Îles Malouines

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Îles Malouines

Falkland Islands (en)
Islas Malvinas (es)

Blason de Îles Malouines
Armoiries
Drapeau de Îles Malouines
Drapeau
Image illustrative de l’article Îles Malouines
Administration
Pays Drapeau du Royaume-Uni Royaume-Uni
Statut politique Territoire britannique d'outre-mer (revendiqué par l'Argentine).
Capitale Port Stanley
Gouvernement
- Chef de l'État
- Gouverneur

 - Chef de l'exécutif
Monarchie
Élisabeth II
Colin Roberts

Keith Padgett
Démographie
Gentilé Malouin
Population 3 198 hab. (2016[1])
Densité 0,26 hab./km2
Langue(s) Anglais
Géographie
Coordonnées 51° 43′ 48″ sud, 59° 13′ 12″ ouest
Superficie 12 173 km2 [1]
Divers
Monnaie Livre des Îles Malouines (FKP). La livre malouine est fixée à parité avec la livre sterling.
Fuseau horaire UTC - 4
Domaine internet .uk et .fk
Indicatif téléphonique 500
Code ISO 3166-1 FLK, FK

Les îles Malouines[2] ou parfois îles Falkland[2],[3],[4] (Falkland Islands en anglais, Islas Malvinas en espagnol) sont un archipel de l'Atlantique Sud situé à 399 km au nord-est de l'extrémité orientale de la Terre de Feu et à 1 216 km de l'extrémité nord de la péninsule Antarctique. Elles forment un territoire britannique d'outre-mer. Elles sont revendiquées par l'Argentine et ont été l'enjeu d'un affrontement militaire, la guerre des Malouines, entre les deux pays en 1982.

L'archipel est composé de deux îles principales, la Grande Malouine et la Malouine orientale séparées par un large chenal, le détroit des Malouines (Falkland Sound en anglais, Estrecho de San Carlos en espagnol), ainsi que de plus de 750 îles et îlots. La superficie de l'archipel est de 12 173 km2 (superficie équivalente à celle de l'Irlande du Nord), pour une population d'environ 3 000 habitants (Malouins), dont les deux tiers résident dans la capitale Port Stanley.

Les îles Malouines sont avec la Guyane française les seuls territoires d'Amérique du Sud appartenant à des pays de l'Union européenne. Cependant l'archipel a un statut de pays et territoire d'outre-mer et ne fait pas partie intégrante de l'Union, alors que la Guyane en est une région ultrapériphérique.

Nom

Découvertes par Amerigo Vespucci au début du XVIe siècle, puis visitées par Esteban Gómez (1520), Simón de Alcazaba et Alonso de Camargo (avant 1540), les îles Malouines sont baptisées en 1592 par les Anglais « îles méridionales de Davis », nom que leur donna le navigateur anglais John Davis. Deux ans plus tard, en 1594, le navigateur anglais Richard Hawkins les nomme « Hawkins’s Maiden-Land »[5]. En 1600, le navigateur hollandais Sebald Van Weert y accoste à son tour et leur donne le nom d'« îles Sebald »[6].

Lors d'une nouvelle exploration en 1690, John Strong, qui dirige l'expédition, les baptise à son tour Falkland Islands, d'après son seigneur, Anthony Cary (en), 5e vicomte de Falkland (une petite ville du Sud-Est de l'Écosse dans le Fife). Le Français Louis-Antoine de Bougainville les visite à son tour en 1764, et leur donne le nom d'« îles Malouines », d'après les marins et pêcheurs de Saint-Malo, qui furent les premiers colons permanents connus de ces îles. Les Malouins pratiquaient beaucoup au XVIIIe siècle le commerce interlope avec la côte ouest de l'Amérique du Sud.

S'inspirant de cette dénomination, les Espagnols nomment quant à eux l'archipel Islas Malvinas. Mais en raison du désaccord sur la souveraineté sur l'archipel, l'usage de noms espagnols est considéré comme agressif sur l'archipel, particulièrement par ceux qui sont associés à la tentative de récupération des îles par des troupes argentines en 1982 alors qu'elles étaient occupées par les Britanniques depuis 1833[7]. Ainsi, le général britannique Sir Jeremy Moore (en) n'autorisa pas l'usage d'Islas Malvinas dans le document de reddition des Argentins, le considérant comme un nom de propagande[8].

