Élections au Parlement de Galice de 1989

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Élections au Parlement de Galice de 1989
75 députés du Parlement
(majorité absolue : 38 députés)
Type d’élection Élections législatives de communauté autonome
Corps électoral et résultats
Inscrits 2 246 455
Votants 1 336 578
59,50 % en augmentation 2,1
Votes exprimés 1 325 657
Votes nuls 10 921
PP – Manuel Fraga
Voix 583 579
44,02 %
en augmentation 3,1
Députés élus 38 en augmentation 4
PSdeG-PSOE – Fernando González Laxe
Voix 433 256
32,68 %
en augmentation 4
Députés élus 28 en augmentation 6
BNG – Xosé Manuel Beiras
Voix 105 703
7,97 %
en augmentation 3,8
Députés élus 5 en augmentation 4
Vainqueur et sièges par circonscription.
Carte
Président de la Junte
Sortant Élu
Fernando González Laxe
PSdeG-PSOE
Manuel Fraga
PP

Les élections au Parlement de Galice de 1989 (en espagnol : elecciones al Parlamento de Galicia de 1989, en galicien : eleccións ao Parlamento de Galicia de 1989) se tiennent le dimanche , afin d'élire les 75 députés de la IIIe législature du Parlement de Galice pour un mandat de quatre ans.

Le scrutin intervient après quatre ans d'une législature marquée par une rupture interne à l'Alliance populaire de Gerardo Fernández Albor, renversé en 1987 de la présidence de la Junte au profit du socialiste Fernando González Laxe grâce à une alliance entre ce dernier et plusieurs formations nationalistes, dont une ayant intégré l'ancien vice-président d'Albor, José Luis Barreiro.

Dans un contexte de hausse de la participation, le nouveau Parti populaire, qui succède à l'Alliance populaire, remporte l'exacte majorité absolue des sièges, offrant à son chef de file, Manuel Fraga, sa première victoire électorale depuis 1977. En raison de ce résultat et des contre-performances de ses alliés, Fernando González Laxe est contraint de lui céder le pouvoir six semaines après la tenue du scrutin.

Contexte[modifier | modifier le code]

Majorité relative de la Coalition populaire[modifier | modifier le code]

Lors des élections autonomiques du 24 novembre 1985, la Coalition populaire (CP) du président sortant, Gerardo Fernández Albor, l'emporte mais sans majorité absolue[1]. La Coalition galicienne (es) (CG), arrivée troisième et positionnée au centre, se trouve dans une position charnière[2]. Le Parti socialiste (PSdeG-PSOE) devient la deuxième force politique de la communauté autonome[3].

N'ayant pu se mettre d'accord avec la Coalition galicienne en raison d'une mésentente relative aux relations avec les députations provinciales[4], Gerardo Fernández Albor échoue lors du premier vote d'investiture, le , par 34 voix pour et 37 voix contre[5]. Il échoue lors du deuxième vote, 24 h plus tard, avec le même résultat[6].

Après avoir failli conclure un accord de coalition avec le Parti socialiste et la gauche nationaliste[7], la Coalition galicienne renonce à faire partie d'un gouvernement « progressiste »[8]. Le , la direction de la CG approuve, par 15 voix pour et 4 voix contre, de favoriser le maintien au pouvoir de Gerardo Fernández Albor en s'abstenant lors d'un nouveau vote d'investiture[9]. Ce dernier est donc investi le , au second tour de vote par 34 voix pour, 26 voix contre et 11 abstentions, la majorité simple étant suffisante[10]

Recomposition politique[modifier | modifier le code]

À la fin , les courants conservateur et progressiste de la Coalition galicienne constatent que leurs positions sont irréconciliables[11]. Le chef de file progressiste Pablo González Mariñas (es) est alors relevé de son poste de porte-parole parlementaire par la direction, que contrôlent les conservateurs[12]. En conséquence, lui et les quatre autres députés de sa mouvance sortent du groupe parlementaire et rejoignent le groupe mixte le [13]. Conformément à une décision prise peu après cette rupture[14], les progressistes fondent en le Parti nationaliste galicien (es) (PNG), qui revendique un positionnement centriste, nationaliste et progressiste, et dont Pablo González Mariñas est élu secrétaire général[15].

