OpenStreetMap

Un article de Wikipédia, l'encyclopédie libre.
Ceci est une version archivée de cette page, en date du 8 février 2020 à 21:36 et modifiée en dernier par Vega (discuter | contributions). Elle peut contenir des erreurs, des inexactitudes ou des contenus vandalisés non présents dans la version actuelle.

OpenStreetMap
Logo de OpenStreetMap
Le logo représente une loupe permettant de lire des informations géographiques.

Image illustrative de l’article OpenStreetMap

Adresse OpenStreetMap.org
Description Service collaboratif de cartographie en ligne
Slogan La carte coopérative libre
Commercial  Non
Publicité  Non
Langue Multilingue
Inscription Obligatoire pour contribuer
Facultatif pour consulter
Propriétaire Communauté OpenStreetMap
Projet soutenu par la Fondation OpenStreetMap
Lancement (19 ans)
État actuel En activité[1]

OpenStreetMap (OSM) est un projet Service collaboratif de cartographie en ligne qui vise à constituer une base de données géographiques libre du monde (permettant par exemple de créer des cartes sous licence libre), en utilisant le système GPS et d'autres données libres. Il a été mis en route en par Steve Coast à l'University College de Londres.

Par l'utilisation de moyens informatiques reposant sur Internet qui permettent l'intervention et la collaboration de tout utilisateur bénévole, OpenStreetMap relève de la géomatique 2.0, de l'information géographique bénévole et de la néogéographie, dont les outils composent le GeoWeb.

Début 2013, le millionième contributeur participant à la réalisation de la carte mondiale librement accessible et utilisable a été enregistré[2].

Histoire

Steve Coast, 2009.

Le projet OpenStreetMap, lancé en [3], a été présenté par Steve Coast le lors de la conférence Euro Foo Camp[4]. Le premier prototype du projet est une cartographie tracée à partir d'une trace GPS, collectée lors d'un trajet à vélo. Le constat de Steve Coast a été que l'agence cartographique publique de son pays, l’Ordnance Survey, conserve le droit de reproduction à son profit, alors qu'elle est financée par ses principaux utilisateurs, les contribuables britanniques[5].

La situation est identique dans la quasi-totalité des États, excepté les États-Unis, dont la constitution interdit ce double financement. La mise en ligne de certaines cartes (le Géoportail de l'Institut national de l'information géographique et forestière, par exemple) ne correspond pas à une publication libre, puisque la reproduction, la réutilisation ou la modification sont presque toujours soumises à des restrictions importantes.

L'activité déployée pour OpenStreetMap s'inscrit dans le courant de la culture libre, qui préconise les logiciels les plus ouverts possibles. Nombre d'utilisateurs souscrivent à l'idée d'empêcher l'appropriation définitive par des organismes commerciaux de biens dont l'ensemble de la communauté a besoin[réf. souhaitée].

En , la Fondation OpenStreetMap a été créée pour soutenir le projet, elle est enregistrée en Angleterre comme organisation à but non lucratif. Ses objectifs principaux sont de gérer l'infrastructure matérielle nécessaire à OpenStreetMap et de protéger juridiquement le projet[6]. En , une association loi de 1901 OpenStreetMap France[7] a été créée dans le but de promouvoir et soutenir le projet OpenStreetMap en France. Elle organise chaque année une rencontre des utilisateurs et contributeurs francophones.

Avec le temps, OpenStreetMap a pu obtenir diverses sources de données directement importables, ou bien utilisables pour créer des données. L'entreprise néerlandaise Automotive Navigation Data (AND) a donné, en , une base de données complète sur le réseau routier des Pays-Bas, tandis que la base TIGER (publiée par le Bureau du recensement des États-Unis, domaine public) a été importée à la fin de cette même année[8], celle-ci apportait le réseau routier, les divisions administratives et les voies d'eau des États-Unis.

Une carte du monde (2011) représentant l'utilisation d'OSM en fonction du nombre d'utilisateurs (foncé=beaucoup d'utilisateurs).

