Émile Bourdaret

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Émile Bourdaret
Biographie
Naissance
Décès
Voir et modifier les données sur Wikidata (à 72 ans)
NiceVoir et modifier les données sur Wikidata
Nom de naissance
Émile Jean Louis BourdaretVoir et modifier les données sur Wikidata
Nationalité
Activités
Fratrie

Émile Bourdaret, né le à Lyon et mort le à Nice, est un explorateur français.

Biographie[modifier | modifier le code]

Émile Jean Louis Bourdaret naît à Lyon en 1874, d'Antoine Bourdaret, architecte, et Émilie Métrat, son épouse[1],[2]. Sa sœur, Jeanne Bellonie Bourdaret, épouse en 1886 l'anthropologue et archéologue lyonnais Ernest Chantre.

Ingénieur des travaux publics de la Maison impériale de Séoul, diplômé de l’École centrale lyonnaise (promotion 1893)[3], il effectue des missions au Yunnan, en Tunisie, en Espagne, en Chine méridionale et à Madagascar, essentiellement pour les chemins de fer[4]. Après avoir vécu en Corée au lendemain de la guerre entre la Chine et le Japon de 1894-1895, il obtient du ministère de l'instruction publique, en 1903, une mission scientifique dans le pays. Le , il part ainsi de Nagasaki et arrive, par Busan, le 3 avril à Incheon qui porte encore le nom de Tchémoulpo. Du haut du Bukhansan (en), il observe Séoul et son agglomération.

Bourderet visite ensuite Kaesong et Pyongyang avant de revenir à Séoul. À l’embouchure du Han-Yang, il explore l'île de Kanghwa et étudie les dolmens de Ha-Heun. Il fait aussi l'ascension du Chongjok-San et entre dans le monastère fortifié de Tcheun-Toung-Sa. Par des sentiers difficiles, il visite la montagne de Diamant avec ses quarante-cinq monastères bouddhiques et ses nombreux stèles et dolmens puis redescend sur Wonsan.

Il explore ensuite l'île volcanique de Quelpaert d'accès très difficile. Bourdaret laisse d'importantes descriptions des sites et paysages qu'il a traversés.

Œuvres[modifier | modifier le code]

Bibliographie[modifier | modifier le code]

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  • Numa Broc, Dictionnaire des explorateurs français du XIXe siècle, T.2, Asie, CTHS, 1997, p. 61-62 Document utilisé pour la rédaction de l’article

Notes et références[modifier | modifier le code]

  1. Acte de naissance no 1830, , Lyon 3e, Archives de Lyon (avec mentions marginales de mariage et de décès)
  2. Revue Technica no 95, 1947, p. 29 (nécrologie)
  3. Notice d'autorité : « Bourdaret, Émile », sur symogih.org, Laboratoire de recherche historique Rhône-Alpes (LARHRA) (consulté le ).
  4. [1] Mihwa Chu, Aspect des échanges franco-coréens : la réception de la littérature romantique et les traductions du Rouge et le Noir , Thèse de doctorat de l'Université de Paris-Est, 2012, p. 56-58

Liens externes[modifier | modifier le code]