Pierre Boulle

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Pierre Boulle
Description de cette image, également commentée ci-après
Pierre Boulle, par le dessinateur Gabriel Worst, en 2012.
Nom de naissance Pierre François Marie Louis Boulle
Naissance
Avignon
Décès (à 81 ans)
Paris 16e
Activité principale
Distinctions
Auteur
Langue d’écriture Français
Genres

Œuvres principales

Compléments

Grand prix de la nouvelle (prix littéraire d’Évian 1953)
Grand prix de la Société des gens de lettres (1976)

Pierre Boulle, né le [1] à Avignon et mort le à Paris 16e[2], est un écrivain français. Agent de la France libre en Asie du Sud-Est pendant la Seconde Guerre mondiale, il est l’auteur du Pont de la rivière Kwai (1952) et de La Planète des singes (1963).

Biographie

Son père, un avocat excentrique, écrit sur le théâtre dans un journal, avant d’épouser la fille du directeur de ce journal, Thérèse. Pierre a une grande complicité avec son père : tous deux adorent la littérature, les livres, la chasse et les jeux ; même la Première Guerre mondiale ne trouble pas son enfance. Pierre Boulle passe ainsi une enfance tranquille avec ses parents et deux sœurs, Suzanne et Madeleine. Vers la fin de la guerre, en 1918, il entre dans les petites classes au lycée d’Avignon.

Son père meurt d’une maladie du cœur en 1926 : le jeune Pierre, âgé de 14 ans, est malgré lui projeté dans le monde adulte. Son but désormais est de devenir ingénieur avec une formation (Supélec) pour aider sa mère. À 24 ans, Boulle se retrouve en Malaisie, dans une plantation d’hévéas à 50 kilomètres de Kuala Lumpur. Pendant trois ans, il travaille comme un forcené, loin de l’Europe. Cette expérience servira de trame à son roman Le Sacrilège malais.

La maison natale de Pierre Boulle à Avignon, en 2016.
Une plaque commémorative rappelle la naissance de l'écrivain.

Au moment où éclate la Seconde Guerre mondiale, Boulle se trouve toujours en Asie du Sud-Est. En 1941, alors que la France est occupée, il décide de rejoindre le mouvement gaulliste, dont un représentant, François Girot de Langlade, ancien planteur comme lui, se trouve alors dans la base militaire britannique de Singapour. Boulle devient officier de liaison (sous-lieutenant) du commandant Baron. Après un entraînement spécial et muni d’un faux passeport anglais, sous l’identité de Peter John Rule, il part en mission en Indochine contre les Japonais, alliés des Allemands, pour tenter de fomenter des révoltes[3], en faisant sauter les ponts. Cependant, dès son arrivée, en 1942, il est capturé par des militaires français fidèles à Vichy. Considéré comme un traître, il est condamné aux travaux forcés à perpétuité[4]. Deux ans plus tard, il parvient à s’évader de Saïgon, et rejoint la Force 136 du SOE (un service spécial britannique), à Calcutta. Il contera ces aventures dans un livre peu connu, Aux sources de la Rivière Kwaï.

Après la guerre, lorsqu’il retrouve sa patrie libérée, le général de Gaulle lui remet plusieurs médailles pour ses exploits. Aussitôt, il se cherche : que faire après avoir vécu tant d’aventures ? Un jour, sur un coup de tête, il décide de vendre tout ce qu’il possède, puis s’installe dans un petit hôtel à Paris pour écrire.

« Cette décision de devenir écrivain », dira-t-il plus tard, « je l’ai prise en une heure, une nuit d’insomnie où les lucioles dansaient. »

L’aventurier est désormais un écrivain célèbre. Il habite chez sa sœur Madeleine devenue veuve, et s’occupe comme un père de sa petite nièce Françoise, à laquelle il racontait tous ses romans avant de les écrire. Resté un célibataire endurci, Boulle écrit tous les jours ; de 1950 à 1992, il publie un livre presque chaque année, dont deux romans qui sont publiés dans le monde entier et sont considérés comme des classiques : un roman d'aventures publié en 1952, Le Pont de la rivière Kwai — en partie inspiré de ses souvenirs lorsque celui-ci a vécu en Asie du Sud-Est avant et pendant la Seconde Guerre mondiale, ainsi que de témoignages qu’il a pu recueillir —, et un autre de science-fiction en 1963, La Planète des singes, le plus célèbre de ses romans, traduit dans plusieurs langues, et qui ont fait l’objet de nombreuses adaptations cinématographiques.

