Élection présidentielle autrichienne de 2016

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Élection présidentielle autrichienne de 2016
(1er tour)
(2e tour annulé)
(2e tour)
Type d’élection Présidentielle
Corps électoral et résultats
Population 8 665 550
Inscrits 6 382 486
Votants au 1er tour 4 371 912
68,50 % en augmentation 16,9
Votants au 2d tour 4 597 553
74,20 %
Alexander Van der Bellen – GRÜNE
Voix au 1er tour 913 218
21,34 %
Voix au 2e tour 2 472 892
53,79 %
Norbert Hofer – FPÖ
Voix au 1er tour 1 499 971
35,05 %
Voix au 2e tour 2 124 661
46,21 %
Irmgard Griss – Indépendante
Voix au 1er tour 810 641
18,94 %
Résultats du 2e tour par Land
Carte
Président
Sortant Élu
Heinz Fischer
(mandat expiré le 08/07/2016)
Ind., ex-SPÖ
Alexander Van der Bellen
GRÜNE

L'élection présidentielle autrichienne de 2016 (en allemand : Bundespräsidentenwahl in Österreich 2016) a lieu les , et afin d'élire le président fédéral de la République d'Autriche pour un mandat de six ans.

Le chef de l'État sortant, le social-démocrate Heinz Fischer, élu en 2004 et réélu en 2010, ne peut pas solliciter un troisième mandat. Six candidats se présentent à cette élection, soit le nombre le plus important de candidats à la présidence de la République depuis 1951.

À l'issue du premier tour, les deux candidats en tête sont Norbert Hofer, soutenu par le Parti de la liberté d'Autriche (FPÖ), et Alexander Van der Bellen, indépendant mais soutenu par Les Verts, dont il a été le président, qui rassemblent respectivement 35,1 % et 21,3 % des voix. Ce scrutin est historique car, pour la première fois depuis 1951, le second tour n'est pas disputé par l'un des candidats soutenus par les deux grands partis autrichiens que sont le Parti social-démocrate (SPÖ) et le Parti populaire (ÖVP), ces derniers étant relégués respectivement à la quatrième et à la cinquième places du premier tour.

Le soir du second tour, le résultat n'est pas disponible en raison d'un écart de voix insuffisant pour déterminer le gagnant de l'élection. Norbert Hofer reconnait finalement sa défaite face à Alexander Van der Bellen, qui l'emporte avec seulement 50,3 % des voix. Cependant, plusieurs irrégularités entraînent l'ouverture d'une enquête auprès de la Cour constitutionnelle autrichienne, qui invalide le second tour de scrutin le . Un nouveau second tour est alors prévu pour le puis est reporté au à la suite de la distribution de bulletins de vote défectueux fournis par le ministère de l'Intérieur.

Lors du second tour le , le candidat écologiste Alexander Van der Bellen l'emporte une nouvelle fois, plus largement. Le candidat de l'extrême droite Norbert Hofer reconnaît finalement sa défaite.

Contexte[modifier | modifier le code]

Le , le social-démocrate Heinz Fischer a été élu président fédéral de la République d'Autriche en recueillant 52,3 % des voix face à la conservatrice Benita Ferrero-Waldner, à l'issue du premier tour de scrutin. Il succède, le 8 juillet suivant, à Thomas Klestil, décédé deux jours plus tôt à la suite d'une longue maladie, pour un mandat de six ans, renouvelable une seule fois.

Six ans plus tard, en 2010, Heinz Fischer se déclare candidat à sa propre succession. Largement favori de ce nouveau scrutin présidentiel, le chef de l'État sortant est opposé à deux autres candidats : Barbara Rosenkranz, soutenue par le FPÖ, et Rudolf Gehring, représentant du Parti chrétien d'Autriche (CPÖ). À l'issue d'une campagne électorale marquée par les dérapages répétés de la candidate d'extrême droite, Fischer est largement réélu à la présidence de la République avec 79,3 % des voix. La Constitution fédérale l'empêche de se présenter à l'élection présidentielle de 2016, le mandat du chef de l'État n'étant renouvelable qu'une seule fois.

Mode de scrutin[modifier | modifier le code]

Hofburg, le siège de la présidence fédérale de la République d'Autriche.

