Église Saint-Hilaire de Reilhac (Lot)
Église Saint-Hilaire de Reilhac | ||||
Présentation | ||||
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Culte | Catholique romain | |||
Dédicataire | Saint Hilaire | |||
Type | Église paroissiale | |||
Rattachement | Diocèse de Cahors | |||
Début de la construction | XIIe siècle | |||
Fin des travaux | 1839 | |||
Style dominant | Roman Gothique |
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Protection | Inscrit MH (1925) | |||
Géographie | ||||
Pays | France | |||
Région | Occitanie | |||
Département | Lot | |||
Commune | Reilhac | |||
Coordonnées | 44° 42′ 01″ nord, 1° 43′ 07″ est | |||
Géolocalisation sur la carte : Lot
Géolocalisation sur la carte : Midi-Pyrénées
Géolocalisation sur la carte : France
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L'église Saint-Hilaire de Reilhac est une église catholique située à Reilhac, dans le département du Lot, en France[1].
Localisation
[modifier | modifier le code]L'église est située dans le département français du Lot sur le territoire de la commune de Reilhac.
Historique
[modifier | modifier le code]Guillaume Lacoste indique qu'en 889, le roi Eudes, après avoir remporté une bataille contre les Vikings à Montfaucon en 888, s'est trouvé en butte aux barons de l'Aquitaine et du Poitou qui soutiennent Ranulphe II. Il a pris Poitiers et a donné le comté à son frère Robert et a confirmé le don de Reilhac au monastère Saint-Hilaire de Poitiers fait par le comte Ebles Ier.
En 1146, l'église est mentionnée comme une dépendance de l'abbaye Saint-Sauveur de Figeac tandis que la paroisse est à la collation de l'évêque.
L'appareillage de l'église montre son évolution depuis le XIIe siècle :
- il subsiste de l'église du XIIe siècle l'abside en hémicycle précédé d'une travée droite ;
- reconstruction de la nef et construction d'une chambre de refuge au-dessus de l'abside au début du XIVe siècle et aux prémices de la guerre de Cent Ans ;
- construction du clocher barlong contre la chambre de refuge après la guerre, dans la seconde moitié du XVe siècle ou au début du XVIe siècle au-dessus de la nef qui est alors voûtée d'un berceau brisé. Une deuxième travée est ajoutée à la nef, croisée d'ogives ;
- la nef est agrandie au XVIIIe siècle ;
- construction de deux chapelles latérales nord et sud en 1838-1839 donnant à l'église un plan de croix latine.
L'édifice a été inscrit au titre des monuments historiques le [1].
Plusieurs objets sont référencés dans la base Palissy[1].
Description
[modifier | modifier le code]Vitraux
[modifier | modifier le code]L'église a été décorée de plusieurs vitraux au XIXe siècle et au XXe siècle[2] :
- apparition de la Vierge à Bernadette Soubirous,
- oculus représentant l'ermite saint Namphaise,
- vitrail Dieu et Patrie représentant un poilu de la Première Guerre mondiale expirant dans les bras d'un ange, signé de l'atelier de Louis Saint-Blancat, 1924.
Références
[modifier | modifier le code]- « Église », notice no PA00095193, sur la plateforme ouverte du patrimoine, base Mérimée, ministère français de la Culture
- Patrimoine du Lot : Un patrimoine de lumière : Les vitraux du Lot du Moyen Âge à nos jours
Annexes
[modifier | modifier le code]Bibliographie
[modifier | modifier le code]- Sous la direction de Nicolas Bru, Archives de pierre. Les églises du Moyen Âge dans le Lot, p. 265, SilvanaEditoriale, Milan, 2012 (ISBN 978-8-836621-04-0).
- Colette Chantraine, Les Causses du Quercy (Rocamadour, Padirac, Martel, Caylus), p. 78, Éditions du Laquet (collection "Guides Tourisme et Patrimoine"), Martel, 1995, pp. 104
- Abbé René Clary, Dictionnaire des paroisses du diocèse de Cahors, p. 227, Imprimerie Tardy, Cahors, 1986 ; pp. 301
- Marguerite Vidal, Jean Maury, Jean Porcher, Quercy roman, p. 28, Zodiaque (collection la nuit des temps), La Pierre-qui-Vire, 1979
- Jean Tulet, Reilhac, village du Causse, p. 205-211, dans Bulletin de la Société des Études du Lot, 1958, tome 79.
- Guillaume Lacoste, Histoire générale de la province de Quercy, tome 1, p. 337, J. Girma libraire-éditeur, Cahors, 1883 (lire en ligne)