Pays des Illinois

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Carte du Pays des Illinois à l'époque de la Nouvelle-France et de la Louisiane française.

Le Pays des Illinois ou Haute-Louisiane était une subdivision administrative et politique de la Louisiane à l'époque de la Nouvelle-France. Le chef-lieu du Pays des Illinois était Fort de Chartres, au point de rencontre du fleuve Mississippi et du Meramec. La région, peuplée de colons canadiens, connut une effervescence plus marquée entre les confluents du Mississippi, du Meramac et de la rivière des Kaskaskias. Vivant d'étroites fréquentations avec les Amérindiens, la population était regroupée en plusieurs villages : Kaskaskia, Cahokia, Prairie du Rocher, Sainte-Geneviève, Saint-Philippe, et Vincennes un peu plus à l'est, aux abords de l'Ohio. En 1752, la population s'était élevée à 2,573 habitants sans Vincennes[1].

La survie précaire d’une variété de français encore parlée dans la région aujourd’hui et appelée français du Missouri (Paw Paw French en anglais) est une survivance actuelle de cette présence française ancienne dans cette partie des États-Unis.

Historique

Le Pays des Illinois fut gouverné par le Canada, mais par ordonnance du Roi Louis XV le , le Pays des Illinois fut rattaché à la province royale de la Louisiane, et comme frontière au nord, la rivière Illinois. En 1721, le septième district militaire de la Louisiane fut nommé Illinois. Ce territoire incluait la moitié de l'État actuel de l'Illinois, ainsi que les terres entre la rivière Arkansas et le 43e parallèle nord, et le territoire entre les montagnes Rocheuses et le fleuve Mississippi. En 1723, la région autour de la rivière Wabash devenu un district séparé. Pendant cette période, le Pays des Illinois était référé comme la Haute Louisiane, même si ce terme impliquait le territoire à l'ouest du Mississippi, avec Le Pays des Illinois à l'est du Mississippi et au nord de la rivière d'Ohio. Cette distinction fut plus éclaircie au Traité de Paris en 1763, lorsque les Britanniques acquirent les terres à l'est du Mississippi et créèrent le Territoire amérindien, qui fait plus tard parti de la Province de Québec, et l'Espagne qui prit le contrôle de la Louisiane sous le nom de Louisiane espagnole, à l'ouest du Mississippi. De nombreux Canadiens traversèrent le fleuve Mississippi en direction de Saint-Louis et de la Louisiane pour éviter d'être sous tutelle britannique.

Fort St-Louis

Carte des villages et des forts aux Pays des Illinois

René-Robert Cavelier de La Salle construit le Fort St-Louis sur une butte le long de la rivière Illinois durant l'hiver de 1682[2].

Fort de Chartres

Le 1er janvier, 1718, le monopole pour la région fut donné à John Law de Lauriston et sa Compagnie d'Occident qui devenue la Compagnie perpétuelle des Indes en 1719. En espérant faire fortune dans les métaux précieux, un contingent militaire fut envoyé de La Nouvelle-Orléans. La construction commença sur le fort en 1718 et complété en 1720.

Autres Habitations

  • Sainte-Geneviève fut établi aux alentours de 1750 le long des rives du Mississippi. Ce village était peuplé principalement de fermiers et de marchands canadiens venant des établissements du côté est du fleuve Mississippi.
  • Saint Louis (Missouri) fut fondé en 1764 par des trappeurs canadiens. En 1765, Saint-Louis est devenu la capitale de la Haute Louisiane, et après 1767, la région fut contrôlée par les Espagnols[4].
  • Vincennes, fut établie en 1732 comme deuxième poste de traite dans la région. La Compagnie des Indes nomma un officier canadien, François-Marie Bissot de Vincennes, pour la construction du poste le long de la rivière Wabash pour décourager les nations amérindiennes de faire la traite avec les Anglais.

Article connexe

Référence

  1. Guy Frégault, Le Grand Marquis: Pierre de Rigaud de Vaudreuil et la Louisiane (Montréal, 1952), pp. 129–130
  2. "The Illinois Archaeology - Starved Rock Site", Museum Link - Illinois State Museum, 2000, accessed June 15, 2011.
  3. Cayton, 18.
  4. Usgennet.org Attack On St. Louis: May 26, 1780.

Bibliographie