Au début du projet, la licence des données était la Creative commons by-sa[9], qui était faite pour des œuvres de type littéraire ou artistique. Un des groupes de travail de la Fondation OpenStreetMap s'est efforcé de trouver une licence plus adaptée à des bases de données et s'est joint à l'Open Knowledge Foundation qui développait la licence Open Database License (ODbL)[10]. Cette licence est conçue pour les bases de données et spécifie clairement la ré-utilisation dans le cadre d’œuvres dérivées, les données géographiques étant distinguées d'autres éléments d'un mash-up, elle impose d'un autre côté que la combinaison des données d'OpenStreetMap avec d'autres données suive la même licence[11]. À partir de , les nouveaux contributeurs ont dû accepter la nouvelle licence, alors que les autres contributeurs étaient invités à placer leurs données en ODbL. Le changement a été effectif le [12], les données dont les auteurs n'avaient pas changé la licence ont dû être supprimées (1 % du total).

À la suite du séisme de 2010 à Haïti, des efforts particuliers ont été déployés par les contributeurs d'OpenStreetMap pour fournir des données géographiques précises et récentes aux organisations humanitaires. Les images satellites fournies par DigitalGlobe et GeoEye permettaient de cartographier les zones sinistrées, les camps de réfugiés, etc.[13] À la suite de cette initiative, le projet Humanitarian OpenStreetMap Team se forme pour répondre aux besoins des humanitaires et aider à la cartographie des pays en voie de développement[14].

La communauté des contributeurs (en France)

Une enquête a été menée au sein du laboratoire PASSAGES (UMR 5319) du CNRS dans le cadre du projet scientifique ECCE Carto entre 2014 à 2017 pour étudier la communauté OSM en France[15]. D'après ses résultats, le contributeur-type d'une communauté OSM (éventuellement territorialisée) est masculin et trentenaire, doté d'un niveau de diplôme élevé, plutôt cadre et « évoluant entre informatique et territoires », avec un « intérêt marqué et renforcé pour les cartes ». Il est volontiers collaboratif et ouvert « sur le Monde et sur du monde… »[16]. Plus précisément, pour 298 réponses obtenues, 88 % des répondants sont des hommes (chez les plus jeunes contributeurs la part homme/femme est un peu plus équilibrée, mais les contributeurs de 27 à 39 ans sont presque tous des hommes), la moyenne d'âge du contributeur est de 38 ans et 58 % des répondants ont un niveau master ou supérieur ; 31 % sont ingénieurs dans le secteur privé et 41 % dans la fonction publique.

Mise en œuvre

Une carte de Paris sur OpenStreetMap.
Utilisation d'un fond de carte d'OpenStreetMap par OpenSeaMap.

À la manière de Wikipédia, tous les internautes naviguant sur le web peuvent contribuer à la création et à la numérisation de cartes. Des éditeurs permettent de réaliser en ligne des cartes en se basant sur un fond d'images satellitaires. Cependant, ces images satellitaires ne couvrent pas toujours en haute résolution l'ensemble du globe. C'est pourquoi il est possible d'introduire des données provenant de récepteurs GPS. Il suffit pour cela de réaliser un itinéraire et de positionner le récepteur en mode enregistrement, puis de le restituer sur le serveur de données d'OpenStreetMap situé au Royaume-Uni et géré par la fondation OpenStreetMap.

Les points d'intérêt (POI, en anglais point of interest), c'est-à-dire, toutes les mentions utiles (noms, largeur, nature du revêtement, sens uniques, parcs, zones résidentielles et d'activités, barrières, pistes cyclables, boîtes aux lettres, cabines téléphoniques, commerces, fontaines, etc.) sont notés, soit en les écrivant, soit en les photographiant, soit en les décrivant sur un appareil d'enregistrement audio.

Tous les modes de locomotion terrestre possibles sont utilisés : à pied, à deux-roues, à rollers, à skis, en véhicule automobile particulier, en bus, en train…

Les enregistrements de données GPS peuvent être rendus publics par l'intermédiaire du site d'OSM. Cela a pour avantage de les rendre visibles dans les outils d'édition des cartes. Cela facilite la couverture internationale : une personne séjournant dans une autre région ou un autre pays que le sien peut publier les tracés de ses parcours, à charge pour les habitants permanents de les compléter.

La carte principale est une carte routière comprenant des éléments figurés de manière plate, mais une carte du relief avec les courbes de niveaux est également disponible.

