Équipes régionales d'intervention et de sécurité

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Équipes régionales d'intervention et de sécurité
Logo de l'organisation
Écusson des ÉRIS
Carte de l'organisation
ÉRIS réparties par directions interrégionales
Situation
Création
Type Unités d'intervention
Sièges Directions interrégionales des services pénitentiaires
Organisation
Effectifs 409 personnels (2018)
Personnes clés Didier Lallement
Dépend de Ministère de la Justice (direction de l'Administration pénitentiaire)

Site web www.justice.gouv.fr

Les équipes régionales d'intervention et de sécurité (ÉRIS) sont les unités d'intervention de l'administration pénitentiaire française chargées d'intervenir en cas de tensions (terrorisme, agression, mutinerie, évasion, etc.) dans un établissement pénitentiaire. Elles ont été créées le 27 février 2003 en réponse à des incidents survenus en détention et sont rattachées à chacune des neuf directions interrégionales des services pénitentiaires.

Historique[modifier | modifier le code]

Les ÉRIS sont créées en 2003, par le préfet Didier Lallement, directeur de l'administration pénitentiaire, après les mutineries successives dans les maisons centrales de Moulins et de Clairvaux[1]. À la création des équipes, elles regroupent 210 personnels[2] ; en 2010, les ÉRIS sont formées d'environ 400 personnes issues de l'administration pénitentiaire française[1]. (Dès 1994, une unité régionale composée d'agent de divers établissements de la DR de Marseille, avait été créée par M. Solana : Le GIRAP)[réf. nécessaire].

Formation[modifier | modifier le code]

Le personnel des ÉRIS est partiellement formé par le Groupe d'intervention de la Gendarmerie nationale (GIGN), ce qui leur a valu une fois le surnom de « GIGN de la pénitentiaire »[1].

Missions[modifier | modifier le code]

Ces neuf équipes régionales ont été spécialement formées et équipées pour agir en cas de tension dans un établissement pénitentiaire (maintien et rétablissement de l'ordre en milieu carcéral, sécurisation d'établissements pénitentiaires, etc.). Elles assurent également la sécurité lors des transfèrements de certaines personnes détenues au profil sensible. Depuis 2015, elles sont formées à la médiation de crise (négociation) et assurent depuis quelques années la gestion des prises d’otages en milieu carcéral.

Chaque ÉRIS comprend en moyenne une trentaine de personnels, issus du corps des surveillants pénitentiaires.

Équipement[modifier | modifier le code]

En 2003, les ÉRIS disposaient de « différents armes dont flash-ball et Riot gun »[3]. Ils sont depuis entrainés à utiliser[4] :

Notes et références[modifier | modifier le code]

  1. a b et c Jean-Marc Leclerc, « Le «GIGN de la pénitentiaire» a fait ses preuves », sur lefigaro.fr, (consulté le ).
  2. « Communiqué de presse du ministère de la Justice », sur presse.justice.gouv.fr, (consulté le )
  3. « Les équipes régionales d'intervention et de sécurité (ERIS), dossier de presse de 2003. », sur https://www.justice.gouv.fr/ (consulté le )
  4. « Arrêté du 24 avril 2012 portant règlement d’emploi des équipes régionales d’intervention et de sécurité de l’administration pénitentiaire. », sur https://www.justice.gouv.fr/ (consulté le )
  5. « SAPL - Matériels pour Force de Sécurité? », sur www.sapl-sas.com (consulté le )

Voir aussi[modifier | modifier le code]

Liens externes[modifier | modifier le code]