Élections législatives thaïlandaises de 2023
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Élections législatives thaïlandaises de 2023 | ||||||||||||||
500 sièges de la Chambre des représentants (Majorité absolue : 251 sièges) | ||||||||||||||
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Corps électoral et résultats | ||||||||||||||
Inscrits | 52 195 920 | |||||||||||||
Votants | 39 514 964 | |||||||||||||
75,71 % ![]() | ||||||||||||||
Votes exprimés | 37 522 746 | |||||||||||||
Votes blancs et nuls | 1 992 139 | |||||||||||||
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Aller de l'avant – Pita Limjaroenrat | |||||||||||||
Voix | 14 438 851 | |||||||||||||
36,54 % | ![]() | |||||||||||||
Sièges obtenus | 151 | ![]() | ||||||||||||
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Pheu Thai – Paethongtarn Shinawatra[1] | |||||||||||||
Voix | 10 962 522 | |||||||||||||
27,74 % | ![]() | |||||||||||||
Sièges obtenus | 141 | ![]() | ||||||||||||
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Parti de la fierté thaïe – Anutin Charnvirakul | |||||||||||||
Voix | 1 138 202 | |||||||||||||
2,88 % | ![]() | |||||||||||||
Sièges obtenus | 71 | ![]() | ||||||||||||
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Palang Pracharat – Prawit Wongsuwan | |||||||||||||
Voix | 537 625 | |||||||||||||
1,36 % | ![]() | |||||||||||||
Sièges obtenus | 40 | ![]() | ||||||||||||
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Parti de la Nation thaïe unie – Prayut Chan-o-cha[2] | |||||||||||||
Voix | 4 766 408 | |||||||||||||
12,06 % | ||||||||||||||
Sièges obtenus | 36 | |||||||||||||
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Parti démocrate – Jurin Laksanawisit | |||||||||||||
Voix | 925 349 | |||||||||||||
2,34 % | ![]() | |||||||||||||
Sièges obtenus | 25 | ![]() | ||||||||||||
Composition de la Chambre élue | ||||||||||||||
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Premier ministre | ||||||||||||||
Sortant | ||||||||||||||
Prayut Chan-o-cha NTU |
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Législature élue | ||||||||||||||
26e | ||||||||||||||
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Les élections législatives thaïlandaises de 2023 ont lieu le afin de renouveler les 500 membres de la Chambre des représentants.
Issu du Coup d'État de 2014, le gouvernement sortant du Premier ministre Prayut Chan-o-cha bénéficie d'une constitution taillée sur mesure. Malgré la baisse de popularité de ses alliés du Palang Pracharat et du Parti de la Nation thaïe unie, le système politique lui permet en effet de se maintenir avec un minimum de 126 sièges à la Chambre grâce au soutien des membres du Sénat, indirectement nommés par l'armée.
L'opposition est principalement menée par le Pheu Thai de Paethongtarn Shinawatra et Aller de l'avant, de Pita Limjaroenrat, qui succède au Parti du nouvel avenir à la suite de sa dissolution en 2020. Largement en tête des sondages, ces formations sont néanmoins soumises à la nécessité d'obtenir au moins 376 sièges pour espérer outrepasser le vote des sénateurs et provoquer une alternance.
Le scrutin se révèle une sévère défaite pour les militaires, l'opposition arrivant largement en tête. Aller de l'avant créé en particulier la surprise en surpassant le Pheu Thai. Tout deux n'obtiennent cependant que près de trois cents sièges, plaçant ainsi le Parti de la fierté thaïe en position de faiseur de roi.
