Église Saint-Nicolas de Camps-en-Amiénois

Un article de Wikipédia, l'encyclopédie libre.

Église Saint-Nicolas de Camos-en-Amiénois
Image illustrative de l’article Église Saint-Nicolas de Camps-en-Amiénois
Présentation
Culte catholique
Type église paroissiale
Rattachement Diocèse d'Amiens
Style dominant gothique
Protection Logo monument historique Inscrit MH (1926, portail)
Géographie
Pays Drapeau de la France France
Province Picardie Picardie
Région Hauts-de-France
Département Somme
Ville Bray-sur-Somme
Coordonnées 49° 52′ 50″ nord, 1° 58′ 19″ est
Géolocalisation sur la carte : Somme
(Voir situation sur carte : Somme)
Église Saint-Nicolas de Camps-en-Amiénois
Géolocalisation sur la carte : Hauts-de-France
(Voir situation sur carte : Hauts-de-France)
Église Saint-Nicolas de Camps-en-Amiénois
Géolocalisation sur la carte : France
(Voir situation sur carte : France)
Église Saint-Nicolas de Camps-en-Amiénois

L'église Saint-Nicolas de Camps-en-Amiénois est située à Camps-en-Amiénois dans le département de la Somme à environ 20 km à l'ouest d'Amiens.

Historique[modifier | modifier le code]

La construction de l'église de Camps-en-Amiénois remonterait au XIIIe siècle[1]. L'édifice fut reconstruit par la suite (sans qu'on ne puisse déterminer les dates). Le portail est protégé au titre des monuments historiques : inscription par arrêté du [2].

Caractéristiques[modifier | modifier le code]

Extérieur[modifier | modifier le code]

Le portail est le seul vestige d'édifice précédent[2]. La « main pendante bénissant de deux doigts » ornant en haut-relief le tympan du portail (mentionnée par le Père Daire[3] est de nos jours en partie cachée par un autre représentant un groupe de quatre personnages (les Évangélistes[4]), autour d'une table basse (ou écritoire sur pieds). Les deux à l'arrière-plan sont debout, et les deux assis à l'avant ont chacun un livre ouvert. Le personnage de gauche tient son livre pressé contre sa poitrine et celui de droite montre du doigt quelque chose sur le sien posé sur l'écritoire. Des traces de peinture sont encore nettement visibles sur les vêtements des deux personnages du fond.

Le clocher construit au dessus de la croisée du transept est de forme octogonale avec un toit en flèche recouvert d'ardoises. Une tourelle d'accès a conservé son escalier[1].

Intérieur[modifier | modifier le code]

À l'intérieur de l'édifice, une statue de saint Éloi y a été répertoriée[5]. S'y trouvent aussi la statue de la Vierge de Pitié, en pierre calcaire polychrome et dorée (provenant de la chapelle Saint-Milfort)[6], deux statues grandeur nature, en bois, représentant saint Jean-Baptiste et saint Nicolas et installées de part et d'autre du maître-autel[7], et une de la Vierge à l'Enfant, en pierre calcaire badigeonnée en blanc[8].

Cette Vierge de Pitié du XVIe siècle se trouvait dans la chapelle de dévotion à Saint-Milfort et a été ramenée dans l'église. Elle est classée depuis le [9],[10].

Voir aussi[modifier | modifier le code]

Sur les autres projets Wikimedia :

Articles connexes[modifier | modifier le code]

Liens externes[modifier | modifier le code]

Références[modifier | modifier le code]

  1. a et b Paul Roger, « Bibliothèque historique, monumentale, ecclésiastique et littéraire de la Picardie », (consulté le ), p. 166.
  2. a et b Notice no PA00116113, sur la plateforme ouverte du patrimoine, base Mérimée, ministère français de la Culture
  3. Louis-François Daire, Histoire civile, ecclésiastique et littéraire du doienné de Picquigny
  4. Base Mistral, fiche PM80001639.
  5. (page 241) Jules Corblet, Hagiographie du diocèse d'Amiens (1868)
  6. Base Mistral, fiche PM80001640.
  7. Base Mistral, fiche PM80000405.
  8. Base Mistral, fiche PM80001641.
  9. « Patrimoine des églises », sur Richesses en Somme - Petit patrimoine… (consulté le ).
  10. Notice no PM80001641, sur la plateforme ouverte du patrimoine, base Palissy, ministère français de la Culture