Le président fédéral de la République d'Autriche (en allemand : Bundespräsident der Republik Österreich) est élu au scrutin uninominal majoritaire à deux tours pour un mandat de six ans, renouvelable une seule fois de manière consécutive. Est élu le candidat qui remporte la majorité absolue des suffrages exprimés au premier tour. À défaut, un second tour est convoqué quatre semaines plus tard entre les deux candidats arrivés en tête du premier tour, et celui ayant recueilli le plus grand nombre de suffrages est déclaré élu[1].

Tout citoyen âgé d'au moins 35 ans révolus au 1er janvier de l'année électorale peut présenter sa candidature à la présidence de la République à condition qu'il ait recueilli au moins 6 000 parrainages de citoyens autrichiens[1]. Du fait d'une modification de la loi électorale et constitutionnelle datant du approuvée par les deux chambres du Parlement fédéral, des membres de la maison impériale et royale de Habsbourg-Lorraine ou de la maison de Habsbourg, qui ont régné sur l'Autriche, peuvent pour la première fois présenter leur candidature lors de cette élection présidentielle.

Candidats[modifier | modifier le code]

Norbert Hofer[modifier | modifier le code]

En 2010, le FPÖ désigne comme candidate Barbara Rosenkranz, une femme politique controversée du fait de ses déclarations ambiguës à propos du régime nazi ; elle est largement battue par le président Fischer à l'issue du premier tour. Le , le troisième président du Conseil national, Norbert Hofer, est choisi comme candidat à l'élection présidentielle. À 44 ans, il est le plus jeune candidat à cette élection présidentielle.

Rudolf Hundstorfer[modifier | modifier le code]

Candidat longtemps considéré comme le plus probable du Parti social-démocrate (SPÖ), dirigé par le chancelier Werner Faymann et dont est issu le chef de l'État sortant Heinz Fischer, le ministre du Travail Rudolf Hundstorfer est finalement désigné candidat à l'élection présidentielle à l'issue d'un comité politique du parti, le [2]. D'autres noms étaient mentionnés pour cette candidature comme ceux de la présidente du Conseil national, Doris Bures, et de l'ancien chancelier social-démocrate Franz Vranitzky. Âgé de 64 ans, Rudolf Hundstorfer est un proche du chancelier Faymann, dont il est l'un des ministres depuis 2008 ; il démissionne du gouvernement le pour se consacrer à sa candidature présidentielle.

Irmgard Griss[modifier | modifier le code]

Âgée de 69 ans, Irmgard Griss, présidente de la Cour suprême de 2007 à 2011, déclare sa candidature le . Aucun parti ne la soutenant, elle se revendique comme « indépendante » bien que le parti libéral NEOS se déclare prêt à la soutenir tant qu'elle ne se réclame pas d'une formation politique. Régulièrement citée comme une possible candidate entre 2014 et 2015, elle dément toute candidature jusqu'à sa déclaration publique, qu'elle met en scène via une vidéo postée sur YouTube.

Andreas Khol[modifier | modifier le code]

Lors de la précédente élection présidentielle, le Parti populaire autrichien (ÖVP), alliés du SPÖ dans le cadre d'une grande coalition, ne présente de candidat sans toutefois soutenir la candidature du chef de l'État sortant, Heinz Fischer. Cette fois-ci, il décide de présenter son propre candidat en la personne d'Andreas Khol, désigné le [3]. Âgé de 74 ans, il est le président du Conseil national de 2002 à 2006. Avant sa désignation, les sondages montrent une certaine préférence de l'opinion à l'égard d'une candidature du Landeshauptmann de Basse-Autriche, Erwin Pröll, sans que celui-ci n'exprime d'intérêt pour une candidature.

Richard Lugner[modifier | modifier le code]

Richard Lugner (en) entre en politique en 1990. Lors de l'élection présidentielle de 1998, il termine au quatrième rang (sur cinq candidats) avec 9,91 % de voix.

À l'occasion des élections législatives de 1999, il crée une plateforme baptisée Les Indépendants, qui ne reçoit que 1,02 % des voix et n'obtient donc aucun siège au Conseil national.

Alexander Van der Bellen[modifier | modifier le code]

Porte-parole des Verts de 1997 à 2008, l'économiste Alexander Van der Bellen, âgé de 72 ans, déclare sa candidature à l'élection présidentielle dans une vidéo publiée sur YouTube[4]. Refusant d'être officiellement soutenu par une formation politique malgré l'appui financier des Verts, il fait figure de favori d'après les diverses enquêtes d'opinion qui le donnent en tête du premier tour de scrutin.