Après que Gerardo Fernández Albor a indiqué ne pas avoir l'intention de renoncer à ses fonctions au profit de son vice-président, José Luis Barreiro (es), l'ensemble des conseillers issus de l'Alliance populaire remettent leur démission le [16]. Albor en accepte quatre dès le lendemain tandis qu'il perd le soutien de la majorité de son groupe parlementaire[17]. Il reçoit cependant le soutien de la direction nationale de l'Alliance populaire le [18] et procède en conséquence le à un remaniement de son exécutif qui voit, notamment, le remplacement de Barreiro par un de ses adversaires en interne, Mariano Rajoy[19].

José Luis Barreiro annonce au cours du mois de qu'il renonce à sa condition de militant au sein de l'Alliance populaire[20]. Il est suivi, au cours des huit jours qui suivent, par quatre députés, tous élus comme lui dans la circonscription de Pontevedra[21] puis fonde le mois suivant un parti, l'Union démocratique galicienne (UDG)[22]. À la fin , la Coalition galicienne approuve[23] la demande d'adhésion de ces cinq dissidents de l'AP[24].

Motion de censure[modifier | modifier le code]

Le chef de file du PSdeG-PSOE, Fernando González Laxe, confirme le son intention de déposer une motion de censure à l'encontre de Gerardo Fernández Albor[25]. La motion est effectivement déposée un mois plus tard, déjà appuyée par le Parti nationaliste galicien et le Parti socialiste-galicien-Gauche galicienne (PSG-EG), ce qui assure 30 voix sur les 36 nécessaires à son adoption[26]. La Coalition galicienne dit ne pas être prédisposée à appuyer le renversement d'Albor tout en appelant à un changement de politique[27]. Le , le PSdeG-PSOE, la CG et le PNG parviennent à conclure un accord de coalition, ce qui garantit le succès de la motion[28].

La motion de censure est effectivement adoptée le par 40 voix pour, 29 contre et 2 abstentions, celles du président du Parlement, Tomás Pérez Vidal (gl), et de l'unique député du Bloc nationaliste galicien (BNG), Xosé Manuel Beiras[29]. Fernando González Laxe prête serment six jours plus tard[30]. Son gouvernement de coalition entre en fonction et prête serment dès le [31].

Mode de scrutin[modifier | modifier le code]

Hémicycle du Parlement de Galice.

Le Parlement de Galice (Parlamento de Galicia) est une assemblée parlementaire monocamérale constituée de 75 députés (diputados), élue pour une législature de quatre ans au suffrage universel direct selon les règles du scrutin proportionnel D'Hondt par l'ensemble des personnes résidant dans la communauté autonome où résidant momentanément à l'extérieur de celle-ci, si elles en font la demande.

Convocation du scrutin[modifier | modifier le code]

Conformément à l'article 11 du statut d'autonomie, le Parlement est élu pour un mandat de quatre ans[32]. L'article 14 de la loi électorale galicienne du précise que les élections sont convoquées au moyen d'un décret du président de la Junte de Galice, publié au Journal officiel[33]. La première disposition finale de cette même loi dispose que loi électorale relative au Congrès des députés s'applique pour tout ce qu'elle-même ne prévoit pas[34].

Nombre de députés par circonscription[modifier | modifier le code]

Puisque l'article 11 du statut d'autonomie ne prévoit aucun nombre minimal de députés[32], l'article 9 de la loi électorale indique que le nombre de parlementaires est fixé à 75 et attribue à chaque circonscription 10 sièges d'office, les 35 mandats restant étant distribués en fonction de la population provinciale[35]. L'article 11 du statut énonce en effet que « Dans tous les cas, la province sera la circonscription électorale. »[32].

Le décret de convocation des élections, publié le , dispose que les sièges sont répartis ainsi[36] :

Circonscriptions Députés
La Corogne 24
Lugo 15
Ourense 15
Pontevedra 21

Présentation des candidatures[modifier | modifier le code]

Peuvent présenter des candidatures[37],[38] :

  • les partis ou fédérations politiques enregistrées auprès du registre des associations politiques du ministère de l'Intérieur ;
  • les coalitions électorales de ces mêmes partis ou fédérations dûment constituées et inscrites auprès de la commission électorale au plus tard 10 jours après la convocation du scrutin ;
  • et les électeurs de la circonscription, à condition de représenter au moins 1 % des inscrits.

