Saint-Laurent (Montréal)

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Saint-Laurent
Saint-Laurent (Montréal)

Administration
Pays Drapeau du Canada Canada
Province Drapeau du Québec Québec
Municipalité Montréal
Statut Arrondissement
Date de fondation 1720
Constitution 2002
Maire
Mandat
Alan DeSousa, FCA
2021-2025
Démographie
Gentilé Laurentien, Laurentienne
Population 102 104 hab. (2021)
Densité 2 381 hab./km2
Langue(s) parlée(s) Français, Anglais
Géographie
Coordonnées 45° 30′ 26″ nord, 73° 40′ 58″ ouest
Superficie 4 288 ha = 42,88 km2
Divers
Site(s) touristique(s) Cégep de Saint-Laurent, Cégep Vanier, Canadair, métro Du Collège, Côte-Vertu, trains Montréal-Deux Montagnes, Montpellier, Du Ruisseau, Bois-Franc
Localisation
Carte
Arrondissements de Montréal.
Liens
Site web Site officielVoir et modifier les données sur Wikidata

Saint-Laurent est un arrondissement de la ville de Montréal, au Québec (Canada). Il est le plus grand des arrondissement montréalais quant à sa superficie, et compte environ 100 000 habitants. Avec une population massivement issue de l'immigration, Saint-Laurent est multiculturel.

D'abord un village agricole, la desserte par train et par tramway catalyse son développement en tant que ville industrielle et résidentielle. Les centres de distribution, l'industrie aéronautique et la haute technologie fournissent au xxie siècle la plupart des emplois.

Toponymie[modifier | modifier le code]

Il est nommé en l'honneur de Laurent de Rome[réf. nécessaire].

Géographie[modifier | modifier le code]

Limites administratives[modifier | modifier le code]

L'arrondissement de Saint-Laurent est situé au nord de l'île de Montréal. Il est bordé au nord par le quartier Cartierville, au sud par la ville de Mont-Royal et à l'ouest par la ville de Dorval ainsi que par l'arrondissement de Lachine.

Arrondissements et municipalités limitrophes[modifier | modifier le code]

Quartiers de référence[modifier | modifier le code]

Quartiers sociologiques[modifier | modifier le code]

Géographie humaine[modifier | modifier le code]

Démographie[modifier | modifier le code]

La population de Saint-Laurent a connu une croissance continue depuis sa fondation. Cependant, la vitesse de cette croissance a connu d'importantes variations. Ainsi, si la population a été multipliée par trois entre 1941 et 1951 puis encore par deux durant la décennie suivante, sa croissance a ensuite ralentie fortement pour s’établir à 7 % en moyenne par décennies entre 1971 et 2001. L'arrondissement atteint le cap des 100 000 habitants entre 2016 et 2021.

Évolution démographique de la ville puis de l'arrondissement de Saint-Laurent
1893 1901 1911 1921 1931 1941 1951 1961 1971
1 2251 3901 8603 2325 3486 24222 34849 80562 955
1976 1981 1986 1991 1996 2001 2006 2011 2016
64 40465 90067 00272 40074 24077 39084 83393 84298 828
2021 - - - - - - - -
102 104--------
(Sources : [1],[2],[3],[4],[5],[6],[7],[8],[9],[10])

Langues[modifier | modifier le code]

Saint-Laurent est un environnement multiculturel (54 % de la population est immigrée) et multilingue (60 % de la population déclare pouvoir entretenir une conversation en français et en anglais). Son visage sociodémographique ne cesse de changer, tout en restant un quartier privilégié par les nouveaux arrivants. Le Liban était, en 2016, le pays d'origine le plus représenté avec 9,7 % des immigrants, devant la Chine (8,3 %) et le Maroc (8 %)[11].

En 1976, les anglophones composaient plus de la moitié de la population laurentienne. Depuis, leur part a décru au profit des francophones et des allophones.

