XVIIIe siècle

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Millénaires :

Ier millénaireIIe millénaireIIIe millénaire


Siècles :
XVIIe siècleXVIIIe siècleXIXe siècle


Décennies :

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17501760177017801790


Années :

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Le XVIIIe siècle (ou 18e siècle) commence le et finit le .

Il s'étend entre les jours juliens 2 342 337,5 et 2 378 861,5[1],[2].

En France, les historiens considèrent qu'il commence en 1715 avec la mort de Louis XIV et se termine en 1815 avec la chute de Napoléon Ier et le congrès de Vienne[3].

Au Royaume-Uni, l'historiographie fait courir le « long dix-huitième siècle (en) » de la Glorieuse Révolution de 1688 à 1815.

Au XVIIIe siècle, les Lumières est un terme qui désigne un mouvement culturel et philosophique ayant dominé en Europe, et plus particulièrement en France. Elles donnèrent par extension à cette période le nom de siècle des Lumières (en Allemagne : Zeitalter der Aufklärung, en Angleterre et aux États-Unis : Age of Enlightenment) qui conduisent à l'avènement de la démocratie, en Angleterre et aux États-Unis avec la révolution américaine[pas clair], et en France avec la Révolution française. Les Pays-Bas autrichiens et la principauté de Liège connaissent aussi des mouvements insurrectionnels avec notamment la révolution brabançonne et la révolution liégeoise.

Le XVIIIe siècle voit l'apogée de l'institution esclavagiste. Les traites négrières culminent. Ce commerce triangulaire a lieu entre l'Europe (pacotilles, tissus, verroteries, armes à feu, etc.), l’Afrique occidentale et équatoriale (esclaves) et les Antilles et les Amériques (produits agricoles : coton, thé…). Six à sept millions d’esclaves noirs sont déportés par les Européens vers l’Amérique au XVIIIe siècle. Ils achètent leurs esclaves à des chefs et souverains locaux, qui razzient les tribus voisines et échangent leurs prisonniers sur le littoral contre des produits fabriqués en Europe. De nombreuses tribus disparaissent. D’autres se regroupent pour constituer des États qui deviennent à leur tour marchands d’esclaves.

Généralités datées du XVIIIe siècle[modifier | modifier le code]

Événements[modifier | modifier le code]

Afrique[modifier | modifier le code]

  • XVIIIe :
    • les Peuls du Macina s’installent à Say, dans le Dendi et disloquent le Songhaï en plusieurs petits royaumes. Les Touareg occupent Gao, attaquent le Dendi et Tombouctou et dominent toute la boucle du Niger[17].
    • apogée du royaume Lunda, au nord-est de l’Angola. Il s’étend à la fin du siècle sur une longueur de 1200 km. L’autorité du mwata Yambo, empereur des Lounda, est indiscutée. Il est le principal fournisseur d’esclaves de Luanda et perçoit un important tribut de plusieurs dizaines de chefs (esclaves, ivoire, métaux, peaux, vivres, tissus…)[18].
    • au début du siècle, le royaume portugais de Benguela (pt) (Angola) s’étend entre les fleuves Cuanza, Cunene et l’Atlantique, incluant la ville de Moçâmedes. Les populations Ovimbundus qui font partie du royaume ont eu certainement au siècle précédent des contacts étroits avec le royaume Zimbabwe. La résistance à la pénétration portugaise est très vive. Le royaume de Benguela fournit des esclaves au Brésil.
    • à la fin siècle les autorités portugaises de Luanda instituent une législation économique assez libérale, qui supprime progressivement le régime des monopoles commerciaux et permet aux petits commerçants indépendants de parcourir l’arrière-pays (sertão). Ceux-ci forment rapidement des établissements permanents et collaborent avec des Africains aventureux. Ces luso-africains étendront le réseau d’échanges dans la savane angolaise tout au long du XIXe siècle, à partir de Luanda et de Benguela[19].
    • déclin du royaume des Foundj (Nil Bleu) à la fin du siècle, ruiné par les luttes intestines des rois et de leurs vizirs Hamadj. Le royaume, qui a déjà perdu le Kordofan au profit du Darfour, ne contrôle plus que Sennar, la capitale, et la Gezirah (« île »), riche terre entre le Nil Blanc et le Nil Bleu où l’irrigation est possible ; il connaît une succession de meurtres de sultans jusqu’en 1821 avant d’être conquis par l’Égypte[20].
    • invasion des Pahouins, chassés par les Mvélé de la Savane du nord de la Sanaga (Cameroun) vers le sud. Ils traversent la forêt équatoriale. Certains s’y fixent (Étons, Ewondo, Bulu). D’autres (Fangs) atteignent vers 1850 l’estuaire de l’Ogooué (Gabon) et entrent en contact avec les Européens.
    • le royaume de Kitouara (Bounyoro) s’étend jusqu’au Ruanda et au lac Victoria[21].

