23 Comae Berenices

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23 Comae Berenices
Données d'observation
(époque J2000.0)
Ascension droite 12h 34m 51,081s[1]
Déclinaison +22° 37′ 45,33″[1]
Constellation Chevelure de Bérénice
Magnitude apparente 4,81 (4,96 + 6,90)[2],[3]

Localisation dans la constellation : Chevelure de Bérénice

(Voir situation dans la constellation : Chevelure de Bérénice)
Caractéristiques
Type spectral A0IV[4]
Indice U-B −0,01[2]
Indice B-V 0,00[2]
Indice R-I −0,02[2]
Astrométrie
Vitesse radiale −16,0 ± 1,8 km/s[5]
Mouvement propre μα = −58,89 mas/a[1]
μδ = +28,31 mas/a[1]
Parallaxe 10,52 ± 0,52 mas[1]
Distance 310 ± 20 al
(95 ± 5 pc)
Magnitude absolue −0,08[6]
Caractéristiques physiques
Masse 2,15 M[7]
Rayon 3,0 R[8]
Gravité de surface (log g) 3,85[7]
Luminosité 104,00 L[6]
Température 9 675 ± 329 K[7]
Rotation 40 km/s[7]
Âge 210 × 106 a[7]
Composants stellaires
Composants stellaires 23 Com A, 23 Com B
Orbite
Compagnon 23 Com B[9]
Demi-grand axe (a) 0,219 
Excentricité (e) 0,898
Période (P) 33,04 a
Inclinaison (i) 109,7°
Argument du périastre (ω) 214,5°
Longitude du nœud ascendant (Ω) 24,3°
Époque du périastre (τ) B1 964,62 JJ

Désignations

23 Com, HR 4789, HD 109485, HIP 61394, BD+23°2475, FK5 1323, SAO 82390, WDS J12349 +2238[10]

23 Comae Berenices (en abrégé 23 Com) est une étoile binaire de la constellation boréale de la Chevelure de Bérénice, située à quelques degrés du pôle nord galactique[11]. Elle est visible à l'œil nu avec une magnitude apparente combinée de 4,81[2]. D'après la mesure de sa parallaxe annuelle par le satellite Hipparcos, le système est distant d'approximativement ∼ 310 a.l. (∼ 95 pc) de la Terre[1]. Il s'en rapproche à une vitesse radiale héliocentrique de −16 km/s[5].

Le système de 23 Comae Berenices est constitué de deux étoiles qui complètent une orbite l'une autour de l'autre selon une période de 33 ans, une importante excentricité de 0,9, et avec un demi-grand axe angulaire de 0,219 seconde d'arc[9]. La composante primaire, désignée 23 Com A, est une étoile de magnitude 4,96[3] et de type spectral A0IV[4], indiquant une étoile blanche sous-géante qui a épuisé les réserves en hydrogène de son noyau et qui est en train d'évoluer vers une géante. Elle est âgée de 210 millions d'années[7]. Bychkov et al. (2009) la répertorient comme une étoile Am avec un champ magnétique d'une force moyenne de 26 × 10−4 T[12].

L'étoile primaire est 2,15 fois plus massive que le Soleil[7] et son rayon est environ trois fois plus grand que le rayon solaire[8]. Elle tourne sur elle-même à une vitesse de rotation projetée de 40 km/s[7]. L'étoile est 104 fois plus lumineuse que le Soleil[6] et sa température de surface est de 9 675 K[7]. La composante secondaire, 23 Com B, est une étoile d'une magnitude de 6,90[3].

Notes et références[modifier | modifier le code]

  1. a b c d e et f (en) F. van Leeuwen, « Validation of the new Hipparcos reduction », Astronomy & Astrophysics, vol. 474, no 2,‎ , p. 653–664 (DOI 10.1051/0004-6361:20078357, Bibcode 2007A&A...474..653V, arXiv 0708.1752)
  2. a b c d et e (en) D. Hoffleit et W. H. Warren, « Bright Star Catalogue, 5e éd. », Catalogue de données en ligne VizieR : V/50. Publié à l'origine dans : 1964BS....C......0H, vol. 5050,‎ (Bibcode 1995yCat.5050....0H)
  3. a b et c (en) O. Yu. Malkov et al., « Dynamical Masses of a Selected Sample of Orbital Binaries », Astronomy & Astrophysics, vol. 546,‎ , p. 5, article no A69 (DOI 10.1051/0004-6361/201219774, Bibcode 2012A&A...546A..69M)
  4. a et b (en) A. Cowley et al., « A study of the bright A stars. I. A catalogue of spectral classifications », The Astronomical Journal, vol. 74,‎ , p. 375–406 (DOI 10.1086/110819, Bibcode 1969AJ.....74..375C)
  5. a et b (en) J. H. J. de Bruijne et A.-C. Eilers, « Radial velocities for the HIPPARCOS-Gaia Hundred-Thousand-Proper-Motion project », Astronomy & Astrophysics, vol. 546,‎ , p. 14, article no A61 (DOI 10.1051/0004-6361/201219219, Bibcode 2012A&A...546A..61D, arXiv 1208.3048)
  6. a b et c (en) E. Anderson et Ch. Francis, « XHIP: An extended Hipparcos compilation », Astronomy Letters, vol. 38, no 5,‎ , p. 331 (DOI 10.1134/S1063773712050015, Bibcode 2012AstL...38..331A, arXiv 1108.4971)
  7. a b c d e f g h et i (en) Trevor J. David et Lynne A. Hillenbrand, « The Ages of Early-Type Stars: Strömgren Photometric Methods Calibrated, Validated, Tested, and Applied to Hosts and Prospective Hosts of Directly Imaged Exoplanets », The Astrophysical Journal, vol. 804, no 2,‎ , p. 146 (DOI 10.1088/0004-637X/804/2/146, Bibcode 2015ApJ...804..146D, arXiv 1501.03154)
  8. a et b (en) L. E. Pasinetti Fracassini et al., « Catalogue of Apparent Diameters and Absolute Radii of Stars (CADARS) - Third edition - Comments and statistics », Astronomy & Astrophysics, vol. 367, no 2,‎ , p. 521–24 (DOI 10.1051/0004-6361:20000451, Bibcode 2001A&A...367..521P, arXiv astro-ph/0012289)
  9. a et b (en) Diana M. Seymour et al., « Binary Star Orbits. II. Preliminary First Orbits for 117 Systems », The Astronomical Journal, vol. 123, no 2,‎ , p. 1023–1038 (DOI 10.1086/338441, Bibcode 2002AJ....123.1023S)
  10. (en) * 23 Com -- Double or Multiple Star sur la base de données Simbad du Centre de données astronomiques de Strasbourg.
  11. (en) V. Straizys et E. Meistas, « Photoelectric photometry of bright stars in the vicinity of the North Galactic Pole », Vilnius Astronomijos Observatorijos Biuletenis, vol. 84,‎ , p. 26 (Bibcode 1989VilOB..84...26S)
  12. (en) V. D. Bychkov, L. V. Bychkova et J. Madej, « Catalogue of averaged stellar effective magnetic fields - II. Re-discussion of chemically peculiar A and B stars », Monthly Notices of the Royal Astronomical Society, vol. 394, no 3,‎ , p. 1338 (DOI 10.1111/j.1365-2966.2008.14227.x, Bibcode 2009MNRAS.394.1338B)

Lien externe[modifier | modifier le code]