Pointes et aiguille de l'Épéna

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Pointes et aiguille de l'Épéna
Vue de l'aiguille de l'Épéna.
Vue de l'aiguille de l'Épéna.
Géographie
Altitude 3 421 m, aiguille de l'Épéna[1],[2]
Massif Massif de la Vanoise (Alpes)
Coordonnées 45° 24′ 51″ nord, 6° 49′ 02″ est[1]
Administration
Pays Drapeau de la France France
Région Auvergne-Rhône-Alpes
Département Savoie
Ascension
Première , face Sud-Ouest, par Henri Mettrier avec Séraphin Gromier, Joseph-Antoine et Grégoire Favre
Voie la plus facile depuis le refuge du Col de la Vanoise
Géologie
Roches Roches métamorphiques
Géolocalisation sur la carte : France
(Voir situation sur carte : France)
Pointes et aiguille de l'Épéna
Géolocalisation sur la carte : Savoie
(Voir situation sur carte : Savoie)
Pointes et aiguille de l'Épéna

L'Épéna est une grande barre rocheuse de 800 m de haut et de trois kilomètres de large. Elle est séparée de la Grande Casse par le col de la Grande Casse. Sa face Nord est la plus reculée du massif de la Vanoise.

L'Épéna est composée de quatre sommets :

  • Aiguille de l'Épéna (3 421 m) ;
  • Pointe orientale (3 348 m) ;
  • Pointe centrale (3 307 m ;
  • Pointe occidentale (3 293 m).

Histoire[modifier | modifier le code]

La première ascension a été réalisée le par Henri Mettrier et ses guides Séraphin Gromier, Joseph-Antoine et Grégoire Favre, en escaladant la face sud-ouest[3]. Pour réaliser cette ascension, ils doivent se résoudre à utiliser des moyens artificiels et se constituent une sorte d'échelle en plantant une dizaine de barres de fer[2].

La traversée des arêtes est faite par J. Roland et M. Amiez le dans le sens ouest est, mais il n'est pas certain qu'elle fut parcourue intégralement[2]. Dans le sens est ouest, la première traversée intégrale a été réalisée par Thomas Roques, Raphaël Benoit, Pierre Gabotto et G. Coubat en .

La face Nord devra attendre l'année 1966 avec l'ascension les 12- de la pointe occidentale par Jean Rod et Bernard Voltoni (pilier nord-nord-ouest)[2]. Un mois plus tard, les 10 et c'est à nouveau Jean Rod, avec cette fois Marcel Schneider, qui viendra à bout de la pointe orientale par l'éperon nord-ouest[2]. L'année suivante, le , l'éperon nord-ouest de l'aiguille est gravi par Pierre-Louis Hofmann et Bernard Voltolini[2].

La voie Challéat, sur le pilier ouest-nord-ouest de la pointe occidentale, a été ouverte le par Olivier Challéat, Jacques Collaer, Robert Guéry et Jacques Ramouillet[2].

L'invention des techniques modernes de protection permettront de redonner un nouvel intérêt à cette face avec l'ouverture de voies dues notamment à Pierre Chapoutot et Patrick Gabarrou.

Le , le skieur extrême Pierre Tardivel accompagné du surfeur Marco Siffredi ouvrirent un itinéraire dans la face sud[4].

Voies d'ascension[modifier | modifier le code]

Références[modifier | modifier le code]

  1. a et b « Carte IGN classique » sur Géoportail.
  2. a b c d e f et g Philippe Deslandes et James Merel, Le topo de la Vanoise, 2007 (ISBN 2-9510034-6-3)
  3. Collectif, Sommets des Alpes, Glénat, 2008 (ISBN 978-2-7234-6551-9), page 169
  4. Première descente de l'Epéna (Vanoise) le 10 avril 1999

Liens internes[modifier | modifier le code]

Sommets voisins[modifier | modifier le code]