Contexte[modifier | modifier le code]
Élections législatives de 2019[modifier | modifier le code]
Les élections législatives de mars 2019 interviennent dans un contexte d'effervescence démocratique, le scrutin devant permettre le retour théorique du pouvoir aux civils après cinq années de junte militaire. Arrivée au pouvoir par un Coup d'État en 2014 à la faveur d'une profonde crise politique ayant précédé et suivi les élections législatives de 2014, la junte s'était autoproclamée Conseil national pour la paix et le maintien de l'ordre avant de porter le commandant en chef de l'Armée royale thaïlandaise et auteur du coup d'état, Prayut Chan-o-cha au poste de Premier ministre[3],[4].
Les élections de 2019 conduisent à la reconduite controversée de Prayut Chan-o-cha. Malgré l'arrivée en tête des suffrages de son parti, le Palang Pracharat, celui-ci essuie une défaite avec sa mise en minorité face aux partis d'opposition. Le rôle dans la désignation du Premier ministre accordé à la chambre haute, nommée par la junte selon une constitution rédigée sur mesure, permet cependant au chef de la junte de se maintenir[5]. Selon une disposition transitoire de la nouvelle constitution adoptée par référendum dans un contexte d'interdiction de toute critique du projet, le Premier ministre est en effet choisi pendant les cinq premières années par un vote du total des membres de la chambre des représentants et du Sénat réunis[6]. La chambre comporte 500 représentants directement élus par la population tandis que le Sénat en comporte 250, nommés indirectement par l'armée. Cette disposition s'appliquant tout au long du mandat de cinq ans du Sénat, qui doit s'achever en 2024, les élections législatives de 2023 voient également le futur Premier ministre choisi selon cette méthode controversée, qui permet à la junte de se maintenir avec un minimum de seulement 126 représentants à la chambre basse, là où l'opposition doit obtenir 376 pour espérer provoquer une alternance[7],[8].
Bien que la constitution interdise à un Premier ministre de rester en poste plus de huit ans, Prayut Chan-o-cha parvient à se maintenir par une décision de la Cour constitutionnelle. Après l'avoir suspendu le 24 août 2022 pour cette raison, cette dernière juge le 30 septembre suivant que son mandat a commencé en 2017 lors de la mise en place de la nouvelle constitution, lui permettant ainsi de repousser son départ théorique à 2025[9],[10].
Évènements récents[modifier | modifier le code]
Malgré sa tentative de légitimisation par les urnes, le gouvernement Prayut Chan-oh-cha reste particulièrement autoritaire et viole les droits et libertés fondamentales, selon une cinquantaine d'ONG thailandaises et internationales dont Human Rights Watch[11]. Ces dernières jugent que les élections ne sont pas libres et équitables en raison du climat de représsion et d'un système électoral partial, de plus en plus contesté, notamment par la jeunesse[12]. Cette dernière exprime massivement son aspiration à des réformes démocratique lors des Manifestations de 2020-2021 en Thailande. Celles ci sont durement réprimées par le pouvoir, qui s'appuie sur un système policier et judiciaire aux ordres. Depuis juillet 2020, les autorités arrêtent ainsi plus de 1 800 activistes pro-démocratie, militants de l'opposition et individus critiques du gouvernement pour des crimes dits « politiques », dont 230 mineurs. Le gouvernement a notamment recours à la loi punissant de manière draconienne le lèse-majesté pour réprimer les appels à réformer le système politique, une tactique devenue habituelle dans le pays. La commission électorale interdit de fait toute référence à la monarchie dans les programmes des partis en lice, une pratique approuvée par la Cour constitutionnelle, qui juge en novembre 2021 que la critique de la monarchie est un acte de trahison[12],[13].
L'ensemble des médias sont par ailleurs soumis à la censure, tandis que les partis d'opposition subissent la menace constante d'une dissolution en cas de critique trop vive du pouvoir militaire ou royal. Le Parti du nouvel avenir est ainsi dissous le par la Cour constitutionnelle de Thaïlande[14].
