Éditions de l'Éclat
Les éditions de l'Éclat est une maison d'édition fondée en 1985 par Michel Valensi et Patricia Farazzi.
Sommaire
Histoire[modifier | modifier le code]
Les éditions de l'Éclat sont créées à Paris par Michel Valensi et Patricia Farazzi en février 1985 sous le statut d'association loi de 1901 puis de SARL à partir de 1988.
Le premier titre publié est Comment trouver, comment chercher une première vérité ? du philosophe Jules Lequier[1].
Sa diffusion à l’international est assuré par les distributeurs Zoé Diffusion en Suisse, Dimédia au Canada et Harmonia Mundi en France et Belgique.
Catalogue[modifier | modifier le code]
Collections[modifier | modifier le code]
- « Philosophie imaginaire » (1985)
- « Paraboles » (1985)
- « Polemos » (1989)
- « Tiré à part » (1989-2009), collection créée et dirigée par Jean-Pierre Cometti
- « Lire les philosophies » (1992)
- « Premiers Secours » (2000)
- « La Bibliothèque des Fondations » (2006), créée sous les auspices de la Fondation du judaïsme français et avec le soutien de la Fondation pour la Mémoire de la Shoah
- « Terra cognita » (2009), collection dirigée par Alexandre Laumonier
- « Éclats » (2011)
- « L’éclat/poche » (2015)
Coédition[modifier | modifier le code]
- Avec les éditions Kargo (2005)
Principe du « lyber », nouveauté numérique[modifier | modifier le code]
La nouveauté et la modernité des éditions de l'Éclat est la création du « lyber » en 2000. Michel Valensi a cette idée à la suite de la polémique sur le prêt payant en bibliothèque. Il offre alors la possibilité aux lecteurs de lire intégralement et gratuitement sur Internet certains des ouvrages qu’il édite.
« L’apparition du numérique nous oblige à reconsidérer la question du support », dit-il. Il prône le principe de la « diffusion simultanée d’un même contenu sur deux supports ». Cela permet au lecteur de voir si le texte lui plait avant de l’acheter ; que ce soit en livre papier ou numérique. Selon lui, les « livres d’un jour » qui « empoisonnent le marché » pourraient être éradiqués. On pourrait ainsi passer rapidement à autre chose après une lecture sur Internet et on pourrait démasquer ce que Valensi appelle « les faux livres »[2].
De même, le lecteur pourrait laisser ses impressions par le biais de commentaires après avoir lu l’ouvrage. On trouverait ainsi un public acteur pour le livre qui pourrait être bénéfique autant à l’auteur qu’à l’éditeur.
Michel Valensi mise sur un réseau Internet non commercial, qui vise à attirer le lecteur, et à l’inciter à donner son opinion. Cet aspect impliquerait un réseau de librairies ouvert au Web.
Notes et références[modifier | modifier le code]
- Jules Lequier (dir.), Comment trouver, comment chercher une première vérité ?, Paris, éditions de l'Éclat, coll. « Philosophie imaginaire », .
- Interview de Michel Valensi, fin décembre 2010.
Voir aussi[modifier | modifier le code]
Article connexe[modifier | modifier le code]
Liens externes[modifier | modifier le code]
- Notices d'autorité : Fichier d’autorité international virtuel • International Standard Name Identifier • Bibliothèque nationale de France (données) • Bibliothèque du Congrès • Bibliothèque universitaire de Pologne • WorldCat
- Site officiel
- Traité sur le lyber
- Intervention de Michel Valensi aux Rencontres de l'édition indépendante, Marseille février 2012
- Le catalogue des 30 ans des éditions de l'Éclat