Élections nationales monégasques de 2003

Un article de Wikipédia, l'encyclopédie libre.

Élections nationales monégasques de 2003
24 sièges du Conseil national
(Majorité absolue : 13 sièges)
Corps électoral et résultats
Inscrits 5 842
Votants 4 658
79,73 %
Blancs et nuls 159
Union pour Monaco
Voix 60 339
58,45 %
Sièges obtenus 21
Union nationale et démocratique
Voix 42 892
41,55 %
Sièges obtenus 3
Composition du Conseil national
Diagramme

Les élections nationales eurent lieu à Monaco le pour le renouvellement du Conseil national, l'unique chambre parlementaire de la principauté monégasque.

Système électoral[modifier | modifier le code]

Ces élections sont les premières à avoir lieu après d'importants changement de la loi électorale, instaurant notamment une dose de proportionnelle.

Nouveau[modifier | modifier le code]

Le Conseil national est composé de vingt-quatre membres élus pour un mandat de cinq ans. Sont éligibles les électeurs âgés d'au moins vingt-cinq ans et ayant la nationalité monégasque depuis au moins cinq ans[1]. Un élu au conseil communal de Monaco peut également être élu au Conseil national[1].

Le mode de scrutin est mixte à un seul tour[1]. Les deux tiers des vingt-quatre sièges sont attribués au scrutin majoritaire plurinominal, les seize candidats ayant obtenu le plus de voix sont élus[1], tandis que les huit restant le sont au scrutin proportionnel de liste avec un seuil électoral de 5 % et la possibilité d’effectuer un panachage[2].

Ancien[modifier | modifier le code]

Le mode de scrutin utilisé avant la réforme de la loi électorale en 2002 était le scrutin de liste plurinominal majoritaire à deux tours avec panachage dans une unique circonscription. Les électeurs votent alors pour autant de candidats que de sièges à pourvoir, et s'ils le veulent en rayant ou en ajoutant des noms sur les listes proposées. Les candidats ayant réunis la majorité absolu au premier tour avec le plus de voix et au moins un quart du total des inscrits sont élus. S'ils sont moins que de sièges à pourvoir, un second tour est organisé deux semaines plus tard entre les candidats restant, et les candidats arrivés en tête sont élus[3].

Le changement est alors accompagné d'un passage à vingt quatre du nombre de sièges au conseil national, qui en comportait auparavant dix huit, ainsi que d'une baisse de l'age d'obtention du droit de vote, qui passe de vingt et un à dix huit ans[4].

Résultats[modifier | modifier le code]

Résultats des législatives monégasques de 2003[5]
Partis Votes[6] % Sièges +/-
Union pour Monaco (UPM) 60 339 58,45 21 en augmentation 21
Union nationale et démocratique (UND) 42 892 41,55 3 en diminution 15
Total des voix 103 231 100
Votes valides 4 499 96,59
Votes blancs 18 0,39
Votes invalides 141 3,03
Total 4 658 100 24 en augmentation 6
Abstentions 1 184 20,27
Inscrits / participation 5 842 79,73

Conseillers élus[modifier | modifier le code]

Scrutin Conseillers élus Parti
Scrutin majoritaire Jacques Rit UPM
Jean-François Robillon UPM
Claude Boisson UPM
Christophe Spiliotis-Saquet UPM
Catherine Fautrier UPM
Anne Poyard-Vatrican UPM
Jean-Michel Cucchi UPM
Fabrice Notari UPM
Jean-Charles Gardetto UPM
Michèle Dittlot UPM
Thomas Giaccardi UPM
Stéphane Valeri UPM
Vincent Palmaro UPM
Daniel Raymond UPM
Bernard Marquet UPM
Alexandre Bordero UPM
Scrutin proportionnel Jean-Pierre Licari UPM
Bruno Blanchy UPM
Brigitte Boccone-Pages UPM
Claude Cellario UPM
Jean-Luc Nigioni UPM
Henry Rey UND
Christine Pasquier-Ciulla UND
Jean-Joseph Pastor UND

Articles connexes[modifier | modifier le code]

Notes et références[modifier | modifier le code]

  1. a b c et d loi électorale sur le site de la mairie de Monaco
  2. MONACO Conseil national Union Interparlementaire
  3. Élections de 1988 Union Interparlementaire
  4. MONACO Chambre parlementaire : Conseil national élections tenues en 2003 Union Interparlementaire
  5. « Résultats », sur monaco.net.
  6. Les voix accordées à chaque candidat sont cumulées pour chaque liste, ce qui explique le nombre de votes largement supérieur au nombre d'électeurs.