Langue(s) parlée(s) le plus souvent à la maison dans l'arrondissement de Saint-Laurent (2016)[11]
Langue(s) Locuteurs %
Français 31 380 32
Anglais 21 530 22
Multiples 13 260 13
Arabe 8 625 9
Langues chinoises 6 215 6
Espagnol 2 270 2
Grec 1 580 2
Autres 13 495 14

Religions[modifier | modifier le code]

En 1986, les Laurentiens de religion chrétienne et juive représentaient respectivement 63 % et 13 % de la population. Un quart de siècle plus tard, ces ratios ont changé, notamment avec l’établissement d'immigrants de religion musulmane.

Religions dans l'arrondissement de Saint-Laurent (2011)
Religion Pratiquants %
Chrétienne 50 270 55
Musulmane 15 680 17
Juive 6 825 7
Bouddhiste 3 975 4
Hindoue 2 930 3
Autres 370 0,4
Aucune 12 065 13

Économie[modifier | modifier le code]

Le Centre Air Canada, siège d'Air Canada.

L’arrondissement de Saint-Laurent est le plus grand sous-territoire du nord de l’île de Montréal. Il est le deuxième parc industriel en importance au Québec, dont le caractère industriel a été favorisé par la proximité des voies autoroutières, dont l'autoroute 40 (la Métropolitaine), l'autoroute 520 (autoroute de Liesse), l'autoroute 15 (autoroute des Laurentides) et l'autoroute 13, ainsi que de l'aéroport international Pierre-Elliott-Trudeau de Montréal.

En 2011, la fabrication était le secteur économique le plus important de Saint-Laurent avec 29 % des emplois[12].

Considéré comme un pôle de l’aéronautique au Québec, Saint-Laurent abrite le siège de CAE depuis 1953 et l'usine Canadair de Bombardier Aéronautique, qui produit des composants pour les avions d'affaires Challenger et Global, et les avions régionaux CRJ et Q400[13].

L'industrie pharmaceutique est aussi présente, notamment avec l'usine de Pfizer, au centre de l'arrondissement depuis 1942, qui emploie 721 personnes[14],[15]. Cette industrie s'est fortement développée à partir des années 1940, avant de connaître un déclin depuis la crise de 2007[16].

Développement durable[modifier | modifier le code]

Saint-Laurent a participé à l'adoption de politiques vertes par la ville de Montréal. Depuis 2009, toute nouvelle construction municipale de plus de 500 m2 doit au moins obtenir une certification LEED Or, et toute rénovation majeure doit être faite selon les critères LEED Argent. En 2009, seulement quelques villes en Amérique du Nord avaient pour standard la certification LEED Or[17].

En 2017, la mairie annonce que Saint-Laurent deviendra le premier arrondissement montréalais ami des papillons monarques.

Diverses phytotechnologies sont mises en œuvre dans l'arrondissement[18] :

  • Pour réduire les îlots de chaleur, une réglementation exige le remplacement du revêtement des toits plats ou à faible pente. Désormais, ils sont végétalisés ou recouverts d’un matériau pâle. Des toitures végétalisés recouvrent les ateliers municipaux, le chalet du parc Painter et la bibliothèque du Boisé.
  • Le ruisseau Bertrand est réaménagé afin de réduire les rejets d’eaux pluviales à l’intercepteur municipal.
  • Lors de la réfection des routes, des infrastructures de biorétention sont intégrés: au lieu de s’écouler dans les égouts, les eaux pluviales sont plutôt absorbées et décontaminées par le sol et les plantes.

Architecture[modifier | modifier le code]

la Bibliothèque du Boisé.

En , le Conseil du bâtiment durable du Canada et SAB Magazine ont attribué à la Bibliothèque du Boisé l'un des huit prix canadiens du bâtiment durable 2014[17]. En , la Bibliothèque du Boisé était finaliste des prix Phénix de l'Environnement 2014[19].

La Bibliothèque du Boisé a remporté le Prix du bâtiment écologique 2017[20], décerné par l’Institut royal d’architecture du Canada (IRAC) et le Conseil du bâtiment durable du Canada (CBDCa). Ce prix reconnaît les bâtiments exceptionnels favorisant la santé et le bien-être des utilisateurs.

