créé sous la Révolution à partir du régiment de Metz artillerie un régiment français d'Ancien Régime. Plusieurs fois renommé et licencié, il fit partie des Forces françaises en Allemagne basé à Landau in der Pfalz en Allemagne de 1961 jusqu'à sa dissolution en 1999.

Création et différentes dénominations[modifier | modifier le code]

  • 1791 : 2e régiment d'artillerie
  • 1794 : 2e régiment d'artillerie à pied
  • 1815 : Licencié
  • 1816 : Régiment de Metz
  • 1820 : 2e régiment d'artillerie à pied
  • 1829 : 2e régiment d'artillerie
  • 1854 : 2e régiment d'artillerie à pied
  • 1867 : 2e régiment d'artillerie monté
  • 1872 : 2e régiment d'artillerie
  • 1883 : 2e régiment d'artillerie de campagne
  • 1924 : 2e régiment d'artillerie divisionnaire (puis 2e régiment d'artillerie de montagne)
  • 1946 : Reconstitué à Lyon en avril comme 2e régiment d'artillerie de montagne
  • 1973 : 2e régiment d'artillerie
  • 1999 : dissolution.

Colonels et chefs de corps[modifier | modifier le code]

  •  : François Claude de Rison
  •  : chef de brigade Jacques Henri Lefebvre de Ladonchamp (*) ;
  •  : N. de La Haye
  •  : N. d'Espinassy
  •  : Simon Joachim de Faultrier
  •  : Louis François Demanelle[1]
  •  : Henri Marie Le Noury (*)
  •  : Jean-Pierre Doguereau
  •  : Henri Fabian Louis Emmanuel Lambert
  •  : Antoine Clément baron Chapelle
  •  : Antoine Clément baron Chapelle
  •  : Alexis Mathieu
  •  : Charles Basile Dérivaux
  •  : Antoine Laurent Capelle[2]
  •  : Arnaud Auguste baron de Laporte
  •  : Edouard Ocher de Beaupré
  •  : Claude Joseph Ambroise Picquet
  •  : Louis Henri Alexandre Lombard de Ginibral
  •  : Augustin Joseph Bernard Thomas Dubarry de Lesquerron
  •  : Charles Ambroise Thiry
  •  : Joseph Marie Odiot
  •  : Charles Marie Dorlodot de Préville
  •  : Charles Joseph Henri Courtois Roussel d'Hurbal
  •  : Charles Auger
  •  : Gaspard Chabord
  •  : Martial Bramaud Boucheron
  •  : Abel Ernest Mazel
  •  : Pierre Jules Bonnin
  • ...
  • 1880 - 1884 : Auguste Mercier
  • 1891 - 1893 : Louis André
  • ...
  • 2 au  : Colonel Hubert Ernest Thouvenin
  • -  : Colonel Marie Paul Benjamin Lancrenon
  • ...
  • ...
  • ...
  • 1960 - 1963 : Lieutenant-colonel Raymond Faucher[note 1]
  • 1963 - 1964 : Colonel Pierre Briquet
  • 1964 - 1965 : Colonel Birckel
  • 1967 - 1968 : Colonel Bonmarchand
  • 1969 -…. : Lieutenant-colonel Delpoux.
  • 1970 - 1972 : Colonel Pierre Martin.
  • 1972 -…. : Lieutenant-colonel Destribats
  • 1975 -..... : Colonel Vaillant
  • 1977 - 1979 : Colonel Remondeau
  • 1979 - 1980 : Colonel de Guillebon de Resnes
  • 1980 - 1982 : Lieutenant-colonel Chevallier-Rufigny[réf. nécessaire]
  • 1984 - 1986 : Colonel Daniel Vergniol
  • 1983 -... : Lieutenant-colonel Coste
  • .1986 - 1987 : Colonel Jean-Jacques Baudot
  • -  : Colonel Alain Dusser
  • 1990-1991 :Lieutenant-colonel Coste..
  • 1995-1996: Colonel Emmanuel Dubois
  • 1996 - 1997 Lieutenant-Colonel François Chevant (TA).
  • 1998....: Colonel François Chevant.
  • 1998- 1999 : Lieutenant-colonel Faucon.

