École nationale d'administration (Algérie)

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École nationale d'administration
Histoire
Fondation
Statut
Type
Établissement d'enseignement supérieur (en)Voir et modifier les données sur Wikidata
Régime linguistique
Directeur
Abdelmalik Mezhouda
Site web
Localisation
Pays
Ville
Carte

L'École nationale d'administration (ENA), connue sous le nom d'ENA d'Alger, est une grande école algérienne créée en 1964, pour assurer la formation des cadres et des hauts fonctionnaires pour les besoins de l'administration de l'État, des collectivités territoriales et des institutions publiques.

Placée depuis le sous la tutelle du ministère de l'Intérieur et des Collectivités locales, elle est chargée aujourd'hui d'assurer la sélection et la formation initiale et continue des hauts fonctionnaires. Elle assure de plus une fonction de recherche pour le compte de l'administration publique algérienne à travers son Centre de documentation, de recherche et d'expertise (CDRE)[1].

L'ENA d'Alger édite la revue semestrielle « IDARA » (Administration)[2].

L'École nationale d'administration porte depuis le le nom d'Ahmed Medeghri, premier ministre algérien de l'Intérieur considéré comme « le père de l'administration algérienne »[3].

Le campus de l'ENA d'Alger est situé à Hydra sur les hauteurs de la ville d'Alger.

Le , Abdelmalik Mezhouda devient directeur général de l'école[4], remplaçant ainsi Abdelhak Saihi qui occupait ce poste depuis janvier 2016[5].

Histoire[modifier | modifier le code]

Création[modifier | modifier le code]

L'École nationale d'administration a été créée en 1964, deux ans après l'indépendance de l'Algérie, par le décret présidentiel no 64-155 du [6] signé par le premier président de République algérienne, Ahmed Ben Bella. Rattachée directement à la présidence de la République algérienne, le statut de l'école était celui d’un établissement public avec pour mission dévolue la formation des fonctionnaires de conception des administrations centrales et des services extérieurs (administrations territoriales locales).

Contexte historique[modifier | modifier le code]

Après le départ précipité, à partir du printemps 1962, du personnel européen, laissant des services administratifs vacants, la création de l’École Nationale d’Administration, au lendemain de l'indépendance de l'Algérie, participait de la volonté de construction de l'État naissant et de la nécessité de faire face aux besoins induits par l’administration d’un vaste territoire (2 381 741 km2).

Tutelle de l'ENA[modifier | modifier le code]

Placée à la date de sa création sous la tutelle de la présidence de la République algérienne, l'école a connu plusieurs changements concernant son rattachement. Ci-dessous un tableau résumant les tutelles successives de l'école:

Tutelle de l'ENA de 1964 à 2005
Année Tutelle
1964 Présidence de la République[7]
Ministère de la réforme administrative et de la fonction publique[8]
1965 Ministère de l’intérieur[9]
1982 Secrétariat d'État chargé de la fonction publique et de la réforme administrative[10]
1984 Premier ministère[11]
1987 Ministère de l’enseignement supérieur et de la recherche scientifique[12]
2005 Ministère de l’intérieur et des collectivités locales[13]

Le campus de l'ENA à Hydra[modifier | modifier le code]

Enseignements[modifier | modifier le code]

Formation initiale sur concours[modifier | modifier le code]

L'admission à l'école se fait sur la base d'un concours sur épreuves, ouvert chaque année par arrêté du ministre de l'intérieur et des collectivités locales. La participation au concours est conditionnée par l'âge (28 ans au maximum pour les candidats non fonctionnaires, 32 ans au maximum pour les fonctionnaires) et le niveau d'instruction.

Concours[modifier | modifier le code]

Le concours est constitué de deux phases :

  • la première phase : elle consiste en des épreuves écrites d'admissibilité. Elle porte sur une épreuve de culture générale, une épreuve au choix par spécialité et une épreuve de langues étrangères (français ou anglais) ;
  • la deuxième phase : elle consiste en une épreuve orale d'admissibilité devant un jury d'examen. L'épreuve orale est un entretien de culture générale, axé principalement sur les problèmes politiques, économiques, sociaux, et culturels.

