Glaciation de Würm

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Glaciation de Würm

Équivalent nordique Vistulien, weichsélien
Équivalent russe Valdaï (ru)
Équivalent sibérien Zyrian (Зырянское оледенение)
Étage stratigraphique Pléistocène supérieur
DébutFin
125 000 ans 11 430 ans

Subdivisions

Würm I,
Würm II,
Würm III,
Würm IV (Tardiglaciaire)

Faune et flore

Évolution

Le Würm ou Würmien, plus explicitement glaciation de Würm, est le nom donné à la dernière période glaciaire globale du Pléistocène dans les Alpes.

Historique

Extension maximale de la glaciation de Würm (en violet) dans les Alpes ; bleu: Glaciation de Riss.

La glaciation de Würm a été définie au début du XXe siècle par Albrecht Penck et Eduard Brückner[1]. Ils lui ont donné le nom d'un affluent du Danube, la Würm[N 1], selon le même principe qu'ont été nommées les glaciations alpines précédentes (Riss, Mindel, Günz, Donau). Sa définition repose sur les observations des conséquences géologiques de la baisse importante des températures moyennes sur une longue période (nappe fluvio-glaciaire, moraines) dans le massif alpin.

Chronologie

Chronologie simplifiée de la glaciation de Würm d'après Guy Monjuvent et Gérard Nicoud, 1988[2].

La glaciation würmienne correspond aux stades 2, 3, 4 et 5a-d de la chronologie isotopique mise au point depuis les années 1950. Sa limite inférieure est généralement fixée à 115 000 AP (fin de l'interglaciaire Riss-Würm et début du stade 5d)[3] mais certains auteurs considèrent qu'elle débute avec le stade 4 (71 000 AP). Sa limite supérieure correspond à la fin du stade 2 et au début de l'Holocène, il y a environ 12 000 ans. Le maximum glaciaire a été atteint il y a environ 20 000 ans[4]. À cette époque, les températures annuelles moyennes dans les Alpes étaient plus basses de 10 à 12 °C qu'actuellement comme le montrent les changements dans la végétation mis en évidence par la palynologie.

Le Würm est plus ou moins synchrone d'autres glaciations de l'hémisphère nord, dont le Wisconsinien en Amérique du Nord, le Vistulien (ou Weichselien) en Europe du Nord et le Devensien dans les Îles Britanniques. L'appellation Würm n'a qu'une signification chronologique locale, limitée à la région située autour des Alpes. Dans les montagnes d'Europe, des petits glaciers se sont aussi formés dans les Vosges, la Forêt-Noire, le Massif central, les Carpates, les Pyrénées, les Apennins, les Balkans et la Sierra Nevada mais aussi dans le Nord-Ouest de l'Espagne, en Crète et en Corse[5].

Interstades

Évolution des températures et de la quantité de glace pendant les 450 000 dernières années (données recueillies dans l'Antarctique).

Le Würm commence par le long interstade de St-Germain (stade isotopique 5a à 5d, Würmien précoce (I)[6], de 115 000 à 71 000 ans) où les températures sont froides mais pas encore glaciales. Le climat est alors semi-humide. Au sud des Alpes, dans le Luberon, le pin d'Alep et le chêne blanc sont peu à peu remplacés par le pin sylvestre et le hêtre mais aussi le noisetier, le tilleul, l'aulne et les fougères. La faune correspond encore à celle des pays tempérés (cerf, ours brun, sanglier, loup, lynx, panthère, lion des cavernes, belette, putois, martre, loutre...)[7].

Des traces de peuplement par des Néandertaliens ont été retrouvées par exemple au bau de l'Aubésier, à la baume des Peyrards, à la Baume Bonne ou dans les grottes de Wilkirchli (en), de Cottencher, et de Gudenus.

Autres interstades :