Six à sept millions d’esclaves noirs sont déportés par les Européens vers l’Amérique au XVIIIe siècle, 40 000 chaque année de 1700 à 1750, 80 000 de 1750 à 1800. W. E. B. Du Bois, qui avance le chiffre de quinze millions de déportés entre le XVIe siècle et le milieu du XIXe siècle, estime que pour un esclave arrivé vivant en Amérique, il faut compter cinq hommes tués en Afrique au cours des razzias ou morts en mer. La traite vers l’Amérique aurait donc coûté à l’Afrique 60 millions d’hommes, chiffre qui atteindrait une centaine de millions d’hommes en ajoutant la traite en direction des pays musulmans de la Méditerranée et des pays d’Orient et d’Extrême-Orient. 2,5 millions d'hommes environ sont déportés vers les colonies espagnoles (578 600) et portugaises (1 891 000) d’Amérique du Sud ; 348 000 vers les colonies britanniques (États-Unis) ; 1 401 300 vers les îles britanniques (662 000 en Jamaïque, 301 900 vers les Isles sous le vent, 252 000 à la Barbade) ; 1 348 400 dans les îles françaises (789 700 à Saint-Domingue, 258 000 à la Martinique, 237 000 à la Guadeloupe) ; 460 000 dans les îles hollandaises et 24 000 dans les îles danoises. Les négriers ne participent pas directement à la capture. Ils achètent leurs esclaves à des chefs et souverains locaux, qui razzient les tribus voisines et échangent leurs prisonniers sur le littoral contre des produits fabriqués en Europe. De nombreuses tribus disparaissent. D’autres se regroupent pour constituer des États qui deviennent à leur tour marchands d’esclaves.

Le commerce extérieur de l’Afrique occidentale, qui exporte essentiellement des esclaves, s’accroît au cours du siècle de deux millions de livres au début à environ quatre millions de livres à la fin. La Mauritanie et le Sénégal deviennent les principaux producteurs de gomme arabique. Son prix passe de 3,4 livres la tonne en 1718 à 30,4 livres vers 1790 et à près de 70 livres en 1825-1830.

Afrique du Nord[modifier | modifier le code]

Le XVIIIe siècle marque l'apogée économique et culturel de la régence d'Alger, qui conclut un âge d'or entamé au début du XVIe siècle sous l’impulsion du fondateur de la nation algérienne moderne, Baba Arrudj « Barberousse »[22]. La population prospère et la bourgeoisie citadine renoue avec le luxe andalous. Les deys-sultans sont puissants et gagnent de nombreuses guerres contre les puissances européennes telle que le Danemark-Norvège (1769-1772) ou la France (1664). Le règne du dey Mohammed Ben Othmane marque le zénith de la puissance algérienne. L'activité corsaire décline dès la première décennie du siècle au profit de l'exportation agricole, c'est le fameux siècle du blé[23] ; l'Algérie est nommée en Occident Grenier de l'Europe[24].

La population de l’intérieur semi-aride du Maghreb (hauts-plateaux, Souss, Aurès...), formée d’Arabes et de Berbères, est divisée en tribus qui constituent la cellule administrative, sociale et économique. Certaines tribus (maghzen en Algérie et Tunisie ou guich au Maroc) bénéficient de privilèges importants en échange du service militaire qu’elle doivent aux souverains[25]. La force des tribus éloignées et enfoncées à l'intérieur des terres provient de l'emprise relativement faible de l’État dans ces régions là et de la coupure qui existe entre l’État et la société semi-nomade. La préoccupation principale de l’État est la fiscalité, car elle est le gage de la soumission politique.

