Égypte

Un article de Wikipédia, l'encyclopédie libre.
Ceci est une version archivée de cette page, en date du 9 septembre 2019 à 17:14 et modifiée en dernier par Iniți (discuter | contributions). Elle peut contenir des erreurs, des inexactitudes ou des contenus vandalisés non présents dans la version actuelle.

Modèle:Unicode arabe

République arabe d'Égypte

(ar) جمهورية مصر العربية

Drapeau
Drapeau de l'Égypte
Blason
Armoiries de l'Égypte
Devise en arabe : الصمت والصبر والحرية والإشتراكية والوحدة (« Silence, patience, liberté, socialisme et unité »)
Hymne Biladi, Biladi, Biladi
Description de l'image EGY orthographic.svg.
Administration
Forme de l'État République
Président de la République Abdel Fattah al-Sissi
Premier ministre Moustafa Madbouli
Langues officielles Arabe
Capitale Le Caire

30°3'0"N, 31°15'0"E

Géographie
Plus grande ville Le Caire
Superficie totale 1 001 450 km2
(classé 30e)
Superficie en eau 0,6 %
Fuseau horaire UTC +2 ou +3 selon la date
Histoire
Entité précédente
Indépendance Ex-protectorat du Royaume-Uni
Date
Démographie
Gentilé Égyptien
Population totale (2019[1]) 101 168 745 hab.
(classé 14e)
Densité 101 hab./km2
Économie
Monnaie Livre égyptienne (EGP)
Développement
IDH (2017) en augmentation0,696[2] (moyen ; 115e)
Divers
Code ISO 3166-1 EGY, EG
Domaine Internet .eg
Indicatif téléphonique +20

L'Égypte Écouter (en arabe : مصر / miṣr ; en arabe égyptien : مصر / maṣr [masˤɾ]), en forme longue la république arabe d'Égypte (en arabe : جمهورية مصر العربية?)[3], est un pays se trouvant en Afrique du Nord-Est et, pour la péninsule du Sinaï, en Asie de l'Ouest. Située sur la côte sud de la Méditerranée orientale, le bassin Levantin, l'actuelle Égypte occupe l'espace géographique qui fut autrefois celui de l'Égypte antique.

Avec plus de 92 millions d'habitants en 2017, l'Égypte est le troisième pays le plus peuplé d'Afrique derrière le Nigeria et l'Éthiopie. En très forte croissance, sa population a été multipliée par quatre en soixante ans.

Sa capitale est Le Caire et sa monnaie la livre égyptienne. La langue officielle du pays est l'arabe, utilisée dans tous les documents et dans l'éducation. Par contre, la langue parlée est l'arabe égyptien (arabe dialectal). Le siwi — tamazight (berbère) de l'ouest du pays — est parlé à Siwa. Le copte, n'est utilisé que comme langue liturgique des chrétiens d'Égypte. Le nubien est parlé par les habitants de Haute-Égypte, dans la province d'Assouan, une région communément appelée Nubie.

Géographie

Régions

On distingue généralement quatre régions : la Basse-Égypte, la Moyenne-Égypte, la Haute-Égypte et la Nubie.

Répartition inégale de la population égyptienne.

L'Égypte multiplie les extrêmes : pays arabe le plus peuplé, 90 % de sa population habite dans une bande de terre fertile qui longe le Nil (24 km dans sa plus grande largeur près du Fayoum, en moyenne 10 km, mais elle peut ne faire qu’une centaine de mètres). Le reste du territoire est désertique.

  • Au sud, le Nil se heurte à une barrière montagneuse ; à mesure qu'il se dirige vers le nord, le paysage devient de plus en plus plat et désertique.
  • Au nord du Caire, la vallée se transforme en un vaste delta de 200 kilomètres de large, semblable à un grand éventail fertile plongeant dans la mer Méditerranée.
  • À l'est de la vallée se trouve le désert d'Arabie, à l'ouest la dépression de Qattara et le désert Libyque, plateau aride ponctué de formations géologiques bizarres et d'oasis luxuriantes.
  • À l'est, par delà le canal de Suez s'étend la péninsule du Sinaï, extension du désert d'Arabie, où le mont Sainte-Catherine culmine à 2 642 mètres.

Principales villes

Outre la capitale, Le Caire qui comprend également Gizeh, les grandes villes égyptiennes sont les suivantes : Alexandrie, Saqqarah, Assouan, Assiout, Benha, Dahab, El-Arich, El-Mahalla el-Koubra, Hurghada, Mansourah, Marsa Matruh, Louxor, Karnak, Kôm Ombo, Port Safaga, Port-Saïd, Charm el-Cheikh, Suez, Tanta, Zagazig, etc.

En 2015, un projet de nouvelle capitale propose de déplacer la capitale politique d'Égypte à l'Est du Caire[4].

Climat

L’air y est particulièrement sec et salubre, et seul le Nil fait qu’on n’y retrouve pas totalement le climat saharien. En hiver, la température est douce et les gelées nocturnes sont exceptionnelles. Mis à part les mois de janvier, février et mars, parfois assez froids dans le nord, les températures moyennes avoisinent 20 °C sur la côte méditerranéenne (maximales 31 °C) et 28 °C à Assouan (maximales 50 °C). Dans le désert, les températures extrêmes sont de rigueur — incandescent le jour, glacial la nuit.