Histoire[modifier | modifier le code]

L'histoire de Saint-Laurent commence au milieu du XVIIe siècle avec le défrichement des terres concédées par Maisonneuve, premier gouverneur de Montréal, puis par les Sulpiciens, seigneurs de l’île de Montréal, à Jean Descaries. Ses trois fils sont les premiers colons à s'installer sur les terres de la Côte Saint-Laurent en 1687. Après que la paix ai été signée avec les Iroquois en 1701, 19 autres colons les rejoignent sur les terres que leur concèdent les Sulpiciens et construisent une chapelle l’année suivante[21].

Saint-Laurent, la paroisse[modifier | modifier le code]

Le , la paroisse de Saint-Laurent est érigée. Le , son territoire est défini, il compte alors 29 habitations éparses. Le , une nouvelle église est érigée à côté du croisement de la montée Saint-Laurent (futur boulevard Sainte-Croix) et du chemin de la Côte-Vertu. Son emplacement central dans la paroisse, à mi-chemin entre la Côte Saint-Laurent et la Côte Notre-Dame, qui facilite l'accès aux fidèles, va devenir le cœur d'un village. En effet, c'est le long de la montée Saint-Laurent, axe reliant Ville-Marie à la Rive-Nord, que se développent les premiers commerces, notamment auberges, forgerons et maréchaux-ferrants, pour servir les voyageurs[22].

Le territoire de la paroisse de Saint Laurent (1879).

En 1740, toutes les terres administrées par les Sulpiciens ont été concédées à des colons. 162 familles y habitent en 1765. Après la Conquête, Saint-Laurent ne connaît pas d'exode de population et des familles écossaises viennent s'ajouter aux canadiennes françaises. En 1825, la paroisse est la plus peuplée sur l'Île de Montréal en dehors de celles de la ville de Montréal. C'est alors un village agricole, les cultures maraîchères étant la spécialité de l'endroit.

En 1837, l’église de Saint-Laurent, endommagée par la foudre en 1806, est reconstruite. Le de la même année, Louis-Joseph Papineau y prononce l'un des discours les plus importants de sa carrière devant ses partisans rassemblés sur le parvis[a].

Le Collège de Saint-Laurent et, en arrière, l’église après sa reconstruction (1862).

L'arrivée des Pères de Sainte-Croix, en 1847, amorce la croissance du village. Ils y bâtissent, autour de l’église, leur maison-mère canadienne puis, en 1852, un établissement d'enseignement : l’Académie industrielle. La réputation prestigieuse de cette école bilingue, qui prend le nom de Collège de Saint-Laurent, va faire celle du village[23].

En 1885, l’arrivée du chemin de fer du Grand Tronc entre Saint-Laurent et Montréal attire de nouvelles industries[24]. Elles viennent compléter l'exploitation des carrières qui était, depuis 1860, l'industrie principale.

Saint-Laurent, la ville[modifier | modifier le code]

Le , le centre de la paroisse, urbanisé, obtient le statut de ville. On y compte alors 225 maisons pour 1 225 habitants. Durant le XXe siècle, la paroisse est amputée successivement de plusieurs territoires, qui deviendront Ville Mont-Royal, Cartierville, ainsi qu'une partie de Dorval. La ville de Saint-Laurent et la paroisse de Saint-Laurent coexisteront jusqu'en 1954 et l'annexion complète de cette dernière[25].

L’aéroport de Cartierville, à ville Saint-Laurent (1929).

En 1896, le tramway de la Montreal Park and Island Railway Company rejoint Saint-Laurent le long de la Grande-Allée-de-Florence (actuel boulevard Décarie)[25]. La même année, sous l'impulsion du maire et promoteur Édouard Gohier, la ville adopte un plan d'urbanisme qui regroupe les secteurs d’activités, sur le modèle City Beautiful. Pour attirer les familles montréalaises à la campagne, l'implantation de certaines industries polluantes (abattoirs, distilleries, usines à gaz) est prohibée et le territoire municipal est découpé en parcelles profondes que limitent de larges rues arborées[26].

La ville se modernise avec l’arrivée de l’éclairage électrique en 1900 puis d'un système d’aqueduc complet l’année suivante. Un hôtel de ville, qui fait aussi office de caserne de pompiers, est construit en 1912 sur l'emplacement de l'actuelle bibliothèque du Vieux-Saint-Laurent. Dix ans plus tard, c'est au tour d'un hôpital d'ouvrir ses portes.