Les genres de vie opposent les bourgeois citadins, les cultivateurs sédentaires et les éleveurs semi-nomades. L'agriculture est toujours prospère, ayant subi de nombreuses transformations depuis l'époque romaine : les arabes de Mésopotamie, les andalous et les turcs apportant toujours de nouvelles techniques agricoles avec eux.

Madagascar[modifier | modifier le code]

La côte Est de Madagascar est alors beaucoup plus peuplée que la côte Ouest. De nombreux royaumes indépendants se constituent du XVIIe au XVIIIe siècle, comme ceux des Betsileo au Sud (Isandra, Lalangina, Manandriana, Arindrano), celui des Betsimisaraka à l'est, des Sakalava au Nord-Ouest et des Mérina au centre[27]. Les Français dominent le trafic des esclaves sur la côte Est. La façade occidentale est ouverte aux négriers britanniques, arabes, français ou portugais.

Amérique[modifier | modifier le code]

Asie et Pacifique[modifier | modifier le code]

L’empereur Qianlong, Chine.
Nâdir Shâh.


  • Colonisation vietnamienne du delta du Mékong à la fin du siècle[52]. Le Siam contrôle les provinces cambodgiennes du Nord et de l’Ouest.
  • En Corée, durant le XVIIe et le XVIIIe siècle, le Choson est gouverné par des rois et des administrations compétents, malgré l’apparition périodique de conflits entre différentes factions. La classe dirigeante intègre progressivement de nouveaux venus. L’économie monétaire et l’économie de marché prennent un essor considérable. Ces changements complexes mettent à l’épreuve le système politique et social du Choson, qui commencera à s’effondrer au XIXe siècle.

Europe[modifier | modifier le code]

Les guerres en Europe au XVIIIe siècle :

  • 1707 : acte d'Union. Création du Royaume-Uni[66].
  • 1709-1721  : effondrement de la puissance suédoise après la bataille de Poltava. La Suède perd la plupart de ses territoires d'outre-mer[67]. La mort de Charles XII en 1718 inaugure l'Ère de la Liberté (1718-1772) avec l'instauration d'une monarchie constitutionnelle[68].
  • 1720 : South Sea Bubble krach financier en Grande-Bretagne[69]. Effondrement du Système de Law en France[70].
  • 1729-1769 : révolution Corse[71].
  • 1755 : tremblement de terre de Lisbonne[72].
  • 1772, 1793 et 1795 : les partages de la Pologne entrainent la disparition de la république des Deux Nations au profit de l'Empire russe, du royaume de Prusse et l'empire d'Autriche[73].
  • 1787-1790 : révolution brabançonne[74].
  • 1789-1799 : Révolution française[65].
  • France[modifier | modifier le code]

    Généralités du siècle en France[modifier | modifier le code]
    La prise de la Bastille.

    L’expression « siècle des Lumières » est souvent employée pour désigner le XVIIIe siècle français. Ce siècle est très riche aussi bien sur le plan intellectuel que scientifique ou culturel. Ce mouvement des « Lumières » regroupe différents artistes (écrivains, peintres etc.) ayant le même courant de pensée ou la même sensibilité. La seconde révolution anglaise (la glorieuse révolution de 1688) peut constituer l'événement d’entrée dans le siècle des Lumières, mais dans l’histoire française, c'est la fin du règne de Louis XIV qui en marque le début. La Révolution française de 1789 est généralement considérée comme son aboutissement, bien que certains la voient comme une période plus large qui s’étend de 1670 à 1820. Le siècle des Lumières correspond, en art plastique, à la transition entre les périodes classique et néo-classique ; et en musique à celle entre la période baroque et la période classique (incluant style galant et rococo).

    La « force » de l’expression « siècle des Lumières » vient de son utilisation largement répandue chez les historiens contemporains. On trouve dès 1670 la mention de siècle éclairé dans certains écrits historiques. La formule sera transformée par des représentants des Lumières puis par les révolutionnaires. Le mouvement des « Lumières » impose l'idée que l'individu préexiste à l'État et que l'État n'est que le fruit d'un contrat social ; chacun se trouve détenteur de droits que l'État doit garantir.

