Élections législatives norvégiennes de 1989

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Élections législatives norvégiennes de 1989
165 sièges du Storting
(Majorité absolue : 83 sièges)
Type d’élection parlementaire
Corps électoral et résultats
Inscrits 3 190 311
Votants 2 647 604
83,2 % en diminution 0,8
Parti travailliste – Gro Harlem Brundtland
Voix 907 393
34,3 %
en diminution 6,5
Sièges obtenus 63 en diminution 8
Parti conservateur – Jan Peder Syse
Voix 588 682
22,2 %
en diminution 8,2
Sièges obtenus 37 en diminution 13
Parti du progrès – Carl I. Hagen
Voix 345 185
13 %
en augmentation 9,3
Sièges obtenus 22 en augmentation 20
Parti socialiste de gauche – Erik Solheim
Voix 266 782
10,1 %
en augmentation 4,6
Sièges obtenus 17 en augmentation 11
Parti populaire chrétien – Kjell Magne Bondevik
Voix 224 852
8,5 %
en augmentation 0,2
Sièges obtenus 14 en diminution 2
Parti du centre – Johan J. Jakobsen
Voix 171 269
6,5 %
en stagnation
Sièges obtenus 11 en diminution 1
Framtid for Finnmark – Anders John Aune
Voix 8 817
0,3 %
Sièges obtenus 1 en augmentation 1
Répartition finale des sièges
Diagramme
Ministre d'État norvégien
Sortant Élu
Gro Harlem Brundtland
Parti travailliste norvégien
Jan Peder Syse
Parti conservateur

Les élections législatives norvégiennes de 1989 (Stortingsvalet 1989, en norvégien) se sont tenues le , afin d'élire les cent soixante-cinq députés du Storting pour un mandat de quatre ans.

Résultats[modifier | modifier le code]

Le bloc de gauche (Ap + Sv) totalise 80 sièges, alors que le bloc bourgeois (H, Sp et KrF) ne totalise que 62 sièges. C'est pourtant bien la droite qui va diriger le pays dans un gouvernement largement minoritaire. Le Parti du progrès n'étant pas vu, à l'époque, comme un parti capable d'entrer dans un gouvernement[1].

Le gouvernement, entré en fonction le , ne tiendra guère plus d'un an. Le , le Parti du centre quitte la coalition en raison du futur référendum sur l'adhésion à l'UE qui doit avoir lieu en 1994 et pour lequel le parti du centre est en désaccord complet avec le reste des partis de coalition. Gro Harlem Brundtland devient donc pour la troisième fois premier ministre.

Enfin il faut noter l'entrée au Storting d'Anders John Aune pour le parti Futur pour le Finnmark dont le faible score national s'explique par sa seule présence au Finnmark où il réunit 21,5 % des suffrages.

Notes et références[modifier | modifier le code]

  1. Claire Gatinois, « Norvège : les populistes du FrP entrent au gouvernement », Le Monde.fr,‎ (ISSN 1950-6244, lire en ligne, consulté le )