Le , la ligne Deux-Montagnes de la Canadian Northern Railway, première ligne ferroviaire électrifié du Canada, relie directement Saint-Laurent au centre-ville de Montréal. Trois gares sont construites sur le territoire communal : Vertu (renommée Montpellier), Monkland et Lazard (renommée Val-Royal puis Bois-Franc), le terminus[27],[28].

En 1911, un aérodrome, le Bois-Franc Field, était aménagé à l'ouest de la ville. Il devient l'aéroport de Cartierville. L'industrie aéronautique s'y installe en 1935 avec la petite usine de Noorduyn Aviation, rejointe en 1942 par celle de Vickers qui deviendra Canadair. Elle connaît un essor considérable pendant la seconde Guerre mondiale. Des dizaines de milliers d'ouvriers participent à l’effort de guerre et une première banlieue pavillonnaire, le quartier Norvick (contraction de Noorduyn-vickers), est construite sur le modèle des cités-jardins pour loger certains d'entre-eux à proximité immédiate.

Maisons individuelles du quartier Norvick (1947).

Après-guerre, Saint-Laurent connaît un boom économique et démographique sans précédent. Alors que l'agriculture disparaît progressivement, l’étendue des terres disponibles à proximité immédiate de l’aéroport de Dorval et des autoroutes métropolitaine et Décarie favorisent le développement industriel à tel point que Saint-Laurent devient la deuxième ville industrielle du Québec, derrière Montréal[21]. Conjointement aux usines, se développent de nouvelles banlieues structurées pour l'automobile au nord et à l'ouest du centre historique. La reconstruction, en 1957, de l’Hôtel de ville sur un nouveau terrain à l'ouest de l'ancien témoigne du déplacement du centre de gravité de la ville. En 1968, le Collège devient le Cégep de Saint-Laurent. Deux ans plus tard, un second Cégep, anglophone, ouvre ses portes : le Collège Vanier. En plus des bungalows, les années 1960 et 1970 voient la construction de grands ensembles d'habitation modernistes en périphérie de la ville.

Le tramway cesse de desservir Saint-Laurent fin 1959 et est remplacé par des autobus. Le , le métro s'y substitue avec l'ouverture de la station Du Collège. Une seconde station, Côte-Vertu, ouvre fin 1986. Deux supplémentaires sont alors planifiées mais ne verront pas le jour à la suite des restrictions budgétaires des années 1990.

Vue aérienne du quartier Bois-Franc et de son golf (2006).

Dans la dernière décennie du XXe siècle, la planification urbaine se poursuit avec des projets inspirés du nouvel urbanisme qui font la part belle aux espaces verts et aux plans d'eau. Un parc de recherche et développement, le Technoparc Montréal, est inauguré en 1992 dans le but d'attirer des entreprises de haute technologies. Aujourd'hui, le Technoparc est le premier parc scientifique du Canada. Il est géré par la Ville de Montréal et regroupe plus d'une centaine d'entreprises dans les secteurs de l'aéronautique, des sciences de la vie, du pharmaceutique et des technologies.

En , la mairie lance un vaste projet de construction domiciliaire : le Nouveau Saint-Laurent. La même année, le groupe Bombardier profite de la fermeture de l’aéroport de Cartierville dont il est propriétaire pour proposer sa reconversion en quartier résidentiel. La construction du quartier Bois-Franc débute officiellement le mais les ventes étant plus lentes que prévu, un golf est aménagé sur les terrains invendus en . Il ferme en et les constructions reprennent[29].

Saint-Laurent, l'arrondissement[modifier | modifier le code]

Le , l'ensemble des municipalités situées sur l'île de Montréal, dont Ville de Saint-Laurent, sont fusionnées par une loi du gouvernement du Québec pour former la nouvelle ville de Montréal. Cette fusion forcée est mal accueillie par les banlieues, et le Parti libéral du Québec promet une défusion lors de l'élection suivante. Après l'élection d'un nouveau gouvernement, un référendum sur les défusions municipales a lieu le . À Saint-Laurent, 75 % des votants optent pour la défusion. Cependant, seul 28,5 % des électeurs s’étant prononcés, le vote est annulé car en deçà du seuil de participation minimum qui avait été fixé par Québec à 35 % d'électeurs inscrit.

