Économie du Lesotho

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Champ de pommes de terre près de Semonkong (2019).

Le Lesotho fait partie des pays les moins avancés (PMA). Son IDH a chuté ces dernières années et n’est plus que de 0,497 contre 0,549 en 1995, ce qui en fait le 149e pays au classement du PNUD. Son PIB en 2005 ne dépasse pas les 1,7 milliard d’euros et ce malgré une constante augmentation ces dernières années. La crise de 1998 n’a fait qu’aggraver les difficultés économiques du pays dont le taux de chômage atteint les 45 %. Le Lesotho a une dette extérieure de 726 millions de dollars mais ne rentre dans les critères du G8 pour l’annulation des dettes.

Le Lesotho dépend presque entièrement de l´Afrique du Sud. En effet, 80 % de ses importations et 60 % de ses exportations concernent son unique voisin. De plus, une grande partie des revenus des familles proviennent de l’argent gagné par les enfants immigrés en Afrique du Sud. Néanmoins, le Highlands Water Project tend à rendre cette dépendance quelque peu plus réciproque car cet ambitieux projet devrait fournir de l’eau à toute l’Afrique du Sud et, dans le même temps, permettre au Lesotho de dégager d'importants revenus.

Barrage de Katse (2005)

L’industrie textile, qui avait connu une rapide croissance grâce à une absence de droits de douanes vers les États-Unis, subit de plein fouet la fin du système international de quotas : depuis 2004 plus de quinze mille personnes travaillant dans ce secteur se sont retrouvées au chômage. Ce secteur reste très menacé. L’agriculture, bien que diversifiée (maïs, moutons, ânes, chèvres et bovins), ne suffit pas à nourrir la population qui doit donc compter sur les aides extérieures. Le secteur minier est quant à lui en progrès avec deux mines utilisées.

Malgré un manque d´infrastructures rendant impossible de la diversifier, on remarque une bonne gestion de l’économie, ce qui n´est toutefois pas suffisant pour satisfaire les besoins de la population dont presque la moitié des effectifs (49 %) vit sous le seuil de pauvreté[1].

Enfin, le sida deviendra encore plus problématique dans les années à venir puisque les achats de médicaments pour les malades du VIH et les aides aux orphelins toujours plus nombreux représenteront dans la prochaine décennie les deux plus grands postes de dépense de l'État qui ne pourra rien faire sans de nouvelles aides internationales.

La France a accordé pour l’année 2007 au Lesotho 40 000 euros dans le cadre d’une « coopération linguistique, culturelle et éducative, à la lutte contre le SIDA ainsi qu’à celle contre la criminalité » [2]. De plus, le financement français de près d´un quart du 9e Fonds européen pour le développement permet au Lesotho de toucher 4,5 millions d'euros par an de la France. Le 9e FED, qui s´étend de 2002 à 2007 devrait rapporter 110 millions d'euros au Lesotho.

Notes et références

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