Sondages d'opinion[modifier | modifier le code]

Premier tour[modifier | modifier le code]

Date Photographie de Rudolf Hundstorfer Photographie d'Andreas Khol Photographie de Norbert Hofer Photographie d'Alexander Van der Bellen photographie d'Irmgard Griss Écart
(points)
Rudolf Hundstorfer Andreas Khol Norbert Hofer Alexander Van der Bellen Irmgard Griss
[5] 17 % 15 % 8 % 33 % 27 % + 6
[6] 23 % 14 % 17 % 26 % 20 % + 6
[7] 17 % 13 % 19 %

28 %

22 % + 6
[8] 15 % 17 % 20 %

29 %

18 % + 9
[9] 16 % 14 % 19 %

27 %

19 % + 8
[10] 19-20 % 19-20 % 16-17 % 24-25 % 18-19 % + 5
[11] 16 % 16 % 19 % 26 % 19 % + 7
[12] 19 % 10 % 22 % 26 % 20 % + 4
[13] 21 % 15 % 21 % 19 % 13 % + 2

Second tour annulé (mai 2016)[modifier | modifier le code]

Date photographie d'Alexander van der Bellen photographie de Norbert Hofer Écart
(points)
Alexander Van der Bellen Norbert Hofer
[14] 39 % 27 % + 12
[15] 58 % 42 % + 16
[16] 55 % 45 % + 10
[17] 50 % 50 % 0
[18] 47,7 % 52,3 % + 4,6
[19] 47 % 53 % + 6

Second tour (décembre 2016)[modifier | modifier le code]

Date photographie d'Alexander van der Bellen photographie de Norbert Hofer Écart
(points)
Alexander Van der Bellen Norbert Hofer
[25] 50,6 % 49,4 % + 1,2
[26] 50,6 % 49,4 % + 1,2
[27] 37 % 37 % 0
[28] 49 % 51 % + 2
[29] 48 % 52 % + 4
[30] 48 % 52 % + 4
[31] 47 % 53 % + 6
[32] 51 % 49 % + 2
[33] 48 % 52 % + 4
[34] 51 % 49 % + 2
[35] 49 % 51 % + 2
[36] 49 % 51 % + 2
[37] 50 % 50 % 0

Irrégularités et annulation du second tour[modifier | modifier le code]

Dans plusieurs bureaux de vote, le dépouillement des votes par correspondance pour le second tour aurait commencé de façon anticipée et en l'absence de toute commission de contrôle. Le président du FPÖ, Heinz-Christian Strache, déclare que ces votes, qui ne devraient a priori pas modifier le résultat final s'ils étaient annulés, « doivent être vérifiés par des juristes et des gens indépendants »[38],[39],[40],[41],[42]. Une enquête est ouverte pour irrégularités le [38].

Le , Heinz-Christian Strache conteste le résultat de l'élection présidentielle auprès de la Cour constitutionnelle en déposant trois actions en annulation. Il met notamment en avant des irrégularités dans les modalités du dépouillement des votes par correspondance (qui auraient été sortis avant l’arrivée des fonctionnaires chargés de les dépouiller dans 82 localités) et des indices de manipulation dans 117 communes, ce qui irait selon lui « au-delà des 30 000 votes » séparant les deux candidats[43]. La Cour constitutionnelle annonce aussitôt qu'elle rendra son verdict avant la prestation de serment d'Alexander Van der Bellen, qui doit alors avoir lieu le [44].

La Cour constitutionnelle commence à examiner les recours le . L'audience publique doit durer quatre jours et 90 témoins doivent être entendus[45].

Le , la Cour constitutionnelle annonce que le second tour de l'élection est annulé, pour cause d'irrégularités[46], et qu'un nouveau scrutin devra être organisé dans toute l'Autriche. Après la fin du mandat de Heinz Fischer, l'intérim à la tête de l'État sera assuré par les présidents du Conseil national, la chambre basse du Parlement[47]. Le second tour est alors prévu pour le [48]. L'annulation du second tour donne l'effet d'un coup de tonnerre et le ministre de l'Intérieur autrichien, Wolfgang Sobotka, se dit choqué et réclame des observateurs[49], ce que le chancelier Christian Kern refuse catégoriquement le en affirmant que cela serait une catastrophe pour la réputation de l'Autriche et donnerait une « vision faussée du pays »[50]. Sobotka effectue tout de même une demande officielle par le biais du ministère autrichien des Affaires étrangères[51]. Des médias autrichiens accusent le pouvoir d'être une république bananière et notamment d'être le « seul pays hors d'Afrique mis à part le Kazakhstan à ne pas savoir compter le nombre de voix »[52],[53],[54]. Ces accusations donnent lieu à une polémique[55] et deviennent encore plus violentes à la suite du possible report de l’élection du fait de la distribution par le ministère de l'Intérieur de bulletins de vote défectueux ne permettant pas une protection du vote[56],[57].