La construction du Réseau express métropolitain ajoutera cinq stations de métro léger à l'arrondissement en 2023, dont trois remplaceront des gares de train de banlieue existantes.

Politique et administration[modifier | modifier le code]

Le maire actuel de l'arrondissement est Alan DeSousa.

Liste des maires de Saint-Laurent[30]
Période Identité
Maires de la municipalité de Saint-Laurent
1893-1901 Édouard Gohier père (1861-1923)
1901-1903 Théophile Migneron
1903-1905 Édouard Gohier père (1861-1923)
1905-1909 Philémon Cousineau (1874-1959)
1909-1911 Hormidas Trudeau
1911-1913 Édouard Gohier père (1861-1923)
1913-1917 Joseph-Hormidas Crevier
1917-1919 Joseph-Adelard Grou
1919-1921 Adelard Cousineau
1921-1927 Joseph-Adelard Grou
1927-1928 Adelard Cousineau
1928-1938 Édouard Gohier fils (1891-1963)
1938-1943 Georges-Philippe Laurin (1892-1964)
1943-1949 Édouard Gohier fils (1891-1963)
1949-1950 Joseph-Honoré Authier
1950-1959 Maurice Cousineau (1911-2004)
1959-1990 Marcel Laurin (1923-1993)
1990-2001 Bernard Paquet (1932-2005)
Maire de l'arrondissement de Saint-Laurent
2001- Alan DeSousa

Conseil de l'arrondissement[modifier | modifier le code]

L'arrondissement de Saint-Laurent est divisé en deux districts: Norman-McLaren et Côte-de-Liesse. Chaque district est représenté par deux élus au conseil municipal de la Ville de Montréal, auxquels s'ajoute un maire d'arrondissement. Le conseil d’arrondissement assume les pouvoirs de portée locale en urbanisme, en développement social et communautaire, en loisirs, en voirie, etc.

Représentation Provinciale[modifier | modifier le code]

La circonscription électorale provinciale de Saint-Laurent a été créée lors de la refonte de la carte électorale de 1965 à partir de parties des anciennes circonscriptions de Laval et de Jacques-Cartier. Depuis cette date, elle a été représentée par des députés membres du parti libéral du Québec. De 1986 à 1994 elle a été la circonscription du Premier ministre du Québec, Robert Bourassa. Depuis les élections générales de 2018, Marwah Rizqy représente Saint-Laurent au Parlement du Québec.

Représentation Fédérale[modifier | modifier le code]

Depuis sa création en 1986, la circonscription électorale fédérale de Saint-Laurent a élu un député membre du parti libéral du Canada. Avant cette date, Saint-Laurent faisait partie de la plus vaste circonscription de Dollard, représentée elle aussi par des députés libéraux sauf entre 1984 et 1988 ou elle le fut par Gerry Weiner, député progressiste-conservateur. Stéphane Dion a représenté la circonscription de 1996 à 2017. Depuis le , Emmanuella Lambropoulos représente Saint-Laurent au Parlement du Canada.

Jumelages[modifier | modifier le code]

Saint-Laurent est jumelé avec :

Infrastructures[modifier | modifier le code]

Administration, Sports, Culture et Loisirs[modifier | modifier le code]

Bâtiments municipaux[modifier | modifier le code]

Mairie de l'arrondissement de Saint-Laurent, de nuit (décembre 2016).
Bâtiments municipaux de Saint-Laurent
Infrastructure Année de

construction

Notes
Centre des Loisirs 1937
Hôtel de ville 1958
Cour municipale
Bibliothèque du Vieux Saint-Laurent 1965
Musée des maîtres et artisans du Québec 1979 Anciennement Musée d’art de Saint-Laurent.
Bibliothèque du Boisé 2013 Bâtiment certifié LEED Or. Superficie de 6 000 m2[b].
Complexe sportif de Saint-Laurent 2017 Bâtiment certifié LEED Or. Superficie de 14 500 m2[33],[34].

Parcs et espaces verts[modifier | modifier le code]

Saint-Laurent compte une quarantaine de parcs et squares totalisant une surface de 130 hectares, soit 3 % de la superficie de l'arrondissement.

