Soft rock

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Soft rock
Origines stylistiques Rock 'n' roll, pop rock, folk, folk rock, country
Origines culturelles Fin des années 1960 aux États-Unis et Royaume-Uni
Instruments typiques Guitare électrique et acoustique, guitare basse, batterie, piano, synthétiseur
Voir aussi Adult contemporary, Sophisti-pop

Genres associés

Yacht rock

The Carpenters.

Le soft rock, ou light rock[1], est un style musical utilisant les techniques du rock (souvent mêlé à des éléments de folk rock) moins agressif.

Histoire[modifier | modifier le code]

Le hard rock s'établit comme un genre popularisé en 1965. À la fin des années 1960, la musique rock se scinde en deux caractéristiques, soit le soft et le hard rock[2], souvent diffusées à la radio aux États-Unis[3]. Le soft rock est souvent dérivé du folk rock, avec l'usage d'instruments acoustiques et centré sur les mélodies et les harmonies. Les principaux musiciens et groupes, respectivement, du genre incluent Carole King, Cat Stevens, The Hollies, James Taylor[4] et Bread[5]. Les chansons soft rock se focalisent généralement sur les thèmes de l'amour, la vie quotidienne et les relations. Le genre fait grandement usage de guitares acoustiques, de pianos, de synthétiseurs et parfois de saxophones.

La version à succès (They Long to Be) Close to You des Carpenters parue en été 1970, suivie de la chanson Make It with You des Bread, sont des premiers exemples d'un son moins agressif (soft) dominant les classements musicaux[6]. Il atteint finalement un pic commercial au milieu et à la fin des années 1970 avec des groupes comme The Bee Gees, Elton John, Chicago, Steely Dan, Albert Hammond, England Dan & John Ford Coley (en), Carly Simon, Seals and Crofts, America et le reformé Fleetwood Mac, dont Rumours (1977) devient l'album le plus rentable de la décennie[7]. En 1977, certaines chaînes de radio, comme WTFM et WYNY, se réorientent vers un format rock plus soft[8]. Dans les années 1980, les goûts changent et le format radio reflète ce changement, avec des groupes comme Journey[9].

Artistes représentatifs[modifier | modifier le code]

Notes et références[modifier | modifier le code]

  1. (en) Alan Stephenson, David Reese, Mary Beadle, 2013, Broadcast Announcing Worktext: A Media Performance Guide, p. 198.
  2. (en) R. B. Browne and P. Browne, eds, The Guide to United States Popular Culture (Popular Press, 2001), (ISBN 0-87972-821-3), p. 687.
  3. (en) M. C. Keith, The Radio Station: Broadcast, Satellite and Internet (Focal Press, 8th edn., 2009), (ISBN 0-240-81186-0), p. 14.
  4. (en) J. M. Curtis, Rock Eras: Interpretations of Music and Society, 1954-1984 (Popular Press, 1987), p. 236.
  5. (en) Soft Rock, « Soft Rock : Significant Albums, Artists and Songs, Most Viewed », AllMusic (consulté le ).
  6. (en) Simpson, 2011 Early 70s Radio, chap. 2 Pillow Talk: MOR, Soft Rock, and the 'Feminization' of Hit Radio.
  7. (en) P. Buckley, The Rough Guide to Rock (Rough Guides, 3rd edn., 2003), p. 378.
  8. (en) C. H. Sterling, M. C. Keith, Sounds of Change: a History of FM broadcasting in America (UNC Press, 2008), p. 136-7.
  9. (en) « Journey: The band who did not stop believing », BBC News, (consulté le ).
  10. a b c d e f g h i j k l m et n (en) « Sunday Morning Playlist: Soft Rock » (version du sur Internet Archive), sur Blogcritics, 3 juillet 2005.
  11. a b c et d (en) Lina Lecaro, « This Monthly Club Is a Non-Ironic Celebration of Rock's Softer Side », LA Weekly,‎ (lire en ligne).
  12. (en) Andrew Johnstone, « A General Guide to Soft Rock » (version du sur Internet Archive), Rip It Up, 6 février 2015.
  13. Tommy James Soft rock12-10, 2020