Historique des garnisons, combats et batailles[modifier | modifier le code]

Ancien Régime[modifier | modifier le code]

Guerres de la Révolution et de l’Empire[modifier | modifier le code]

Devenu 2e régiment d'artillerie en 1791, il forme, en 1792, des compagnies à cheval. Il en fournit rapidement 3 , les 9e, 10e et 11e, qui portaient dans le 2e régiment les nos  21 , 22 et 23. La même année les compagnies à pied et à cheval furent dispersées dans les places de la Franche-Comté et de la Haute-Alsace, à Lyon, et aux armées du Nord et des Pyrénées orientales.

À la fin de 1793, le dépôt du 2e RA est envoyé à Toulouse. Il est revenu à Besançon en , sur la demande d'Eblé, pour qu'il fût plus à la portée des nombreuses compagnies qu'il avait à l'armée du Rhin.

Par décret du 19 pluviôse an II () créant le 1er régiment d'artillerie à cheval, le régiment prend alors la dénomination de « 1er régiment d'artillerie à pied ».

Fin juin 1795, les 1er et 3e bataillons la 38e demi-brigade, le 3e bataillon de la 128e demi-brigade, les 2e et 3e bataillons de la 176e demi-brigade, le 7e bataillon de volontaires de l'Yonne, le 3e régiment de dragons, le 21e régiment de chasseurs à cheval, la 27e division de gendarmerie et des détachements des 2e, 3e et 6e régiments d'artillerie sont camp de Marly sous les ordres du général Baraguey d'Hilliers commandant de l'armée de Paris[3].

Après la paix d'Amiens en 1802, la portion principale du régiment alla s'établir à Plaisance, et son dépôt est resté dans cette ville jusqu'en 1806. Le régiment avait à ce moment sa 2e compagnie à Briançon, la 3e compagnie à Pise, la 13e à Nantes depuis onze ans, et la 19e à Brindisi.

  • 1805 :
    • Bataille d'Austerlitz. Dans l'artillerie divisionnaire : (60 hommes) du 3e Corps d'Armée (Davout). Artillerie à cheval : 3e compagnie du 2e régiment d'artillerie à cheval avec 2 pièces de 8 livres et 1 obusier de 6 pouces
    • Bataille de Caldiero

Le , le feu mis par un garde mécontent à l'église du château de Plaisance qui contenait une quantité considérable de munitions, produisit une explosion terrible.
Le colonel Demanelle mourut le des suites d'un coup de feu qu'il avait reçu l'année précédente à Caldiero .

  • 1806 :

En 1806, le régiment quitte Plaisance pour se rendre à Capoue.

  • 1807 :

Au commencement de 1807 il est à Mantoue et il se rend au mois d'avril à Vérone, où il est resté jusqu'en 1812.
Il avait à cette époque 4 compagnies en Dalmatie, les 1re et 9e à Raguse, la 14e à Spalatro et la 20e à Zara, et 3 compagnies à Corfou, les 11e, 15e et 18e. La 19e compagnie était à Naples.

  • 1809 :

Le régiment fournit en 1809 une partie des batteries attachées à l'armée du vice-roi d'Italie, et certaines compagnies participent aux batailles de Wagram, de Raab et de Znaïm.
Après cette campagne , les compagnies du 2e régiment d'artillerie se trouvent dans les positions suivantes :

  • 1re compagnie à Zara
  • 2e compagnie à Monteleone
  • 3e compagnie à Scilla (Italie)
  • 4e compagnie à Vérone
  • 5e compagnie à Vérone
  • 6e compagnie à Scilla
  • 7e compagnie à Laybach
  • 8e compagnie à Chioggia
  • 9e compagnie à Trieste
  • 10e compagnie à Vérone
  • 11e compagnie à Corfou (ville)
  • 12e compagnie à Vérone
  • 13e compagnie à Trieste
  • 14e compagnie à Raguse (Italie)
  • 15e compagnie à Corfou
  • 16e compagnie à Corfou
  • 17e compagnie à Rome
  • 18e compagnie à Civitavecchia
  • 19e compagnie à Capri
  • 20e compagnie à Vérone
  • 21e compagnie à Vérone
  • 22e compagnie à Scilla
  • Dépôt à Vérone
  • 1812 :

En 1812 le régiment envoya 12 compagnies à la grande armée de Russie. Elles se sont distinguées aux batailles de Viazma, de Maloïaroslavets et de la Moskova

Conformément au décret du , le régiment avait été porté à 28 compagnies, comme les autres.