Principaux parcs et espaces verts de Saint-Laurent[35]
Nom Superficie

(ha)

Année

d'ouverture

Notes
Parc Beaudet 1,29 Premier parc de la ville de Saint-Laurent.
Parc Gohier 2,27
Parc Hartenstein 3,21
Parc Alexis-Nihon 3,23
Parc Saint-Laurent 6,7
Parc Philippe-Laheurtre 13,64 2010 En développement.
Parc du Bois-franc 14,13 2013 Fait office de bassin de rétention des eaux de pluie.
Parc Marcel-Laurin 38,97 Comprend un boisée de 15,44 ha.
Parc-nature du Bois-de-Liesse 45,67 1984 Parc à cheval sur trois arrondissements et deux villes.

Enseignement[modifier | modifier le code]

Cégep de Saint-Laurent et musée des maîtres et artisans du Québec.

Cégeps[modifier | modifier le code]

Écoles francophones[modifier | modifier le code]

  • École primaire Beau-Séjour
  • École primaire Bois-Franc-Aquarelle
  • École primaire Cardinal-Léger
  • École primaire des Grands-Êtres
  • École primaire Édouard-Laurin
  • École primaire Enfants-du-Monde
  • École primaire Enfant-Soleil
  • École primaire Henri-Beaulieu
  • École primaire Jean-Grou
  • École primaire Jonathan
  • École primaire Katimavik-Hébert
  • École primaire Laurentide
  • École secondaire Saint-Laurent
  • Centre de formation professionnelle Léonard-De Vinci

Écoles anglophones[modifier | modifier le code]

Académie LaurenHill.
  • École primaire Cedarcrest
  • École primaire Gardenview
  • École primaire Parkdale
  • Académie LaurenHill (secondaire)
  • St. Laurent Adult Education Centre

Écoles privées[modifier | modifier le code]

  • École Alex Manoogian
  • École Maïmonide, Campus Jacob Safra
  • École Montessori Ville-Marie, Campus Saint-Laurent
  • École bilingue Notre-Dame de Sion (primaire)
  • École internationale des Apprenants (primaire)
  • École Jeunes Musulmans Canadiens

Lieux de culte[modifier | modifier le code]

  • Église Notre-Dame-du-Bois-Franc
  • Église Saint-Hippolyte
  • Église de Saint-Laurent Ce lien renvoie vers une page d'homonymie
  • Église Saint-Sixte
  • Église Arménienne Catholique Notre-Dame de Nareg
  • Église Chrétienne de Saint-Laurent
  • Église Baptiste de l'Ouest de Montréal
  • Église Baptiste Bethel
  • Église Adventiste du Septième Jour De Norwood
  • Église Pentecôtiste Unie de Saint-Laurent
  • Église Presbytérienne arabe de Montréal
  • Église Luthérienne Saint-Paul
  • Église Alliance vietnamienne
  • Synagogue Sépharade Hekhal Shalom
  • Synagogue de la communauté Sépharade de ville Saint-Laurent
  • Synagogue Ashkénaze orthodoxe Beth Ora
  • Mosquée Haidery Markaz
  • Centre islamique Al Andalous
  • Centre islamique du Québec
  • Salle du Royaume des Témoins de Jéhovah

Transports publics[modifier | modifier le code]

Industrie et Habitation[modifier | modifier le code]

Personnalités[modifier | modifier le code]

Images[modifier | modifier le code]

Notes et références[modifier | modifier le code]

Notes[modifier | modifier le code]

  1. ... une assemblée nombreuse et très respectable des électeurs du comté de Montréal fut tenue lundi, le 15 mai 1837, à St. Laurent, chef-lieu, pour prendre en considération les mesures coercitives proposées par le ministère à la chambre des communes le 6 mars dernier, et pour aviser aux moyens de protéger les droits et les libertés du peuple de cette province contre l'agression projetée (« Procédés de l'assemblée des électeurs du comté de Montréal », Comite central et permanent du Comte de Montréal,‎ (lire en ligne))
  2. Fruit d’un concours d’architecture, la Bibliothèque du Boisé est à l’échelle humaine, plurielle, verte et ancrée dans le XXIe siècle. Le bâtiment multifonction de 6 000 m2 comprend une bibliothèque, un centre d’exposition et une réserve muséale. Elle intègre en outre plusieurs stratégies de conception durable, dont un système de géothermie répondant à 100 % des besoins en chauffage et en climatisation.