Répartition des sièges[modifier | modifier le code]

Seules les listes ayant recueilli au moins 3 % des suffrages valides — ce qui inclut les bulletins blancs — dans une circonscription peuvent participer à la répartition des sièges à pourvoir dans cette circonscription, qui s'organise en suivant différentes étapes[39],[40] :

  • les listes sont classées en une colonne par ordre décroissant du nombre de suffrages obtenus ;
  • les suffrages de chaque liste sont divisés par 1, 2, 3... jusqu'au nombre de députés à élire afin de former un tableau ;
  • les mandats sont attribués selon l'ordre décroissant des quotients ainsi obtenus.

Lorsque deux listes obtiennent un même quotient, le siège est attribué à celle qui a le plus grand nombre total de voix ; lorsque deux candidatures ont exactement le même nombre total de voix, l'égalité est résolue par tirage au sort et les suivantes de manière alternative.

Campagne[modifier | modifier le code]

Principales forces politiques[modifier | modifier le code]

Force politique Chef de file Idéologie Résultats en 1985
Parti populaire
(es) Partido Popular
PP Manuel Fraga Centre droit à droite
Conservatisme, démocratie chrétienne, libéralisme, galléguisme
40,89 % des voix
34 députés[a]
Parti des socialistes de Galice-PSOE
(gl) Partido dos Socialistas de Galicia-PSOE
PSdeG-PSOE Fernando González Laxe
(Président de la Junte)
Centre gauche
Social-démocratie, progressisme, galléguisme
28,67 % des voix
22 députés
Coalition galicienne (es)
(gl) Coalición Galega
CG Xosé Luis Barreiro (es) Centre
Nationalisme galicien, libéralisme, galléguisme
12,94 % des voix
11 députés
Parti socialiste galicien-Gauche galicienne (es)
(gl) Partido Socialista Galego-Esquerda Galega
PSG-EG Camilo Nogueira (es) Gauche
Nationalisme galicien, nationalisme de gauche, socialisme démocratique
5,67 % des voix
3 députés
Bloc nationaliste galicien
(gl) Bloque Nacionalista Galego
BNG Xosé Manuel Beiras Gauche
Nationalisme galicien, nationalisme de gauche, socialisme démocratique
4,20 % des voix
1 député

Résultats[modifier | modifier le code]

Voix et sièges[modifier | modifier le code]

Total régional[modifier | modifier le code]

Résultats des élections au Parlement de Galice de 1989[41]
Parti Voix % +/- Sièges +/-
Parti populaire (PP) 583 579 44,02 en augmentation 3,13[a] 38 en augmentation 4[a]
Parti des socialistes de Galice-PSOE (PSdeG-PSOE) 433 256 32,68 en augmentation 4,01 28 en augmentation 6
Bloc nationaliste galicien (BNG) 105 703 7,97 en augmentation 3,77 5 en augmentation 4
Parti socialiste galicien-Gauche galicienne (PSG-EG) (es) 50 047 3,78 en diminution 1,89 2 en diminution 1
Coalition galicienne (CG) (es) 48 208 3,64 en diminution 9,30 2 en diminution 9
Centre démocratique et social (CDS) 38 214 2,88 en diminution 0,40 0 en stagnation
Esquerda Unida (EU) 19 774 1,49 en augmentation 0,65 0 en stagnation
Parti nationaliste galicien-Parti galléguiste (PNG-PG) (es) 18 036 1,36 Nv 0 en stagnation
Groupement Ruiz-Mateos (ARM) (es) 7 058 0,53 Nv 0 en stagnation
Autres partis[b] 16 497 1,24 0  –
Blancs 5 285 0,40 en diminution 0,28
Suffrages exprimés 1 325 657 99,18
Votes invalides 10 921 0,82
Total 1 336 578 100,00 75 en augmentation 4
Abstentions 909 877 40,50
Inscrits / participation 2 246 455 59,50

Par circonscription[modifier | modifier le code]