Devenue sensiblement plus humide depuis la construction du haut barrage, la Haute-Égypte ignorait pratiquement la pluie dans l’Antiquité, au point que celle-ci apparaissait comme un présage, en général funeste, aux yeux de ses habitants.

Le Nil.

Le delta du Nil et surtout le cordon littoral connaissent une moins grande sécheresse. Pendant l’hiver, de violentes ondées transforment la région en marécages, mais ces précipitations restent encore assez rares (la moyenne au Caire est de six jours de pluie par an). Alexandrie est la ville égyptienne qui reçoit le plus de précipitations, environ 19 cm/an, tandis qu'Assouan ne reçoit qu'environ 10 mm tous les cinq ans.

Au printemps, sévit assez souvent le khamsin, un vent sec, chaud et très poussiéreux, souffle brulant des déserts du sud-est. À la vitesse de 150 km/h, il arrache les feuilles des arbres et donne au ciel une teinte orange foncé ; l'air se charge de poussière ce qui rend la respiration oppressante. Pendant ces cinquante jours (d'où le nom de cette saison), l’Égypte connait quelques violents orages, autrefois symbolisés par le dieu Seth.

En été, la température est élevée, mais le soir une brise régulière du nord rafraichit l’atmosphère ; cette chaleur sèche est en fait plus supportable qu’une chaleur humide.

Ce grand soleil, cette chaleur sèche n’ont pas été sans influer sur les mœurs des anciens Égyptiens : le besoin de vêtements ne se faisait guère sentir, mais la perruque était utile pour se protéger des rayons du soleil ; les bains et les soins de la toilette rafraichissaient l’épiderme, tandis que les fards, les cosmétiques, les parfums protégeaient la peau et les yeux de la réverbération solaire, et masquaient l’odeur de la transpiration.

C’est aussi pour recueillir quelque fraîcheur que l’on construisait en briques épaisses, que l’on travaillait sous les vérandas et que les gens aisés cachaient leurs demeures dans la verdure des jardins.

Faune et flore

Végétation sur une île du Nil.

Si l'Égypte est à 94 % désertique, elle n'en abrite pas moins diverses plantes qui se sont adaptées à des conditions particulièrement hostiles : lotus, papyrus, palmiers, tamaris, acacias, jacarandas, poincianas, mangroves, etc.

Un dromadaire sur une plage de la mer Rouge.

L'Égypte compte environ 430 espèces d'oiseaux et une centaine de mammifères, au nombre desquels les dromadaires[N 1], les ânes et les gazelles, etc. On comptait autrefois une grande variété de grands mammifères (léopards, oryx, hyènes, lynx du désert, etc.), aujourd'hui anéantis par la chasse. Très à leur aise, en revanche, trente-quatre espèces de serpents, des scorpions et quelques crocodiles vivent près d'Assouan.

Histoire

Le sphinx et les pyramides de Gizeh

Durant près de trois millénaires, la vallée du Nil vit prospérer une des civilisations les plus brillantes de l'Histoire. L'invention d'une écriture originale sous forme d'idéogrammes syllabiques, les hiéroglyphes, peu de temps après l'apparition du cunéiforme en Mésopotamie vers -3300, contribue à sortir l'espèce humaine de la Préhistoire. L’Égypte des pharaons put ainsi largement s'épanouir pour atteindre son apogée au XIIIe siècle avant notre ère, laissant une œuvre monumentale au patrimoine mondial.

Après de nombreuses invasions et occupations diverses (essentiellement Perses, Grecs, Romains et Byzantins), au Ier siècle s'est formée la communauté chrétienne, convertie par saint Marc, les Coptes (déformation arabe du mot grec Aiguptios : Égyptien). Ils sont aujourd'hui plusieurs millions. Le pays passa ensuite sous domination arabe au VIIe siècle, puis ottomane.

Entre 1914 et 1919, la Grande-Bretagne va tenter de faire de l'Égypte une simple colonie, considérant que le simple protectorat pourrait à terme remettre en cause les intérêts britanniques si les nationalistes arabes arrivaient à faire changer le statut du pays sous tutelle[réf. nécessaire].

Napoléon Bonaparte bat les Mamelouks de Mourad Bey en Égypte à la bataille des Pyramides.

Le royaume d'Égypte accède à l'indépendance en 1922. En dépit d'une longue tutelle ottomane puis britannique, sa culture reste aujourd'hui encore fortement marquée par l'identité arabe, dont le président Gamal Abdel Nasser fut l'un des plus célèbres pionniers.

De nos jours, l'Égypte s'inscrit dans un cadre politique moyen-oriental imprégné par ses nombreux conflits avec Israël. Outre ses ouvrages monumentaux tels que le canal de Suez ou le haut barrage d'Assouan, elle demeure mondialement connue pour ses richesses archéologiques présentes dans de prestigieux musées internationaux. La disparition de nombreuses archives fait cependant que son histoire reste fragmentaire, bien que l'évolution des technologies permette de mieux en saisir la grandeur et la portée.

