École supérieure de journalisme de Paris

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ESJ Paris
Histoire
Fondation
Statut
Type
École supérieure de journalisme
Président
Directrice pédagogique
Elhame Medjahed
Directeurs enseignement à distance
Samar Smati
Directeur pôle arabophone
Mohamad El Hajji
Devise
Quot capita tot sensus
Membre de
Site web
Chiffres-clés
Étudiants
Env. 400
Localisation
Pays
Ville
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L’École supérieure de journalisme de Paris (ESJ Paris) est un établissement d'enseignement supérieur privé spécialisé dans l'enseignement du journalisme, situé dans le 13e arrondissement de Paris. Il s'agit de la plus ancienne école de journalisme du monde[1],[2].

Présentation[modifier | modifier le code]

Cependant elle ne fait pas partie des quatorze écoles reconnues par la Commission paritaire nationale de l'emploi des journalistes (CPNEJ), et n'est pas membre de la Conférence des écoles de journalisme (CEJ)[3].

Histoire[modifier | modifier le code]

Siège au 107, rue de Tolbiac (13e arrondissement de Paris).

Origines[modifier | modifier le code]

Doyenne mondiale des écoles de journalisme, elle fut fondée en 1899 par un groupe d'universitaires parisiens libéraux et laïcs mobilisés à l'occasion de l'affaire Dreyfus. Ce groupe était conduit par la romancière et journaliste Jeanne Weill, alias Dick May, petite cousine du philosophe Karl Marx[4] et bénéficiait du soutien du sociologue Émile Durkheim[5]. L'école bénéficie de ce que l'École libre des sciences politiques (Sciences Po) d'Émile Boutmy se désintéresse alors du journalisme et se spécialise dans les affaires publiques[6].

Parmi les fondateurs, se trouvent des journalistes comme Henry Fouquier, Jules Cornély, membre fondateur du Syndicat des journalistes français[7], Adolphe Brisson et Jules Claretie[8]. L'ESJ aurait cependant pu ne pas être la doyenne des écoles de journalisme. En effet, en 1895, l'université du Missouri souhaite créer une école de journalisme, mais le Sénat des États-Unis s'y oppose[réf. souhaitée]. Ce refus sera renouvelé jusqu'en 1908.

Filiale[modifier | modifier le code]

En 2011, l'ESJ de Paris a ouvert une filiale de formation à distance tous médias par enseignement à distance)[réf. nécessaire]. Puis en 2020, elle crée une formation similaire en langue arabe (SSJC), tant en formation classique qu'en formation continue avec le CPD de Jerusalem[réf. nécessaire].

Depuis 2009, l'ESJ de Paris dispose d'un établissement secondaire en propre, à Rabat, capitale du royaume du Maroc[réf. nécessaire].

L'ESJ de Paris a depuis 2012 ouvert une filiale d'édition de livres, « Casa Express éditions », spécialisée dans les livres de journalistes diffusés en Europe et au Maghreb. Elle a par ailleurs lancé un prix littéraire en 2015[9].

Caractéristiques[modifier | modifier le code]

L'établissement est reconnu par l’État[réf. souhaitée] et délivrait un titre certifié par le ministère du Travail, de l'Emploi et de l'Insertion de niveau 6 et enregistré au répertoire national des certifications professionnelles pour sa formation en trois ans à compter de l'obtention du baccalauréat. Son titre certifié n'est plus valide depuis 2015 mais serait en renouvellement en 2022[10],[11]. En revanche, ses mastères sont des diplômes d'établissement délivrés sous son sceau propre[12].

Prix littéraire ESJ Paris - Maison Blanche[modifier | modifier le code]

Ce prix, lancé en 2016 sous l'impulsion de l'ESJ de Paris et du restaurant Maison Blanche, a été présidé par André Bercoff puis Anne Nivat. Il récompense « un livre publié dans l’année, traduisant la réalisation d’un véritable travail de journaliste, en langue française, qu’il s’agisse d’une enquête, d’un récit, d’un essai, d’une biographie, d’un document de toute sorte, et même d’une investigation habillée en fiction »[13].

Personnalités liées à l'établissement[modifier | modifier le code]

Enseignants[modifier | modifier le code]

Élèves[modifier | modifier le code]

Notes et références[modifier | modifier le code]

  1. Site sais92.fr, article "La plus ancienne école au monde de journalisme se veut inclusive".
  2. prepa-journalisme.com, Site prepa-journalisme.com, page "Les écoles de journalisme en France : un bref panorama".
  3. « Les 14 écoles de journalisme reconnues », sur www.cnmj.fr (consulté le )
  4. Site journals.openedition.org Teste intégral Dick May, une femme à l’avant-garde d’un nouveau siècle (1859-1925) de Mélanie Fabre aux Presses universitaires de Rennes, 2019
  5. Site journals.openedition.org, dossier "Dick May et la première école de journalisme en France. Entre réforme sociale et professionnalisation".
  6. Ivan Chupin, « 1. L’ère des essais : les formations professionnelles entre métier, vocation et artisanat (1899-1945) », dans Les écoles du journalisme : Les enjeux de la scolarisation d’une profession (1899-2018), Presses universitaires de Rennes, coll. « Res publica », (ISBN 978-2-7535-8579-9, lire en ligne), p. 27–72
  7. « Bulletin mensuel de la Corporation chrétienne de publicistes », sur Gallica, (consulté le ).
  8. "Marinoni: le fondateur de la presse moderne, 1823-1904", par Éric Le Ray, page 407 [1]
  9. « L'ESJ Paris lance le prix littéraire "ESJ Paris - Maison Blanche », sur ESJ Paris - Ecole supérieure de journalisme (consulté le ).
  10. « RNCP1498 - Journaliste - École supérieure de journalisme », sur France compétences, (consulté le )
  11. Benjamin Poulin, « Reconnaissance par l'Etat », sur ESJ Paris - Ecole supérieure de journalisme (consulté le )
  12. Benjamin Poulin, « Reconnaissance par l'Etat », sur ESJ Paris - Ecole supérieure de journalisme (consulté le )
  13. « Le prix », sur www.prix-esjparis-maisonblanche.com (consulté le )

Voir aussi[modifier | modifier le code]

Liens externes[modifier | modifier le code]