Le gouvernement sortant ne dispose en retour que d'un bilan économique mitigé. La croissance économique du pays en 2022 n'est ainsi que de 2,8 %, soit un taux très bas pour le pays, tandis que les projections du Conseil national thaïlandais de développement économique et social pour 2023 donnent un taux similaire. Les questions du coût de la vie et de l'endettement des ménages, en forte augmentation de 2019, figurent au centre des préoccupations de la population, provoquant une baisse de popularité du premier ministre et des partis de la coalition au pouvoir, qui glissent derrière l'opposition dans les sondages[8].
Mode de scrutin[modifier | modifier le code]
La Thaïlande est dotée d'un parlement bicaméral composé d'une chambre basse, la Chambre des représentants, et d'une chambre haute, le Sénat. Les 250 membres de ce dernier sont intégralement nommés par un panel d'une dizaine de grands électeurs choisis par la junte militaire[15].
La chambre des représentants est composée de 500 sièges pourvus tous les quatre ans selon un mode de scrutin mixte. Sur ce total, 400 sont ainsi pourvus au scrutin uninominal majoritaire à un tour dans autant de circonscriptions électorales, tandis que les 100 sièges restants le sont au scrutin proportionnel plurinominal de liste selon un système parallèle. Les électeurs remplissent ainsi deux bulletins séparés, le vote pour un candidat choisi au niveau d'une circonscription pouvant être différent de celui envers un parti pour les sièges à la proportionnelle au niveau national[16].
Il s'agit d'un retour à un système parallèle, abandonné pour la première fois au scrutin précédent. Les élections de 2019 avaient en effet eu lieu selon un système compensatoire avec 350 sièges attribués au scrutin majoritaire, puis 150 autres à la proportionnelle de manière à faire correspondre le plus possible la répartition totale des sièges à celle des suffrages au niveau national. Les partis ayant remporté une part des 350 sièges au scrutin majoritaire plus importante que leur part des suffrages au niveau national ne se voyaient ainsi pas attribués de sièges, répartis sur les partis dont le total de sièges était en « déficit » sur leur part des voix[17].
Le retour à un système parallèle dans lequel la part proportionnelle est attribuée indépendamment de celle majoritaire sans logique compensatoire est vivement critiqué par l'opposition, en particulier par les partis mineurs. La réforme entreprise en 2021 via un amendement constitutionnel a ainsi été menée par les principaux partis, dont le Palang Pracharat et le Pheu Thai[18].
La loi électorale impose par ailleurs aux partis en lice d'annoncer à l'avance jusqu'à trois candidats au poste de Premier ministre. Ceux-ci n'appartiennent pas nécessairement aux partis les désignant.
Forces en présence[modifier | modifier le code]
Le Gouvernement du Premier ministre Prayut Chan-o-cha dispose du soutien de plusieurs partis pro-junte dont principalement le Palang Pracharat (PP), le Parti de la fierté thaïe (BJT), le Parti démocrate (PP). L'ensemble de ces partis et de ceux plus mineurs subissent depuis plusieurs années un fort déclin de popularité. Aucun d'entre eux ne dépasse ainsi les 5% d'intentions de votes dans la plupart des sondages effectués en avril 2023[19],[20].
Fin 2022, le Palang Pracharat est le théâtre d'une scission entre les partisans de Prayut Chan-o-cha et ceux de son premier vice-Premier ministre Prawit Wongsuwan, partisan d'un rapprochement avec le principal parti d'opposition, le Pheu Thai. Militaires de longue date, les deux hommes sont liés politiquement depuis plusieurs décennies et assurent maintenir des liens forts malgré leurs différences. Chan-o-cha rejoint fin décembre 2022 le Parti de la Nation thaïe unie, tandis que le Pheu Thai caracole en tête des sondages d'opinion[21],[22],[23],[24]. Malgré les faiblesses des soutiens de Prayut Chan-o-cha, ce dernier pourrait malgré tout se maintenir avec un minimum de 126 sièges à la Chambre des représentants en raison du système politique qui implique le Sénat dans le vote de la motion confiance au premier ministre[13].
