Ángel Díaz de Entresotos

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Ángel Díaz de Entresotos
Illustration.
Fonctions
Président de la Députation régionale de Cantabrie

(3 ans, 4 mois et 2 jours)
Gouvernement Díaz de Entresotos
Législature Ire
Coalition CP
Prédécesseur José Antonio Rodríguez
Successeur Juan Hormaechea
Biographie
Nom de naissance Ángel Díaz de Entresotos Mier
Date de naissance
Lieu de naissance Santander (Espagne)
Date de décès (à 81 ans)
Lieu de décès Santander (Espagne)
Parti politique AP, puis PP
Diplômé de Université d'Oviedo
Profession Avocat

Ángel Díaz de Entresotos
Présidents de Cantabrie

Ángel Díaz de Entresotos Mier, né le à Santander et mort le à Santander, est un homme politique espagnol membre du Parti populaire (PP).

Il est président de la Députation régionale de Cantabrie entre 1984 et 1987.

Biographie[modifier | modifier le code]

Formation et vie professionnelle[modifier | modifier le code]

Après avoir obtenu sa licence en droit à l'université d'Oviedo, il accomplit son service militaire obligatoire. Il sert dans la milice navale universitaire et atteint le grade de lieutenant de l'infanterie de marine.

En 1954, il passe avec succès le concours d'avocat et s'inscrit alors au barreau de Cantabrie.

Débuts en politique[modifier | modifier le code]

Il adhère au parti conservateur Alliance populaire (AP) en assistant à son congrès fondateur, en . Lors de l'élection régionale du , il se fait élire député à l'Assemblée régionale de Cantabrie. Il en devient ensuite le premier secrétaire.

Président de Cantabrie[modifier | modifier le code]

Le , à peine quatre jours après l'annonce de la démission de José Antonio Rodríguez, le président de l'Assemblée le désigne comme candidat à la présidence de la communauté autonome[1]. Appuyée par le PDP, le président régional de l'AP et la majorité du groupe parlementaire, cette nomination entraîne la scission de quatre parlementaires puisqu'il n'était pas le choix du comité exécutif régional de l'AP[2].

Ángel Díaz de Entresotos est investi président de la Députation régionale de Cantabrie le , par 17 voix contre 16 lors du deuxième tour de vote, ayant compté avec l'appui des quatre dissidents, l'abstention de José Antonio Rodríguez et d'un ancien député socialiste[3]. Il est officiellement nommé neuf jours plus tard[4].

Dès le mois d'août, un conflit entre l'AP et le PDP au sujet des compétences du secrétariat général de la présidence met en péril sa très fragile majorité parlementaire, mais la rupture est évitée de justesse par l'intervention début septembre des secrétaires généraux nationaux des deux formations[5].

Fin de parcours[modifier | modifier le code]

Bien qu'il ait fait savoir en sa volonté d'être candidat à sa succession lors du scrutin de l'année suivante[6], l'AP lui préfère le maire de Santander Juan Hormaechea. Il ne se présente même pas sur la liste de l'AP et met ainsi fin à sa carrière politique. Hormaechea prend sa suite le .

Il meurt à Santander le , à l'âge de 81 ans[7].

Vie privée[modifier | modifier le code]

Il est marié et père de trois enfants.

Notes et références[modifier | modifier le code]

Voir aussi[modifier | modifier le code]

Articles connexes[modifier | modifier le code]