Les outils disponibles au début de 2010 permettent d'utiliser les données d'OpenStreetMap pour :

  • alimenter la carte mondiale et en extraire certaines parties pour son propre usage (du globe complet à la carte locale) ;
  • créer des cartes interactives ou statiques ;
  • créer des cartes pour de nombreux terminaux GPS ;
  • alimenter certains SIG.

Outils informatiques

Merkaartor - Éditeur de carte multiplateforme basé sur Qt.

Deux principaux types d'outils informatiques sont utilisables : les logiciels d'édition de rendu de cartes qui servent à élaborer les couches de la carte mondiale principale et de ses dérivés et les éditeurs de carte qui servent à modifier les couches existantes.

Ces logiciels sont tous sous licence libre et multiplateformes (GNU/Linux, MacOS X et Windows).

  • Logiciels de rendu de carte :
  • Logiciels d'édition de carte :
    • Jawg Lab, éditeur en ligne, développé par la société Jawg[17],[18]
    • iD, éditeur en ligne écrit en HTML5, développé par la société Mapbox
    • Potlatch, éditeur en ligne codé en Flash accessible par un simple onglet à tout utilisateur enregistré sur le site OpenStreetMap
    • JOSM (Java OpenStreetMap Editor), application Java indépendante à l'interface proche de celle d'un logiciel SIG. Elle permet de gérer plusieurs couches de données (traces GPS converties en XML, photos aériennes, etc.)
    • Merkaartor, éditeur de carte multiplateforme basé sur Qt
  • Logiciels créateurs de cartes :
    • MOBAC permettant d'obtenir des cartes au format PNG.
  • Éditeurs de carte sur Android :
    • OsmAnd permet d'éditer la carte de façon précise, tout en étant mobile sur le terrain[19].
    • Vespucci OSM Editor[20],[21] permet aussi d'éditer la carte.
  • Tracker GPS / Tracer GPS :
    • OSMTracker[22],[23] permet d'obtenir une trace GPS.

Différents logiciels, services Internet et modules complémentaires sont développés sur un mode collaboratif. Le plus significatif est le site web OpenStreetBugs qui permet à toute personne de porter des annotations sur la carte glissante et ces remarques et questions deviennent lisibles par les utilisateurs enregistrés qui emploient un logiciel de rendu de carte. D'autres solutions permettent d'utiliser ces cartes sur des sites sous WordPress, ou sur des applications mobiles[24].

Source des données

Les données numériques suivantes sont actuellement accessibles aux cartographes OSM par l'intermédiaire des outils d'édition et sous forme de couches de données :

Utilisateur créant une trace GPS à Strasbourg.
  • les traces GPS enregistrées par les utilisateurs. Les relevés effectués sur le terrain peuvent se faire de manière individuelle ou lors d’évènements collectifs : les cartoparties (ou mapping parties) ;
  • des données dans le domaine public ;
    • imagerie satellitaire Landsat 7 ;
    • les côtes du littoral fournies par le gouvernement américain ;
    • les données TIGER (informations géographiques fournies par le Bureau du recensement des États-Unis) pour les États-Unis ;
  • l'imagerie aérienne dans l'éditeur peut provenir de Bing Maps et de Yahoo! Maps (en) (plus possible depuis l'automne 2011 pour ce dernier) ;
  • le cadastre français au format raster, dont l'autorisation officielle par la Direction générale des Finances publiques d'en décalquer les données est parvenue en début d'année 2009 ;
  • depuis début de l'année 2010, le cadastre français est également disponible dans un format vectoriel, ce qui permet de réaliser un import semi-automatique de ses bâtiments et de ses cours d'eau ;
  • la partie française de la base de données européenne Corine Land Cover a pu être importée automatiquement[25], elle apporte à OpenStreetMap un jeu de données complet sur l'occupation des sols en France ;
  • le , durant la conférence annuelle de la communauté OSM française, un accord est signé avec l'IGN pour la mise à disposition de sa couverture aérienne sur le territoire français (BDortho) à l'usage des contributeurs du projet OpenStreetMap.

Environnement humain

Une table d'attributs des données OSM (ici L'Île-d'Yeu) dans un SIG (ici QGIS).
Stand OSM au Festival international de géographie 2015.