Boulle a vécu ainsi jusqu’à la fin de ses jours, partageant son temps entre Paris et une maison de campagne à Autry-le-Châtel dans le Loiret, et écrivant des livres où il se plaisait par-dessus tout à construire la rencontre entre deux choses : « le simple et l’étrange ».

Il meurt le . Son urne funéraire est alors placée dans la case 40 598 du columbarium du cimetière du Père-Lachaise. En novembre 2002, ses cendres sont finalement déposées dans le caveau familial au cimetière Saint-Véran à Avignon[5].

Décorations

Prix

Œuvre

Accueil et perception de son œuvre

William Conrad, son premier roman, est publié en 1950. Boulle a alors 38 ans et aucune formation littéraire, mais l’histoire d’agents secrets présente une aura d’authenticité qui séduit la critique.

Deux de ses romans connaissent une notoriété mondiale, grâce à leurs adaptations cinématographiques : Le Pont de la rivière Kwaï et La Planète des singes, et à leur traduction en langue anglaise par Xan Fielding, ancien officier du Special Operations Executive pendant la Seconde Guerre mondiale.

Le Pont de la rivière Kwaï obtient le prix Sainte-Beuve. Inspiré d’une période de la vie de Boulle, engagé dans les FFL, le roman et le film de 1957 du même nom, réalisé par David Lean, assurent la célébrité de l’auteur.

Le Photographe est adapté au cinéma par Jean-Claude Tramont sous le titre Le Point de mire, en 1977.

Pierre Boulle est, avec Jacques Spitz, René Barjavel et José Moselli, un des pionniers de la science-fiction française. Dans une histoire écrite en 1949, Une nuit interminable, publiée dans le recueil Contes de l'absurde (1953), Boulle joue avec les paradoxes temporels, faisant preuve d’un étonnant modernisme, à la manière d’un Barjavel dans Le Voyageur imprudent. Ce recueil est par ailleurs le premier recueil de nouvelles de science-fiction françaises. Dans Un métier de Seigneur, il montre un lâche qui est démasqué après la guerre par ses anciens compagnons d'armes de la Résistance, mais meurt en héros pour ne pas avouer sous la torture sa couardise passée.

Pierre Boulle est également l’un des auteurs français les plus traduits et les plus connus à l’étranger, plus particulièrement aux États-Unis où ses romans connaissent un énorme succès, dopé par les adaptations cinématographiques du Pont de la rivière Kwaï et de La Planète des singes. Il est ainsi l’objet d’une étude littéraire, Pierre Boulle, écrite par Lucille Frackman Becker, parue chez Twayne Publishers et jamais traduite en français. Une autre étude, Pierre Boulle et son œuvre, écrite par Paulette Roy, est publiée en 1970 chez Julliard. Pour cette étude, Paulette Roy a rencontré l’écrivain qui lui donnait lui-même de nombreux renseignements. Elle y présente ses œuvres et le situe avec de nombreux exemples dans la lignée de plusieurs auteurs pour la satire, la science, et tous les sujets les plus fréquents dans son œuvre.

Exemple de l'aura de Pierre Boulle aux États-Unis, dans la série télévisée dérivée d’X-Files, The Lone Gunmen : Au cœur du complot, dans l’épisode Planet of the Frohikes, on mentionne le Boulle Behavioral Institute, en hommage à l’auteur. Par ailleurs, dans l’épisode 5 de la première saison de X-Files (Le Diable du New Jersey), un ranger s’appelle « Peter Boulle ».

La Planète des singes

La Planète des singes, considéré comme un classique de la science-fiction et le livre le plus important de l’écrivain, connaît un grand succès à sa sortie en 1963. Entre 1968 et 2017, le roman a connu neuf adaptations cinématographiques américaines, deux séries télévisées en 1974 et 1975 et d’innombrables séries de bandes dessinées.