    Malheurs du siècle en France[modifier | modifier le code]

    On peut également noter les points noirs de ce siècle en France, qui ont pu contribuer à l'agitation aboutissant à la Révolution.

    En premier point, la signification concrète de l'expression « petit âge glaciaire », qui bat encore son plein : le XVIIIe siècle a connu 16 hivers extrêmement froids à côté desquels nos plus froids hivers de ces cent dernières années font figure de doux printemps[75]. En Morvan par exemple, l'hiver 1708-09 fait entièrement geler la plupart des ruisseaux et des étangs en moins de quatre heures, et le dégel voit des morceaux de glace de 1 m d'épaisseur[76]. À noter plus particulièrement les hivers 1708-09 (dans un pays déjà appauvri sur tous les plans par la guerre de succession d'Espagne de 1701 à 1714), 1735-36 (dont de fortes gelées en juin et qui anéantissent le peu d'espoir qui restait pour les récoltes), 1770-71, 1777-78 et, justement, 1788-89 (appelée « l'année du grand verglas »- et peut-être pas seulement climatique). Chacun de ces hivers rigoureux à l'extrême amenait systématiquement une disette pour au moins l'année suivante voire pour plus longtemps ; additionner à cela une période de misère encore un peu plus longue, donc une prolifération de vols et maraudages pour cause de misère profonde, notamment vols du peu de bétail et de récoltes qui par chance avaient survécu ; le tout aggravé par une spéculation intense sur le prix de la nourriture en général et surtout des céréales[77], et un dépeuplement notoire en particulier des campagnes par le nombre de morts induit[76] (on évalue à 600 000 le surplus de décès pour 1709[77], par exemple).

    En sus de ces 16 périodes misérables, il faut aussi compter avec quatre épisodes d'épizooties si catastrophiques qu'on peut les appeler des panzooties, revenant en cycles de 23 ans de 1711 à 1814 - et, fait notable, toujours associées à des guerres[78]. Celle de 1714 (guerre de succession d'Espagne, 1701-1714), commencée en 1711 en Hongrie et qui ravage toute l'Europe occidentale pendant sept ans[78], dévaste les bovins (les processions de pèlerinage, et donc les affaires de l'Église, augmentant en proportion du nombre de bêtes mortes). Cette maladie touche toute la France : Alsace, Franche-Comté, Bourgogne, Nivernais, Morvan - régions où ces animaux tenaient une grande place dans l'économie[76], mais aussi le reste du pays[78],[79],[80]. Là encore la misère induite ne se limite pas à l'année suivante, tant s'en faut. Celle de 1743-44 (guerre de succession d'Autriche, 1740–1748), encore plus terrible et qui ayant commencé en 1740 en Bohême se répandit sur toute l'Europe de l'Ouest pendant 10 ans, dévasta, dit-on, 98 % du cheptel bovin dans le seul Morvan[76]. Encore une autre en 1774-77, commencée avant 1770 en Orient (Guerre russo-turque de 1768-1774), arrivée en Europe occidentale via la Hollande[78] et qui semble avoir perduré localement au-delà de ces dates puisqu'un foyer en est encore mentionné en 1779 sur Montreuil et ses environs[81]. Enfin la quatrième épizootie du siècle, non moins meurtrière, est arrivée en France en 1794 via l'armée du Rhin[78] (guerre de l'Europe contre la France, 1792-1797).

    En 1758 c'est l'excès d'eau qui amene une autre disette : des pluies torrentielles qui dans le Morvan durèrent du au pourrissent les récoltes, foin et grain[76]. Le grand froid de 1788-89 est également précédé d'un été tout aussi pourri que celui de 1758[77], et il y en eut certainement d'autres. Même en faisant abstraction de malheurs locaux comme l'orage extraordinaire qui dévasta une bonne partie du Morvan en 1745 (un an après la deuxième épidémie bovine), ou les multiples épidémies localisées, l'impression demeure que le peuple ne se relevait à grand-peine d'une catastrophe que pour retomber dans une autre. À part les vingt ans de relative normalité entre 1715 et 1735, il ne s'est pas passé quinze ans sans que les Français dans leur ensemble aient à affronter des situations des plus graves.

