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F barré
F barré tel que dans Westermann 1930[1].
F barré tel que dans Westermann 1930[1].
Graphies
Capitale
Bas de casse

(minuscule : ), appelé F barré, est une lettre additionnelle formée d'un F diacrité par une barre inscrite horizontale ; elle a été utilisé comme lettre dans l’écriture de l’ewe ou du mochi et sa minuscule est utilisée comme symbole pour une consonne fricative bilabiale sourde /ɸ/ dans le système de transcription phonétique Anthropos de 1924[2]. Sa majuscule avait la forme d’un F avec un tilde inscrit à la place de la barre et un crochet vers la gauche à la place de son pied, quasiment identique au F crocheté majuscule ‹ Ƒ ›, ou la forme de F majuscule avec une barre inscrite horizontale dans sa partie supérieure.

Utilisation[modifier | modifier le code]

Rasmus Rask a utilisé un f barré dans sa transcription du créole[Lequel ?] en 1806[3].

Mose ꞙe agbalẽ gbãto (« Genèse » en ewe), avec le f barré majuscule, dans la Bible ewe publiée en 1913.

Le f barré a été utilisé dans l’écriture de l’ewe dans la traduction de la bible de la British and Foreign Bible Society et dans certains ouvrages de Diedrich Westermann[1],[2] avant le f crocheté ‹ Ƒ ƒ › de l’Alphabet international africain.

Il a aussi été utilisé dans l’écriture du mochi en Tanzanie[4].

Variantes et formes[modifier | modifier le code]

Formes du f barré
Majuscule Minuscule Description
Formes avec la majuscule à crochet et tilde médian et la minuscule avec une barre.
Formes avec la majuscule avec une barre et la minuscule avec une barre tel que dans Biblia alō Ṅo̱ṅlo̱ ko̱ko̱e la le Ew̓egbe me (Bible en ewe) publiée par la British Bible Society en 1913.

Représentation informatique[modifier | modifier le code]

Le f barré peut être représenté avec les caractères Unicode suivants, depuis la version 7.0 :

formes représentations chaînes
de caractères
points de code descriptions
capitale U+A798 U+A798 lettre majuscule latine f barré
minuscule U+A799 U+A799 lettre minuscule latine f barré

Notes et références[modifier | modifier le code]

Voir aussi[modifier | modifier le code]

Bibliographie[modifier | modifier le code]

  • (ee) Biblia alō Ṅo̱ṅlo̱ ko̱ko̱e la le Ew̓egbe me, British Kple Duta-Bibliahabo̱bo̱, (lire en ligne)
  • (ee) Nubabla Yeye la Ꞙe Agbalẽ, le Eẃegbe me, British Kple Duta-Bibliahabo̱bo̱,
  • (old) Mbon̍i ndžitša tsivoḍe sia, tšando tsileendo n̍i Yohane Msu : Das Evangelium nach Johannes in Kidschagga, Moschidialekt (trad. R. Fassmann), Leipzig, Evangelische-luterische Mission, (lire en ligne)
  • (en) Michael Everson, Alois Dicklberger, Karl Pentzlin et Eveline Wandl-Vogt, Revised proposal to encode “Teuthonista” phonetic characters in the UCS, N4081, L2/11-202, (lire en ligne)
  • (da) Rasmus Rask, « Betragtninger i Anledning af det kreolske Sprog, 1806 », dans Paul Diderichsen, Rasmus Rask og den grammatiske tradition, København, Munksgaard, , 155-166 p. (lire en ligne)
  • Émile Riebstein, Vocabulaire de la langue ew̓e, vol. 1 : ew̒e-français, Sodalité de S. Pierre Claver, Rome,
  • Émile Riebstein, Vocabulaire de la langue ew̓e, vol. 2 : français-ew̒e, Sodalité de S. Pierre Claver, Rome, (lire en ligne)
  • (de) Johannes Schanz, Mitteilungen über die Besiedelung des Kilimandscharo durch die Dschagga und deren Geschichte, Leipzig et Berlin (New York), B. G. Teubner (Johnson Reprint Corporation), coll. « Baessler-Archiv » (no 4), (réimpr. 1968) (lire en ligne)
  • (en) Diedrich Hermann Westermann (trad. A. L. Bickford-Smith), A Study of the Ewe Language, Londres, Oxford University Press,

Articles connexes[modifier | modifier le code]