  • Interstade d'Amersfoort : ~64 000 BP[8].
  • Interstade de Brörup : ~58 000 BP[8].
  • Interstade d'Hengelo-les Cottés : interstade Würm II-Würm III[9],[10], de 37 650 à 33 350 ans BP[11] (35 700 à 31 400 ans BC). Arl. Leroi-Gourhan (1983) propose de l'arrêter à 34 500 ans BP[12], Momplaisir (2003) le fait commencer à 39 000 ans BP. Il a porté ou porte encore d'autres noms : « Göttweig » (Bayer 1927, Momplaisir 2003[9]), « Hollabrunn » (Götzinger 1938), « Oberfellabrunn » (Brandiner 1954), « Stillfried A » (Fink 1954), « Mittelwürminterstadial » (Woldstedt 1956)[8]. Il correspond à peu près au Châtelperronien[13]. Cet interstade est suivi du Würm III, avec :
une phase d'instabilité de 34 500 à 33 000 ans BP[12] (ou le tiers le plus récent du stade isotopique 3[14]),
puis un stade froid de 33 000 à 31 500 ans BP[12].
  • Interstade d'Arcy : de 31 500 à 30 000 ans BP[12] - Arl. Leroi-Gourhan donnait en 1968 de 29 000 à 27 000 ans BP (~27 000 à 25 000 ans BC) pour cet intervalle[15] ;
suivi d'une phase froide inter Arcy-Kesselt, de 30 000 à 29 000 ans BP[12].
  • Interstade de Kesselt : de 29 000 à 27 000 ans BP[12].
  • Interstade de Paudorf : de 28 750 à 25 950 ans BP (26 800 à 24 000 ans BC[16]), il est compris dans le Gravettien. Il a parfois été appelé « Stillfried B » (Fink 1954)[8].
  • Interstade de Lascaux : daté à Lascaux de 16 950 à 16 000 ans BP (15 000 à 14 050 ans BC[16]), il correspond aux dernières phases du Solutréen local. Il se retrouve en Amérique sous le nom d'interstade de Vigo Park (en)[17].
  • Interstade de Bölling : il serait précédé d'un léger réchauffement entre 14 850 et 13 950 ans BP (12 900 et 12 000 ans BC) et aurait duré jusque vers 12 750 ans BP (10 800 ans BC)[18] et correspond à peu près au Magdalénien.

Étendue maximale

Le premier grand coup de froid intervient avec le Würmien inférieur (Würm II, stade isotopique 4, environ de –70 000 à -50 000). Le temps est encore humide mais s'assèche progressivement. La forêt disparait lentement, laissant la place à une steppe parsemée de petits pins sylvestres et de bouleaux. Après un autre interstade légèrement plus clément, le Würmien moyen (Würm III, stade isotopique 3, environ de -50 000 à -30 000), le froid et la sécheresse atteignent leur paroxysme au milieu de la phase du Würmien supérieur (stade isotopique 2, environ de -30 000 à -10 000). En Provence, le sanglier disparaît, remplacé par des chevaux, des chamois et aussi par des antilopes saïgas, animal caractéristique des steppes sèches[7].

La datation de ce maximum würmien est encore l'objet de controverses entre deux écoles. Dans les Alpes orientales, il est supposé que les glaciers sont restés cantonnés en haute montagne pendant la plus grande partie du Würm, n'envahissant les vallées qu'au Würm tardif lors du dernier maximum glaciaire, en même temps que les grands inlandsis du Nord il y a environ 22 000 ans ; et qu'il aurait été suivi d'un retrait rapide[19].

Dans les Alpes occidentales, il se serait produit nettement avant, peut-être même dès le Würmien inférieur, et le retrait se serait produit de manière très graduelle[20]. La cause en serait la plus grande sécheresse lors de la dernière période froide.

Par rapport aux glaciations de Riss et de Mindel, le Würm a une étendue maximale relativement limitée. Toutefois, les glaciers des vallées sont suffisamment grands pour se rejoindre et former une immense calotte qui ne laisse dépasser que les montagnes les plus élevées.

Photo satellite de l'amphithéâtre morainique d'Ivrée au débouché de la vallée d'Aoste dans la plaine du Pô.

Dans le sud des Alpes, les glaciers restent cantonnés dans le haut de leurs vallées ; seul le glacier de la Durance acquiert une étendue considérable et descend jusqu'à Sisteron. Dans le Dauphiné, le Trièves reste épargné par les glaces ; cependant, un lac se forme car les eaux du Drac sont bloquées par le glacier de l'Isère avant d'arriver à Grenoble. De même, les glaces des Alpes occidentales se joignent à celles de la calotte jurassienne mais s'arrêtent 30 km avant Lyon. Sur le Plateau suisse, le glacier du Rhône, rejoins par le glacier de l'Aar, s'arrête au niveau de Wangen an der Aare et ne rejoint pas le glacier du Rhin qui s'arrête à Schaffhouse[21]. En Allemagne, le glacier du Lech s'arrête à Pürgen, celui de l'Isar à Schäftlarn et le glacier de l'Inn à Haag. En Autriche, les glaciers restent à l'intérieur des vallées et ne sortent pas dans l'avant-pays. Le glacier de la Salzach dépasse toutefois Salzbourg et celui de la Drave atteint Völkermarkt. Dans l'est du pays, seul le sommet des massifs est recouvert de glace. En Italie, les glaciers s'avancent jusqu'à la plaine du Pô et sont à l'origine des grands lacs qui la bordent. Dans les régions plates (Lyon, Bavière), les glaces s'étalent en forme de lobe et les eaux de fonte sortent en de multiples endroits en se répartissant largement dans la plaine.

À cette époque, la température moyenne de la Méditerranée au pied des Alpes varie entre °C en hiver et 11 en été[22].

Fin de la glaciation

Le réchauffement commence par toucher l'hémisphère Nord, au-dessus de 60° de latitude, à cause d'un léger changement orbital qui a rapproché la Terre du Soleil à l'été boréal. De plus, l'axe de rotation est incliné de sorte que l'hémisphère Nord bénéficie le premier du surplus d'insolation[23].