Cursus[modifier | modifier le code]

La scolarité des élèves à l'école se déroule sur trois années de formation, ponctuées de stages pratiques en milieu professionnel :

  • une première année dite de mise à niveau et d'homogénéisation des connaissances. L'objectif de la formation de la première année vise à corriger les carences des élèves dans certaines disciplines par rapport aux exigences du programme de formation et à les préparer aux enseignements dispensés en deuxième et en troisième année.
  • une deuxième année dite de professionnalisation du profil des élèves. Elle est orientée sur des problématiques pluridisciplinaires. Les enseignements sont répartis entre une série de domaines communs de professionnalisation  et un domaine de compétences techniques.
  • une troisième année d’approfondissement des qualifications des élèves  favorisant une démarche optionnelle sur les grands thèmes ou les grands secteurs de l’administration publique.
  • un séjour de plusieurs semaines, sous  forme de stages  pratiques en milieu professionnel.

Organisation pédagogique[modifier | modifier le code]

Les enseignements dispensés durant le cycle de la formation à l’école sont articulés sur les axes suivants[14] : 

  • Les travaux dirigés : Ils sont orientés, par une participation active des élèves, vers des objectifs d’apprentissage et d’approfondissement des enseignements acquis en cours magistraux.
  • Les conférences de méthode : basées sur les techniques de la communication,  et de l'échange, elles visent à développer chez les élèves l’interactivité, la collégialité et le travail en équipe.
  • Les stages et formations pratiques : Les stages pratiques visent à donner aux élèves, futurs responsables publics, une expérience pratique du fonctionnement de l’administration et des institutions publiques.  En première année, les stages se déroulent auprès des administrations publiques locales (commune, daïra, wilaya), auprès d'une institution et administration centrale publique (ministère, présidence de la république, Assemblée nationale…), une entreprise ou une institution financière en deuxième année. En troisième et dernière année, le stage est pratiqué aux fins de l'élaboration du mémoire de fin de formation.

Évaluation et sanction de la formation[modifier | modifier le code]

Évaluation de la formation[modifier | modifier le code]

L'évaluation de la formation dispensée aux élèves de l'ENA porte sur les enseignements, les stages pratiques et l'assiduité[15].

Chaque matière d’enseignement fait l’objet de deux évaluations, l'une sous forme de contrôle permanent durant l’année scolaire et l'autre sous forme d’un examen de synthèse. Les deux modes d'évaluations comptent, à raison de 50 % chacun, dans le résultat de l’évaluation finale de la matière enseignée[15].

Le mode d’évaluation des stages de première et de deuxième année est basé sur la note attribué par le jury de soutenance du rapport de stage (60 %), la note d'appréciation de l’encadreur du stagiaire (20 %) et, enfin, la note  d’appréciation attribuée par le directeur général de l’école (20 %). L’évaluation du stage de la troisième année est intégrée dans la note du mémoire de fin de formation en fonction de l'appréciation du tuteur de stage (10 %), de l'appréciation générale de l'élève par le directeur général de l'école (10 %) ; et de la note de soutenance du mémoire de fin de formation (80 %)[15].

La note d'évaluation de l'assiduité de chaque élève est du ressort du directeur général de l'école au titre de chaque année scolaire.

Les résultats au titre chaque année scolaire sont proclamés par ordre de mérite.

Sanction de la formation[modifier | modifier le code]

En application des dispositions réglementaires relatives au statut des élèves ayant obtenu le diplôme de l'École nationale d’administration, ces derniers sont nommés en qualité de stagiaires dans le grade d’administrateur principal[16].

Formation continue[modifier | modifier le code]

Depuis l'année 2000, en plus de sa mission classique, dite formation initiale sur concours, l'ENA a élargi le champ de ses activités en assurant une formation dite continue, destinée aux cadres en activité, à l’initiative des administrations concernées. Dans ce cadre, trois types de formations sont prises en charge par l'école : le perfectionnement, la post-graduation spécialisée (PGS) et la préparation aux examens et concours[17].