Aujourd'hui, la désignation officielle ISO est « Falkland Islands (Malvinas) », les Argentins revendiquant quant à eux la dénomination internationale de « Malvinas ». L'Organisation des Nations unies préconise l'usage, en français, du terme « îles Falkland (Malvinas) »[9],[10].

Les îles Malouines ont pour code SF, selon la liste des préfixes des codes OACI des aéroports.

Histoire

Désertes jusqu'à leur découverte par les Européens au XVIe siècle, les îles Malouines sont colonisées en 1764 sous la direction de Louis-Antoine de Bougainville mais passent quelques années plus tard sous souveraineté espagnole. Elles font ensuite l'objet de revendications territoriales de l'Espagne et du Royaume-Uni, ce qui conduit à une crise diplomatique, la crise des Malouines de 1770, conclue par un compromis entre les deux États. Après son indépendance de l'Espagne en 1816, l'Argentine se proclame héritière de la souveraineté espagnole sur les îles Malouines, situées au large de ses côtes. Le Royaume-Uni contrôle cependant l'archipel à partir de 1833, et y installe progressivement des colons d'origine britannique. Il maintient sa domination sur les îles pendant la Première Guerre mondiale, en remportant la bataille des Falklands contre la marine impériale allemande. L'Argentine conteste la souveraineté britannique sur les îles Malouines, et tente d'en prendre le contrôle par les armes en 1982 : c'est la guerre des Malouines, dont le Royaume-Uni sort vainqueur. Le gouvernement argentin maintient ses revendications territoriales sur l'archipel. Un référendum d'auto-détermination a lieu en mars 2013 pour permettre aux habitants de choisir leur statut, une consultation par laquelle ceux-ci choisissent à 98,8 % de conserver le statut de territoire britannique d'outre-mer, mais ce référendum n'est pas reconnu par les autorités argentines, qui le jugent illégitime.

Politique

L'Assemblée législative des îles Malouines.

Les îles Malouines sont un territoire d'outre-mer britannique autonome. Selon la Constitution de 2009, l'archipel dispose d'une autonomie interne complète. Le Royaume-Uni est seulement responsable des affaires étrangères et il garde le pouvoir de protéger ses intérêts et d'assurer la bonne gouvernance du territoire[11]. Le monarque britannique est le chef de l'État et l'autorité exécutive est exercée au nom du monarque par le Gouverneur. Celui-ci nomme le chef de l'exécutif de l'île, après avis des membres de l'Assemblée législative[12]. Le Gouverneur et le chef de l'exécutif agissent en tant que chef du gouvernement. Le Gouverneur Colin Roberts est en poste depuis avril 2014. Le chef de l'exécutif Keith Padgett est nommé en mars 2012. Hugo Swire est le ministre responsable des îles Malouines depuis 2012. Il conduit la politique étrangère britannique concernant les Malouines.

La résidence du Gouverneur à Port Stanley.

Le Gouverneur agit sur avis du Conseil exécutif des îles Malouines, composé du chef de l'exécutif, du directeur des finances et de trois membres élus de l'Assemblée législative. Cette dernière constitue le Parlement unicaméral du territoire. Elle comprend le chef de l'exécutif, le directeur des finances et huit membres (cinq de Stanley, trois de Camp) élus pour un mandat de quatre ans au suffrage universel direct. Les personnes élues sont indépendantes de tout parti politique, aucun n'existant dans le système démocratique des Malouines. Depuis les élections générales de 2013, les membres de l'Assemblée législative reçoivent un salaire et ils sont censés exercer leur mandat à temps plein, les obligeant à abandonner tout autre travail et tout intérêt professionnel, pour assurer leur indépendance.

Du fait de leurs liens avec le Royaume-Uni, les Malouines font partie des pays et territoires d'outre-mer de l'Union européenne. Le système juridique de l'île est supervisé par le Bureau des Affaires étrangères et du Commonwealth et est largement inspiré du système britannique. En outre, la Constitution impose le respect des principes de la Convention européenne des droits de l'homme. Les habitants ont le droit de faire appel auprès de la Cour européenne des droits de l'homme et du Privy Council. L'application de la loi est de la responsabilité de la Police royale des îles Malouines (Royal Falkland Islands Police) et la défense du territoire est de la responsabilité du Royaume-Uni. Une garnison militaire est positionnée sur l'île, dans la base de la RAF Mount Pleasant et le gouvernement des Malouines finance la Force de défense des îles Malouines. Les eaux territoriales de l'archipel s'étendent jusqu'à 200 milles marins du littoral, conformément à la Convention des Nations unies sur le droit de la mer et sont en contact avec les frontières maritimes de l'Argentine.