Circonscription La Corogne Lugo Ourense Pontevedra
Sièges 24 en augmentation 2 15 en stagnation 15 en stagnation 21 en augmentation 2
Nombre % Nombre % Nombre % Nombre %
Inscrits 883 177 100,00 335 256 100,00 343 814 100,00 684 208 100,00
Abstentions 359 650 40,72 123 661 36,89 157 382 45,77 269 184 39,34
Votants 523 527 59,28 211 595 63,11 186 432 54,23 415 024 60,66
Nuls 5 801 1,11 1 235 0,58 1 321 0,71 2 564 0,62
Exprimés 517 726 98,89 210 360 99,42 185 111 99,29 412 460 99,38
Partis Voix % Sièges +/− Voix % Sièges +/− Voix % Sièges +/− Voix % Sièges +/−
PP 211 847 40,92 11 en augmentation 1 101 146 48,08 8 en stagnation 81 563 44,06 8 en augmentation 1 189 023 45,83 11 en augmentation 2
PSdeG-PSOE 182 970 35,34 10 en augmentation 2 65 058 30,93 5 en augmentation 1 60 712 32,80 6 en augmentation 2 124 516 30,19 7 en augmentation 1
BNG 48 257 9,32 2 en augmentation 1 13 902 6,61 1 en augmentation 1 10 086 5,45 0 en stagnation 33 458 8,11 2 en augmentation 2
PSG-EG (es) 21 438 4,14 1 en stagnation 3 587 1,71 0 en stagnation 3 881 2,10 0 en stagnation 21 141 5,13 1 en diminution 1
CG (es) 8 262 1,60 0 en diminution 2 15 250 7,25 1 en diminution 2 11 827 6,39 1 en diminution 3 12 869 3,12 0 en diminution 2
Autres 42 738 8,26 10 716 5,09 16 495 8,91 29 630 7,18
Blanc 2 214 0,43 701 0,33 547 0,30 1 823 0,44

Analyse[modifier | modifier le code]

Parti arrivé en tête par circonscription et intensité de son score.

En dépit d'une météo défavorable, la participation augmente de nouveau et frôle les 60 % des inscrits[42].

Les résultats donnent au Parti populaire (PP) de Manuel Fraga une majorité absolue des sièges. Ce résultat offre à Fraga sa première victoire électorale depuis la fondation de l'Alliance populaire (AP) en 1977 et constitue alors le meilleur résultat du PP/AP depuis 1982[43]. Le chef de file de la droite libérale-conservatrice profite à la fois du renforcement du bipartisme[43] et de la volonté des électeurs de choisir directement le président de la Junte, au-delà des sigles partisans[44].

Bien qu'il soit lui aussi en progression grâce à la mobilisation en faveur des deux grands partis[43], le Parti des socialistes de Galice-PSOE (PSdeG-PSOE) de Fernando González Laxe est condamné à l'opposition, en raison du résultat du Parti populaire et des mauvais résultats de ses alliés. Il bénéficie d'un vote utile à gauche, causé par la percée de Manuel Fraga, qui prive Esquerda Unida (EU) de toute représentation[45].

Au centre, le Centre démocratique et social (CDS) échoue de nouveau à rentrer au Parlement, conséquence de la mobilisation en faveur du PP[46], tandis que la Coalition galicienne (CG) conserve une représentation très réduite et sans son chef de file, José Luis Barreiro, et que le Parti nationaliste galicien (PNG) est exclu de l'hémicycle[45]. Ironie du sort, c'est à Pablo González Mariñas, chef de file du PNG, qu'il revient d'annoncer cette information à la presse, en sa qualité de porte-parole du gouvernement autonomique[43]. Le vote nationaliste se concentre en effet sur le Bloc nationaliste galicien (BNG) de Xosé Manuel Beiras, option la plus radicale politiquement et qui dépasse toutes les attentes en faisant élire six députés, cinq de plus que sous la législature sortante[43].

Le , à la veille de l'ouverture de la législature, le tribunal supérieur de justice attribue, contrairement à la décision de la commission électorale provinciale, le 15e député d'Ourense au Parti socialiste au détriment du Bloc nationaliste, par 32 voix de différence après avoir réintégré des procès-verbaux de résultats annulés par la commission électorale. En conséquence, le BNG compte 5 parlementaires et le PSdeG-PSOE, 28[47].