Actions de perfectionnement[modifier | modifier le code]

Cette action de formation, organisée en cycles courts (quelques jours), vise  à initier les cadres en activité aux méthodes et techniques modernes de gestion, à la mise à jour de leurs connaissances et à leur préparation aux changements dans l'organisation du travail.

Post-graduation spécialisée[modifier | modifier le code]

La Post-graduation spécialisée, instituée par le décret exécutif no 98-254 du [18], est  assurée sous forme de cycles moyens (700 heures réparties sur une durée allant jusqu’à un an). Centrée sur des enseignements pratiques, cette formation est soumise à des conditions d'accès et est sanctionnée par la délivrance d’un diplôme national.

Concours et examens professionnels[modifier | modifier le code]

N’excédant pas un mois, des cycles de préparation aux examens et concours professionnels, sont organisés  par l’école en réponse aux demandes exprimées par les institutions et administrations publiques. L’école assure, également, l'organisation matérielle du déroulement des épreuves.

Administration de l'école[modifier | modifier le code]

L'école nationale d'administration d’Alger est un établissement public à caractère administratif placé actuellement sous la tutelle du ministère de l'Intérieur et des collectivités locales. Les statuts de l’école publiés par décret exécutif en novembre 2006 prévoient son administration par un conseil d'administration et sa direction par un directeur général. L'école est pourvue d'un conseil scientifique et pédagogique.

Conseil d'administration[modifier | modifier le code]

En vertu des dispositions du décret exécutif no 06-419 du portant organisation et fonctionnement de l'École nationale d’administration, celle-ci est doté d’un Conseil d'administration[19].

Le conseil d'administration est composé de représentants des départements ministériels (ministre de l’intérieur et des collectivités locales, ministère des affaires étrangères, ministère des finances, ministère de la défense nationale, ministère chargé de l’enseignement supérieur, ministère chargé de la communication, autorité chargée de la fonction publique), d’un wali, de représentants d’enseignants permanents de l'école et d’enseignants à temps partiel, d'un représentant du personnel administratif et technique de l'école et d'un représentant des élèves de l'école.

Directeur général[modifier | modifier le code]

Le directeur général de l'École est nommé par décret présidentiel, sur proposition du ministre de l'intérieur et des collectivités locales. La direction actuelle de l'école est assurée, depuis le , par Abdelmalik Mezhouda qui remplace Abdelhak Saihi.

Conseil scientifique et pédagogique[modifier | modifier le code]

Le conseil scientifique et pédagogique est présidé par un enseignant permanent de rang magistral, désigné pour une durée de trois (3) ans par arrêté du ministre de l'intérieur et des collectivités locales sur proposition du directeur général de l’école[20].

Le conseil scientifique et pédagogique est  composé de représentants de la direction de l’école (direction des études, direction des stages, direction de la formation continue et de la coopération, centre de documentation, de recherche et d'expertise), de représentants du corps enseignant permanent et vacataire, de fonctionnaires représentant l'administration territoriale et l'administration centrale, d’enseignants relevant du département ministériel chargé de l’enseignement supérieur[20] .

Organisation administrative[modifier | modifier le code]

L'organisation actuelle de l'ENA, mise en œuvre depuis novembre 2006, prévoit cinq structures[21] : un secrétariat général, une direction des études, une direction des stages, une direction de la formation continue et de la coopération, un centre de documentation, de recherche et d'expertise. Ces structures sont placées sous l'autorité du directeur général de l'école.

La vie à l'école[modifier | modifier le code]

Résidence des élèves[modifier | modifier le code]

Centre de documentation (bibliothèque)[modifier | modifier le code]

Activités sportives et culturelles[modifier | modifier le code]

Anciens élèves[modifier | modifier le code]

Depuis sa création en 1964 jusqu'à 2016, l'ENA a formé 6 654 élèves diplômés algériens et 299 élèves étrangers dont 204 dans la filière diplomatique dans le cadre de la coopération du gouvernement algérien avec les pays africains[22].