L'opposition est quant à elle composée de plusieurs partis favorables au rétablissement d'une démocratie plein et entière, dont principalement le parti Pheu Thai (PTP). Mené par Paethongtarn Shinawatra, il s'agit du troisième parti politique fondé par la famille Shinawatra dont fait notamment partie Thaksin Shinawatra, Premier ministre de 2001 à 2006 avant son renversement par un coup d’État. Leurs formations politiques ont été en tête de toutes les élections législatives depuis 2001. Au Pheu Thai s'ajoute Aller de l'avant, héritier du Parti du nouvel avenir dissous en 2020, désormais mené par Pita Limjaroenrat, ainsi que plusieurs petit partis d'oppositions, tels que le Parti libéral thaïlandais et Thai Sang Thai. Principaux partis d'opposition, le Pheu Thai et Aller de l'avant figurent largement en tête des sondages, portés par la popularité de leur dirigeants respectifs. Le premier est ainsi crédité en avril 2023 de 34 à 47 % des intentions de vote, et Aller de l'avant de 16 à 50 %. Bien que l'obtention d'une majorité à la chambre des représentants par l'opposition soit largement attendue, ceux ci sont néanmoins soumis à la nécessité d'obtenir 376 représentants sur 500 pour surmonter le vote des sénateurs et pouvoir désigner un premier ministre qui leur soit favorable[11],[25].
Aller de l'avant centre notamment son programme sur l'opposition aux coup d’État répétés de l'armée, dont il propose de réduire le budget ainsi que d'abolir la conscription. Critiquant la corruption de la classe politique traditionnelle, il est par ailleurs le seul parti évoquant ouvertement une réforme des lois entourant la monarchie, et notamment le crime de lèse-majesté. Il ne propose toutefois que peu de changements dans les domaines économique et social, sinon une profonde réforme du système éducatif[26].
Sondages[modifier | modifier le code]
Résultats[modifier | modifier le code]
Les résultats officiels sont attendus le 13 juillet 2023[27].
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Partis | Scrutin proportionnel | Scrutin majoritaire | Total sièges |
+/- | ||||||||||
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Voix | % | +/- | Sièges | Voix | % | Sièges | +/- | |||||||
Aller de l'avant (PKK) | 14 438 851 | 38,01 | ![]() |
39 | 9 535 709 | 24,27 | 112 | ![]() |
151 | ![]() | ||||
Pheu Thai (PTP) | 10 962 522 | 28,86 | ![]() |
29 | 9 222 908 | 23,48 | 112 | ![]() |
141 | ![]() | ||||
Parti de la Nation thaïe unie (PRTSC) | 4 766 408 | 12,55 | Nv | 13 | 3 521 377 | 8,96 | 23 | Nv | 36 | ![]() | ||||
Parti de la fierté thaï (BJT) | 1 138 202 | 3,00 | ![]() |
3 | 5 015 210 | 12,77 | 68 | ![]() |
71 | ![]() | ||||
Parti démocrate (D) | 925 349 | 2,44 | ![]() |
3 | 2 231 142 | 5,68 | 22 | ![]() |
25 | ![]() | ||||
Prachachart | 602 645 | 1,59 | ![]() |
2 | 311 057 | 0,79 | 7 | ![]() |
9 | ![]() | ||||
Palang Pracharat (PP) | 537 625 | 1,42 | ![]() |
1 | 4 127 116 | 10,51 | 39 | ![]() |
40 | ![]() | ||||
Parti libéral thaïlandais (TLP) | 351 376 | 0,92 | ![]() |
1 | 273 669 | 0,70 | 0 | ![]() |
1 | ![]() | ||||
Thai Sang Thai (TST) | 340 178 | 0,90 | Nv | 1 | 870 538 | 2,22 | 5 | ![]() |
6 | ![]() | ||||
