Église Saint-Lubin de Coulongé

Un article de Wikipédia, l'encyclopédie libre.
Église Saint-Lubin de Coulongé
Vue d'ensemble.
Présentation
Type
Diocèse
Paroisse
Ensemble paroissial du-Lude (d)Voir et modifier les données sur Wikidata
Style
Roman
Construction
VIe, XIe et XVIIe
Religion
Propriétaire
Commune
Patrimonialité
Localisation
Département
Commune
Coordonnées
Localisation sur la carte de France
voir sur la carte de France
Localisation sur la carte de la Sarthe
voir sur la carte de la Sarthe

L'église Saint-Lubin est une église située à Coulongé, dans le département français de la Sarthe[1].

Historique[modifier | modifier le code]

La première mention d'une église dédiée à saint Lubin remonte au VIe siècle. Un sanctuaire roman est édifié au XIe siècle, c'est l'ecclesia Colongiacus citée dans le cartulaire de l'abbaye Saint-Vincent du Mans en 1045[2]. Au XVIIe siècle, l'abside est fermée par un grand retable et deux autels latéraux. Une campagne de travaux est menée par l'architecte Nourry-Blatin entre 1856 et 1862 consistant en l'allongement de la nef d'une travée et la construction de la chapelle sud[1].

Description[modifier | modifier le code]

Architecture[modifier | modifier le code]

L'édifice se compose d'une nef unique de type roman terminée par une abside en cul-de-four. La chapelle sud est voûtée d'ogives. Le chœur est couvert d'une coupole supportée par des trompes. L'église bénéficie d'une inscription à l'inventaire supplémentaire des monuments historiques depuis le , tandis que l'abside, y compris les peintures murales, et le retable du maître-autel bénéficient d'un classement depuis le [1].

Mobilier et décoration[modifier | modifier le code]

L'église renferme de nombreuses œuvres remarquables, notamment :

  • Le retable en pierre du maître-autel, de 1644, classé monument historique au titre d'objet en 1969[3].
  • Les retables en pierre de la Vierge et de la chapelle sud, du XVIIIe siècle, classés monuments historiques au titre d'objets en 1969[4].
  • Un tableau du XVIIIe siècle, intitulé La Trinité entourée d'anges, classé monument historique au titre d'objet en 1968[5].
  • Deux tableaux du XVIIIe siècle, intitulés Saint Gervais et Saint Roch, classés monuments historiques au titre d'objets en 1968[6].
  • Un tableau du XVIIIe siècle, intitulé l'Ascension, classé monument historique au titre d'objet en 1968[7].
  • Les peintures monumentales des XIIe et XIIIe siècles, classées monuments historiques au titre d'objets en 1964[8], qui sont également classées monument historique au titre d'immeuble.
  • Un panneau de bois peint du XVIe siècle, intitulé La Cène, classé monument historique au titre d'objet en 1907[9].

Annexes[modifier | modifier le code]

Articles connexes[modifier | modifier le code]

Liens externes[modifier | modifier le code]

Références[modifier | modifier le code]

  1. a b et c « Eglise Saint-Lubin », notice no PA00109728, sur la plateforme ouverte du patrimoine, base Mérimée, ministère français de la Culture
  2. « Église paroissiale Saint-Lubin », sur le site de l'inventaire du patrimoine des Pays de la Loire (consulté le ).
  3. « Retable du maître-autel », notice no PM72000206, sur la plateforme ouverte du patrimoine, base Palissy, ministère français de la Culture
  4. « Retables de la Vierge et de la chapelle sud », notice no PM72000207, sur la plateforme ouverte du patrimoine, base Palissy, ministère français de la Culture
  5. « Tableau : La Trinité entourée d'anges », notice no PM72000205, sur la plateforme ouverte du patrimoine, base Palissy, ministère français de la Culture
  6. « Deux tableaux : Saint Gervais et Saint Roch », notice no PM72000204, sur la plateforme ouverte du patrimoine, base Palissy, ministère français de la Culture
  7. « Tableau : l'Ascension », notice no PM72000203, sur la plateforme ouverte du patrimoine, base Palissy, ministère français de la Culture
  8. « Peintures monumentales », notice no PM72000202, sur la plateforme ouverte du patrimoine, base Palissy, ministère français de la Culture
  9. « Tableau (panneau peint) : La Cène », notice no PM72000201, sur la plateforme ouverte du patrimoine, base Palissy, ministère français de la Culture