À la différence de Wikipédia et bien que le même logiciel, MediaWiki, y soit déployé, les utilisateurs enregistrés interviennent sur un site unique de collaboration dont l'architecture principale et le contenu sont anglophones et qui est complété par des pages dans différentes langues.

Le journal des utilisateurs (onglet User diaries de la carte principale) est rédigé, tour à tour dans les différentes langues (anglais très majoritaire, allemand, français, espagnol, italien, russe, japonais, danois, norvégien, finnois, portugais, etc.). Les zones les mieux couvertes sont le Royaume-Uni, lieu de création du site, et l'Allemagne. Le reste de l'Europe, les États-Unis, le Canada et l'Australie sont les zones suivantes les plus actives.

Pour les autres zones géographiques (a priori de surface ou ouvertes à la réception GPS) couvrant le cas échéant des pays, la couverture par les données d'OpenStreetMap fournies par les contributeurs (plus de 5 000 000 dénombrés en [réf. nécessaire]) sur ces zones est très inégale pour des raisons diverses : zone inhospitalière (Antarctique…), sans infrastructures (océans, déserts, forêts…), faible densité de population (hormis les zones agricoles), situations particulières sur le plan économique (disponibilité d'un accès à Internet et d'un PC ; c'est pour cela que, par exemple à Haïti, la Fondation OpenStreetMapcontribue financièrement aux travaux des contributeurs) ou sur le plan législatif (généralement des régimes politiques non démocratiques avec restrictions ou interdictions des moyens de contribution à OSM), ces deux dernières raisons pouvant, d'ailleurs, se rejoindre pour certains pays.

Les utilisateurs disposent de sites d'aide en forme de wiki dans de multiples langues. Des forums en ligne, des listes de diffusion (OSM Talk-Fr en français), des blogs et des réunions par messagerie instantanée sont aussi disponibles.

Dans certaines régions, les cartographes amateurs (dont certains se dénomment entre eux mappe(u)rs) se donnent rendez-vous pendant un ou deux jours pour relever de manière coordonnée les données issues des récepteurs GPS et les mettre en ligne sur OSM. Ces manifestations sont appelées en anglais mapping parties. La francisation de ce terme la plus usitée est cartopartie.

Une rencontre mondiale des contributeurs et développeurs OpenStreetMap se déroule chaque année : le « State of the Map » (SOTM)[26].

Calendrier des rencontres mondiales State of the Map
Années 2007 2008 2009 2010 2011 2012 2013 2014 2015 2016 2017 2018 2019
Dates 14 au 15 juillet 12 au 13 juillet 10 au 12 juillet 9 au 11 juillet 9 au 11 septembre 6 au 8 septembre 6 au 8 septembre 7 au 9 novembre - 23 au 25 septembre 18 au 20 août 28 au 30 juillet 21 au 23 septembre
Lieux Manchester Limerick Amsterdam Gérone Denver Tokyo Birmingham Buenos Aires - Bruxelles Aizuwakamatsu Milan Heidelberg

La rencontre des contributeurs et développeurs français d'OpenStreetMap a lieu aussi chaque année en France.

Calendrier des rencontres State of the Map France
Années 2013 2014 2015 2016 2017 2018 2019 2020
Dates 23 au 24 février 4 au 6 avril 29 au 31 mai 20 au 22 mai 4 au 7 juin 1 au 3 juin[27] 14 au 16 juin[28] 12 au 14 juin
Lieux Lyon Paris Brest Clermont-Ferrand Avignon Bordeaux (Pessac) Montpellier Nantes

