22e régiment de dragons

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22e régiment de dragons
Image illustrative de l’article 22e régiment de dragons
Salle d'honneur du régiment.

Création 1630
Dissolution 1926
Pays Drapeau de la France France
Branche Armée de terre
Type Régiment de Dragons
Rôle Cavalerie
Devise Nomen landesqque manebunt
Inscriptions
sur l’emblème
Austerlitz 1805
Iena 1806
Eylau 1807
Oporto 1809
L'Ourcq 1914

L'Avre 1918 (en)
La Marne 1918

Guerres Première Guerre mondiale
Décorations Croix de guerre 1914-1918
2 palmes
1 étoile argent

Le 22e régiment de dragons (ou 22e RD), est une unité de cavalerie de l'armée française, formé sous le 1er Empire à partir du 13e régiment de cavalerie issu du régiment d'Orléans cavalerie un régiment de cavalerie français d'Ancien Régime créé en 1630. Elle est actuellement dissoute.

Création et différentes dénominations[modifier | modifier le code]

  • 1630 : Levée du régiment de Souvré, formé de piémontais[1]
  • 1635 : Passe au service français
  • 1647 : régiment d'Anjou
  • 1660 : régiment d'Orléans
  • 1661 : Dissous
  • 1665 : régiment d'Orléans cavalerie
  • 1791 : 13e régiment de cavalerie
  • 1803 : 22e régiment de dragons
  • 1814 : Dissous
  • 1873 : 22e régiment de dragons
  • 1926 : Dissous

Colonels/chef-de-brigade[modifier | modifier le code]

Portrait en médaillon d'un officier français vêtu de son uniforme.
Nicolas Rozat de Mandres, colonel du 22e régiment de dragons.

(*) Officier qui devint par la suite général de brigade. (**) Officier qui devint par la suite général de division.

Historique des garnisons, combats et batailles du 22e régiment de dragons[modifier | modifier le code]

Ancien Régime[modifier | modifier le code]

Orléans Chevau-légers.

Guerres de la Révolution et de l'Empire[modifier | modifier le code]

De 1871 à 1914[modifier | modifier le code]

Et sa cantinière.

Première Guerre mondiale[modifier | modifier le code]

Dans la carrière de sa caserne de Reims.

1914[modifier | modifier le code]

1915[modifier | modifier le code]

1916[modifier | modifier le code]

1917[modifier | modifier le code]

1918[modifier | modifier le code]

Entre-deux-guerres[modifier | modifier le code]

1918-1923 : En Garnison à Reims

Devise[modifier | modifier le code]

Nomen landesqque manebunt

Etendard[modifier | modifier le code]

Il porte, cousues en lettres d'or dans ses plis, les inscriptions suivantes[5] :

Décorations[modifier | modifier le code]

Sa cravate est décorée de la croix de guerre 1914-1918 avec 2 palmes et une étoile d'argent.

Personnalités[modifier | modifier le code]

Notes et références[modifier | modifier le code]

Notes[modifier | modifier le code]

  1. Nicolas Rozat entre au service le 10 octobre 1791 au 2e Régiment de Dragons et fait la campagne de 1792 dans l’armée du Centre. Promu sous-lieutenant au 10e Régiment de Dragons le 8 avril 1793, il fait les campagnes de 1793 dans l’armée du Nord, de l’an II dans l’armée des Ardennes, de l’an III dans l’armée de Sambre et Meuse, de l’an IV à l’an VI dans l’armée du Rhin, des ans VI et VII dans les armées d’Allemagne et d’Angleterre, où il passe lieutenant le 19 germinal an VI (8 avril 1798) et capitaine sur le champ de bataille de Zürich le 1er fructidor an VII (18 août 1799) et celles de l’an VIII dans l’armée d’Italie, où il est blessé à Montefaccio et au siège de Gènes en prairial an VIII (juin 1800), ce qui lui vaut d’être nommé chef-d’escadron le même mois. Employé en l’an IX dans l’armée d’Observation du Midi et pendant les ans XII et XIII dans l’armée d’Angleterre, il passe avec son grade au 4e Régiment de Dragons le 16 germinal an XII (6 avril 1804) et devient membre de la Légion d’Honneur le 25 prairial (14 juin) suivant. Il fait avec la Grande Armée les campagnes de l’an XIV à 1809 et devient major du 6e Régiment de Dragons le 24 septembre 1806 et colonel-en-second, commandant le 10e Régiment Provisoire de Dragons le 31 mars 1809.Élevé au rang de chevalier de l’Empire avec le titre de Mandres le 15 août 1809, il fait les campagnes de 1810 à 1813 en Espagne, où il est nommé colonel du 22e Régiment de Dragons le 29 juin 1810 et se distingue à Elché le 17 janvier 1812 et à Las Rosas le 11 août 1812. Devenu officier de la Légion d’Honneur le 28 juin 1813, il est admis à la retraite pour infirmité cette même année. Élu maire de Vie en 1814, il devient encore chevalier de l’Ordre Royal et Militaire de Saint-Louis le 25 avril 1821 et commandeur de la Légion d’Honneur le 6 mai 1850.

Références[modifier | modifier le code]

  1. Histoire de l'armée française, Pierre Montagnon, éditions Pygmalion - 1997
  2. Biographie de Nicolas Rozat de Mandres sur le site Empire Histofig
  3. « Cote LH/652/52 », base Léonore, ministère français de la Culture
  4. « Cote LH/2344/42 », base Léonore, ministère français de la Culture
  5. Décision no 12350/SGA/DPMA/SHD/DAT du 14 septembre 2007 relative aux inscriptions de noms de batailles sur les drapeaux et étendards des corps de troupe de l'armée de terre, du service de santé des armées et du service des essences des armées, Bulletin officiel des armées, no 27, 9 novembre 2007
  6. Albert Baudon, Almanach, Reims, Matot-Braine,

Sources et bibliographie[modifier | modifier le code]

  • Historique du 22me régiment de dragons : campagne contre l'Allemagne 1914-1919, Paris, Fournier, 138 p., lire en ligne sur Gallica.

Voir aussi[modifier | modifier le code]

Articles connexes[modifier | modifier le code]

Liens externes[modifier | modifier le code]

  • Union Nationale de l'Arme Blindée Cavalerie Chars - UNABCC unabcc.free.fr