Dans le roman, le professeur Antelle organise une mission à destination de l’étoile Bételgeuse. Accompagné du physicien Levain et du journaliste – et protagoniste – Ulysse Mérou, il découvre une planète semblable à la Terre, appelée Soror, et décide de l’explorer. C’est ainsi qu’ils découvrent avec horreur qu’elle est dominée par des primates chassant les hommes comme des bêtes sauvages…

Aucune des adaptations n’a été fidèle à la version de Boulle[6]. Elles sont plutôt spectaculaires et « réalistes », alors que le roman est plutôt à prendre au second degré (les singes conduisent des avions, jouent au golf…). En 1968, après le premier volet au cinéma, Boulle écrit un script sous le titre La Planète des hommes ; refusé par les studios, ce scénario manuscrit fait partie des collections de la Bibliothèque nationale de France depuis 2007[6]. La saga cinématographique des années 1970 met en avant les dangers de la guerre nucléaire, très en vogue à l’époque dans le cinéma américain. Trois Américains échouent sur la Terre du futur après avoir traversé le temps lors d’un voyage spatial. L’astronaute Taylor découvre alors que les singes intelligents ont pris le contrôle de la planète après une guerre qui a transformé les continents en déserts et jungles, et l’Homme en un être inférieur et muet…

Dans le film de 2001 réalisé par Tim Burton, une station spatiale s’écrase sur une planète inconnue. Des primates, utilisés pour le vol spatial habité, se rebellent contre les survivants humains pour ériger leur propre civilisation. Des siècles plus tard, Léo Davidson, un astronaute qui faisait partie de la station et qui a traversé le temps, se retrouve prisonnier des singes et tente de s’échapper…

Dans La Planète des singes : Les Origines de 2011, un laboratoire développe un remède contre la maladie d’Alzheimer en testant un rétrovirus sur des singes. Le virus, mortel pour l’Homme, décuple l’intelligence d’un chimpanzé qui mène alors ses semblables à la révolte…

Si l’on devait comparer les différentes adaptations, c’est la première version qui est la plus proche du roman, par le déroulement de l’histoire et sa présentation du comportement des singes (chasse au fusil, prise de photos avec les trophées humains, expériences en laboratoire...) vis-à-vis des hommes (qui y sont muets comme dans le roman). Ses seules trahisons à l’œuvre de Boulle provient du lieu de l’action, que le film de Burton rétablit, ainsi que la fin avec la Statue de la Liberté échouée, ce dont Boulle ne voulait pas ; il écrit d'ailleurs au producteur Arthur P. Jacobs pour exprimer son désaccord[6]. Dans le livre original, l’action se passe sur une planète inconnue, et non sur la Terre. Et lorsque le héros rejoint la Terre à la fin du film, c’est pour découvrir que les hommes ont subi un sort similaire à ceux de la planète explorée (comme dans le roman).

Œuvres posthumes

Cinq ans après la mort de Pierre Boulle, sa nièce, qu’il avait élevée comme sa propre fille, et le mari de celle-ci découvrent de nouveaux manuscrits inédits dans les archives de l’auteur. Presque illisibles, il a fallu repasser une à une les vingt mille pages découvertes pour les restaurer. À l’issue de ce fastidieux travail, un nouveau roman sort de l’oubli, L’Archéologue et le Mystère de Néfertiti, probablement écrit entre 1949 et 1951, et finalement paru au Cherche midi en 2005. Des nouvelles inédites ou oubliées ont également été réunies en un recueil, L’Enlèvement de l’Obélisque.

Bibliographie des œuvres premières

Romans

Il existe une catégorie consacrée à ce sujet : Roman de Pierre Boulle.

Récits

  • Aux sources de la rivière Kwaï (Julliard, 1966)
  • L'Ilon, souvenirs (Éditions de Fallois, 1990) - roman autobiographique

Recueils de nouvelles

Si Pierre Boulle est célèbre pour ses romans, c'est pourtant dans ses nouvelles qu'il exprime le plus d'originalité et de force.

  • Contes de l'absurde (Julliard, 1953) - Grand Prix de la nouvelle (Prix littéraire d'Évian 1953)
    • Contient : L'Hallucination ; Une nuit interminable ; Le Poids d'un sonnet ; Le Règne des sages ; Le Parfait robot
  • E = mc2 (Julliard, 1957)
    • Contient : Les Luniens ; L'Amour et la pesanteur ; Le Miracle ; E=mc² ou le roman d'une idée
  • Un étrange évènement (Éditions Florentin Mouret, 1957)
  • Histoires charitables (Julliard, 1965)
    • Contient : Le Saint énigmatique ; L'Homme qui ramassait les épingles ; Histoire du bon petit écrivain ; L'Arme diabolique ; Le Compte à rebours ; L'Homme qui haïssait les machines
  • Quia absurdum : sur la Terre comme au Ciel (Julliard, 1970)
    • Contient : Son Dernier Combat ; Le Plombier ; Interférences ; L'Affût au Canard ; Quand le Serpent échoua ; Les Lieux Saints ; Le Cœur et la Galaxie
  • Histoires Perfides (Flammarion, 1976)
    • Contient : La Grâce Royale ; Le Palais Merveilleux de la Petite Ville ; Les Lois ; Les Limites de l'endurance ; Service Compassion ; L'Angélique Monsieur Edyh
  • L'Enlèvement de l'Obélisque (Le Cherche midi, 2007) - Œuvre posthume
    • Contient : L'Enlèvement de l'Obélisque ; Un étrange événement ; Le Message chiffré ; Une mort suspecte ; Le 1er avril ; Le Coupable ; La Croisière de l'Alligator