Promotions de l'ENA[modifier | modifier le code]

L'École a formé 7 265 élèves algériens et étrangers depuis sa date de création en 1964 (chiffres de 2022). Les promotions sorties de l’ENA d’Alger, au nombre de 51 jusqu’à l’année 2022[23], portent un nom spécifique en hommage à un personnage, un événement ou un concept. Il est une tradition établie que la photo de chacune d'entre elles soit affichée sur les murs de l'école.

Promotions de l'ENA de 1964 à 2020
Promotions Années Nombre de diplômés
1 Emir Abdelkader 1964-1968 37
2 Ben M’hidi 1965-1969 35
3 Ben Boulaid 1966-1970 36
4 Didouche Mourad 1967-1971 32
5 Ben Badis 1968-1972 54
6 Ibn Khaldoun 1969-1973 73
7 Mohamed Aslaoui 1970-1974 64
8 Frantz Fanon 1971-1975 79
9 Charte nationale 1972-1976 84
10 Ahmed Medeghri 1973-1977 72
11 Malek Haddad 1974-1978 75
12 Houari Boumediene 1975-1979 67
13 Malek Bennabi 1976-1980 109
14 Cheikh Bouamama 1977-1981 131
15 Chettibi Khemissi 1978-1982 147
16 Mohamed Seddik Benyahia 1979-1983 175
17 Cheik Bachir El Ibrahimi 1980-1984 145
18 Mohamed Laid Al Khalifa 1981-1985 152
19 Abdelkader Benkaci 1982-1986 309
20 Moufdi Zakaria 1983-1987 323
21 Abd El Moumen Ibn Ali 1984-1988 311
22 Rabah Bouchachia 1985-1989 324
23 Cheikh Abbas Ben Echeikh El Hocine 1986-1990 293
24 Constitution 1989 1987-1991 366
25 Mohamed Boudiaf 1988-1992 147
26 Mouloud Kassim Nait Belkacem 1989-1993 126
27 Trentième Anniversaire de l’E.N.A 1990-1994 128
28 Mehand Mokhbi 1991-1995 134
29 Éléction présidentielle du 16 novembre 1995 1992-1996 207
30 Abdelmadjid Allahoum 1993-1997 189
31 Ibn Rochd 1994-1998 166
32 Unité Africaine 1995-1999 148
33 Rabah Bitat 1996-2000 118
34 Saad Dahlab 1997-2001 139
35 Mohamed Cherif Messadia 1998-2002 120
36 Mohamed Dib 1999-2003 125
37 Abdelmadjid Meziane 2000-2004 124
38 Maurice Audin 2001-2005 121
39 Hassiba Ben Bouali 2002-2006 162
40 Mohamed Bellal 2003-2007 153
41 Mohamed Hardi 2004-2008 318
42 Boubakeur Belkaid 2005-2009 243
43 Mostefa Lachraf 2008-2011 98
44 Ahmed Zabana 2011-2014 94
45 Assia Djebar 2013-2016 101
46 Ahmed Ben Bella 2014-2017 102
47 Abdelhafid Boussouf 2015-2018 110
48 Si El Haouès 2016-2019 88
49 Abbas Laghrour 2017-2020 84
50 Malika Gaïd 2018-2021 115
51 Soixantenaire du recouvrement de la souveraineté nationale 2019-2022 112

Association d'anciens élèves[modifier | modifier le code]

Quelques anciens élèves algériens de l’ENA ont fondé en 1989 l’association des anciens de l’ENA (ADENA)[24]. Censée regrouper les anciens élèves sortis de l'école, ainsi que les anciens élèves étrangers, l’association des anciens de l’ENA ne connait pas d’activité effective et ne dispose pas de site web officiel.

