2 Ceti

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2 Ceti
Données d'observation
(époque J2000.0)
Ascension droite 00h 03m 44,388s[1]
Déclinaison −17° 20′ 09,57″[1]
Constellation Baleine
Magnitude apparente 4,483[2]

Localisation dans la constellation : Baleine

(Voir situation dans la constellation : Baleine)
Caractéristiques
Type spectral B9,5 Vn[3] ou B9 IVn[4]
Indice U-B −0,12[3]
Indice B-V −0,05[3]
Indice R-I −0,04[3]
Astrométrie
Vitesse radiale +8,0 ± 4,6 km/s[5]
Mouvement propre μα = +25,17 mas/a[1]
μδ = −9,16 mas/a[1]
Parallaxe 11,98 ± 0,26 mas[1]
Distance 272 ± 6 al
(83 ± 2 pc)
Magnitude absolue −0,06[6]
Caractéristiques physiques
Masse 2,68 ± 0,11 M[7]
Rayon 2,75 R[7]
Gravité de surface (log g) 3,99 ± 0,09[7]
Luminosité 119+6
−5
 L[8]
Température 11 419 ± 388 K[9]
Métallicité [Fe/H] = +0,00 ± 0,24[10]
Rotation 116[8] ou 237 km/s[11]
Âge 217 × 106 a[9]

Désignations

2 Cet, HR 9098, HD 225132, HIP 301, BD-18°6417, FK5 905, SAO 147059[12]

2 Ceti (en abrégé 2 Cet) est une étoile de la constellation équatoriale de la Baleine, située près de la limite avec le Verseau. Elle est visible à l'œil nu et sa magnitude apparente est de 4,48[2]. L'étoile présente une parallaxe annuelle de 11,98 millisecondes d'arc telle que mesurée par le satellite Hipparcos[1], ce qui permet d'estimer qu'elle est distante de ∼ 272 a.l. (∼ 83,4 pc) de la Terre. Elle apparaît se rapprocher du Système solaire à une vitesse radiale héliocentrique d'environ +8 km/s[5].

2 Ceti est classée comme une étoile bleu-blanc de la séquence principale ou comme une sous-géante bleu-blanc, de type spectral B9,5 Vn[3] ou B9 IVn[4], respectivement. La lettre « n » de son suffixe indique que son spectre présente des raies d'absorption « nébuleuses » en raison de sa rotation rapide[13]. Les estimations de sa vitesse de rotation projetée varient de 116[8] à 237 km/s[11]. Cela donne à l'étoile une forme aplatie avec un bourrelet équatorial qu'on estime être 12 % plus grand que son rayon polaire[13].

2 Ceti est une étoile naine[8] âgée d'environ 200 millions d'années[9]. Elle est environ 2,7 fois plus massive que le Soleil et son rayon est 2,75 fois plus grand que le rayon solaire[7]. L'étoile est 119 fois plus lumineuse que le Soleil[8] et sa température de surface est de 11 419 K[9]. Un excès d'émission dans l'infrarouge en provenance de l'étoile a été détecté par le télescope spatial Akari à une longueur d'onde de 18 μm, ce qui suggère la présence d'un disque de débris en orbite[14].

Notes et références[modifier | modifier le code]

  1. a b c d e et f (en) F. van Leeuwen, « Validation of the new Hipparcos reduction », Astronomy & Astrophysics, vol. 474, no 2,‎ , p. 653–664 (DOI 10.1051/0004-6361:20078357, Bibcode 2007A&A...474..653V, arXiv 0708.1752)
  2. a et b (en) E. Høg et al., « The Tycho-2 catalogue of the 2.5 million brightest stars », Astronomy & Astrophysics, vol. 355,‎ , L27-L30 (DOI 10.1888/0333750888/2862, Bibcode 2000A&A...355L..27H)
  3. a b c d et e (en) D. Hoffleit et W. H. Warren, « Bright Star Catalogue, 5e éd. », Catalogue de données en ligne VizieR : V/50. Publié à l'origine dans : 1964BS....C......0H, vol. 5050,‎ (Bibcode 1995yCat.5050....0H)
  4. a et b (en) N. Houk et M. Smith-Moore, Michigan Catalogue of Two-dimensional Spectral Types for the HD Stars. Volume 4, Declinations -26°.0 to -12°.0, Ann Arbor, Michigan, États-Unis, Département d'astronomie de l'université du Michigan, , 14+505 (Bibcode 1988mcts.book.....H)
  5. a et b (en) G. A. Gontcharov, « Pulkovo Compilation of Radial Velocities for 35 495 Hipparcos stars in a common system », Astronomy Letters, vol. 32, no 11,‎ , p. 759 (DOI 10.1134/S1063773706110065, Bibcode 2006AstL...32..759G, arXiv 1606.08053)
  6. (en) E. Anderson et Ch. Francis, « XHIP: An extended Hipparcos compilation », Astronomy Letters, vol. 38, no 5,‎ , p. 331 (DOI 10.1134/S1063773712050015, Bibcode 2012AstL...38..331A, arXiv 1108.4971)
  7. a b c et d (en) C. Allende Prieto et D. L. Lambert, « Fundamental parameters of nearby stars from the comparison with evolutionary calculations: masses, radii and effective temperatures », Astronomy & Astrophysics, vol. 352,‎ , p. 555–562 (Bibcode 1999A&A...352..555A, arXiv astro-ph/9911002)
  8. a b c d et e (en) J. Zorec et F. Royer, « Rotational velocities of A-type stars. IV. Evolution of rotational velocities », Astronomy & Astrophysics, vol. 537,‎ , article no A120 (DOI 10.1051/0004-6361/201117691, Bibcode 2012A&A...537A.120Z, arXiv 1201.2052)
  9. a b c et d (en) Trevor J. David et Lynne A. Hillenbrand, « The Ages of Early-Type Stars: Strömgren Photometric Methods Calibrated, Validated, Tested, and Applied to Hosts and Prospective Hosts of Directly Imaged Exoplanets », The Astrophysical Journal, vol. 804, no 2,‎ , p. 146 (DOI 10.1088/0004-637X/804/2/146, Bibcode 2015ApJ...804..146D, arXiv 1501.03154)
  10. (en) Yue Wu et al., « Coudé-feed stellar spectral library – atmospheric parameters », Astronomy & Astrophysics, vol. 525,‎ , A71 (DOI 10.1051/0004-6361/201015014, Bibcode 2011A&A...525A..71W, arXiv 1009.1491)
  11. a et b (en) F. Royer, J. Zorec et A. E. Gómez, « Rotational velocities of A-type stars. III. Velocity distributions », Astronomy & Astrophysics, vol. 463, no 2,‎ , p. 671-682 (DOI 10.1051/0004-6361:20065224, Bibcode 2007A&A...463..671R, arXiv astro-ph/0610785)
  12. (en) * 2 Cet -- Star sur la base de données Simbad du Centre de données astronomiques de Strasbourg.
  13. a et b (en) Gerard T. van Belle, « Interferometric observations of rapidly rotating stars », The Astronomy and Astrophysics Review, vol. 20, no 1,‎ , p. 51 (DOI 10.1007/s00159-012-0051-2, Bibcode 2012A&ARv..20...51V, arXiv 1204.2572)
  14. (en) Daisuke Ishihara et al., « Faint warm debris disks around nearby bright stars explored by AKARI and IRSF », Astronomy & Astrophysics, vol. 601,‎ , p. 18, article no A72 (DOI 10.1051/0004-6361/201526215, Bibcode 2017A&A...601A..72I, arXiv 1608.04480)

Lien externe[modifier | modifier le code]