172e régiment d'infanterie

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172e régiment d'infanterie
Image illustrative de l’article 172e régiment d'infanterie
Image illustrative de l’article 172e régiment d'infanterie
Insigne régimentaire du 172e RIF
Insigne régimentaire du 172e RI

Création 1793
Dissolution 1940
Pays Drapeau de la France France
Branche Armée de terre
Type Régiment d'infanterie
Rôle Infanterie
Devise Je tiendrai
Inscriptions
sur l’emblème
Bossus 1794
Fleurus 1794
Sprimont 1794
L'Aisne 1917
L'Avre 1918 (en)
Tardenois 1918
La Serre 1918
Anniversaire Saint-Maurice
Guerres Guerres de la Révolution
Première Guerre mondiale
Seconde Guerre mondiale
Batailles 1917 - Chemin des Dames
Fourragères aux couleurs du ruban de la Médaille militaire
Décorations croix de guerre 1914-1918
quatre palmes

Le 172e régiment d'infanterie (172e RI) est un régiment d'infanterie de l'Armée de terre française. Il existe d'abord sous le nom de 172e demi-brigade de première formation, créée sous la Révolution Le 172e régiment d'infanterie est recréé en 1913. Il combat pendant la Première et la Seconde Guerre mondiale.

Création et différentes dénominations[modifier | modifier le code]

  • 1793 : création de la 172e demi-brigade
  • 1796 : dissolution
  • Le colonel Michaud, commandant le 172e RI en 1918-1919.
    1913 : 172e régiment d'infanterie
  • 1914 : À la mobilisation, il met sur pied son régiment de réserve, le 372e Régiment d'Infanterie
  • 1935 : 172e régiment d'infanterie de forteresse
  • 1940 : dissolution
  • ?

Chefs de corps[modifier | modifier le code]

  • -  : colonel de Brazier de Thuy
  • -  : lieutenant-colonel Benier
  • -  : lieutenant-colonel Gastinel
  • -  : lieutenant-colonel Heutier
  • -  : lieutenant-colonel Zerbini
  • -  : lieutenant-colonel Baille
  • -  : colonel Dubois
  • -  : lieutenant-colonel Michaud
  • -  : colonel Brindel
  • 1935 - 1938 : colonel de Chomereau de Saint-André
  • 1938 - 1939 : colonel Vimal du Bouchet
  • 1939 - 1940 : lieutenant-colonel Le Mouël

Historique des garnisons, combats et batailles du 172e RI[modifier | modifier le code]

Première Guerre mondiale[modifier | modifier le code]

En 1914 ; Casernement : Belfort.

Régiment affecté à la défense de la forteresse de Belfort.

À la 127e division d'infanterie de à .

1914[modifier | modifier le code]

Opérations d'Alsace (fin août)

1915[modifier | modifier le code]

Bataille de Champagne : Ferme de Navarin, Butte de Souain (25-30 sept.)

1916[modifier | modifier le code]

Bataille de Verdun : Bois Fumin, Bois la Laufée, Batterie de Damloup, Souville (Juin)

1917[modifier | modifier le code]

Soldats du 172e RI dans l'Aisne.

1918[modifier | modifier le code]

  • La Bataille de Picardie (début août). Grand-Rozoy 1er août, Plateaux de Bieuxy et de Juvigny (21-).
  • Ligne Hundling-Stellung[1]()

Entre-deux-guerres[modifier | modifier le code]

Officiers et soldats du 172e RI à Herne lors de l'occupation de la Ruhr, février 1923.

Le régiment est affecté à l'armée du Rhin et s'installe à Kaiserslautern en juillet 1919[2].

Le régiment est engagé dans l'occupation de la Ruhr en janvier 1923, engageant les 1er et 2e bataillons avec l'état-major, tandis que le 3e bataillon reste à Kaiserslautern[3]. Le régiment quitte la Ruhr en mars 1923[4] puis est dissous le [5].

Le 172e RIF défile à Strasbourg le .

Le régiment est recréé en 1935, comme 172e régiment d'infanterie de forteresse, rattaché au secteur fortifié du Bas-Rhin de la Ligne Maginot. Il est en garnison à Strasbourg et Sélestat.

Seconde Guerre mondiale[modifier | modifier le code]

  • 1938-1939, la ville de Strasbourg est intégrée au système fortifié de la Ligne Maginot. Le 172e régiment d'infanterie de forteresse occupe le secteur de Strasbourg. Le 1er régiment du génie reste en place, notamment ses électromécaniciens ; alors que s'installe l'état-major du 172e RIF sous la responsabilité du lieutenant-colonel Le Mouel. Ce dernier est secondé par le commandant Coursier, chef d'état-major, par le capitaine Charpentier, responsable des liaisons et le lieutenant Bourdeaux, du renseignement. Le service de santé est partagé par le médecin-capitaine Pierre et par le lieutenant-vétérinaire Balossier. Le sous-lieutenant Sueur est officier de transmissions. Il est également probable que le QG du 155e régiment d'artillerie de Position ait été installé dans le fort, selon le témoignage d'un artilleur de ce régiment.

De 1945 à nos jours[modifier | modifier le code]

Drapeau du régiment[modifier | modifier le code]

fourragère aux couleurs du ruban de la médaille militaire

Il porte, cousues en lettres d'or dans ses plis, les inscriptions suivantes[6] :

Décorations[modifier | modifier le code]

Sa cravate est décorée de la croix de guerre 1914-1918 avec quatre citations à l'ordre de l'armée.

il a le droit au port de la Fourragère aux couleurs du ruban de la Médaille militaire décernée le .

Traditions et uniformes[modifier | modifier le code]

Devise[modifier | modifier le code]

"Je tiendrai"

Insignes[modifier | modifier le code]

Régiment d’Infanterie de Forteresse, rondache casemate ondes vertes écu couronné blanc barre rouge.
Bouclier clouté 1 écusson bleu rouge avec lion croissant 1 écusson blanc rouge.

Personnalités ayant servi au 172e RI[modifier | modifier le code]

Notes et références[modifier | modifier le code]

  1. La Hundling-Stellung, dernière ligne de défense allemande composée de tranchées, casemates, barbelés…. qui passait par Saint-Quentin-le-Petit.
  2. Historique 1931, p. 113.
  3. Historique 1931, p. 114.
  4. Historique 1931, p. 122.
  5. Auguste Édouard Hirschauer, « Annexe 2 : Notice Historique », dans Rapport fait au nom de la Commission de l'armée, chargée d'examiner le projet de loi adopté par la chambre des députés, relatif à la constitution des cadres et effectifs de l'armée, Impressions du Sénat (no 263), (lire en ligne), p. 202-203
  6. Décision no 12350/SGA/DPMA/SHD/DAT du 14 septembre 2007 relative aux inscriptions de noms de batailles sur les drapeaux et étendards des corps de troupe de l'armée de terre, du service de santé des armées et du service des essences des armées, Bulletin officiel des armées, no 27, 9 novembre 2007
  7. René Naegelen, avant-propos de la réédition des Suppliciés, Colbert, 1966.

Voir aussi[modifier | modifier le code]

Sources et bibliographie[modifier | modifier le code]

Articles connexes[modifier | modifier le code]

Liens externes[modifier | modifier le code]