Église de la Vierge-des-Pauvres
Ne doit pas être confondu avec la chapelle Notre-Dame-des-Pauvres à Vandœuvre-lès-Nancy.
| Église de la Vierge-des-Pauvres | |
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| Présentation | |
|---|---|
| Culte | Catholicisme |
| Type | Centre paroissial |
| Rattachement | Diocèse de Nancy-Toul, paroisse de la Sainte-Famille (avec l'église Sainte-Anne à Beauregard et l'église Saint-Jean-le-Baptiste à Laxou)[1] |
| Début de la construction | 1964 |
| Fin des travaux | 1966 |
| Architecte | Dominique Louis |
| Protection |  Patrimoine XXe siècle
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| Site web | catholique-nancy.fr/vierge-des-pauvres |
| Géographie | |
| Pays | France |
| Région | Lorraine |
| Département | Meurthe-et-Moselle |
| Commune | Nancy |
| Quartier | Haut-du-Lièvre |
| Coordonnées | 48° 42′ 10″ nord, 6° 09′ 16″ est |
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L'église de la Vierge-des-Pauvres est un centre paroissial de culte catholique bâti au milieu des années 1960 à Nancy, dans le quartier du Haut-du-Lièvre, par l'architecte Dominique Louis[2]. Claude Prouvé, qui travaillait à l'époque chez Dominique Louis, a également collaboré au projet[3],[4].
Histoire[modifier | modifier le code]
Bâtie à partir de 1964[5], l'église a été ouverte au culte en 1966 pour Noël[6],
Description[modifier | modifier le code]
Composée d'une charpente en bois lamellé-collé[7] et d'un mur-rideau circulaire, elle s'élève à une hauteur de 10 mètres[8]. Les façades grilles ont été mises au point par Jean Prouvé, dans les ateliers duquel Dominique Louis a été formé à Maxéville[9].
Sa forme paraboloïde hyperbolique, en vogue à l'époque, est une évocation de la tente qui permet de rompre avec la perpendicularité des barres d'immeubles environnantes, facilitant ainsi son identification comme lieu de culte[10]. Elle est dotée d'un campanile indépendant[11]. Son aspect extérieur est assez différent du projet initial[12],[13].
Partiellement souterraine[6], son sol descend en pente douce vers l'autel[5]. Un puits de lumière zénithal et des vitraux placés entre les murs et la toiture permettent de faire entrer la lumière naturelle[14].
Son intérieur est décoré de panneaux mosaïque réalisés par Élisabeth et Francis Poydenot d'Oro de Pontonx[15] et de fresques réalisées par Françoise Malaprade[16]. Une statue de la Vierge sculptée par Claude Wetzstein y prend place[17],[18].
Classement[modifier | modifier le code]
Elle a reçu le label « Patrimoine du XXe siècle »[19].
Références[modifier | modifier le code]
- « L'église de la Vierge des Pauvres : Une tente au milieu des immeubles... », sur le site de la paroisse de la Sainte-Famille, diocèse de Nancy-Toul.
- R. C., « Nécrologies », Le Pays lorrain, vol. 72, no 3, , p. 226 (lire en ligne).
- Claire Stoullig, Muriel Mantopoulos et Joseph Abram, Claude Prouvé, dessins (catalogue de l'exposition au Musée des beaux-arts de Nancy du 7 novembre 2009 au 18 janvier 2010), Lyon, Fage, , 91 p. (ISBN 978-2-84975-185-5), p. 83.
- Joseph Abram, « Claude Prouvé : Le tri postal de Nancy », AMC Le Moniteur Architecture, no 87, , p. 71.
- Joseph Abram et Gérard Monnier (dir.), L'architecture moderne en France de 1889 à nos jours, vol. 2 : Du chaos à la croissance, 1940-1966, Paris, A. et J. Picard, coll. « Librairie de l'architecture et de la ville », , 327 p. (ISBN 2-7084-0556-X), p. 246.
- Françoise Boquillon, Catherine Guyon et François Roth, Nancy, 1000 ans d'histoire : Du bourg castral à la communauté urbaine, les événements, les lieux, les hommes, Nancy, Place Stanislas, , 286 p. (ISBN 978-2-35578-010-3), p. 240.
- « La charpente de l'église du Haut-du-Lièvre à Nancy », Nouveau journal de charpente, no 11, , p. 62–65.
- « Centre paroissial du Haut-du-Lièvre », sur PSS Archi.
- François Moulin, Jean Prouvé : Le maître du métal, Strasbourg/Nancy, Nuée bleue, , 237 p. (ISBN 2-7165-0381-8), p. 230.
- Pierre Lebrun, « De la basilique de Lourdes à l'église gonflable de Montigny-lès-Cormeilles », dans Richard Klein (dir.), Philippe Louguet (dir.) et École d'architecture de Lille (dir.), La réception de l'architecture, Jean-Michel Place, coll. « Cahiers thématiques : Architecture, histoire / conception » (no 2), , 272 p. (ISBN 2-85893-689-7), p. 127 ; Pierre Lebrun, « Le temps des églises démontables », Histoire urbaine, no 9, (DOI 10.3917/rhu.009.0111).
- D.H., « Notre-Dame des Pauvres, comme une tente dans le désert », L'Est républicain, (lire en ligne).
- « Arrêt sur site : L'église du Haut-du-Lièvre a trente-six ans », L'Est républicain, (lire en ligne).
- David Liaudet, « La Vierge des pauvres a trouvé son abri », sur Architectures de cartes postales, .
- « Église Notre-Dame-des-Pauvres », sur Itinéraires d'architecture, Union régionale des CAUE de Lorraine et Laboratoire d'histoire de l'architecture contemporaine (LHAC).
- « Ces architectes qui construisent la ville : Dominique-Alexandre Louis - Église Notre-Dame-des-Pauvres », CAUE de Meurthe-et-Moselle.
- « Église Notre-Dame-des-Pauvres : Et il a planté sa tente parmi nous », dans Alexander Entzer, Catherine Coley, Lucile Pierron et Clémence Bildstein, 1945-1975 en Meurthe-et-Moselle : Églises en quête de modernité (catalogue de l'exposition à la Villa Majorelle du 20 juin au 16 septembre 2012), Nancy, Service territorial de l'architecture et du patrimoine de Meurthe-et-Moselle, , 18 p. (lire en ligne), p. 13.
- David Liaudet, « Une vierge offerte au hard french », sur Architectures de cartes postales, .
- Jérôme Thirolle, « Le Haut-du-Lièvre, d'hier à demain », sur Les livres de Jérôme Thirolle, .
- Notice no EA54141201, sur la plateforme ouverte du patrimoine, base Mérimée, ministère français de la Culture.
Voir aussi[modifier | modifier le code]
Bibliographie[modifier | modifier le code]
- Jean Capellades, Guide des églises nouvelles en France, Le Cerf, coll. « Les Guides de l'art sacré », , 244 p., p. 85
Articles connexes[modifier | modifier le code]
- Liste des édifices labellisés « Patrimoine du XXe siècle » de Meurthe-et-Moselle
- Liste des monuments historiques de Meurthe-et-Moselle
Liens externes[modifier | modifier le code]
- Ressources relatives à la religion :
- Ressources relatives à l'architecture :
