Économie du Vanuatu

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Le Vanuatu est un pays insulaire océanien situé dans le Pacifique sud, indépendant depuis 1980.

Aujourd'hui[Quand ?], 65 % de la population du Vanuatu habitent dans les zones rurales de l'archipel, alors l'économie repose majoritairement/principalement sur l'agriculture et une pêche de subsistance[réf. nécessaire].

Depuis 2003 jusqu'en 2008, Vanuatu a fait des grands progrès économiques et sociaux considérables avec un taux de croissance économique de 6 %[1].

Statistiques de l'économie[modifier | modifier le code]

Revenu[modifier | modifier le code]

Produit intérieur brut (PIB) : 752 millions euros (2018)[2]

Taux de croissance du PIB : 3,2 %

PIB par secteur :
agriculture : 20,6 %
industrie : 11,7 %
services : 67,6 % (2012)

Population sous le seuil de pauvreté : N/A %

Taux d'inflation[modifier | modifier le code]

Taux d'inflation (prix à la consommation): 2,8 % (2018)

Main d'œuvre[modifier | modifier le code]

la main-d'œuvre : 115 900 (2007)

Les heures travaillées : 40 heures (2014)

Taux de chômage : 1,5 % (2010)

Force de travail, au total : 109,790.07 (2012)

Taux de la main-d'œuvre par secteur :
agriculture : 65 %
industrie : 5 %
services : 30 % (2000)

Budget[modifier | modifier le code]

  • Revenus : 188,2 millions $
  • dépenses : 207,4 millions $ (y compris les dépenses en capital : 700 000 dollars)

Industries[modifier | modifier le code]

Industrie

Congélation des aliments et du poisson, transformation du bois, mise en conserve de la viande

Tourisme

Le tourisme est la première industrie d'exportation lequel crée les emplois et enrichir le pays. Alors il y avait le développement de l'infrastructure pour soutenir le tourisme. Alors, c'est-à-dire que l'industrie du tourisme est le principal acteur de l'économie du pays avec des infrastructures modernes et une croissance régulière. Aujourd'hui, le Port-Vila au Vanuatu est considérée comme l'une des plus belles et magnifiques villes du Pacifique sud[3]. Chaque année, plus de 250 000 touristes visitent le Vanuatu dès 2011[4].

Pêche

Dans les premières années de l’indépendance, le gouvernement de Walter Lini a montré une forte détermination à développer l’exploitation des ressources halieutiques du Vanuatu, pour renforcer la sécurité alimentaire du pays et ainsi diminuer sa dépendance économique vis-à-vis de l’extérieur. De plus, la pêche permettait de varier l’économie dans les îles en mettant en exploitation un nouvel espace économique avec les pratiques halieutiques traditionnelles couplées à une pêcherie moderne. Cette révolution bleue s’est finalement traduite par un fiasco, c'est-à-dire l’arrêt des actions ou activités de la SPFC à Santo. Quant au développement de la pêche artisanale, il a été victime de son succès initial : « trop de groupements de pêche non rentables en raison d’un manque d’assistance technique solide »[5].

La pêche hauturière a autrefois exporté surtout du thon (jaune, obèse et germon), puis de la bonite. La pêche vivrière commercialise seulement la moitié de sa production.

Taux d'accroissement de la production industrielle : 12 % (2011)

Ressources minières[modifier | modifier le code]

Les dépôts de minerai sont négligeables : essentiellement un peu de soufre volcanique et d'anciennes mines de manganèse, ainsi que, plus marginalement, du cuivre, du plomb et de l'aluminium. Le pays n'a aucun gisement connu de pétrole.

Électricité[modifier | modifier le code]

Électricité - production : 52 GWh (2008)

Électricité - répartition :
énergie fossile : 90 %
hydroélectricité : 0 %
photovoltaïque : N/A %
nucléaire : 0 %
autres : 10  %

Électricité - consommation : 40.22GWh (2008)

Électricité - exportation : 220kWh (2008)

Électricité - importation : 0kWh(2008)

Agriculture[modifier | modifier le code]

Agriculture - productions : Les principaux produits agricoles du Vanuatu est le coprah, le kava, le cacao, le taro; l'igname et la canne à sucre. Et 35% de l'exportation du Vanuatu est le coprah[6].

Exportations[modifier | modifier le code]

280 millions de dollars

Exportations - marchandises: Coprah, Viande bovine, Fève de cacao, bois(matériau de construction), Kava et Café.


Exportations - partenaires: Mauritanie (70 millions $), Japon (66 millions $), Philippines (18,4 millions $), Chine (13,7 millions $) et Corée du Sud (8,5 millions $)[7].


Représentation proportionnelle des exportations du Vanuatu (2017).

Importations[modifier | modifier le code]

242 millions de dollars

Importations - marchandises : Machineries et équipements de transport, produits pétroliers, nourriture, produits chimiques

Importations - partenaires : Chine (64,9 millions $), l'Australie (42,5 millions $), Fidji (30,6 millions $), Malaisie (22,9 millions $) et Nouvelle-Zélande (19,3 millions $)[7].


Représentation proportionnelle des importations du Vanuatu (2017).

Dette et aides[modifier | modifier le code]

Dette - extérieure: 307,7 millions $ (2002)

Aide économique : 27,5 millions $ (2002)

Monnaie[modifier | modifier le code]

La monnaie du Vanuatu est le vatu (VT).

Taux de change:

Taux de change VUV
Devise 1 VUV Inverser
Dollar australien 0,01251 79,9147
Dollar américain 0,00852 117,412
Dollar néo-zélandais 0,01332 75,0982
Euro 0,00769 130,001
Franc pacifique 0,90666 1,09653
Dollar fidjien 0,01864 53,6478
Dollar des îles Salomon 0,06910 14,4711
Livre britannique 0,00658 152,064
Yuan renminbi 0,05986 16,7061
Won sud-coréen 9,93587 0,10065

Notes et références[modifier | modifier le code]

  1. Gouvernement de l'Australie, « Rapport sur l'économie de Vanuatu – 2009 » [PDF], sur adb.org (consulté le ).
  2. « Vanuatu », sur countryeconomy.com.
  3. answer the call of Vanuatu, « Investissement touristique », sur vanuatu.travel
  4. « 250000 touristes par an dès 2011 », sur http://ajc-vanuatu.com/
  5. Gilbert David, « Le Vanuatu côté océan : La révolution bleue et les premières années de l’indépendance », sur Journal de la Société des Océanistes, .
  6. (en) ministre of agriculture of Vanuatu, « Department of Agriculture and Rural Development », sur https://malffb.gov.vu/
  7. a et b « Vanuatu », sur oec.world, The Observatory of Economic Complexity (consulté le ).