Conséquences[modifier | modifier le code]

Le député du Parti populaire Victorino Núñez (es) est élu le président du Parlement avec les seuls voix de son parti[48]. Il annonce le que le débat puis le vote d'investiture de Manuel Fraga auront lieu les et le suivants[49].

Le , Manuel Fraga est effectivement élu président de la Junte par 38 voix pour et 37 voix contre[50]. Il prête serment le [51]. Présenté le [52], son premier gouvernement prête serment et entre en fonction le [53].

Notes et références[modifier | modifier le code]

Notes[modifier | modifier le code]

  1. a b et c Résultats de la Coalition populaire.
  2. 10 partis, moins de 0,5 % chacun.

Références[modifier | modifier le code]

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  2. (es) « El éxito reformista en Galicia será utilizado para desbancar al CDS y ocupar el espacio centrista », La Vanguardia,‎ (lire en ligne [PDF], consulté le ).
  3. (es) « Fernández Albor tendrá que gobernar en minoría, a pesar del triunfo electoral de Coalición Popular », La Vanguardia,‎ (lire en ligne [PDF], consulté le ).
  4. (es) Elisardo Vazquez, « El control de las diputaciones dificulta las negociaciones para elegir al presidente de la Xunta », El País,‎ (lire en ligne, consulté le ).
  5. (es) Elisardo Vazquez, « Fernández Albor no superó la primera ronda para su investidura », El País,‎ (lire en ligne, consulté le ).
  6. (es) « La mayoría de la Cámara rechazó, por segunda vez, la investidura de Fernández Albor como presidente de la Xunta », La Voz de Galicia,‎ , p. 15.
  7. (es) Elisardo Vazquez, « Principio de acuerdo entre los reformistas, Esquerda Galega y el PSOE para formar Gobierno », El País,‎ (lire en ligne, consulté le ).
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  9. (es) Juan González Ibañez, « Coalicion Galega decide facilitar la investidura de Fernández Albor », El País,‎ (lire en ligne, consulté le ).
  10. (es) Elisardo Vazquez, « Fernández Albor, reelegido presidente de la Xunta, gracias a la abstención de Coalición Galega », El País,‎ (lire en ligne, consulté le ).
  11. (es) Elisardo Vazquez, « Consumada la ruptura de Coalición Galega », El País,‎ (lire en ligne, consulté le ).
  12. (es) « Los 'conservadores' de Coalición Galega retiran la confianza a González Mariñas », El País,‎ (lire en ligne, consulté le ).
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  34. (es) Espagne, Galice. « Ley 8/1985, de 13 de agosto, de elecciones al Parlamento de Galicia. », BOE, art. Première disposition finale. (version en vigueur : 17 août 1985) [lire en ligne (page consultée le 11 juin 2023)]
  35. (es) Espagne, Galice. « Ley 8/1985, de 13 de agosto, de elecciones al Parlamento de Galicia. », BOE, art. 9. (version en vigueur : 17 août 1985) [lire en ligne (page consultée le 11 juin 2023)]
  36. (es) Espagne, Galice. « Decreto 213/1989, de 23 de octubre, de disolución del Parlamento de Galicia y de convocatoria de elecciones. », BOE, art. 3. (version en vigueur : 24 octobre 1989) [lire en ligne (page consultée le 3 septembre 2023)].
  37. (es) Espagne. « Ley Orgánica 5/1985, de 19 de junio, del Régimen Electoral General. », BOE, art. 44. (version en vigueur : 21 juin 1985) [lire en ligne (page consultée le 2 septembre 2023)].
  38. (es) Espagne. « Ley Orgánica 5/1985, de 19 de junio, del Régimen Electoral General. », BOE, art. 169. (version en vigueur : 21 juin 1985) [lire en ligne (page consultée le 2 septembre 2023)].
  39. (es) Espagne, Galice. « Ley 8/1985, de 13 de agosto, de elecciones al Parlamento de Galicia. », BOE, art. 10. (version en vigueur : 17 août 1985) [lire en ligne (page consultée le 11 juin 2023)]
  40. (es) Espagne. « Ley Orgánica 5/1985, de 19 de junio, del Régimen Electoral General. », BOE, art. 96. (version en vigueur : 4 avril 1987) [lire en ligne (page consultée le 2 septembre 2023)].
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Annexes[modifier | modifier le code]

Articles connexes[modifier | modifier le code]