Applications et sites utilisant les données OSM

Navigation sur Gosmore avec cartes libres de OpenStreetMap.
  • Outre le site principal OpenStreetMap.org qui visualise la carte, il est possible d'utiliser les cartes sur certains GPS avec l'application multiplate-forme (Linux, Windows, Windows CE, Mac…) gosmore[29]. La bibliothèque osm-gps-map[30] permet l'utilisation des cartes par des logiciels comme les gestionnaires de photos.
  • Leaflet est une bibliothèque JavaScript permettant d'ajouter une carte dynamique OpenStreetMap à un site. On peut choisir le serveurs de tuile désiré, et y ajouter des objets dynamiques.
  • MapQuest propose un déclinaison de son service cartographique basée sur OpenStreetMap.
  • Le réseau social de géocalisation Foursquare annonce le son passage de Google Maps à OpenStreetMap[31].
  • Le site BeWelcome, destiné aux échanges culturels, utilise les cartes OpenStreetMap.
  • De nombreuses applications pour téléphone.
  • Jawg[32] propose un éditeur de style de rendu en ligne, Jawg Lab, basée sur OpenStreetMap[18].
  • Le service de cartographie Qwant Maps repose sur les données d'Openstreetmap[33].
  • La coopérative de covoiturage Mobicoop utilise Leaflet, et donc OpenStreetMap pour le calcul et l'affichage des itinéraires.

Diffusion des données OSM

À la différence des autres services de cartographie en ligne, OpenStreetMap permet l'accès aux données vectorielles brutes qui servent à faire les rendus cartographiques. De plus, la licence libre des données OpenStreetMap permet à un grand nombre de sites de rediffuser les données dans différents formats[34].

À l'origine, les données d'OpenStreetMap étaient disponibles sous la licence CC-BY-SA. Une transition vers une licence mieux adaptée aux bases de données, la licence ODbL, a été effectuée durant l'été 2012. Les données qui avaient été ajoutées par des contributeurs n'ayant pas accepté la nouvelle licence ont été supprimées de la base par des robots chargés du nettoyage. Certains pays ont été faiblement affectés, tandis que d'autres l'ont été plus fortement (Pologne, Macédoine).

Données vectorielles

Les données peuvent être téléchargées grâce à différents outils liés au projet OSM, dont la maîtrise peut demander une certaine expertise du monde de l'information géographique et de la structure des données OSM.

  • Le site Geofabrik[35] propose des extractions journalières « prêtes à l'emploi » de données OSM découpées par territoire. Pour la France, il est possible de télécharger les données sur l'ensemble du territoire ou par région (il s'agit toutefois du découpage régional d'avant le ). Elles peuvent être récupérées dans les formats spécifiques à OSM (osm zippé, pbf) ou directement en format Shape (le format de données géographiques le plus utilisé dans le monde des logiciels SIG).
  • Overpass API[36] est une API qui permet d'interroger la base de données OSM depuis des serveurs distants. Elle propose un langage de requête très complet qui permet de sélectionner les données à télécharger selon un grand nombre de critères (tags des objets, types d'objets, localisation géographique, etc.). Son utilisation nécessite la prise en main du langage selon les instructions fournies par la documentation[37].
  • Overpass-turbo[38] est un site qui propose une interface graphique multilingue par-dessus l'Overpass API afin d'en faciliter la prise en main par les utilisateurs. Une carte intégrée permet de sélectionner la zone d'intérêt. Un assistant (wizard dans la version anglaise) permet de générer automatiquement le code du langage Overpass API pour les requêtes simples. Une prévisualisation des données récupérées est disponible sur la carte et il est possible de les exporter vers des formats de données géographiques (GPX, KML, GeoJSON).
  • QuickOSM[39] est une extension (plugin) du logiciel libre QGIS qui propose à peu de chose près des fonctionnalités équivalentes au site Overpass-turbo. Le téléchargement des données peut être effectué sur l'étendue de la carte affichée dans QGIS, l'emprise d'une des couches ou une entité géographique nommée. Les données téléchargées sont directement intégrées comme de nouvelles couches dans le logiciel.
  • Osmosis[40] est une application java en ligne de commande pour la manipulation des données OSM. Elle ne permet pas à proprement parler le téléchargement des données depuis un serveur, mais permet de manipuler les données d'un fichier local osm pour en extraire des éléments.
  • Le logiciel JOSM permet également de télécharger des données sur une emprise, de les filtrer en fonction de mots-clés et de les sauvegarder dans un fichier de données au format osm qui peut ensuite être exploité par exemple avec QGIS ou Osmosis.