    Italie[modifier | modifier le code]

    L’Italie ne profite pas de la conjoncture économique positive du XVIIIe siècle. Au moment de la première révolution industrielle, l’Italie est pauvre en charbon et en fer. Des régions comme la Vénétie connaissent un niveau d’industrialisation proche de celui du Dauphiné, l’activité textile reste vive dans les régions de Padoue, Vicence, Vérone et Bergame, la papeterie à Trévise et la métallurgie près de Bergame et Brescia. Mais le textile décline au cours du siècle en Vénétie (comme la verrerie à Murano), à Padoue, dans le Milanais, en Toscane. L’Italie exporte des produits agricoles et importe des produits manufacturés, finissant par occuper un espace commercial limité et secondaire. Le marché intérieur se rétrécit et l’alourdissement des liens sociaux et institutionnels entrave production et échange. La structure des corporations empêche toute augmentation de production.

    La société devient de plus en plus une société rurale, les difficultés rencontrées par les villes impliquant un renforcement de leur contrôle sur les campagnes. Les contrastes entre régions s’accentuent : culture extensive des céréales et élevage ou agriculture intensive. La commercialisation croissante des denrées agricoles fait que le profit devient le but recherché au détriment de l’autosuffisance. Le maïs devient la nourriture de base des populations agricoles (polenta) et permet d’éviter les famines, de commercialiser davantage de froment, malgré la pellagre que sa consommation excessive entraîne souvent. Le riz progresse en Piémont et dans le Milanais. La plaine du connaît une modernisation relative de l’agriculture : spécialisation, irrigation, fourrages artificiels, assolement (maïs). La Toscane, l’Ombrie, les Marches, les pentes du Vésuve connaissent des évolutions similaires. Mais de manière générale, l’Italie rurale présente des caractères d’arriération amorcés au XVIIe siècle (extension des marécages, des friches et des maquis, décadence de l’irrigation), conséquence du processus de « reféodalisation », impliquant la culture extensive des céréales et l’élevage nomade (Apennins, Maremmes, campagne romaine, Sicile, Naples).

    Au début du siècle, par le biais des donations, plus d’un tiers de la propriété italienne est soumis à la mainmorte ecclésiastique, aux mains d’administrateurs routiniers qui ne vendent que rarement les terres sans pour autant y apporter grand soin.

    Art et culture[modifier | modifier le code]

    Illustration de la mode vestimentaire en France : autoportrait de Maurice Quentin de La Tour. (Voir aussi : culture française).

    Littérature[modifier | modifier le code]

    Mobilier[modifier | modifier le code]

    Peinture[modifier | modifier le code]

    Utamaro Kitagawa, peintre japonais, 1753 - 1806.

    Principaux représentants :

    Musique[modifier | modifier le code]

    Danse[modifier | modifier le code]

    Sculpture[modifier | modifier le code]

    Principaux sculpteurs :

    Mode[modifier | modifier le code]

    Personnages significatifs[modifier | modifier le code]

    Personnages politiques[modifier | modifier le code]

    Militaires[modifier | modifier le code]

    Écrivains[modifier | modifier le code]

    Voir :

    Philosophes[modifier | modifier le code]

    Voltaire.

    Voir : Philosophes du XVIIIe siècle

    Architectes[modifier | modifier le code]

    Le Temple de Putuo Zongcheng, achevé en 1771.

    Scientifiques[modifier | modifier le code]

    Musiciens[modifier | modifier le code]

    Wolfgang Amadeus Mozart.

    Voir aussi :

    Peintres et sculpteurs[modifier | modifier le code]

    Voir :

    Grands navigateurs[modifier | modifier le code]

    James Cook.

    Économistes[modifier | modifier le code]

    Inventions, découvertes, introductions[modifier | modifier le code]

    Voir :

    Astronomie[modifier | modifier le code]

    Les preuves en faveur du système héliocentrique de Copernic sont enfin apportées.

