Émile Cantarel

Un article de Wikipédia, l'encyclopédie libre.
Émile Cantarel
une illustration sous licence libre serait bienvenue
Fonction
Chef d'état-major de l'armée de terre
-
Biographie
Naissance
Décès
Voir et modifier les données sur Wikidata (à 88 ans)
CahorsVoir et modifier les données sur Wikidata
Nationalité
Activité
Autres informations
Grade militaire
Distinction
Archives conservées par

Émile Cantarel, né le 10 aout 1909 à Flers (Orne), est un militaire français. Il est chef d'état-major de l'armée de terre française du au .

Carrière militaire[modifier | modifier le code]

Il sert au 41e bataillon de chars de combat en 1939-1940[2], comme capitaine chef de compagnie.

Émile Cantarel s'engage en mai 1943 dans les forces françaises libres en Tunisie après être passé par l'Espagne. Avec le soutien des services secrets britannique et des résistants français (Français de Londres), il est chargé de diriger une chaîne d'évasion par les Pyrénées, vers l'Espagne[3].

En , il prend le commandement du 501e régiment de chars de combat, sous la direction du général Leclerc. Il se distingue en 1944 durant la bataille de Normandie qui suivent le débarquement. Plus tard, il participe à la libération de l'Alsace puis de Bertchesgaden[3].

Pendant plus de 5 ans, il est chef d'état-major de l'armée de terre[4]. En 1968, il assure provisoirement la charge de chef d'état-major de l'armée française[5].

Notes et références[modifier | modifier le code]

  1. « https://francearchives.fr/fr/file/ad46ac22be9df6a4d1dae40326de46d8a5cbd19d/FRSHD_PUB_00000355.pdf »
  2. « LE GÉNÉRAL CANTAREL SUCCÈDE AU GÉNÉRAL LE PULOC'H comme chef d'état-major de l'armée de terre », Le Monde.fr,‎ (lire en ligne, consulté le )
  3. a et b « Un soldat qui traversa l'Ariège », sur ladepeche.fr, (consulté le )
  4. « Le général Lagarde : mon départ de l'état-major de l'armée de terre ne prête à aucune exégèse », Le Monde.fr,‎ (lire en ligne, consulté le )
  5. « Le général Fourquet est nommé chef d'état-major des armées en remplacement du général Ailleret », Le Monde.fr,‎ (lire en ligne, consulté le )