Géographie

Carte topographique de l'archipel des îles Malouines.
Une vue de l'intérieur des terres.
Manchots royaux avec leurs petits.

Il existe deux îles principales, Malouine orientale (East Falkland) et Grande Malouine (West Falkland) et environ 776 plus petites îles ou îlots dont l'île Bobs. L'ensemble représente une surface de 12 173 km2.

Les îles sont situées à 343 km de l'île argentine des États, à 463 km de la côte continentale de l'Argentine, à 489 km du Chili, à 928 km de l'Antarctique et à 1 078 km à l'ouest des Shag Rocks de la Géorgie du Sud. La Géorgie du Sud et les îles Sandwich du Sud sont sous la même juridiction que les îles Malouines.

La côte a une longueur estimée de 1 288 km.

Les deux îles principales se trouvent de chaque côté du détroit des Malouines. La Malouine orientale abrite la capitale et la grande majorité de la population. Les deux îles ont des chaînes de montagnes, le plus haut point de l'archipel étant le mont Usborne, 705 mètres, sur la Malouine orientale. Il y a aussi des plaines marécageuses, principalement en Lafonia, dans la moitié sud de la Malouine orientale. Pratiquement l'intégralité du territoire sert de zone de pâturage pour les moutons.

Plusieurs plus petites îles entourent les îles principales dont Barren, Beaver, Bleaker, Carcass, George, Keppel, Lively, New, Pebble, Saunders, île des Lions de mer, Speedwell, Staats, Weddell (la troisième plus grande île de l'archipel) et West Point. Les îles Jason se trouvent au nord-ouest de l'archipel et l'île Beauchêne plus au sud. Speedwell Island et l'île George sont séparées de la Malouine orientale par le passage Eagle (en).

L'archipel revendique des eaux territoriales à 12 milles nautiques (22,2 km) et une zone économique exclusive de 200 milles nautiques (370,4 km), qui est une source de désaccord avec l'Argentine.

Quelques toponymes sont d'origine francophone et hispanique comme : Cape Bougainville, Sound Choiseul, Chartres, Port Louis, Malo River, San Carlos, Port San Carlos, Salvador

Climat

Entourées des eaux froides de l'Atlantique Sud, les îles Malouines ont un climat océanique sub-arctique (classification de Köppen : Cfc) qui est très influencé par l'océan comme le montre la faible amplitude des températures annuelles. La température maximale moyenne est 13 °C en janvier et °C en juillet. La pluviométrie annuelle moyenne est 573,6 millimètres, la partie Est des îles Malouines étant généralement plus humide que la partie Ouest[13]. L'humidité est élevée, et les vents sont plutôt forts. La neige est rare mais peut survenir à tout moment de l'année. Les tempêtes sont fréquentes, particulièrement en hiver[14].

Port Stanley, îles Malouines
Mois jan. fév. mars avril mai juin jui. août sep. oct. nov. déc. année
Température minimale moyenne (°C) 6 5 4 3 1 −1 −1 −1 1 2 3 4 2,2
Température maximale moyenne (°C) 13 13 12 9 7 5 4 5 7 9 11 12 8,9
Record de froid (°C) −1 −1 −3 −6 −7 −11 −9 −11 −11 −6 −3 −2
Record de chaleur (°C) 24 23 21 17 14 11 10 11 15 18 22 22
Ensoleillement (h) 7 6 5 3 2 2 2 3 4 5 7 7
Précipitations (mm) 71 58 64 66 66 53 51 51 38 41 51 71 681
Humidité relative (%) 78 79 82 86 88 89 89 87 84 80 75 77
Source : [15]
Diagramme climatique
JFMAMJJASOND
 
 
 
13
6
71
 
 
 
13
5
58
 
 
 
12
4
64
 
 
 
9
3
66
 
 
 
7
1
66
 
 
 
5
−1
53
 
 
 
4
−1
51
 
 
 
5
−1
51
 
 
 
7
1
38
 
 
 
9
2
41
 
 
 
11
3
51
 
 
 
12
4
71
Moyennes : • Temp. maxi et mini °C • Précipitation mm

Économie

La capitale des îles, Port Stanley/Puerto Argentino.
Ferme isolée dans le Camp.