  • 1813 :

Les mêmes compagnies ont fait la campagne de 1813 en Saxe et celle de 1814 en France.

La 14e compagnie a été faite prisonnière par les Anglais à Raguse le . Le reste du régiment, après avoir combattu le à Caldiero (en), avait quitté Vérone à la fin de 1813 et s'était retiré à Alexandrie. Rappelé en France après la capitulation de Paris, il a séjourné à Besançon du au , et partit ce jour-là de Besançon sous la conduite du colonel Henri Fabian Louis Emmanuel Lambert pour se rendre à La Fère.

Le régiment avait été réorganisé à Besançon à la date du par le général Dulauloy.

  • 1815 :

Au mois de , après le débarquement de l'Empereur à Golfe-Juan et au moment où Louis XVIII se préparait à partir pour Gand, les généraux Lallemand et Lefebvre-Desnouettes, qui commandait le régiment des Chasseurs royaux de France, se présentèrent le 17 mars aux portes de La Fère, espérant entraîner le 2e régiment d'artillerie et s'opposer avec lui et quelques autres troupes à la retraite du roi. Le major Pion, en l'absence du colonel, demeura strictement fidèle au devoir militaire et maintint son régiment en bon ordre. Il reçut du roi Louis XVIII une récompense singulière. Il fut anobli , avec le titre d'écuyer. Cinq jours plus tard l'écuyer Pion obéissait avec la même sérénité aux ordres du gouvernement impérial, et mettait tout son zèle à préparer les huit compagnies du régiment destinées à l'armée du nord, et à installer les autres dans de bonnes conditions dans les places voisines.

Après avoir combattu à Fleurus et Waterloo, les 1re, 2e, 7e, 8e, 17e, 18e, 19e et 20e compagnies suivirent l'armée derrière la Loire, et s'établirent avec le dépôt à Limoges, Poitiers et Bourges.

De 1815 à 1848[modifier | modifier le code]

Le général Berge, chargé du licenciement du corps, envoya à Rochefort le dépôt, ces huit compagnies et trois autres qui avaient rallié successivement, prononça la dissolution des onze compagnies sur la place d'Armes de Rochefort le , et fit partir le dépôt le pour Metz qui n'était pas occupé par les alliés et où il arriva le .

Les 9e, 12e et 13e compagnies qui s'étaient retirées à Metz ont été licenciées le . Il en fut de même des autres demeurées dans les places du nord, depuis Le Havre jusqu'à Givet.

Le 2e régiment d'artillerie à pied est alors réorganisé sous le titre de « régiment de Metz », au moyen du dépôt, de deux compagnies et demie conservées, et des anciens canonniers, encore liés au service, des départements de la Marne, de l'Aube, de la Moselle, de la Meuse et de la Haute-Marne.

Pour les hommes renvoyés dans leurs foyers, les uns rappelés suivant le même principe, servirent à recomposer les autres régiments d'artillerie. L'excédant entra dans la formation des compagnies d'artillerie attachées aux légions d'infanterie départementale, en exécution de la loi du [4].

En 1820, le « régiment de Metz » prend le nom de « 2e régiment d'artillerie à pied ».

Le le « 2e régiment d'artillerie à pied » est réorganisé à Strasbourg et devient le « 2e régiment d'artillerie mixte ». Il est alors composé de 3 batteries à cheval, (provenant des 4e, 5e et 6e batteries de l'ex-1er régiment d'artillerie à cheval), et de 13 batteries du corps, dont 6 furent montées.

Le , il est réduit à 12 batteries : 3 à cheval[note 2], 9 montées[note 3] et un dépôt, trois batteries permettant la formation du 12e nouveau régiment d'artillerie .

Les garnisons parcourues par le régiment sont Metz en 1816, Auxonne en 1820, Valence en 1822, Strasbourg en 1825, Metz en 1830, La Fère en 1835, Vincennes en 1838, Douai en 1842, Bourges en 1845, Metz en 1848, et Valence en 1852.