En janvier et février 2011, une série de manifestations d'ampleur inégalée se déroulent à travers le pays et mènent à la démission du président Hosni Moubarak le 11 février. Les nouvelles élections législatives et présidentielle ont été remportées par le Parti de la liberté et de la justice, le bras politique des Frères musulmans. Le pouvoir n'est cependant resté que peu de temps entre leurs mains car d'importantes manifestations contre le président élu, Mohamed Morsi, critiquant des dérives dictatoriales, et le retournement de l'armée contre celui-ci l'ont destitué en faveur d'un gouvernement transitoire un an seulement après son élection. L'Égypte connait depuis une période de troubles causée par l'instabilité et les tensions politiques, notamment entre les opposants à l'ex-président et ceux qui continuent à le soutenir et n'acceptent pas ce qu'ils voient comme un coup d'État illégal. En mai 2014, Abdel Fattah al-Sissi, déjà considéré comme le dirigeant de fait de l'Égypte, remporte l'élection présidentielle.

Politique et administration

Le pouvoir exécutif est détenu par le président de la république. Depuis 1981, Hosni Moubarak occupait le poste de président, réélu lors d'un référendum tous les six ans. En 2005, l'élection pour la présidence fut pour la première fois ouverte à d'autres candidats. Le pouvoir législatif appartient à l'assemblée du Peuple (membres élus pour une durée de cinq ans au suffrage universel). Enfin, une assemblée consultative, appelée la Choura, est consultée par le président de la République et l'Assemblée du Peuple sur les décisions politiques. Cette assemblée est composée de 265 membres dont deux tiers sont élus, et un tiers nommé par le président de la République. Le président Hosni Moubarak a démissionné de son poste le à la suite des protestations du peuple égyptien. Après l’élection d'un candidat des Frères musulmans, Mohammed Morsi, à la tête de l'État égyptien pendant un an, le maréchal Al-Sissi exerce la fonction suprême depuis 2014.

Les chrétiens, qui représentent environ 15 % de la population, ne sont presque pas représentés dans l'administration ou la politique[réf. souhaitée].

Droits de l'Homme et liberté d'expression

Depuis l'indépendance du pays se succèdent au pouvoir des militaires autoritaires. Les faux procès, les élections truquées, et les détentions arbitraires sont monnaie courante. Sous Hosni Moubarak, de nombreuses organisations dénoncent des atteintes massives aux droits de l'Homme (torture, censure, détentions arbitraires, procès inéquitables, etc.)[5]. La fréquence de ces actes diminue à partir de 2011, mais après le coup d'État de juillet 2013, la situation des droits humains revient à son niveau antérieur[6]. Sous la présidence de Abdel Fattah al-Sissi, les opposants politiques ainsi que des journalistes sont régulièrement emprisonnés — quand ils ne disparaissent pas — et leurs conditions de détention (par exemple dans la prison de Tora) sont dénoncées comme contraires aux droits humains par les ONG de défense des droits de l'homme ; des cas de torture et des décès sont notamment rapportés[7],[8]. Des centaines d'atteintes à la liberté de la presse sont en outre recensées par l'ONG Egyptian Commission for Rights and Freedoms dans un rapport publié en 2015[9]. En mai 2017, les sites de plusieurs médias sont bloqués par l’Égypte après des critiques envers le régime. C'est le cas notamment d'Aljazeera que le pouvoir accuse de soutenir les frères musulmans[10]. Des blogueurs enfin sont arrêtés tels que le militant laïc Sherif Gaber ou le militant des droits de l'homme Wael Abbas en mai 2018[11].

L'excision est interdite depuis un décret de 1996 confirmé par la cour de cassation en 1997. Jusqu'à 96 % des femmes égyptiennes mariées seraient toutefois excisées[12]. Selon l'Unicef en 2012, 91 % des femmes adultes seraient excisées, mais seulement 16 % des jeunes filles auraient subi cette mutilation depuis l'interdiction[13].

Dirigeants

Mohamed Morsi devient en 2012 le premier président égyptien élu au suffrage universel.
Le maréchal Abdel Fattah al-Sissi annonce la destitution de Mohamed Morsi en 2013 puis devient président en 2014.

Présidents de la République d’Égypte :

Subdivisions administratives

L'Égypte est divisée en vingt-sept gouvernorats :

  1. Dakahleya (ad Daqahlīya الدقهلية)
  2. Mer-Rouge (al Baḥr al Aḥmar البحر الأحمر)
  3. Beheira (al Buḥayra البحيرة)
  4. Fayoum (al Fayyūm الفيوم)
  5. Gharbeya (al Gharbīya الغربية)
  6. Alexandrie (al Iskandarīya الإسكندرية)
  7. Ismaïlia (al Isma'iliya الإسماعيلية)
  8. Gizeh (al Jizah الجيزة)
  9. Menufeya (al Minufiya المنوفية)
  10. Minya (al Minya المنيا)
  11. Le Caire (al Qahira القاهرة)
  12. Qalyubiya (al Qalyubiya القليوبية)
  13. Louxor (al-Uqṣur الأقصر)
  14. Nouvelle-Vallée (al-Wādī l-Ǧadīd الوادي الجديد)
  15. Ach-Charqiya (aš-Šarqiyya الشرقية)
  16. Suez (As Suways السويس)
  17. Assouan (Aswān أسوان)
  18. Assiout (Asyūṭ أسيوط)
  19. Beni Souef (Banī Suwayf بني سويف)
  20. Port-Saïd (Borsaʿīd پورسعيد)
  21. Damiette (Dumyāṭ  دمياط)
  22. Sinaï Sud (Ǧanūb Sīnāʾ جنوب سيناء)
  23. Kafr el-Cheik (Kafr aš Šayḫ كفر الشيخ)
  24. Marsa-Matruh (Maṭrūḥ مطروح)
  25. Qena (Qinā قنا)
  26. Sinaï Nord (Shimāl Sīnāʾ شمال سيناء)
  27. Sohag (Sūhāǧ سوهاج)

De 2008 à 2011, il existait deux autres gouvernorats :

  • 6 octobre (as-Sādis min ʾoktōbir السادس من أكتوبر)
  • Helwan (Ḥelwān حلوان)

Politique étrangère et diplomatie

Donald Trump en mai 2017, en compagnie du président égyptien Abdel Fattah al-Sissi et du roi Salman d'Arabie saoudite.