Les principales activités sont la pêche et l'agriculture. Il existerait des réserves substantielles, mais encore inexploitées, de matières premières.[réf. nécessaire]

Activités

Depuis la guerre de 1982, au cours de laquelle l'archipel a déclaré une zone de pêche exclusive, la pêche (notamment des calmars) constitue la principale activité économique des îles Malouines[16].

Le gouvernement vend des licences de pêche à des navires européens, qui rapportent plus de 140 millions de livres par an de revenus. Il existe aussi une pêche locale. Plus de 75 % des prises sont du calmar, principalement exporté vers l'Espagne[17].

L'élevage de moutons est la principale activité des habitants de l'île (en 2002, on recensait 583 000 moutons sur l'archipel)[18] apportant une importante source de revenus avec l'exportation de laine de haute qualité vers Londres.

Le tourisme a fortement progressé, avec 60 000 visiteurs en 2009[17]. Les îles sont devenues un port régulier des paquebots dans le marché croissant des croisières australes. Il existe deux lignes aériennes régulières, à Santiago (Chili, passant par Punta Arenas) et à RAF Brize Norton (Grande-Bretagne, passant par l'Ascension). Mais, l'Argentine fermant toujours son espace aérien au transport vers les Malouines[17], la plupart des touristes arrivent en bateau. Il comprend des visites de l'île, de sa faune sauvage (principalement manchots, oiseaux marins, otaries et lions de mer), des champs de bataille de la guerre des Malouines, du golf, de la pêche et de la plongée sur épaves. Le tourisme est la seconde activité économique des îles, générant 7 millions de livres par an[17].

La plus grande compagnie du territoire est la Falkland Islands Company (FIC), une société cotée à la Bourse de Londres. Elle est responsable de la majorité de l'activité économique de l'archipel, bien que ses fermes aient été vendues en 1991 au Gouvernement des îles Falkland. La FIC opère maintenant dans le commerce à Port Stanley et dans les services portuaires et les activités de transport maritime[réf. nécessaire].

Monnaie

La monnaie utilisée est la livre des îles Malouines, qui a la même valeur que la livre sterling. Les billets et pièces en livres sterling circulent et s'échangent sur l'archipel avec la monnaie locale. Les Malouines frappent également leurs propres pièces et émettent leurs propres timbres, constituant une petite source de revenus supplémentaires.

Pétrole

L'aéroport principal et la base militaire, RAF Mount Pleasant.

Vers 2009-2010, de petites compagnies pétrolières, le trio britannique Desire Petroleum, Rockhopper et Falkland Oil & Gas[19],[20], ont envisagé d'explorer les possibles ressources pétrolières de l'île et ont entamé à partir de février une campagne de forage. Ceci a suscité l'attention de la secrétaire d’État américaine, Hillary Clinton, qui demandait en janvier 2010 à son ambassade des informations supplémentaires à ce sujet, et notamment concernant l'attitude du gouvernement argentin[20]. La résolution 407 (2007) du gouvernement argentin de Cristina Fernández de Kirchner menaçait toute compagnie explorant les lieux sans son accord d'être interdite d'activité en Argentine[20].

Un accord est ensuite intervenu avec les Argentins pour l'exploitation des ressources off-shore, dont on estimait jusqu'en fin 2010 qu'il y avait d'importantes réserves de pétrole, mais les conditions climatiques des mers australes rendent cette exploitation difficile et les désaccords persistant sur la souveraineté de l'archipel entravent ce développement. La défense de l'archipel est assurée par le Royaume-Uni et les dépenses militaires sur l'archipel contribuent à l'économie locale. Les îles sont auto-suffisantes, sauf pour leur défense ; les exportations[Quoi ?] rapportent plus de 125 millions de livres par an[réf. nécessaire]. La première « véritable » découverte de pétrole dans les eaux de l'archipel a été enregistrée le dans un bloc d'exploration détenu par la compagnie Rockhopper[21].

Le 6 décembre 2010, Desire Petroleum a confirmé que « l'examen des données du forage effectué au nord des îles Malouines démontrait que le forage était de mauvaise qualité » et donc inexploitable, celui-ci étant le seul estimé potentiellement exploitable. L'entreprise déclare qu'elle a les moyens de financer le forage de deux autres puits et des études sismiques[22].