Références[modifier | modifier le code]

  1. « Statistique Canada - Recensement du Canada 1971 - Population - Divisions et subdivisions de recensement (Québec) » (consulté le )
  2. « Statistique Canada - Recensement du Canada de 1976 - Population: Répartition géographique - Divisions et subdivisions de recensement Québec » (consulté le )
  3. « Statistique Canada - Tableaux de données, Recensement de 1981 - Profil du recensement pour le Canada, provinces et territoires, divisions de recensement et subdivisions de recensement, Recensement de 1981 - Partie A - Index géographique » (consulté le )
  4. « Statistique Canada - Tableaux de données, Recensement de 1986 - Profil du recensement pour le Canada, provinces et territoires, divisions de recensement et subdivisions de recensement, Recensement de 1986 - Partie A - Index géographique » (consulté le )
  5. « Statistique Canada - Tableaux de données, Recensement de 1991 - E9101 - Population selon l'année d'âge (110), par sexe (3) - Canada, provinces et territoires, divisions de recensement et subdivisions de recensement - Index géographique » (consulté le )
  6. « Statistique Canada - Tableaux de données, Recensement de 1996 - Population selon le groupe d'âge quinquennal (18) et le sexe (3), par état matrimonial légal (6), Canada, provinces, territoires, divisions de recensement et subdivisions de recensement, recensement de 1996 - Données intégrales - Index géographique » (consulté le )
  7. « Statistique Canada - Tableaux thématiques du Recensement de 2001 - Âge (122) et sexe (3) pour la population, pour le Canada, les provinces, les territoires, les divisions de recensement et les subdivisions de recensement, recensement de 2001 - Données intégrales (100 %) - Index géographique » (consulté le )
  8. « Ville de Montréal - Montréal en statistiques - Population totale en 2006 et 2011 » (consulté le )
  9. « Ville de Montréal - Montréal en statistiques - Population et démographie - 8 février 2017 » (consulté le )
  10. « Ville de Montréal - Montréal en statistiques - Population totale et superficie des arrondissements de Montréal et des villes liées, agglomération de Montréal, 2021 » (consulté le )
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  12. Ville de Montréal, Profil économique : Arrondissement de Saint-Laurent, , 32 p. (lire en ligne)
  13. « L'usine de Bombardier à Saint-Laurent s'outille en vue de la production des composantes des avions CSeries »(Archive.orgWikiwixArchive.isGoogleQue faire ?), sur bombardier.com, (consulté le ).
  14. « Pfizer agrandit et modernise son usine de Montréal », sur Radio-Canada.ca, (consulté le ).
  15. Francis Halin, « Pfizer supprime 40 postes à son siège social de Kirkland », sur Le Journal de Montréal (consulté le ).
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  19. « Lauréats et finalistes 2014 - Ville de Montréal – Arrondissement de Saint-Laurent - Les Phénix de l'environnement : », sur phenixdelenvironnement.qc.ca, (consulté le ).
  20. « L’IRAC annonce le lauréat du Prix du bâtiment écologique 2017 »(Archive.orgWikiwixArchive.isGoogleQue faire ?), sur raic.org, (consulté le ).
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  23. Brochu et Sokoloff 2001, p. 38-39.
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  35. « Saint-Laurent – Parcs et espaces verts », sur www1.ville.montreal.qc.ca (consulté le ).

Annexes[modifier | modifier le code]

Articles connexes[modifier | modifier le code]

Bibliographie[modifier | modifier le code]

Document utilisé pour la rédaction de l’article : document utilisé comme source pour la rédaction de cet article.

  • Lise Gobeille, « Les phytotechnologies pour des villes vraiment vertes », Le Devoir,‎ (lire en ligne)
  • Johanne Brochu et Béatrice Sokoloff, Saint-Laurent : Du village à la ville, Ville de Saint-Laurent, , 160 p. (ISBN 2-9801472-2-2). Ouvrage utilisé pour la rédaction de l'article

Liens externes[modifier | modifier le code]