Cartes raster[à définir] en ligne

Les cartes sont disponibles en ligne sur les sites suivants[41] :

Nom du site Thématique Commercial Zone couverte Article
OpenStreetMap[42] Généraliste, cyclistes, débogage NON Monde entier OpenStreetMap
Information Freeway[43] Généraliste, automobiliste NON Monde entier
OSM WMS Servers[44] Généraliste, Web Map Services NON Monde entier
OpenSeaMap[45] Cartes nautiques, ports, cours d'eau, cartes météo NON Monde entier OpenSeaMap
OpenStreetBrowser[46] Points d'intérêt NON Europe
FreeMap[47] Promeneurs et randonneurs NON Une partie du Royaume-Uni
Geofabrik tools[48] Comparaison et correction de cartes OUI Monde entier
CyclOSM[49] Cyclistes NON Monde entier
OpenCycleMap[50] Cyclistes OUI (usage limité gratuit) Monde entier
YourNavigation[51] Itinéraires routiers NON Monde entier
Wiki-map[52] Articles géographiques de Wikipédia NON Monde entier
OpenRouteService[53] Itinéraires routiers NON Europe
OpenSnowMap[54] Skieurs NON Monde entier
Wikimedia maps beta[55] Noms des pays en leur langue locale NON Monde entier
NearMap[56] Localisation de photographies OUI Zones peuplées d'Australie
OpenPTMap[57] Transports publics NON Monde entier
ÖPNV-Karte[58] Transports publics NON Europe
Wheelmap[59] Accessibilité fauteuil roulant NON Monde entier
ITO Map[60] Débogage OUI Monde entier

Cartes raster hors ligne

  • Le logiciel NoniMapView[61] permet de télécharger les différents fonds cartographiques raster présents sur le site OpenStreetMap et de les convertir au format du logiciel pour appareils mobiles NoniGPSPlot[62].
  • Des cartes téléchargeables OpenSeaMap pour PC (tous systèmes d'exploitation), Garmin, Lowrance, PDA.
  • Pour le logiciel de rendu cartographique Marble, logiciel KDE multiplate-forme.
  • Pour le logiciel de rendu cartographique Maperitive (anciennement Kosmos, multiplate-forme).
  • OsmAnd est un lecteur de cartes raster OSM libre pour Android et iOS. Il permet de télécharger différents cartes OSM, puis de les consulter une fois hors-ligne.
  • Navit est un logiciel de navigation routière libre utilisant OpenStreetMap. Après avoir téléchargé les cartes, elles seront utilisables hors-ligne.
  • Oruxmaps[63] est un logiciel d'acquisition de données GPS pour le système Android qui permet d'afficher des fonds de cartes OSM en mode connecté ou hors-ligne.
  • QGIS permet d'afficher les fonds de cartes OSM comme une couche raster tuilée. Dans la version 2, cet affichage devait être réalisé par l'intermédiaire d'une extension (OpenLayers Plugin ou QuickMapServices). Depuis la version 3, la fonctionnalité a été intégrée au logiciel et aucune extension n'est donc nécessaire. Un algorithme de QGIS permet également le téléchargement des tuiles pour un affichage ultérieur hors-ligne.