Deuxième République[modifier | modifier le code]

Après le coup d'État du 2 décembre 1851, commis par Louis-Napoléon Bonaparte qui envisage de rétablir l'Empire, des insurrections éclatent dans plusieurs départements de province. Le 2e régiment d'artillerie combat les insurgés de la Drôme[5].

Second Empire[modifier | modifier le code]

En 1854, il fut atteint par la fâcheuse organisation qui marque cette année. Par des motifs absolument incompréhensibles, les vieilles traditions ont été brisées. La plupart des régiments changèrent de numéros, et le 2e régiment d'artillerie perdit le rang qu'il possédait depuis si longtemps. Il devint le 15e régiment d'artillerie à cheval en ne conservant que son état-major et ses 3 batteries à cheval et 1 batterie montée qui fut transformée. En 1860 le 15e régiment d'artillerie à cheval devint le 19e régiment d'artillerie à cheval.

Un nouveau 2e régiment est formé à Besançon en 1854, sous le titre de « 2e régiment d'artillerie à pied » pour remplacer le précédent. Il fut composé avec 4 batteries du 4e régiment d'artillerie à pied, 4 batteries du 7e régiment d'artillerie à pied et 4 batteries du 13e régiment d'artillerie à pied.

Ce régiment quitte Besançon en 1857 pour se rendre à Vincennes, puis à Strasbourg en 1863, à Alger en 1864 et à Grenoble en 1867.

Ce corps est devenu en 1866 le « 2e régiment d'artillerie de réserve », et est mis en 1867 sur le pied de 4 batteries à pied et de 8 batteries montées.

De 1871 à 1914[modifier | modifier le code]

A la réorganisation de 1872, il conserve son dépôt et 8 batteries, reçoit les 3e et 4e batteries du 19e régiment d'artillerie à cheval, et cède au 16e régiment d'artillerie 1 batterie, au 24e régiment d'artillerie 2 batteries, au 29e régiment d'artillerie 6 batteries, et au 30e régiment d'artillerie 3 batteries.

En 1873, il est attaché à la 14e brigade d'artillerie et subit une nouvelle modification dans sa composition. Il reçoit du 6e régiment d'artillerie 1 batterie à pied, et lui cède une batterie à cheval. Il cède, en outre, 2 batteries au 36e régiment d'artillerie, et transforme en batterie montée sa 2e batterie à cheval.

Première Guerre mondiale[modifier | modifier le code]

En casernement à Grenoble

Affectation : 14e brigade d'artillerie, artillerie de la 27e division d'infanterie.

Composition : 3 groupes de 9 batteries de 75 (36 canons).

1914[modifier | modifier le code]

1915[modifier | modifier le code]

  • Janvier : participation à l'attaque de la cote 132 vers Crouy, puis subit la contre-attaque allemande dès les 12 et 13 janvier. Le 2e RAC reste seul sur la ferme du pavillon, puis va à la rue du moulin à Serche avant de finalement reprendre sa position le 15 janvier au pavillon
  • Juillet : tirs sur « le moulin » et sur « laffaux »
  • 28 octobre : installation à Vauxbuin près de Soissons
  • 19 novembre : le 2e RAC devient le 101e régiment d'artillerie de campagne

1916[modifier | modifier le code]

  • Février-mars : participation à la bataille de la cote 186 à Cormicy
  • 25 avril : couverture de l'attaque du "bois des buttes" et du "bois francoboche" à Pontavert près de Craonne

1917[modifier | modifier le code]

1918[modifier | modifier le code]

Franchissement de la Marne sur un pont de bateaux en bois au Port de Binson à Baslieux-sous-Châtillon

Le régiment sera déplacé au Mont-Saint-Remy puis à Vouziers. C'est ici que, le 11 novembre 1918, les soldats apprendront la fin de la guerre contre les armées allemandes.

Entre-deux-guerres[modifier | modifier le code]

Seconde Guerre mondiale[modifier | modifier le code]

En 1940 sous le nom de 2e régiment d'artillerie de montagne, il appartenait à la 28e division d'infanterie alpine avec le 97e régiment d'infanterie alpine, le 99e régiment d'infanterie alpine, la 25e demi-brigade de chasseurs alpins (7e, 27e et 47e bataillons de chasseurs alpins), le 202e régiment d'artillerie lourde divisionnaire, le 22e groupe de reconnaissance divisionnaire et tous les services (sapeurs mineurs, télégraphique, compagnie auto de transport, groupe sanitaire divisionnaire, groupe d'exploitation, etc.).