Philatélie

Durant l'occupation argentine d'avril 1982 au 14 juin 1982, les timbres d'Argentine (en) furent utilisés sans surcharge. Les tampons du bureau de poste de Port Stanley furent remplacés par ceux de Puerto Argentina. Les lettres avec le tampon d'oblitération sont recherchées par les philatélistes, surtout Argentins.

Avec la victoire britannique, en juin 1982, la colonie utilisa son stock de timbres précédents (qui datait d'avant avril 1982) et continua à émettre ses propres timbres dès juillet 1982.

Patrimoine

Habitants

La cathédrale Christ Church à Port Stanley.

L'île était peuplée de 3 198 habitants en 2016[1], essentiellement d'origine européenne (britannique et scandinave), mais on compte aussi une petite minorité chilienne. Les deux tiers des résidents vivent dans la capitale, Stanley. Les autres vivent dans ce qui est appelé le Camp (les 12 173 km2 de l'archipel, hors Stanley). De plus, 1 700 soldats britanniques sont stationnés dans la base aéronavale de RAF Mount Pleasant[23]. Les descendants des rares colons français présents avant 1764 se sont intégrés aux populations britanniques et scandinaves, et seuls quelques noms de familles, souvent anglicisés, rappellent la colonisation française avant 1764 ainsi que la religion catholique.

Les habitants des Malouines sont appelés en anglais les Kelpers (de l'anglais : varech), localement surnommés Klepartz, très abondant autour des îles mais les habitants se nomment les Islanders (les habitants des îles), trouvant le nom Kelper péjoratif.

La religion principale de l'île est la religion anglicane, mais on trouve également des catholiques romains, des luthériens et des évangélistes. L'église principale anglicane est la Cathédrale du Christ-Roi de Stanley, mais on trouve également l'église Sainte-Marie de Stanley (catholique) et le Kingdom Hall of Jehovah Witnesses (Témoins de Jéhovah).

Langues

Faune

Parmi les oiseaux nicheurs se rencontre notamment le puffin majeur (Puffinus gravis) sur l'île Kidney qui ne se reproduit que sur ce site et trois îles de l'archipel Tristan da Cunha[24]. Les Malouines abritent également l'albatros à sourcils noirs et cinq des 18 espèces de manchot existant au monde, dont des colonies de manchots royaux[17].

Un programme de dératisation a été mené sur une quarantaine de petites îles afin de stabiliser l'écosystème car les rongeurs détruisaient l'habitat des espèces déjà présentes.[réf. souhaitée]

Culture et traditions

Les îles Malouines possèdent deux journaux hebdomadaires : le Teaberry Express et le Penguin News (en)[25]. Des émissions de radios et de télévisions spéciales sont également émises depuis le Royaume-Uni.

Le naturaliste Will Wagstaff (en) décrit la cuisine locale comme très britannique, utilisant des légumes locaux ainsi que du poisson, du bœuf, de l'agneau et du mouton local. Le thé, le café et les biscuits traditionnels sont également très prisés[26].

5 fêtes rythment la vie des îles Malouines :

  • Le Remembrance Sunday en novembre : il s'agit d'une cérémonie de souvenir de la guerre des Malouines en 1982, composée de défilés militaires, de cérémonies de recueillement et d'offices religieux[27].
  • Le Battle Day le est organisée en souvenir de l'engagement naval durant la Première Guerre mondiale ; une parade militaire se déroule à proximité du monument souvenir de 1914[28].
  • Le Stanley Sports Race Meeting fin décembre : une course hippique a lieu aux abords de Port Stanley durant le traditionnel Boxing Day.
  • Le Midwinter Swim correspond à une baignade dans l'océan organisée pendant l'hiver en vue d'une levée de fonds caritative. Celle-ci prend place à Surf Bay, près de Port Stanley[29].
  • Le Liberation Day qui commémore la fin de l’occupation de l'île par les troupes argentines en 1982. Il s'agit d'un jour férié dans l'archipel, célébré par un défilé militaire et des offices religieux[30].