    • En 1741, devant la preuve optique de la trajectoire orbitale de la Terre, le pape Benoît XIV donne l'imprimatur aux ouvrages de Galilée.
    • En 1757, le pape Benoît XIV lève l'index sur les ouvrages relatifs à l'héliocentrisme.

    Chimie[modifier | modifier le code]

    Découverte en 1775 de la combustion par l'oxygène par Lavoisier. Selon le philosophe des sciences Thomas Samuel Kuhn, cette découverte constitue une révolution scientifique majeure. Elle marque la naissance de la chimie moderne.

    Encyclopédies[modifier | modifier le code]

    T = volume de texte (suivi de son n° d'ordre) P = volume de planches (suivi de son n° d'ordre)

    Publication des encyclopédies
    Date Paris Yverdon Encyclopédie méthodique
    1832 fin de publication
    1759, septembre Autorisation pour la publication de volumes de planches
    1759, mars, 8 Seconde interdiction
    1752, févr. Première interdiction
    1772 P09-P10
    1771 P07-P08
    1769 P06
    1768 P05
    1767 P04
    1765 P03
    1763 P02
    1762 P01
    1782 souscription et premiers tomes
    1765, déc. T08-16
    1757, nov. T07
    1756, oct. T06
    1755, nov. T05
    1750, nov. Prospectus
    1751 T01
    1752 T02
    1753 T03
    1754 T04
    1765 fin de la rédaction
    1770 T01
    1776 début du Supplément
    1777 fin du Supplément
    1776 début des Tables de Mouchon
    1780 fin des Tables de Mouchon fin de publication

    Agriculture[modifier | modifier le code]

    Techniques[modifier | modifier le code]

    Explorations[modifier | modifier le code]

    Musique[modifier | modifier le code]

    Notes et références[modifier | modifier le code]