Affiche de recrutement pour le 2e RAM sous Vichy.

Le 2e régiment d'artillerie de montagne continue d'exister dans l'Armée de Vichy, comme régiment d'artillerie de la 14e division militaire[6], jusqu'à sa dissolution après l'invasion de la zone libre en novembre 1942.

De 1945 à nos jours[modifier | modifier le code]

juillet 1996-novembre 1996 : Bosnie - mostar. Batterie d'artillerie neretva au sein de l'IFOR.[style à revoir]

Traditions et uniformes[modifier | modifier le code]

Insigne[modifier | modifier le code]


Devise[modifier | modifier le code]

Insigne de béret d'artillerie

"Le second de personne", parce que le premier toujours.

Unités[modifier | modifier le code]

  • 1re Batterie (bleu) : "Ne pas subir"
  • 2e Batterie (rouge): " Faire face"
  • 3e Batterie (vert) : "Primus inter pares"
Emblème de la troisième batterie du 2e RA
  • 4e Batterie (jaune) : " toujours perseverer"
  • 11e Batterie Instruction (orange)
  • BCS Batterie Commandement et Services (blanc): "Soutenir sans subir"
  • Batterie de commandement et de logistique (gris et blanc)
  • Batterie de défense et d'instruction (bleu et rouge)
  • Batterie d'Observation

Étendard[modifier | modifier le code]

Il porte, cousues en lettres d'or dans ses plis, les inscriptions suivantes[7]:

Décorations[modifier | modifier le code]

La 101e batterie de tranchée du 2e régiment d’artillerie de campagne (ex-124e batterie du 6e régiment d’artillerie reçoit la fourragère aux couleurs du ruban de la Croix de guerre 1914-1918 le [8].

Personnalités ayant servi au 2e d'Artillerie[modifier | modifier le code]

Sources et bibliographie[modifier | modifier le code]

  • Henri Kauffert : Historique de l'artillerie française
  • Louis Susane : Histoire de l'artillerie Française
  • Historiques des corps de troupe de l'armée française (1569-1900)
  • Maurice Loir, Au drapeau ! Récits militaires extraits des mémoires de G. Bussière et E. Legouis, du Cte de Ségur, du maréchal Masséna, du général Vte de Pelleport,... et des journaux, , 312 p. (lire en ligne), p. 297 et suivantes

Notes et références[modifier | modifier le code]

Notes
  1. [Quartier Jeanne d'Arc] (mi-- venait du 32e RA Villingen)
  2. batteries à cheval : tout le monde est à cheval
  3. batteries montées : conducteurs à cheval et servants à pied.
Références
  1. Alain Pigeard, Dictionnaire de la Grande Armée, Paris, Tallandier, , 814 p. (ISBN 2-84734-009-2), p. 640
  2. Antoine Laurent Capelle
  3. Capitaine Raymond d'Izarny-Gargas : 38e régiment d'infanterie : historique des corps qui ont porté le numéro 38
  4. Compagnie départementale (4 R 39-45)
  5. Robert Serre, ‘’1851. Dix mille Drômois se révoltent. L’insurrection pour la République démocratique et sociale’’, préface de Maurice Agulhon, co-édition Peuple libre/Notre temps, s.l., 2003. (ISBN 2-912779-08-1 et 2-907655-42-6). p. 264.
  6. (en) Ian Summer et François Vauvillier, The French Army, 1939-45 (1), Osprey Military, coll. « Men-at-arms » (no 315), (ISBN 1-85532-666-3, 978-1-85532-666-8 et 1-85532-707-4, OCLC 49674512, présentation en ligne), p. 38
  7. Décision no 12350/SGA/DPMA/SHD/DAT du 14 septembre 2007 relative aux inscriptions de noms de batailles sur les drapeaux et étendards des corps de troupe de l'armée de terre, du service de santé des armées et du service des essences des armées, Bulletin officiel des armées, no 27, 9 novembre 2007
  8. Les fourragères
  9. Nécrologie, le général baron Pron page 30, bas de la 3e colonne

Voir aussi[modifier | modifier le code]

Articles connexes[modifier | modifier le code]

Liens externes[modifier | modifier le code]