Depuis 2014, le ministre égyptien des Affaires étrangères est Sameh Choukri, ancien ambassadeur aux États-Unis[14]. En 2016, l'Égypte accepte de céder deux îles stratégiques de la Mer Rouge (Sanafir et Tiran) à l'Arabie saoudite[15]. L'Égypte commence la rétrocession le 11 juin 2017. Il se passe trois jours de débats mouvementés pour accepter ou non la rétrocession, pendant lesquels des députés de l’opposition interrompent les séances en scandant des slogans dénonçant la rétrocession des deux îlots et appellent aussi à manifester, ce qui entraîne plusieurs dizaines d'arrestations[16]. La rétrocession est interrompue par la Haute cour constitutionnelle le 21 juin, pour avoir le temps de choisir la juridiction habilitée à juger ce dossier. Le 24 juin, les deux îlots sont rétrocédés à l'Arabie Saoudite mais la rétrocession n'est pas acceptée par une grande partie du peuple égyptien[17].

Défense

Les forces armées égyptiennes sont les plus importantes en nombre du continent africain avec plus d'un million de soldats. Elles se composent de l'armée égyptienne, de la marine égyptienne, de l'armée de l'air égyptienne et des Forces de la défense aérienne égyptienne.

Économie

Felouque sur le Nil.
Un souk au Caire

Le pays est en proie à de grandes difficultés économiques, malgré les ressources en pétrole et surtout en gaz naturel. La pauvreté y est croissante. Autrefois essentiellement agraire, l'économie égyptienne tente désormais de se diversifier vers des domaines comme le tourisme ou l'industrie. Les principaux partenaires économiques de l'Égypte étaient en 2004 les États-Unis, l'Union européenne, la Chine, l'Inde, le Pakistan et le Japon. Les principales ressources économiques de l'Égypte sont le pétrole et le gaz naturel, les revenus issus du canal de Suez, le tourisme, les métaux et l'agriculture (surtout le coton). Le pays est au palmarès des huit premiers producteurs de coton d'Afrique de l'est, du sud et du nord au milieu des années 2010.

Première ressource en devises de l'Égypte et l'un de ses principaux secteurs d'activités, le tourisme qui représentait 11 % du PIB avant 2011 a fortement baissé avec les attentats djihadistes[18]. Le pays dépend également en grande partie de l'aide internationale. Parmi ses points faibles se trouve sa production agricole, il était ainsi deuxième au palmarès des importateurs mondiaux de céréales au milieu des années 2010.

Le régime du maréchal Abdel Fattah al-Sissi s'oriente vers une politique d’austérité consistant notamment à réduire les subventions à l’énergie et à l’électricité, à imposer une TVA et à augmenter le prix des billets du métro du Caire. Cette forme d’imposition régressive fait peser une charge plus lourde sur les classes populaires et moyennes qu'auparavant ; au contraire, l’impôt sur le revenu des sociétés a diminué. Un nouveau plan d'austérité est adopté en novembre 2018 et se traduit en particulier par le gel des salaires des fonctionnaires[19].

La dette atteint un niveau record en juin 2018 (92,64 milliards de dollars), ce qui représente une augmentation de 17 % en une seule année. La dette est en particulier la conséquence du poids du budget militaire. (les importations d’armes ont augmenté de 215 % en 2013-2017 par rapport à 2008-2012) et du paiement des intérêts, qui ont atteint 31 % du budget annuel pour l’exercice 2016-2017[19], et 38 % en 2018[20]. En revanche, les investissements en matières d'éducation, de santé et d'infrastructure sont insuffisants. Environ 60 % de la population égyptienne vit dans la pauvreté ou la précarité selon un rapport publié par la Banque mondiale en avril 2019. Les conditions de vie générales tendent à se détériorer[20].

Infrastructures

Santé

Critique

Le film documentaire Zelal rends compte de la situation de la psychiatrie en Égypte.

Religions

La grande majorité des Égyptiens (environ 95 %[21]) se réclament de l'islam sunnite, introduit en Égypte en 642. L'autorité sunnite suprême est le sheikh de la mosquée Al-Azhar.

Mosquée Al-Azhar

Les chrétiens, essentiellement coptes, forment la principale minorité religieuse (environ 5 %). Les Coptes disent cependant représenter environ 20 % de la population, avec une forte représentation dans les régions de Haute-Égypte (Beni Suef, El Minya, Assiout, Sohag, Qena, Louxor). Avant l'arrivée de l'islam au VIIe siècle, le christianisme était la religion prédominante dans le pays, l'un des premiers à avoir embrassé cette nouvelle foi. La majorité des chrétiens en Égypte sont de rite copte-orthodoxe, une minorité est copte-catholique (issus d'une scission et d'un rattachement à Rome au XIXe siècle, patriarche actuel Antonios Naguib), quelques dizaines de milliers de coptes-protestants.