Le , à l'expiration du mandat présidentiel du président sortant, Heinz Fischer, un « corps collégial » formé par les trois présidents du Conseil national, dont Hofer lui-même, est mis en place pour assurer l'intérim.

Le , le second tour prévu le est reporté au à la suite de la distribution de bulletins de vote défectueux[58].

Résultats[modifier | modifier le code]

Au niveau national[modifier | modifier le code]

Résultats de l'élection présidentielle autrichienne de 2016[59],[60]
Candidat Parti 1er tour 2d tour (annulé) 2d tour
Voix % Voix % Voix %
Norbert Hofer FPÖ 1 499 971 35,05 2 223 458 49,65 2 124 661 46,21
Alexander Van der Bellen Grünen 913 218 21,34 2 254 484 50,35 2 472 892 53,79
Irmgard Griss Sans 810 641 18,94
Rudolf Hundstorfer SPÖ 482 790 11,28
Andreas Khol ÖVP 475 767 11,12
Richard Lugner Sans 96 783 2,26
Suffrages exprimés 4 279 170 97,88 4 472 171 96,44 4 597 553 96,80
Blancs et nuls 92 742 2,12 165 212 3,56 151 851 3,20
Total 4 371 912 100 4 643 154 100 4 749 404 100
Abstention 2 010 595 31,50 1 739 353 27,25 1 650 168 25,80
Inscrits/Participation 6 382 507 68,50 6 382 507 72,75 6 399 572 74,20

Sur une carte[modifier | modifier le code]

Au premier tour[modifier | modifier le code]

Au second tour annulé[modifier | modifier le code]

Au second tour[modifier | modifier le code]

Par État[modifier | modifier le code]

Premier tour[modifier | modifier le code]

État Norbert Hofer Alexander
Van der Bellen
Irmgard Griss Rudolf
Hundstorfer
Andreas Khol Richard Lugner (en)
Voix % Voix % Voix % Voix % Voix % Voix %
Basse-Autriche 342 568 35,6 174 569 18,1 168 148 17,5 114 577 11,9 136 697 14,2 26 064 2,7
Burgenland 73 676 41,9 23 278 13,2 21 870 12,4 30 802 17,5 22 910 13,0 3 317 1,9
Carinthie 110 776 38,8 40 934 14,3 65 400 22,9 38 714 13,6 19 782 6,9 9 704 3,4
Haute-Autriche 263 487 35,1 153 436 20,5 131 013 17,5 88 419 11,8 99 432 13,3 14 259 1,9
Salzbourg 99 476 37,3 51 735 19,4 47 856 18,0 26 200 9,8 35 038 13,2 6 054 2,3
Styrie 255 552 38,8 113 877 17,3 143 176 21,8 67 945 10,3 63 866 9,7 13 511 2,1
Tyrol 109 552 35,5 75 190 24,4 59 372 19,2 18 796 6,1 38 969 12,6 6 660 2,2
Vienne 200 933 27,7 237 765 32,7 138 577 19,1 91 030 12,5 43 627 6,0 14 131 1,9
Vorarlberg 43 951 30,0 42 434 29,0 35 229 24,1 6 307 4,3 15 446 10,5 3 083 2,1

Second tour annulé[modifier | modifier le code]

État Norbert Hofer Alexander Van
der Bellen
Voix % Voix %
Basse-Autriche 513 814 52,6 462 622 47,4
Burgenland 97 073 63,0 57 077 37,0
Carinthie 169 564 58,1 122 299 41,9
Haute-Autriche 376 647 48,7 397 119 51,3
Salzbourg 144 938 52,8 129 569 47,2
Styrie 381 955 56,2 297 400 43,8
Tyrol 169 587 48,6 179 281 51,4
Vienne 288 608 36,7 498 168 63,3
Vorarlberg 71 217 41,4 100 777 58,6

Second tour[modifier | modifier le code]

