12 Scorpii

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c1 Scorpii

12 Scorpii
c1 Scorpii
Données d'observation
(époque J2000.0)
Ascension droite 16h 12m 16,039s[1]
Déclinaison −28° 25′ 02,31″[1]
Constellation Scorpion
Magnitude apparente 5,67 (5,79 + 7,9 + 8,13)[2]

Localisation dans la constellation : Scorpion

(Voir situation dans la constellation : Scorpion)
Caractéristiques
Type spectral B9V[3] + K7.9XR? + F3V[2]
Indice U-B −0,19[4]
Indice B-V +0,01[4]
Astrométrie
Vitesse radiale −0,2 ± 1,8 km/s[5]
Mouvement propre μα = −23,68 ± 0,76 mas/a[1]
μδ = −42,44 ± 0,69 mas/a[1]
Parallaxe 10,75 ± 0,80 mas[1]
Distance 300 ± 20 al
(93 ± 7 pc)
Magnitude absolue +0,56[6]
Caractéristiques physiques
Masse 2,939 ± 0,088 M[6]
Luminosité 91 L[6]
Température 11 402 K[6]
Âge 150 × 106 a[6]

Désignations

c1 Sco, 12 Sco, HR 6029, HD 145483, HIP 79399, CD−28 11962, CPD−28 5298, FK5 3226, SAO 184217, WDS J16123 -2825AB[7]

12 Scorpii (en abrégé 12 Sco) est une étoile triple probable[2] de la constellation zodiacale du Scorpion. Elle porte également la désignation de Bayer de c1 Scorpii, tandis que 12 Scorpii est sa désignation de Flamsteed. Le système est visible à l'œil nu comme une pâle étoile d'une magnitude apparente combinée de 5,67[2].

Environnement stellaire[modifier | modifier le code]

Le système présente une parallaxe annuelle de 10,75 ± 0,80 mas telle que mesurée par le satellite Hipparcos[1], ce qui permet d'en déduire qu'il est distant d'environ ∼ 300 a.l. (∼ 92 pc) de la Terre. 12 Scorpii est probablement membre, avec une probabilité de 82 %, de l'association Scorpion-Centaure[8].

Propriétés[modifier | modifier le code]

L'étoile primaire du système, désignée 12 Scorpii Aa, est une étoile bleu-blanc de la séquence principale de type spectral B9V[3] qui brille d'une magnitude de 5,79[2]. Elle est âgée d'environ 150 millions d'années et sa masse est 2,94 fois supérieure à celle du Soleil. L'étoile est 91 fois plus lumineuse que le Soleil et sa température de surface est de 11 402 K[6].

Elle possède un compagnon proche, 12 Scorpii Ab, qui est localisé à une distance angulaire de 0,2 seconde d'arc. Il s'agit d'une naine orange de type K7,9, qui pourrait être une source de rayons X[2].

La troisième étoile du système, désignée 12 Scorpii B, est une étoile jaune-blanc de la séquence principale de type F3V et d'une magnitude de 8,13, localisé à une séparation de 3,84 secondes d'arc[2].

Notes et références[modifier | modifier le code]

  1. a b c d e et f (en) F. van Leeuwen, « Validation of the new Hipparcos reduction », Astronomy & Astrophysics, vol. 474, no 2,‎ , p. 653–664 (DOI 10.1051/0004-6361:20078357, Bibcode 2007A&A...474..653V, arXiv 0708.1752)
  2. a b c d e f et g (en) P. P. Eggleton et A. A. Tokovinin, « A catalogue of multiplicity among bright stellar systems », Monthly Notices of the Royal Astronomical Society, vol. 389, no 2,‎ , p. 869–879 (DOI 10.1111/j.1365-2966.2008.13596.x, Bibcode 2008MNRAS.389..869E, arXiv 0806.2878)
  3. a et b (en) N. Houk et C. Swift, « Michigan catalogue of two-dimensional spectral types for the HD Stars », Michigan Spectral Survey, vol. 5,‎ (Bibcode 1999MSS...C05....0H)
  4. a et b (en) B. Nicolet, « Catalogue of homogeneous data in the UBV photoelectric photometric system », Astronomy & Astrophysics Supplement Series, vol. 34,‎ , p. 1–49 (Bibcode 1978A&AS...34....1N)
  5. (en) G. A. Gontcharov, « Pulkovo Compilation of Radial Velocities for 35 495 Hipparcos stars in a common system », Astronomy Letters, vol. 32, no 11,‎ , p. 759 (DOI 10.1134/S1063773706110065, Bibcode 2006AstL...32..759G, arXiv 1606.08053)
  6. a b c d e et f (en) S. Hubrig et al., « Search for low-mass PMS companions around X-ray selected late B stars », Astronomy & Astrophysics, vol. 372,‎ , p. 152–164 (DOI 10.1051/0004-6361:20010452, Bibcode 2001A&A...372..152H, arXiv astro-ph/0103201)
  7. (en) * 12 Sco -- Double or multiple star sur la base de données Simbad du Centre de données astronomiques de Strasbourg.
  8. (en) Aaron Rizzuto, Michael Ireland et J. G. Robertson, « Multidimensional Bayesian membership analysis of the Sco OB2 moving group », Monthly Notices of the Royal Astronomical Society, vol. 416, no 4,‎ , p. 3108–3117 (DOI 10.1111/j.1365-2966.2011.19256.x, Bibcode 2011MNRAS.416.3108R, arXiv 1106.2857)

Liens externes[modifier | modifier le code]