Église copte à Assouan.

Enfin, il existe aussi encore quelques milliers de chrétiens levantins d'origine syrienne et libanaise, de rite grec-catholique, grec-orthodoxe ou maronite, appelés Shawam Masr/Syro-Libanais d'Égypte, ainsi qu'une minorité arménienne (orthodoxe et catholique). Ce sont en fait les restes de communautés levantines qui furent bien plus importantes en nombre. Installées aux XVIIIe et XIXe siècles en Égypte, elles ont joué un rôle économique et culturel important jusqu'à ce que leur nombre décroisse fortement après la révolution de 1952, et en particulier avec la mise en place du régime nassérien et les lois de nationalisation de 1961.

Les Coptes sont la résultante d'une scission de l'Église orthodoxe d'Orient. Longtemps voués à la vie monastique, ils constituent aujourd'hui une élite cultivée (dont le représentant le plus connu est l'ancien secrétaire général des Nations unies, Boutros Boutros-Ghali) et une minorité économiquement puissante[réf. nécessaire]. Leur marginalisation en Égypte a poussé 1,5 million de chrétiens à émigrer aux États-Unis, en Europe et en Australie[22]. En effet, les coptes sont actuellement persécutés et font l'objet souvent de vexations émanant de musulmans. Ils sont considérés comme des citoyens de seconde catégorie, ne peuvent construire d'églises sans d'interminables tracasseries des autorités. Les coptes sont victimes d'injustices et de graves discriminations au quotidien allant jusqu'à des attentats sur leurs églises, comme celui perpétré contre l'église Copte d'Alexandrie le , entre autres, qui a fait plus de 30 morts et des dizaines de blessés. Les chiffonniers du Caire, principalement chrétiens, vivent dans des conditions de misère très dures. En effet, depuis le massacre de leurs porcs qui les aidaient à se débarrasser des ordures, ils vivent tant bien que mal en vidant les poubelles du Caire. L'abattage de leurs cochons a été décidé lors de la pandémie de grippe A en 2009, appelée à tort à ses débuts, « grippe porcine ». Les autorités sont soupçonnées d'avoir cédé aux demandes des islamistes de se débarrasser de cet animal considéré comme impur dans la religion musulmane. Les autorités égyptiennes avaient fait de même avec les élevages de poulets en 2004 lors de la pandémie de grippe aviaire. Depuis la chute du président Moubarak, la situation et les persécutions à l'encontre des Coptes se sont aggravés.

Une petite minorité chiite vit en Égypte, mais son nombre est mal connu car l'État égyptien ne reconnait pas cette religion[23]. Les Chiites représenteraient moins de 1 % des musulmans égyptiens. Ils sont surtout présents à Alexandrie.

Les baha'is égyptiens, dont le nombre est estimé à environ 10 000 personnes, ont obtenu définitivement le , après une très longue procédure judiciaire, le droit de laisser libre la case mentionnant la religion sur leurs cartes d'identités et leurs certificats de naissance[24].

Les différentes communautés juives vivant dans ce pays à toutes les époques ont subi des persécutions plus ou moins importantes au cours du temps (sous Trajan à l'époque romaine) et préférèrent quitter l'Égypte entre 1956 et 1967 (au plus fort des tensions israélo-arabes). La communauté est alors passée de 80 000 personnes dans les années 1940 à quelques dizaines en 2010[25].

Démographie

Une manifestation à El-Mahalla el-Koubra en avril 2008.
ISU Alphabétisation de population adulte de l'Égypte 1980-2015.

Avec plus de 95 millions d'habitants en 2017, l'Égypte est le troisième pays le plus peuplé d'Afrique derrière le Nigeria et l'Éthiopie. L'Égypte est également le pays le plus peuplé du monde arabe, du Moyen-Orient et du bassin méditerranéen. Sa densité théorique est de 95 hab./km2, mais dans la seule vallée du Nil et son delta, avec la zone du canal (53 000 km2, soit 5 % de sa superficie, seule habitable, et largement urbanisée), elle est évaluée à 1 500 hab./km2.

En cinquante ans, la population du pays a été multipliée par 3,5 avec, pour ces dernières années, une croissance démographique moyenne supérieure à 2 % par an[26]. Cette démographie galopante entraîne de nombreuses complications telles que le manque de logements, d’infrastructures, d’écoles et d’emplois, sans compter l’augmentation du coût de la vie.

La population est très jeune : l’âge médian se situe autour de vingt-quatre ans et un Égyptien sur trois a moins de quinze ans[26].

Langues

La langue officielle de l'Égypte est l'arabe standard moderne. Le dialecte égyptien ressemble à l'arabe classique, malgré quelques différences de prononciation de quelques lettres et la vocalisation de certains mots qui changent selon les provinces et les villages. Deux lettres se distinguent particulièrement : le ج et le ق ; par exemple, pour la première le mot beau se prononce jamīl en Haute-Égypte et gamīl en Basse-Égypte, pour la deuxième le mot coupole se prononce gubba [ˈɡob.ba] en Haute-Égypte et ʔubba [ˈʔob.bæ] en Basse-Égypte.

