Église Saint-François-d'Assise de Pamplemousses

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Église Saint-François-d'Assise de Pamplemousses
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L'église Saint-François-d'Assise est une église catholique située à l'île Maurice dans l'Océan Indien. Elle dépend du diocèse de Port-Louis. C'est la troisième église historique de l'île. Elle est consacrée à saint François d'Assise. Elle a été classée au titre du patrimoine national en 1998[1].

Description[modifier | modifier le code]

C'est en 1743 qu'est érigée la paroisse Saint-François de Pamplemousses, dans ce qui est alors l'Île de France. Elle se trouve à Pamplemousses, en face de l'entrée principale du jardin de Pamplemousses, entre l'école et le cimetière de Pamplemousses. Mahé de La Bourdonnais donne l'autorisation de faire bâtir une église « en dur ». L'église actuelle est terminée en 1756[1] et bâtie en pierres volcaniques de couleur noire, abritée derrière des grilles. Elle est dédiée à saint François, saint patron du gouverneur de l'île qui avait exercé cette charge de 1735 à 1746 et qui ne la vit pas terminée.

Le portail de l'église est surmonté d'un haut clocher et le plafond intérieur est en forme de vaisseau renversé avec poutres apparentes.

On remarque devant l'église un buste de Mahé de La Bourdonnais et un petit groupe sculpté de Paul et Virginie[2]. Derrière l'église se dressent une grande croix datant de 1926 et une statue de la Sainte Vierge. Le futur cardinal Maurice Piat y a servi au début des années 1980.

Presbytère[modifier | modifier le code]

Vue du presbytère actuel.
L'ancien presbytère.

L'ancien presbytère, de style colonial, également inscrit au patrimoine national[1], est bâti en pierres volcaniques et l'étage l'est en bois avec une toiture en zinc. Il a été construit par la Compagnie française des Indes orientales en 1742. Il servait aussi de chapelle pendant la construction de l'église.

Dans cette église fut célébrée le mariage de Jean-Francois Roger négociant Lorientais à la Compagnie des Indes Orientales, député royaliste, secrétaire de l’assemblée nationale en exile, signataires de la lettre d’allégeance à Louis XVIII à mademoiselle Suzanne Gautier, filles de l’armateur Gautier de Lorient. Le témoin du mariage est Pierre Bernadin de Saint Pierre

Notes et références[modifier | modifier le code]

  1. a b et c Inventaire du patrimoine mauricien
  2. «...Il y a surtout un coin de cette île qui est resté dans tous les souvenirs des lecteurs de ce roman c'est le canton où existe encore la charmante église de Pamplemousse au milieu des bocages qui l'environnent, des torrents et de tous les accidents de la plus fertile végétation. Là Bernardin de Saint-Pierre a placé les scènes les plus attendrissantes de son roman depuis le tableau de la vie si douce et si pure des deux pauvres familles dont il décrit les tribulations intérieures avec un extrême intérêt jusqu'à la dernière catastrophe quand la jeune fille victime de son dévoûment et de sa vertu est déposée dans la tombe où son amant ne tarde pas à la suivre...» Adolphe Mazure, Le portefeuille du jeune amateur de la nature, de l'histoire et de l'art ou Description méthodique des sites et des monuments les plus remarquables dans les cinq parties du monde. - 2e éd. (1853).

Bibliographie[modifier | modifier le code]

  • "L'armateur préféré de Beaumarchais, Jean Peltier Dudoyer", de Tugdual de Langlais, éditions Coiffard à Nantes, 340 pages. Retrace une des nombreuses cérémonies qui ont eu lieu dans cette église : le mariage de Jean Peltier Dudoyer avec Marie Louise Hélène Le Chault, veuve de l'armateur mauricien Robert Pitot. pp. 266-267.

Articles connexes[modifier | modifier le code]