Nouvelles, novellas

  • Un étrange événement (Florentin Mouret éditeur, 1957). Pour F.M. & ses amis. In-12 broché. Tirage unique à 142 exemplaires sur pur fil (après 1 japon & 7 shangai).
  • Une nuit interminable (1953)

Essais

  • Le Siam (Walt Disney), (Payot, 1955)
  • L'Étrange croisade de l'empereur Frédéric II (Flammarion, 1968)
  • L'Univers ondoyant (Julliard, 1987)

Pièce de théâtre

  • William Conrad : pièce en quatre actes. L'Avant-scène théâtre, , p. 8-36. Adaptation par l'auteur de son roman.

Préfaces

Compilations

  • Quatre de ses six recueils de nouvelles ont été compilés en un volume paru en 1992 chez Julliard.
  • Romans héroïques, Omnibus, 1996.
  • Étrange Planète, Omnibus, 1998 (réédité sous le titre La Planète des singes et autres romans, Omnibus, 2011).

Œuvres secondes / adaptations, suites…

Romans

  • L'Or de la rivière Kwaï (SAS) / Gérard de Villiers. Paris : Plon, 1968, 252 p.
  • La Planète des singes / une novélisation de John Whitman ; d’après un scénario de William Broyles Jr et Lawrence Konner & Mark D. Rosenthal ; trad. de l’américain par Pascal Loubet. Paris : Éditions J’ai lu, 2001, 158 p. (J’ai lu ; no 6050). (ISBN 978-2-290-31407-4). Édition junior illustrée.
  • La Planète des singes / une novélisation de William T. Quick ; d’après un scénario de William Broyles Jr et Lawrence Konner & Mark D. Rosenthal ; trad. de l’américain par Paul Benita. Paris : Éditions J’ai lu, 2001, 253 p. (J’ai lu ; no 6049). (ISBN 978-2-290-31408-1)

Bandes dessinées

  • Planète des singes. Lyon : Éditions Lug, février 1977, no 1, 58 p.
    • Contient : « Planète des singes » (1er épisode), scénario de Doug Moench, dessins de George Tuska et Mike Esposito p. 3-27. « Les proscrits de la planète des singes » (1er épisode), scénario Doug Moench, dessins Mike Ploog, p. 35-58.
  • Planète des singes. Lyon : Éditions Lug, mars 1977, no 2, 58 p.
    • Contient : « Planète des singes : Prisonniers chez les singes » (1er épisode), scénario de Doug Moench, dessins de George Tuska et Mike Esposito p. 3-22. « Les proscrits de la planète des singes : Terreur dans la zone interdite » (2e épisode), scénario Doug Moench, dessins Mike Ploog, p. 34-58.
  • Planète des singes. Lyon : Éditions Lug, avril 1977, no 3, 58 p.
    • Contient : « Planète des singes : l’homme traqué » (3e épisode), scénario de Doug Moench, dessins de George Tuska et Mike Esposito p. 3-22. « Les proscrits de la planète des singes : La Fosse aux mutants » (3e épisode), scénario Doug Moench, dessins Mike Ploog, p. 35-58.
  • Planète des singes. Lyon : Éditions Lug, mai 1977, no 4, 58 p.
    • Contient : « Planète des singes : les juges » (4e épisode), scénario de Doug Moench, dessins de George Tuska et Mike Esposito p. 3-22. « Les proscrits de la planète des singes : Il était un petit navire » (4e épisode), scénario Doug Moench, dessins Mike Ploog, p. 31-58.
  • Planète des singes. Lyon : Éditions Lug, juin 1977, no 5, 50 p.
    • Contient : « Planète des singes : dans la zone interdite » (5e épisode), scénario de Doug Moench, dessins de George Tuska et Mike Esposito p. 3-22. « Les proscrits de la planète des singes : Malagueña la gitane » (5e épisode), scénario Doug Moench, dessins Mike Ploog, p. 33-50.
  • Planète des singes. Lyon : Éditions Lug, juillet 1977, no 6, 50 p.
    • Contient : « Planète des singes : le secret » (6e épisode), scénario de Doug Moench, dessins de George Tuska et Mike Esposito p. 3-22. « Les proscrits de la planète des singes : les Héritiers de la planète » (6e épisode), scénario Doug Moench, dessins Mike Ploog, p. 28-50
  • Planète des singes. Lyon : Éditions Lug, janvier 1978, no 12, 58 p.
    • Contient : « Le secret de la planète des singes : Le Dernier holocauste » (6e épisode), scénario de Doug Moench, dessins de Alfredo Alcala p. 3-23. « Homme parmi les singes », scénario Doug Moench, dessins Herb Trimpe, Dan Adkins et Sal Trapani, p. 31-50.
  • Planète des singes. Lyon : Éditions Lug, avril 1978, no 15, 58 p. (ISSN 0152-1861)
    • Contient : « Les Évadés de la planète des singes : Un pavé dans la mare ! » (3e épisode), scénario de Doug Moench, dessins de Rico Rival p. 3-22.
  • La Planète des singes : l’adaptation officielle du film de Tim Burton / Scénario Scott Allie ; dessin Davidé Fabbri ; trad. Jérôme Wicky. Semic comics, no 1, septembre 2001, 52 p.
  • La Planète des singes : the Human war [#1-3] / Scénario Ian Edginton ; dessin Paco Medina et Adrian Sibar ; trad. Jérôme Wicky. Semic comics, no 2, novembre 2001, 76 p.
  • La Planète des singes / de Pierre Boulle ; un extrait adapté par Michaël Le Gall ; dessiné par Patrick Deubelbeiss. Je Bouquine, janvier 2003, no 227, p. 65-76. Dossier de Véronique Gosselin p. 77-82.