Notes et références

  1. a b et c (en) « Falkland Islands (Islas Malvinas) », sur cia.gov.
  2. a et b Commission de toponymie de l'IGN - Institut national de la statistique et des études économiques, Pays indépendants et capitales du monde : Entité géopolitiques dépendantes au 01.09.2007, Paris, , 10 p. (lire en ligne), p. 5 et 8.
  3. Jean-Claude Giacottino, « Falkland, îles », sur Universalis (consulté le ).
  4. Gérard Cohen-Jonathan, « Les îles Falkland (Malouines) », Annuaire français de droit international, Persée, vol. 18, no 1,‎ , p. 235-262 (DOI 10.3406/afdi.1972.1697, lire en ligne, consulté le ).
  5. Voyage autour du monde par M. Lesson, la Revue des Deux Mondes.
  6. Pièces de monnaie d'Argentine.
  7. (en) « Agreement of 14th July 1999 », www.falklands.info (consulté le ).
  8. (en) « PSYOP of the Falkland Islands War », www.psywar.org (consulté le ).
  9. « Les Malouines, toujours disputées », Arte, octobre 2014
  10. « Pays et régions, codes et abréviations », Nations unies
  11. (en) « New Year begins with a new Constitution for the Falklands », Merco Press, (consulté le ).
  12. (en) « The Falkland Islands Constitution Order 2008 », The Queen in Council (consulté le ).
  13. « http://www.visitorfalklands.com/assets/documents/falklands-factsheet.pdf »(Archive.orgWikiwixArchive.isGoogleQue faire ?) (consulté le ).
  14. (en) « Weather Centre - World Weather - Country Guides - Falkland Islands », BBC (consulté le ).
  15. (en) « BBC Weather: Stanley, Falkland Islands », BBC (consulté le ).
  16. « Le pétrole des Malouines relance la guerre froide entre Londres et Buenos-Aires », sur Le Monde, (consulté le ).
  17. a b c d et e Les Malouines, documentaire de la série 360° d'Arte, septembre 2010.
  18. « http://www.falklands-meat.com/statement.htm »(Archive.orgWikiwixArchive.isGoogleQue faire ?) (consulté le ).
  19. AFP, « La britannique Desire en quête d'or noir dans les Malouines », L'Express, (consulté le ).
  20. a b et c Voir les câbles publiés par WikiLeaks en décembre 2010 : « 10STATE9565, publié le 29 janvier 2010 à 21 h 09, diffusé le 1er décembre 2010 à 21 h 09, SECRET, Secretary of State »(Archive.orgWikiwixArchive.isGoogleQue faire ?) (consulté le ) ; « 10BUENOSAIRES71 ; publié le 4 février 2010 à 16 h 04, diffusé le 1er décembre 2010 à 21 h 09, CONFIDENTIAL Embassy Buenos Aires »(Archive.orgWikiwixArchive.isGoogleQue faire ?) (consulté le ) ; « 10BUENOSAIRES95 publié le 17 février 2010 à 22 h 10, diffusé le 1er décembre 2010 à 21 h 09, CONFIDENTIAL//NOFORN Embassy Buenos Aires »(Archive.orgWikiwixArchive.isGoogleQue faire ?) (consulté le ) ; « 10LONDON439 publié le 24 février 2010 à 19 h 07, diffusé le 1er décembre 2010 à 21 h 09 CONFIDENTIAL//NOFORN Embassy London »(Archive.orgWikiwixArchive.isGoogleQue faire ?) (consulté le ).
  21. « Rockhopper Finds First Falkland Basin Oil », by SubseaIQ, mardi 6 mai 2010.
  22. AFP, « Prospection pétrolière aux Malouines : Desire essuie une nouvelle déconvenue », Le Matin, (consulté le ).
  23. (en) « Prince William deployed to Falkland Islands », sur CNN.com, .
  24. J. Del Hoyo, A. Elliott & J. Sargatal, Handbook of the Birds of the World, vol. 1 : « Ostrich to Ducks ». ICBP, Lynx Edicions, Barcelone, 1992, 696 p.
  25. (en) Will Wagstaff, Wagstaff 2001, , p. 66.
  26. (en) Will Wagstaff, Wagstaff 2001, p.63-64.
  27. (en-GB) « Remembrance Sunday - What’s On », sur www.falklandislands.com (consulté le ).
  28. (en-GB) « Battle Day - What’s On », sur www.falklandislands.com (consulté le ).
  29. (en-GB) « Midwinter Swim - What’s On », sur www.falklandislands.com (consulté le ).
  30. (en-GB) « Liberation Day - What’s On », sur www.falklandislands.com (consulté le ).

Voir aussi

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Liens externes