Langue internationale par excellence, c'est l'anglais qui, en tant que langue étrangère, exerce le plus d'influence (école, administration) en Égypte aujourd'hui, mais le français y a été longtemps la langue de la bourgeoisie et de la justice internationale. Aujourd'hui l'influence du français a diminué, même si l'élargissement du caractère francophile de l'Égypte a pris de l'expansion ces dernières années[27].

Culture

Les fêtes religieuses en Égypte varient suivant le calendrier lunaire (Baîrams, Aïd el-Kebir, Mouled el-Nabi). Le calendrier islamique étant plus court que le calendrier grégorien, les fêtes religieuses reculent de onze jours environ tous les ans. Le ramadan est également un temps important pour les Égyptiens musulmans, pour faire des rencontres et participer aux nombreuses fêtes qui débutent à la rupture du jeûne.

Modèle:Message galerie

Principales fêtes

  • L'Aïd el-Fitr (petit Baïram), fête de trois jours marquant la fin du Ramadan ;
  • L'Aïd el-Adha (grand Baïram), qui marque la période du hadj, ou pèlerinage à la Mecque ;
  • 1er janvier : Nouvel An (banques seulement) ;
  • 7 janvier : Noël copte ;
  • en janvier : marathon de Louxor et de Guizeh ; Fête du printemps ;
  • 25 janvier : date de la révolution égyptienne de 2011
  • 22 février : Jour de l’Unité ;
  • Le Sham en-Nessim (« senteur de la brise »), fête égyptienne d'origine pharaonique, le premier lundi après la Pâque copte, célébrée par tous les Égyptiens (musulmans et coptes) ;
  • 25 avril : anniversaire du Sinaï (restitution par Israël) ;
  • 1er mai : Fête du Travail ;
  • 18 juin : Fête de la République ;
  • 23 juillet : Fête nationale, fête de quatre jours, anniversaire de la Révolution ;
  • 6 octobre : Fête des Forces Armées, journée nationale fériée marquant la victoire remportée sur Israël en 1973 ;
  • 24 octobre : Fête de Suez ;
  • Octobre : Rallye des Pharaons ;
  • Octobre et février : Festival culturel d'Abou Simbel ;
  • Novembre : commémoration de la découverte des tombes pharaoniques ;
  • 23 décembre : Fête de la Victoire.

Les Mawlid[28], mélange de foire et de fête religieuse célèbrent l'anniversaire d'un saint local, et donnent lieu à une débauche de couleurs, de nourriture, de spectacles, de bénédictions.

Événements culturels

  • Festival de musique arabe (début janvier)
  • Foire du livre (décembre)
  • Festival international du film (début septembre)
  • Festival de théâtre expérimental (septembre)

Sports

Football

Le football est le sport le plus populaire du pays. Le Al Ahly Sporting Club est le plus connu du pays et le plus titré du continent, avec huit Ligues des champions à son palmarès. Son grand rival est le Zamalek Sporting Club.

L'équipe nationale égyptienne a remporté sept fois la coupe d'Afrique des nations de football (un record), dont trois titres consécutifs, en 2006, 2008 et 2010[29].

Autres sports

Le squash, le tennis et le volley-ball sont également très populaires en Égypte. Les équipes nationales de basket et handball font partie des meilleures en Afrique, mais peinent à s'imposer au niveau international. Depuis les années 2010, le squash mondial est dominé par les Égyptiens avec de multiples titres de champion du monde pour Ramy Ashour et Nour El Sherbini et une domination sans partage au classement individuel.

Jeux olympiques

L'Égypte participe aux Jeux olympiques d'hiver de 2018 de Pyeong-Chang en Corée du Sud.

Francophonie

L'Égypte est membre de l'Organisation internationale de la francophonie.

De plus, les villes d'Alexandrie, du Caire et de Port-Saïd sont membres de l'Association internationale des maires francophones[30][source insuffisante].

Il y a 50 000 francophones réels (un grand nombre travaille dans le tourisme), et quelque 300 000 Égyptiens qui ont des notions de français. L'anglais est beaucoup plus important, et a détrôné le français dès les années 1950[31]. Il y a sans doute quelque deux millions d'Égyptiens anglophones complets, surtout chez les plus jeunes, ainsi qu'un nombre équivalent d'Égyptiens qui ont des notions d'anglais. L'italien est parlé par quelque 20 000 Égyptiens, ainsi que le grec, surtout à Alexandrie et sa région. Dans l'Antiquité, le grec antique cohabitait avec le démotique, la langue des anciens Égyptiens, à Alexandrie.

Historique

Depuis les campagnes napoléoniennes qui amenèrent, à côté de corps expéditionnaires, de nombreux ingénieurs, historiens, égyptologues, linguistes, juristes et médecins, l'Égypte accueillit une communauté française importante. D'autres communautés étrangères existèrent au même moment, italienne, grecque, israélite, etc. Toutes avaient en commun une « lingua franca » qui était le français. L'élite égyptienne, puis la classe moyenne, envoya ses enfants apprendre le français. Le code napoléonien servit de base aux institutions égyptiennes modernes. Jusqu'en 1956, année de la crise du canal de Suez, la langue française joua un rôle important en Égypte, y compris sous le protectorat britannique.