Nouvelle démocratie (PP) | 273 428 | 0,72 | ![]() |
1 | 13 570 | 0,03 | 0 | ![]() |
1 | ![]() | ||||
Nouveau parti | 249 731 | 0,66 | Nv | 1 | 1 152 | 0,00 | 0 | ![]() |
1 | ![]() | ||||
Parti du développement national (CPT) | 212 676 | 0,56 | ![]() |
1 | 297 294 | 0,76 | 1 | ![]() |
2 | ![]() | ||||
Parti des comtés thaï | 201 411 | 0,53 | Nv | 1 | 1 203 | 0,00 | 0 | ![]() |
1 | ![]() | ||||
Parti du développement national thaïlandais (CP) | 192 497 | 0,51 | ![]() |
1 | 584 802 | 1,49 | 9 | ![]() |
10 | ![]() | ||||
Parti de l'équité | 184 817 | 0,49 | Nv | 1 | 9 559 | 0,02 | 0 | ![]() |
1 | ![]() | ||||
Nouveau pouvoir social | Nv | |||||||||||||
Parti de la nouvelle économie | ||||||||||||||
Puea Chart | ||||||||||||||
Coalition d'action pour la Thaïlande | ||||||||||||||
Autres partis | – | – | – | |||||||||||
« Aucun d'entre eux » | 482 303 | 1,27 | – | – | 2 689 592 | 6,85 | – | – | – | – | ||||
Votes valides | 37 987 549 | 39 284 752 | ||||||||||||
Votes blancs et invalides | ||||||||||||||
Total | 100 | – | 100 | 100 | 400 | ![]() |
500 | ![]() | ||||||
Abstentions | ||||||||||||||
Inscrits / participation | 52 238 594 | 52 238 594 |
Analyse[modifier | modifier le code]
L'opposition au gouvernement mené par les militaires remporte largement les élections, Aller de l'avant (PKK) et le Pheu Thai (PTP) arrivant tout deux en tête loin devant les partis gouvernementaux[29],[30],[31],[32],[33]. La dirigeante du Pheu Thai, Paethongtarn Shinawatra, félicite Aller de l'avant au soir du scrutin et soutient la candidature au poste de Premier ministre de son dirigeant, Pita Limjaroenrat, avec lequel elle annonce être « prêts à travailler ensemble »[34]. S'ils remportent à eux deux un peu moins de trois cents sièges, la majorité élargie de 376 sièges nécessaire pour passer outre le sénat leur échappe cependant, comme attendu.
L'effondrement des partis soutenant ouvertement les militaires profite cependant au Parti de la fierté thaï du ministre de la Santé Anutin Charnvirakul, dont la notoriété s'est fortement accrue depuis la pandémie de Covid-19 et la légalisation du cannabis à usage médical. Avec plus de 70 sièges, son parti jugé modéré trouve ainsi à l'issue des urnes la position de faiseur de roi dont il se targuait au cours de la campagne[35].
Notes et références[modifier | modifier le code]
- Ne se présente pas à la Chambre des représentants mais seulement au poste de Première ministre.
- Ne se présente pas à la Chambre des représentants mais seulement au poste de Premier ministre.
- Aurélie Leroy, « Élections thaïlandaises : l'illusion de la démocratie », sur CETRI, Centre Tricontinental, .
- Laure Siegel, « En Thaïlande, des élections sous le contrôle de la junte militaire », sur mediapart.fr, .
- « Thaïlande: le roi approuve Prayut Chan-O-Cha au poste de premier ministre », sur Le Figaro.fr, Le Figaro, (ISSN 0182-5852, consulté le ).
- (de) Beat Müller, « Thailand, 7. August 2016 : Mitbestimmung des Senats bei der Wahl des Ministerpräsidenten in der Übergangszeit », sur sudd.ch (consulté le ).
- « Thailand’s election explained: a battle royale for junta’s Prayuth Chan-ocha and the Shinawatras », sur www.scmp.com (consulté le ).
