Église Sainte-Geneviève-des-Ardents

Un article de Wikipédia, l'encyclopédie libre.
Ceci est une version archivée de cette page, en date du 30 avril 2019 à 14:39 et modifiée en dernier par FHd (discuter | contributions). Elle peut contenir des erreurs, des inexactitudes ou des contenus vandalisés non présents dans la version actuelle.
Église Sainte-Geneviève-des-Ardents
L'emplacement de l'ancienne église Sainte-Geneviève-des-Ardents, sur le parvis de la cathédrale Notre-Dame de Paris.
Présentation
Type
Usage
État de conservation
démoli ou détruit (d)Voir et modifier les données sur Wikidata
Localisation
Localisation
Coordonnées
Carte

L'église Sainte-Geneviève-du-Miracle-des-Ardents, connue au Moyen Âge sous le nom de Sainte-Geneviève-la-Petite est une église de Paris dédiée à sainte Geneviève et aujourd'hui détruite. Elle était située sur l'île de la Cité, sur l'actuel parvis Notre-Dame - place Jean-Paul-II.

Histoire

Une chapelle Sainte-Geneviève, qui dépendait de l'abbaye du même nom située sur la rive gauche de la Seine, est attestée dès le IXe siècle. Elle est citée comme une paroisse à part entière dès 1128, ce qui en fait la plus anciennement attestée du quartier de la Cité de Paris[1].

L'édifice est reconstruit au XVe siècle, en partie grâce aux dons du libraire parisien Nicolas Flamel. Il s'y fait représenter vêtu d'une robe à long capuchon et portant son écritoire, symbole de sa profession, dans une niche à côté du portail[2]. Le théologien et casuiste Jean Pontas en fut vicaire à partir de 1666[3].

La paroisse, comme celle de Saint-Christophe également située sur le parvis, est supprimée lors de la restructuration des paroisses de la Cité en 1747 ; elles sont réunies à celle de l'église Sainte-Madeleine. L'église est détruite dès le mois de janvier de cette année, au profit des travaux d'agrandissements de l'hospice des Enfants-Trouvés[1]. Les contours des murs de l'église, retrouvés lors de la construction de la crypte archéologique, sont aujourd'hui matérialisés par un pavement de couleur plus claire sur le dallage du parvis[4].

Références

  1. a et b « Paroisse Sainte-Geneviève-du-Miracle-des-Ardents. Paris », sur data.bnf.fr (consulté le )
  2. Wilkins, Nigel E., Nicolas Flamel : des livres et de l'or, Imago, (ISBN 2902702779 et 9782902702770, OCLC 29848132, lire en ligne), p. 46.
  3. Lécuy, Biographie universelle ancienne et moderne: ou histoire, par ordre alphabétique, de la vie publique et privée de tous les hommes qui se sont fait remarquer par leurs écrits, leurs talents, leurs vertus ou leurs crimes. Pom - Quo, Desplaces, (lire en ligne), « Jean Pontas », p. 73.
  4. Yves Combeau, « L’Histoire de Notre-Dame de Paris : 850 ans… et toujours aussi belle ! » sur Canal Académie, 23 décembre 2012.