Église Saint-Julien d'Estavar
Église Saint-Julien d'Estavar | ||||
Présentation | ||||
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Nom local | Sant Julià d'Estavar | |||
Culte | Catholique romain | |||
Dédicataire | Saint Julien | |||
Type | Église | |||
Rattachement | Évêché de Perpignan | |||
Début de la construction | XIIe siècle | |||
Style dominant | Art roman | |||
Protection | Classée MH (1931) | |||
Géographie | ||||
Pays | France | |||
Région | Occitanie | |||
Département | Pyrénées-Orientales | |||
Ville | Estavar | |||
Coordonnées | 42° 28′ 05″ nord, 1° 59′ 47″ est | |||
Géolocalisation sur la carte : Pyrénées-Orientales
Géolocalisation sur la carte : Occitanie (région administrative)
Géolocalisation sur la carte : France
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L'église Saint-Julien d'Estavar (Sant Julià d'Estavar en catalan) est une église romane située à Estavar en Cerdagne dans le département français des Pyrénées-Orientales en région Occitanie.
Historique
[modifier | modifier le code]La paroisse d'Estavar est mentionnée pour la première fois dans l'« Acte de Consécration de la Cathédrale de la Seu d'Urgell » au Xe siècle[1].
L'édifice roman actuel date du XIIe siècle[1] et fait l'objet d'un classement au titre des monuments historiques depuis le [2].
Architecture
[modifier | modifier le code]L'église se compose d'une nef unique, d'un chevet semi-circulaire et d'un clocher-mur.
Le chevet et une partie de la façade méridionale sont édifiés en pierre de taille alors que le reste de l'église est édifié en moellon.
Le chevet est remarquable. Édifié en pierre de taille de très belle facture assemblée en grand appareil, il est surmonté d'une très belle frise de dents d'engrenage qui rappelle celle de l'église Saint-Martin d'Hix. Cette frise, surmontée d'une corniche biseautée, est supportée par de remarquables modillons sculptés représentant des visages humains, des animaux et des fleurons.
Contrairement à Saint-Martin d'Hix, le chevet d'Estavar n'est percé que d'une seule fenêtre.
Comme souvent en Cerdagne (Hix, Llo, Angoustrine, Via), l'accès à l'église se fait par une porte percée dans la façade méridionale.
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La frise de dents d'engrenage du chevet.
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Le portail.
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Le clocher.
Notes et références
[modifier | modifier le code]- Via Romanica - La Cerdagne, ouvrage édité par le Consell Comarcal de la Cerdanya et la Communauté de communes de Pyrénées Cerdagne, 1998, p. 66
- Notice no PA00104024, sur la plateforme ouverte du patrimoine, base Mérimée, ministère français de la Culture
Bibliographie
[modifier | modifier le code]- Noël Bailbé, Les portes des églises romanes du Roussillon, Perpignan, Société agricole, scientifique et littéraire des Pyrénées-Orientales,
- Marcel Durliat, Roussillon Roman, Saint-Léger-Vauban, Zodiaque, coll. « La nuit des temps » (no 7), , 321 p. (ISBN 2-7369-0027-8)
- Géraldine Mallet, Églises romanes oubliées du Roussillon, Montpellier, Les Presses du Languedoc, , 334 p. (ISBN 978-2-8599-8244-7)