Avec le départ des communautés étrangères d'Égypte, le français ne disparut pas pour autant. Sur le plan international, l'Égypte fut un membre actif au sein de la communauté francophone. C'est l'Égypte qui imposa la langue française dans tous les traités internationaux concernant la crise du Proche-Orient, par l'action du haut-diplomate égyptien, Boutros Boutros-Ghali, ancien secrétaire général des Nations unies, qui fut même Secrétaire général de l'Organisation internationale de la francophonie[32].

Pour favoriser l'ouverture d'un département de littérature francophone, la Bibliothèque nationale de France a de son côté, dans le cadre de ses actions de coopération internationale, effectué le don à la Bibliotheca Alexandrina de 500 000 ouvrages. Il s'agit de doubles d'ouvrages reçus au titre du dépôt légal, parus entre 1966 et 2006 et couvrant tous les domaines de l'édition française[33],[34].

Enseignement du français

La caractéristique essentielle du paysage bilingue égypto-français est sa diversité. Les types d’établissements sont de statuts différents (écoles expérimentales, lycées Al Horreya, écoles d’investissement, écoles confessionnelles).

Soixante-douze écoles dites « bilingues » enseignent le français renforcé (LV1) à 45 000 élèves. Les cours sont assurés par environ 2 000 enseignants, dont une cinquantaine de Français.

Élément phare d’un autre pan du bilinguisme en Égypte, le lycée français du Caire scolarise, quant à lui, plus de 1 600 élèves, parmi lesquels 47 % sont de nationalité française et 32,5 % de nationalité égyptienne. L'Institut français d'Égypte (antennes du Caire, d'Alexandrie et d'Héliopolis) participe également à l'enseignement du français en Égypte avec quelque 22 salles de classes donnant des cours 7 jours sur 7 rien que pour l'antenne principale du quartier Mounira du Caire.

Il faut y ajouter les 10 000 élèves supplémentaires répartis dans les cinq autres établissements cairotes, ainsi que dans le lycée d’Alexandrie, le lycée de Port Saïd, les petites écoles françaises de Charm el-Cheik, Hurghada et les nombreux instituts et écoles à cursus français qui poursuivent le même objectif. Néanmoins, il existe aujourd'hui des collèges privés catholiques, qui assurent un enseignement français, et cela dès la Seconde. Les élèves passent aussi le baccalauréat français tout comme le lycée français du Caire. Les collèges du sacré-cœur de Ghamra, de la mère de Dieu, de la sainte famille ainsi que le collège de la Salle en sont des exemples.

Enfin, comme composante non négligeable du paysage francophone éducatif égyptien, on évalue à quelque 1,7 million le nombre d’élèves, encadrés par environ 10 000 enseignants, qui étudient le français en deuxième langue vivante (LV2)[35].

En ce qui concerne les écoles privées chrétiennes d'enseignement francophone (dont certaines très anciennes et prestigieuses comme le Collège jésuite de la Sainte Famille au Caire (CSF) ou bien le Collège Saint-Marc à Alexandrie), elles accueillent aujourd'hui une majorité de jeunes musulmans et en minorité seulement les élites chrétiennes traditionnelles (Coptes mais aussi des Égyptiens chrétiens d'origine syro-libanaise ou arménienne). Un contrat passé avec l'État égyptien assure en théorie un contrôle du contenu pédagogique[36].

Écrivains francophones égyptiens

Codes

L'Égypte a pour codes :

Notes et références

Notes

  1. Le dromadaire a une seule bosse contrairement au chameau qui en a deux, même si le dromadaire est appelé chameau en Afrique.