État Norbert Hofer Alexander Van
der Bellen
Voix % Voix %
Basse-Autriche 498 849 49,3 501 134 50,7
Burgenland 102 147 58,1 73 581 41,9
Carinthie 167 425 54,6 139 276 45,4
Haute-Autriche 356 619 44,7 440 631 55,3
Salzbourg 135 483 48,0 146 616 52,0
Styrie 363 778 52,7 325 960 47,3
Tyrol 166 650 45,3 201 160 54,7
Vienne 278 894 34,3 533 697 65,7
Vorarlberg 67 791 37,5 113 122 62,5

Analyse sociologique des résultats du 1er tour[modifier | modifier le code]

Résultats des analyses des instituts SORA et ISA[61]
Catégorie Hofer Van der Bellen Griss Hundstorfer Khol Lugner
Sexe
Hommes 45 % 17 % 12 % 12 % 10 % 4 %
Femmes 27 % 22 % 26 % 11 % 13 % 1 %
Âge
Moins de 29 ans 38 % 29 % 12 % 9 % 10 % 2 %
30-59 ans 38 % 20 % 21 % 11 % 8 % 3 %
Plus de 60 ans 33 % 10 % 19 % 15 % 20 % 2 %
Âge et sexe
Hommes de moins de 29 ans 51 % 28 % 4 % 4 % 10 % 3 %
Hommes de 30-59 ans 45 % 17 % 13 % 14 % 7 % 4 %
Hommes de plus de 60 ans 41 % 8 % 16 % 16 % 18 % 2 %
Femmes de moins de 29 ans 21 % 30 % 23 % 16 % 10 % 0 %
Femmes de 30-59 ans 30 % 24 % 29 % 7 % 9 % 1 %
Femmes de plus de 60 ans 26 % 13 % 22 % 15 % 23 % 1 %
Statut
Ouvrier 72 % 5 % 5 % 10 % 2 % 5 %
Employé 37 % 23 % 23 % 10 % 7 % 1 %
Fonctionnaire 24 % 30 % 18 % 20 % 8 % 0 %
Indépendant 24 % 30 % 21 % 8 % 11 % 5 %
Retraité 34 % 11 % 20 % 16 % 17 % 2 %
Études
École obligatoire 43 % 12 % 12 % 14 % 14 % 5 %
Apprentissage 51 % 11 % 16 % 11 % 9 % 3 %
Lycée sans diplôme 34 % 18 % 16 % 15 % 16 % 1 %
Baccalauréat 13 % 39 % 25 % 9 % 13 % 0 %
Université 15 % 35 % 33 % 8 % 8 % 0 %
Syndicats
Membre 32 % 17 % 15 % 26 % 8 % 2 %
Pas membre 39 % 20 % 20 % 6 % 13 % 2 %
Situation de l'Autriche ces dernières années
Tendance positif 10 % 31 % 19 % 17 % 20 % 3 %
Tendance négative 55 % 11 % 17 % 5 % 8 % 3 %
Pas de changement 19 % 27 % 20 % 19 % 14 % 1 %
Attitude envers la politique autrichienne
Satisfait 10 % 24 % 15 % 28 % 20 % 3 %
Déçu 29 % 24 % 24 % 8 % 13 % 1 %
En colère 60 % 12 % 13 % 5 % 6 % 3 %
Travail gouvernemental
Très / Assez satisfaisant 14 % 25 % 17 % 24 % 17 % 3 %
Pas du tout ou peu satisfaisant 48 % 17 % 19 % 5 % 8 % 2 %

Notes et références[modifier | modifier le code]

  1. a et b « Gesamte Rechtsvorschrift für Bundes-Verfassungsgesetz, Fassung vom 16.01.2021 », sur www.legislationline.org (consulté le ).
  2. (de) « SPÖ-Kandidat Hundstorfer betont nötigen Zusammenhalt in Flüchtlingsfrage », sur derStandard.at, (consulté le ).
  3. (de) « Bundespräsident - ÖVP-Kreise: Khol wird Kandidat für die Hofburg », sur Kleine Zeitung, (consulté le ).
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  22. (de) « Stichwahl Hundstorfer - Van der Bellen », sur ATV.at, (consulté le ).
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  27. (de) « Wiederholung der Bundespräsidenten-Stichwahl », sur meinungsraum.at, (consulté le ).
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  29. (de) « Hofer zieht davon », sur oe24.at, (consulté le ).
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Voir aussi[modifier | modifier le code]