Notes et références

  1. (en) « Platform Status », sur OpenStreetMap Wiki (consulté le ).
  2. David Larousserie, « La révolution numérique », Le Monde, (consulté le ).
  3. (en) Mordechai (Muki) Haklay, Patrick Weber, « openstreetMap : User-Generated street Maps », Pervasive computing, IEEE/UCL,‎ , p. 12-18 (lire en ligne [PDF], consulté le ).
  4. (en) Phil Gyford, « Euro Foo Camp: Steve Coast - OpenTextBook & OpenStreetMap », .
  5. (en) « Londonist Interviews… OpenStreetMap Guru Steve Coast », sur londonist.com, .
  6. (en) « About », sur OpenStreetMap Foundation.
  7. OpenStreetMap France.
  8. (en) Nathan Willis, « OpenStreetMap project imports US government maps ».
  9. (en) Legal FAQ, OpenStreetMap wiki.
  10. « Droits d’auteur et licence », sur openstreetmap.org (consulté le ).
  11. Jonathan Bennett, Openstreetmap, Packt Publishing, , chap. 11 (« OpenStreetMap's future »).
  12. « OpenStreetMap désormais sous licence ODbL 1.0 »(Archive.orgWikiwixArchive.isGoogleQue faire ?), OpenStreetMap France.
  13. Camille Gévaudan, « Haïti : Mobilisation autour d'une carte libre », Libération, (consulté le ).
  14. (en) Humanitarian OpenStreetMap Team.
  15. Projet Ecce carto.
  16. Marina Duféal, Camille Jonchères, Matthieu Noucher, ECCE Carto - des espaces de la contribution à la contribution sur l’espace : Profils, pratiques et valeurs d’engagement des contributeurs d’OpenStreetMap (OSM) (Synthèse de l'enquête), (lire en ligne).
    Le Projet de recherche ECCE Carto comporte trois jeux de données anonymisées de l'enquête (sur data.gouv.fr) et quelques visualisations interactives sont disponibles (sur http://geobs.cnrs.fr).
  17. https://www.jawg.io
  18. a et b « Commercial OSM Software and Services — OpenStreetMap Wiki », sur wiki.openstreetmap.org (consulté le ).
  19. (en) joostschouppe, « Using OSMand on the road », sur Lore & Joost op verlengd weekend, (consulté le ).
  20. http://vespucci.io/
  21. https://play.google.com/store/apps/details?id=de.blau.android
  22. https://github.com/nguillaumin/osmtracker-android
  23. « https://play.google.com/store/apps/details?id=me.guillaumin.android.osmtracker »(Archive.orgWikiwixArchive.isGoogleQue faire ?)
  24. « OpenStreetMap, l'alternative à Google Map », sur finanpole.fr, (consulté le ).
  25. http://wiki.openstreetmap.org/wiki/WikiProject_France/Corine_Land_Cover
  26. http://www.stateofthemap.org/
  27. http://sotm2018.openstreetmap.fr
  28. http://sotm2019.openstreetmap.fr
  29. (en) Gosmore, sur le wiki openstreetmap.
  30. osm-gps-map
  31. (en) Blog de Foursquare.
  32. Jawg, site officiel.
  33. (en) « Qwant Maps : une carte libre et protectrice de la vie privée », sur betterweb, (consulté le ).
  34. « OpenStreetMap », sur OpenStreetMap (consulté le ).
  35. (en) OpenStreetMap Data Extracts, Geofabrik.
  36. (en) Overpass API, sur OpenStreetMap.
  37. FR:Overpass API/Language Guide, documentation d'Overpass API.
  38. Overpass-turbo.
  39. QuickOSM, sur QGIS.
  40. Osmosis, sur OpenStreetMap.
  41. (en) « List of OSM-based services », sur OpenStreetMap Wiki (consulté le ).
  42. OpenStreetMap.
  43. Information Freeway.
  44. OSM WMS Servers.
  45. OpenSeaMap.
  46. OpenStreetBrowser.
  47. FreeMap.
  48. Geofabrik tools.
  49. CyclOSM.
  50. OpenCycleMap.
  51. YourNavigation.
  52. [1].
  53. OpenRouteService.
  54. OpenSnowMap.
  55. Wikimedia maps beta.
  56. NearMap.
  57. OpenPTMap.
  58. ÖPNV-Karte.
  59. Wheelmap.
  60. « ITO Map »(Archive.orgWikiwixArchive.isGoogleQue faire ?).
  61. NoniMapView.
  62. NoniGPSPlot.
  63. (en) Oruxmaps.

Annexes

Bibliographie

  • (en) Jamal Jokar Arsanjani, Alexander Zipf, Peter Mooney, Marco Helbich, OpenStreetMap in GIScience: Experiences, Research, and Applications. : Lecture Notes in Geoinformation and Cartography, Springer, , 324 p. (ISBN 978-3-319-14280-7)
  • (en) Jonathan Bennett, OpenStreetMap: be your own cartographer, Birmingham (UK), Packt, , 234 p. (ISBN 978-1-8471-9750-4)
  • (en) Frederik Ramm, Jochen Topf, Steve Chilton, Openstreetmap: Using and Enhancing the Free Map of the World, UIT Cambridge, (ISBN 978-1-9068-6011-0) (l'édition originale est en allemand)

Articles connexes

Sur les autres projets Wikimedia :

Il existe une catégorie consacrée à ce sujet : OpenStreetMap.

Liens externes