- « En Thaïlande, le premier ministre dissout l’Assemblée et provoque des élections », Le Monde.fr, (lire en ligne, consulté le )
- La-Croix.com, « Thaïlande : le premier ministre suspendu par la Cour constitutionnelle », sur La Croix, lacroix.journal, (consulté le ).
- (en) « Thai Constitutional Court to Rule on PM’s Tenure on Sept. 30 », sur thediplomat.com (consulté le ).
- (en) « Thailand: Upcoming Election Fundamentally Flawed », sur Human Rights Watch, (consulté le )
- (en) « Will Thailand's upcoming elections see a political shift? – DW – 03/21/2023 », sur dw.com (consulté le )
- (en-US) Ken Mathis Lohatepanont, « The Thai Enquirer Voter Guide: 2023 General Election - Thai Enquirer Current Affairs », sur Thai Enquirer, (consulté le )
- Carol Isoux et Eugénie Mérieau, « Thaïlande : la Cour constitutionnelle dissout le parti d'opposition Nouvel avenir » (Texte et Audio), sur RFI.fr, (consulté le )
- « Politicians have no rights to disagree with me: Thai junta leader », Prachatai English, (lire en ligne, consulté le ).
- « Thai Parliament passes election changes favouring ruling party », sur www.businesstimes.com.sg (consulté le ).
- « Draft Constitution of the Kingdom of Thailand 2016 Unofficial English Translation » [archive du ], sur United Nations Thailand, Office of the United Nations Resident Coordinator, Thailand (consulté le ).
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- (en-US) « Thailand’s General Election: Can the Winner Really Take All? », sur thediplomat.com (consulté le )
- « Thaïlande : le premier ministre Prayut se déclare candidat à sa succession en 2023 », sur Le Figaro.fr, Le Figaro, (ISSN 0182-5852, consulté le ).
- (en) « Thai Political Parties: No Eternal Allies, No Perpetual Enemies », sur thediplomat.com (consulté le ).
- « ประยุทธ์ ประกาศสมัครสมาชิกพรรครวมไทยสร้างชาติ ».
- Brice Pedroletti, « La Thaïlande se prépare à des élections législatives cruciales en mai : L’opposition est largement en tête dans les sondages, mais elle doit se plier à des règles du jeu qui favorisent les anciens généraux putschistes. », sur lemonde.fr, Le Monde,
- (en-US) « Thailand’s Move Forward Party Will Not Join ‘Inter-bloc’ Coalition », sur thediplomat.com (consulté le )
- « Reportage international - Move Forward, le parti qui reflète l'espoir de la jeunesse thaïlandaise », sur RFI,
- (en) « Election Commission says MFP won Sunday's election », sur bangkokpost.com, Bangkok Post, 15 mai 2023 (mis à jour le 16 mai 2023)
- « ผลการเลือกตั้งปี 2566 อย่างไม่เป็นทางการ », sur www2.ectreport.com (consulté le ).
- « Élections législatives en Thaïlande : l’opposition largement gagnante face aux militaires au pouvoir », sur France 24, FRANCE24, (consulté le ).
- https://www.facebook.com/RFI, « Législatives en Thaïlande: l’opposition en tête, défaite sévère pour les militaires », sur RFI, RFI, (consulté le ).
- « Le décompte électoral est en cours... », sur gavroche-thailande.com, Gavroche Thaïlande,
- Lina Sankari, « Les jeunes urbains et ruraux défont la junte », sur humanite.fr, L'Humanité, , p. 14-15
- (en) « US looking forward to final election results », sur bangkokpost.com, Bangkok Post,
- (so) « Thailand election results: What we know so far », sur www.aljazeera.com (consulté le ).
- (en) Fabian Koh, « Will Bhumjaithai party play political kingmaker after Thailand’s May 14 election? », sur CNA, (consulté le ).