    1. Jours juliens à 0h du premier jour et à 24h du dernier jour.
    2. Le convertisseur de calendrier
    3. Le XVIIIe siècle : 1715-1815, sous la coordination de Robert Muchembled, Élisabeth Belmas, Lucien Bély, Jean-Marcel Goger [et al.], Bréal, 1994 (ISBN 978-2-85394-736-7)
    4. Florence Loriaux, « La diaspora afro-américaine : de l’esclavage à la création de nouveaux états africains ».
    5. Olivier Chaline, La France au XVIIIe siècle. 1715-1787, Humensis (ISBN 9791035804589, présentation en ligne).
    6. Jean-Pierre Dozon, Saint-Louis du Sénégal : palimpseste d'une ville, Karthala, (ISBN 9782811106010, présentation en ligne).
    7. Michel Devèze, L'Europe et le Monde à la fin du XVIIIè siècle, Albin Michel, (ISBN 9782226214249, présentation en ligne).
    8. Staying Maasai ? : Livelihoods, Conservation and Development in East African Rangelands, Springer Science & Business Media, (ISBN 9780387874920, présentation en ligne).
    9. Gilbert Ndayikengurukiye, La scolarisation des Batwa au Burundi : Stéréotypes et politiques publiques, Presses universitaires de Louvain, (ISBN 9782875582911, présentation en ligne).
    10. Andrea L. Stanton, Edward Ramsamy, Peter J. Seybolt, Carolyn M. Elliott, Cultural Sociology of the Middle East, Asia, and Africa: An Encyclopedia, SAGE Publications, (ISBN 9781452266626, présentation en ligne).
    11. Afrique subsaharienne, un continent d'histoires, Nouveau Monde Éditions, (ISBN 9782380941494, présentation en ligne).
    12. Jean Laude, The Arts of Black Africa, University of California Press, , 290 p. (ISBN 978-0-520-02358-1, présentation en ligne).
    13. Britannica Concise Encyclopedia, Encyclopaedia Britannica, Inc., (ISBN 9781593394929, présentation en ligne).
    14. Henri Médard et Jean-Pierre Chrétien, Royaume du Buganda au dix-neuvième siècle, Karthala Éditions, (ISBN 9782845868458, présentation en ligne).
    15. Jean-Pierre Chrétien, Gérard Prunier, Les ethnies ont une histoire, Karthala, (ISBN 9782845863897, présentation en ligne).
    16. Habeeb Akande, Eclairer l’Obscurité : Les Noirs et Les Nord-Africains selon L’Islam, Rabaah Publishers, (ISBN 9780957484559, présentation en ligne).
    17. Hubert Deschamps, op. cit, p. 60.
    18. Jean-Jacques Arthur Malu-Malu, Le Congo Kinshasa, Karthala, (ISBN 9782811112837, présentation en ligne).
    19. Études d'histoire africaine, Presses universitaires du Zaïre, (présentation en ligne).
    20. Hubert Deschamps, L'Afrique noire précoloniale, Presses universitaires de France, (ISBN 9782705902766, lire en ligne).
    21. Hubert Deschamps , op. cit, p. 105.
    22. Tal Shuval, La ville d’Alger vers la fin du XVIIIe siècle : Population et cadre urbain, CNRS Éditions via OpenEdition.
    23. Lemnouar Merouche, Recherches sur l'Algérie à l'époque ottomane II.: La course, mythes et réalité, Éditions Bouchène, (ISBN 9782356760555, présentation en ligne).
    24. Annales de la colonisation Algérienne, vol. 10, Librairie Internationale Universelle, (présentation en ligne).
    25. Lucette Valensi, Le Maghreb avant la prise d'Alger, 1790-1830, Paris, Hachette, (ISBN 9782403036114, présentation en ligne).
    26. Bernard Lugan, Histoire de l’Afrique – Des origines à nos jours, Éditions Ellipses, (ISBN 9782340043718, présentation en ligne).
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    48. Alain Bihr, Le premier âge du capitalisme (1415-1763) - L'expansion européenne, vol. 1 (ISBN 9782849507018, présentation en ligne)
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    60. François Grumel-Jacquignon, Géopolitique passée et présente de l'Ukraine : le poids de la géohistoire sur l'Ukraine, vol. 1, Editions Publibook, (ISBN 9782753905634, présentation en ligne)
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    67. Jean Chagniot, Les temps modernes, de 1661 à 1789, Presses universitaires de France, (ISBN 9782705923969, présentation en ligne)
    68. Daniel Tollet, Guerres et paix en Europe centrale aux époques moderne et contemporaine : mélanges d'histoire des relations internationales offerts à Jean Bérenger, Presses Paris Sorbonne, (ISBN 9782840502586, présentation en ligne)
    69. Jacques Guilbaud, La nécessaire (r)évolution du mode de vie occidental : subie ou choisie?, Lannoo Uitgeverij, (ISBN 9782873865153, présentation en ligne)
    70. Nicolas Dutot, Antoin E. Murphy, Histoire du système de John Law, 1716-1720 : publication intégrale du manuscrit inédit de Poitiers, INED, (ISBN 9782733210208, présentation en ligne)
    71. Jean-Claude Di Pasquale, Les fils de la liberté : les fils de Pasquale Paoli, Edilivre, (ISBN 9782917135600, présentation en ligne)
    72. Jean Paul Poirier, Le tremblement de terre de Lisbonne : 1755, Odile Jacob, , 284 p. (ISBN 978-2-7381-1666-6, présentation en ligne)
    73. Christopher Clark, Histoire de la Prusse, Place des éditeurs, (ISBN 9782262049416, présentation en ligne)
    74. Pierre-Yves Beaurepaire, Silvia Marzagalli, Atlas de la Révolution française, Autrement (ISBN 9782746760011, présentation en ligne)
    75. Hivers rudes et doux, dont liste succincte par siècle.
    76. a b c d et e Le Morvand, Jean-François Baudiau, curé de Dun-les-Places. 1867.
    77. a b et c Climat. Yves Chenal.
    78. a b c d et e Typhus contagieux épizootique du gros bétail. Dans Dictionnaire usuel de chirurgie et de médecine vétérinaires, 1836. p. 655-661.
    79. Une epizootie en France. Jean-Rodolphe Borduas. Dans Canadian Journal of Comparative Medicine, décembre 1957, vol. XXII, no 12.
    80. Les actes et mentions insolites des registres d'état-civil.
    81. Archives de la Société royale de médecine - Epidémies, années 80 et 90 du XVIIIe siècle.

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