Église Saint-Pierre-et-Saint-Paul de Chenaud
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Paroisse Saint-Michel-et-Sainte-Thérèse-de-Dronne-et-Double (d) |
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Commune |
| Patrimonialité |  Inscrit MH () |
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L'église Saint-Pierre-et-Saint-Paul est une église catholique française située à Chenaud, dans le département de la Dordogne[1], en région Nouvelle-Aquitaine.
Localisation[modifier | modifier le code]
L'église Saint-Pierre-et-Saint-Paul est située dans le département français de la Dordogne, en Périgord central, rue de l'église à Chenaud, commune de Parcoul-Chenaud près de la Dronne.
Historique[modifier | modifier le code]
L'église de Chenaud est celle d'un prieuré donné à l'abbaye Saint-Étienne de Baignes entre 1083 et 1098[2]. En 1100, Hélie Odon, Pierre, Géraud et Odon donnent à l'église de Chenaud leur terre de Chassaigne le jour de la consécration de l'église de Chassaigne. L'évêque de Périgueux Raynaud ou Renaud de Thiviers s'est rendu à Chenaud pour consacrer l'église à saint Pierre.
Le chœur a dû être reconstruit vers le milieu du XIIe siècle. La nef est voûtée.
Une chaire est ajoutée en 1615 à l'angle sud-ouest de l'avant-chœur. D'après Jean Secret des chapelles s'ouvrant sur l'avant-chœur existaient au XVIIe siècle. Dans la visite canonique de 1688, il est noté que l'église a deux chapelles en forme de croix. La nef est sans lambris, ni vitres et mal pavée. La voûte a été remplacée par un lambris au XIXe siècle[3].
L'église est remaniée en 1897. La nef qui était lambrissée et revoûtée. Le transept n'a pas été agrandi comme prévu sur le plan de l'architecte Téxier. La façade est reconstruite.
Protection[modifier | modifier le code]
Le chœur et la chaire sont inscrits au titre des monuments historiques depuis le [1],[4].
Architecture[modifier | modifier le code]
L'église est à vaisseau unique. Elle comprend une courte nef de trois travées, un avant-chœur un peu plus étroit, un chœur se terminant par une abside demi-circulaire. La voûte de la nef a été refaite à la fin du XIXe siècle. L'avant-chœur est voûté d'une coupole sur pendentifs. Le clocher est au-dessus de la coupole. La travée du chœur est voûté d'un berceau et l'abside d'un cul-de-four. L'ensemble du chœur est élégi par nef arcs en plein cintre qui retombent sur des colonnettes dont les chapiteaux ont des tailloirs à têtes-de-clou ainsi que les archivoltes encadrant les arcs.
À l'extérieur, l'chœur et l'abside sont décorés, entre les contreforts plats, par des arcs en plein cintre décorés de pointes de diamant. Les baies sont, elles aussi, décorées de têtes-de-clou, festons et dents de scie.
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La coupole de la croisée et le chœur. -
La chaire de 1615.
Mobilier[modifier | modifier le code]
Au cours d'un visite faite par Pierre Pommarède dans l'église en 1998, deux tableaux ont été trouvés représentant saint Côme et saint Damien tenant des pots de pharmacie[5]
Références[modifier | modifier le code]
- « Église Saint-Pierre-et-Saint-Paul », notice no PA00082487, sur la plateforme ouverte du patrimoine, base Mérimée, ministère français de la Culture.
- Jean-Claude Ignace, « Les dépendances monastiques étrangères dans l'ancien diocèse de Périgueux », Bulletin de la Société historique et archéologique du Périgord, no 2, , p. 258 (lire en ligne)
- Line Becker, « Églises et chapelles en val de Dronne 1re partie », Bulletin de la Société historique et archéologique du Périgord, no 2, , p. 250 (lire en ligne)
- « Inventaire général : Prieuré, actuellement église paroissiale Saint-Pierre-et-Saint-Paul », notice no IA24000726, sur la plateforme ouverte du patrimoine, base Mérimée, ministère français de la Culture
- « Séance du mercredi 7 janvier 1998 », Bulletin de la Société historique et archéologique du Périgord, t. 125, no 1, , p. 13 (lire en ligne)
Voir aussi[modifier | modifier le code]
Bibliographie[modifier | modifier le code]
- Comte de Saint-Saud, « Églises du Périgord dépendant d'abbayes étrangères (suite) II. - Abbaye de Baignes », Bulletin de la Société historique et archéologique du Périgord, t. 48, , p. 177-178 (lire en ligne)
- Chanoine Joseph Roux, « Visite canonique du diocèse de Périgueux en 1688 », Bulletin de la Société historique et archéologique du Périgord, t. 48, , p. 216 (lire en ligne)
- Jean Secret, Périgord roman, La Pierre-qui-Vire, Éditions Zodiaque, coll. « la nuit des temps no 27 », , 2e éd., p. 21
Articles connexes[modifier | modifier le code]
Liens externes[modifier | modifier le code]
- Ressource relative à la religion :
- Ressource relative à l'architecture :