Anciens élèves célèbres[modifier | modifier le code]

Personnalités politiques[modifier | modifier le code]

Notes et références[modifier | modifier le code]

  1. « Centre de Documentation, de Recherche et d'Expertise (CDRE) »
  2. « Archives de la revue IDARA »
  3. « L’ENA portera le nom d’Ahmed Medeghri », sur http://www.liberte-algerie.com/,
  4. « Accueil », sur www.ena.dz (consulté le )
  5. « Saihi Abdelhak, nouveau Directeur général de l'ENA »
  6. « Décret n° 64-155 du 08 juin 1964, JORADP n° 48 du  », p. 655
  7. « Décret n° 64-155 du 08 juin 1964, JORADP n° 48 du 12 juin 1964, p. 5. »
  8. « Décret n° 64-352 du 21 décembre 1964, JORADP n° 104 du 22 décembre 1964, p. 1319. »
  9. « Décret n° 65-197 du 29 juillet 1965, JORADP n° 65 du 6 août 1965, p. 730. »
  10. « Décret n° 82-250 du 24 juillet 1982, JORADP n° 30 du 27 juillet 1982, p. 1052. »
  11. « Décret n° 84-35 du 18 février 1984, JORADP n° 8 du 21 février 1984, p. 166. »
  12. « Décret n° 87-270 du 15 décembre 1987, JORAD n° 51 du 16 décembre 1987, p. 1285. »
  13. « Décret présidentiel n° 05-440 du 12 novembre 2005, JORADP n° 75 du 20 novembre 2005, p. 3. »
  14. « Formation initiale / Organisation pédagogique », sur http://www.ena.dz/ (consulté le )
  15. a b et c « Évaluation et sanction de la formation », sur ena.dz (consulté le )
  16. « Arrêté interministériel du 28 décembre 2009 fixant les programmes de formation, l’organisation des stages, les modalités d'évaluation et de délivrance du diplôme de l'École nationale d’administration, JORAD n° 13 du 21 février 2010, p. 12. », sur joradp.dz, (consulté le )
  17. « Formation continue », sur ena.dz (consulté le )
  18. « Décret exécutif n° 98-254 du 17 août 1998, JORADP n° 60 du 19 août 1998, p. 9. » (consulté le )
  19. « Décret exécutif no 06-419 du , JORADP no 75 du  », p. 3, 4
  20. a et b « Décret exécutif no 06-419 du , JORADP no 75 du  », p. 5
  21. « Décret exécutif n°06-419 du 22 novembre 2006, JORADP n° 75 du 26 novembre 2006, p. 5, 6. »
  22. « Chiffres clés »
  23. « Les diplômés de l'école », sur Ena.dz
  24. « 1964-2014, que sont devenus nos énarques ? »
  25. « Biographie : Azzedine Mihoubi », sur premier-ministre.gov.dz (consulté le )
  26. « Biographie : Mohamed El Ghazi », sur premier-ministre.gov.dz/fr/ (consulté le )
  27. « Biographie : Noureddine Bedoui », sur premier-ministre.gov.dz/fr/ (consulté le )

[./Https://www.joradp.dz/FTP/JO-FRANCAIS/2006/F2006035.pdf 28.biographie:Guendil Moulay Mohammedhttps://www.joradp.dz/FTP/JO-FRANCAIS/2006/F2006035.pdf] http://www.joradp.dz/FTP/jo-francais/2014/F2014042.pdf , https://www.joradp.dz/FTP/JO-FRANCAIS/2005/F2005021.pdf https://www.joradp.dz/FTP/JO-FRANCAIS/1998/F1998025.pdf https://www.joradp.dz/FTP/JO-FRANCAIS/1993/F1993081.pdf https://www.joradp.dz/FTP/JO-FRANCAIS/1993/F1993081.pdf, https://www.joradp.dz/FTP/JO-FRANCAIS/1986/F1986043.pdf https://www.joradp.dz/FTP/JO-FRANCAIS/1983/F1983042.pdf

Voir aussi[modifier | modifier le code]

Liens internes[modifier | modifier le code]

Liens externes[modifier | modifier le code]