Références

  1. (ar) « الجهاز المركزي للتعبئة العامة والإحصاء », sur capmas.gov.eg,‎ (consulté le ).
  2. (en) « Human Development Reports », sur hdr.undp.org (consulté le ).
  3. cf. Misraïm.
  4. (en) « Egypt plans new capital adjacent to Cairo », sur aljazeera.com, (consulté le ).
  5. Le Rapport 2010 d'Amnesty International mentionne notamment qu'en 2010 « la torture et les mauvais traitements était systématiques dans les postes de police, les prisons et les centres de détention des services de renseignement. »
    « Égypte - Rapport 2010 d'Amnesty International », sur amnesty.org.
  6. (en) The New York Times Editorial Board, « Reining In Egypt’s Military Aid », New York Times,‎ (lire en ligne, consulté le ) « Depuis […] le coup d'État de juillet 2013, le pays est revenu à ses attaches autoritaires en emprisonnant les opposants, étouffant les voix contraires et calomniant les islamistes pacifiques. »
  7. « Égypte 2017/2018 », sur Amnesty International (consulté le ).
  8. « Égypte — Événements de 2017 », sur Human Rights Watch (consulté le ).
  9. (en) Nourhan Fahmy, « 658 violations against journalists during Al-Sisi’s first year in office: ECRF », Daily News Egypt,‎ (lire en ligne).
  10. AFP, « L’Egypte bloque le site d’Al-Jazira et d’autres médias qui ne lui sont pas favorables », Le Monde,‎ (ISSN 1950-6244, lire en ligne, consulté le ).
  11. Florence Richard, « La répression se poursuit en Égypte avec l'arrestation du journaliste Waël Abbas », France 24,‎ (lire en ligne).
  12. Stéphanie Floray, « Égypte : paroles de femmes face à l'excision », Rue89, (consulté le ).
  13. « Statistiques », sur unicef.org.
  14. « Sameh Choukri, ministre égyptien des Affaires étrangères », France 24,‎ (lire en ligne, consulté le ).
  15. « L’Egypte cède deux îles stratégiques à l’Arabie saoudite », sur rfi.fr, (consulté le ).
  16. « L’Égypte rétrocède deux îles à l’Arabie saoudite », sur tsa-algerie.com, (consulté le ).
  17. « L’Égypte rend deux îlots stratégiques de la mer Rouge à l’Arabie saoudite », sur lemonde.fr, (consulté le ).
  18. Bernard Lugan, « L'Afrique du Nord sous tension », Conflits : histoire, géopolitique, relations internationales, no 13,‎ , p. 61-63.
  19. a et b « Égypte. Le gouffre d’une dette alimentée par l’armée », sur orientxxi.info
  20. a et b (en-US) Yehia Hamed, « Egypt’s Economy Isn’t Booming, It’s Collapsing. », sur Foreign Policy (consulté le )
  21. (en) « Religion & Public Life - Pew Research Center », sur Pew Research Center (consulté le ).
  22. (en) Martyn Thomas et Adly Youssef, Copts in Egypt: a Christian minority under siege, Vandenhoeck & Ruprecht, , 192 p. (ISBN 3-85710-040-0, lire en ligne), p. 47.
  23. « Quatre Egyptiens lynchés à mort, car ils étaient chiites », Slate Afrique,‎ (lire en ligne, consulté le ).
  24. (en) « Baha'i Faith in Egypt »(Archive.orgWikiwixArchive.isGoogleQue faire ?), sur bahai-egypt.org, (consulté le ).
  25. AFP, « Égypte : annulation d'une cérémonie pour la réouverture d'une synagogue », sur L'Express, (consulté le ).
  26. a et b (en) « The World Factbook — Central Intelligence Agency », sur cia.gov.
  27. « Que reste-t-il de la francophonie en Égypte ? », sur L'Orient littéraire, (consulté le ).
  28. Moulid, qui signifie naissance en arabe, est une célébration d'une personne sainte. Il est célébré aussi bien par les musulmans que les chrétiens en Égypte, pour honorer leurs saints. Bien que la majorité des Égyptiens soient musulmans, certains saints coptes sont également honorés dans des célébrations.
  29. « CAN : histoire, palmares, liste des vainqueurs », sur mada-sport.com (consulté le ).
  30. aimf.asso.fr
  31. Doha Chiha, « La francophonie en Égypte. Aperçu historique », Cahiers de l'Association internationale des études françaises, vol. 56, no 56,‎ , p. 67-73 (lire en ligne).
  32. « Message de [[Boutros Boutros-Ghali]] » [archive du ], sur francophonie.org.
  33. « La Bibliothèque Nationale de France offre 500 000 -livres à la bibliothèque d’Alexandrie », sur bnf.fr.
  34. Un don exceptionnel de la Bnf à la Bibliothèque d'Alexandrie, Cultures no 111, p. 15.
  35. « Lettre no 37 - Billet du bilingue » [archive du ], sur ciep.fr.
  36. « Les écoles francophones d’Égypte »(Archive.orgWikiwixArchive.isGoogleQue faire ?), sur ambafrance-eg.org.

Voir aussi

Sur les autres projets Wikimedia :

Bibliographie

  • Marcel Brion, Histoire de l'Égypte, Paris, Fayard, .
  • Raoul Clément, Les Français d'Égypte aux XVIIe et XVIIIe siècles, Le Caire, Institut français d'archéologie orientale, .
  • Marcel Colombe, L'évolution de l'Égypte : 1924-1950, Paris, G.P. Maisonneuve, .
  • Philippe Conrad (préf. Jean Leclant), Égypte, Paris, Presses Universitaires de France, coll. « Culture guides Clio », .
  • Collectif, L'Égypte au XIXe siècle, Paris, Éditions du Centre national de la recherche scientifique, .
  • Leonard Cottrell (en), L'Égypte, Paris, Arthaud, .
  • (en) Arthur Goldschmidt, Historical dictionary of Egypt, Oxford, Scarecrow Press, , 3e éd., 510 p.
  • (en) Arthur Goldschmidt, Biographical dictionary of modern Egypt, Londres, Lynne Rienner, , 297 p.
  • Albert Hourani, Histoire des peuples arabes, Paris, Seuil,
  • Jean Jolly, L'Afrique et son environnement européen et asiatique, Paris, L'Harmattan,
  • Bernard Lugan, Histoire de l'Égypte des origines à nos jours, Paris et Monaco, Le Rocher, , 290 p. (ISBN 978-2-268-04173-5, présentation en ligne).
  • Bernard Lugan, Histoire de l'Afrique du Nord (Égypte, Libye, Tunisie, Algérie, Maroc) : des Origines à nos jours, Paris, Le Rocher, 736 p., 2016, (ISBN 978-226808-167-0).
  • Robert Mantran, L'Égypte d'aujourd'hui : permanence et changements (1805-1976), Paris, Centre national de la recherche scientifique, .
  • Violaine Vanoyeke, Les véritables inventions des Égyptiens, Le Rocher,

Articles connexes

Liens externes