Films

Téléfilms

Références

  1. Association des amis de l'œuvre de Pierre Boulle.
  2. Les Gens du cinéma
  3. Peter Elphick, Singapore, the pregnable fortress Hooder & Stoughton, Londres, 1995
  4. Philippe Franchini, Les mensonges de la guerre d'Indochine, Paris, Perrin, (ISBN 2-262-02345-X), p. 49
  5. Fabien Bonnieux, « Pierre Boulle : célébré à Hollywood, oublié chez lui », La Provence,‎ (lire en ligne).
  6. a b et c Julien Bordier, « Le vrai secret de La Planète des singes », L'Express, Groupe Express, no 3291,‎ , p. 58 à 61 (ISSN 0014-5270) Note : L'Express consacre dans cet article quatre pages à la saga cinématographique et au rôle de Pierre Boulle.

Voir aussi

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Bibliographie critique

Études consacrées à Pierre Boulle

  • (en) Lucille Frackmam Becker, Pierre Boulle, Twayne Publishers, .
  • Paulette Roy, Pierre Boulle et son œuvre, Julliard, .

Dossiers dans des revues

  • « Le Pont de la rivière Kwaï : récit complet en photos du film », Mon film, no 619,‎ , p. 8-9.
  • Fantastique zone, septembre-octobre 2001, no 2.
  • « Spécial hors série Tim Burton & La Planète des singes ». L’Écran fantastique : le cinéma du nouveau millénaire, été 2001, hors série no 1, 82 p.
  • Gérard Camy, « Aussi bête que nous », Télérama, no 2638,‎ , p. 47.
  • Jean-Marc Deschamps, Laurent-Xavier Lamory et Pierre Pittiloni, « La Planète des singes : du roman au film », Dixième planète : le magazine des produits dérivés, no 12,‎ , p. 30-37.
  • Rafik Djoumi, « La Planète des singes : Tim Burton, un homme parmi les singes », Mad movies, no 134,‎ , p. 32-40.
  • Christian Jauberty, « Planète story : les singes de Tim Burton », Première, no 293,‎ , p. 94-101.
  • Kiko, « La Planète des singes », Génération séries, no 31,‎ janvier-février-mars 2000.
  • France Lebreton, « Le Retour de la planète des singes », Pèlerin magazine, no 6194,‎ , p. 50-51.
  • Juliette Michaud, « Planète des singes : l’album photo, interviews », Studio magazine, no 170,‎ , p. 66-77.
  • Philippe Paumier, « La Planète des singes : les coulisses du tournage », Ciné live, no 45,‎ , p. 108-113.
  • Marc Toullec, « La Planète des singes : le remix de Tim Burton », Ciné live, no 49,‎ , p. 46-55.

Liens externes