Le lac de Garde vu depuis le nord

Dans les Alpes, le retrait est rapide. En 17 000 av. J.-C, une partie importante des Alpes est déjà dégagée. Le lac Léman et le lac d'Annecy sont libres de glace en -15 000 et même lors du dernier coup de froid du Dryas récent, l'avancée des glaciers reste très limitée. Ainsi, au pied du Mont Blanc, les glaciers ne parviennent même pas à remplir la vallée de Chamonix[20].

Dans bien des cas, le retrait des glaciers s'est produit dans un milieu lacustre[20]. Ces lacs sont issus d'un surcreusement de la vallée à l'amont d'un verrou. Presque tous les lacs alpins sont d'origine glaciaire. De nombreux autres lacs avaient aussi été initialement formés tels que le lac du Grésivaudan, le lac de Rosenheim et les lacs des vallées de l'Arve et de l'Inn. Ceux-ci ont été cependant très rapidement comblés car ils étaient traversés par une grande rivière chargée de sédiments. Ce sont surtout les lacs à l'écart des grandes vallées ou alimentés par une rivière provenant d'une région calcaire qui ont pu survivre jusqu'à notre époque. Les eaux issues des glaciers sont trop troubles et trop froides pour que les poissons puissent y vivre ; ce n'est qu'il y a 15 000 ans lors du réchauffement du Bölling-Allerød qu'ils ont pu recoloniser les Alpes à partir des basses vallées du Danube, du Rhône et du Pô[24]

Lait glaciaire produit par de la farine de roche en suspension (ruisseau issu d'un glacier des Alpes de Stubai)

Repeuplement alpin

Bien qu'au plus fort de la glaciation le couloir rhodanien ait encore fourni de beaux exemples de la présence humaine (Roche de Solutré, baume d'Oullins, grotte de la Salpêtrière, grotte Chauvet), le repeuplement des Alpes ne se fait que lentement. En Suisse, le retrait glaciaire permet l'arrivée des hommes (homo sapiens) dans la région. Le premier témoignage de leur retour se trouve dans la grotte de Kastelhöhle près de Soleure vers 17 500 av. J.-C avec une industrie de type Badegoulien. Les sites se multiplient au temps des Magdaléniens (-14 500 à -12 500) mais seulement sur le plateau et dans le Jura à basse altitude (moins de 900 m). Ceux-ci vivent dans une steppe froide et chassent les rennes et les chevaux. Leur présence en milieu montagnard ne commence vraiment qu'avec la phase chaude de l'Alleröd (-11 700 à -10 900) comme le montre l'abri sous bloc de Château d'Oex occupé par des chasseurs aziliens qui s'attaquaient aux cerfs et aux sangliers dans une forêt de bouleaux et de pins. Toutefois, cette première arrivée est rapidement interrompue par le bref mais intensif retour du froid lors du Dryas récent (-10 900 à -9 700) qui forme le dernier épisode de la glaciation de Würm[25].

Flore

Dryades octopétales dans la toundra des Spitzberg

Au maximum glaciaire, sur les hauteurs non couvertes par les glaces, la végétation correspond à celle de l'étage nival et le sol est soumis à la solifluxion. Dans les plaines côté nord, c'est la toundra, caractérisée par la présence de dryade octopétale (Dryas octopetala), une plante qui a donné son nom à une des dernières périodes climatiques du Würm. Elle est accompagnée d'armoises, de chenopodiaceae, de graminées, du bouleau nain et du saule polaire. Côté sud, c'est une steppe d'armoise de type méditerranéen avec quelques bosquets.

Après la glaciation, la recolonisation des Alpes s'est produite à partir de certaines zones de retrait spécifique. À partir de la toundra des plaines de l'Allemagne sont revenus l'armoise, le bouleau et le genévrier. Le pin et l'épicéa sont revenus depuis l'Europe orientale et son climat continental tandis que le sapin, le tilleul et le chêne avaient trouvé refuge sur les bords de la Méditerranée en profitant de son climat océanique et doux.

La Serra di Ivrea, moraine latérale du glacier du val d'Aoste

Les traces de la glaciation

La Pierrabot, bloc erratique provenant du massif du Mont-Blanc en Valais et déposé à Neuchâtel par le glacier du Rhône
Un drumlin à Andechs produit par le glacier d'Isar-Loisach

Les traces de la glaciation de Würm sont celles qui sont le mieux conservées car elles n'ont pas été recouvertes ni détruites par d'autres glaciations puisque c'est la dernière grande glaciation. Elle a pu être reconstituée par l'analyse de la position des anciennes moraines, des trimlines et des blocs erratiques ainsi que de leur lieu d'origine.

Au Quaternaire, l'inlandsis, qui couvrait de nombreuses montagnes, laissa derrière lui des modelés d'accumulation et d'érosion tout à fait caractéristiques. Les esker, drumlin et chenaux proglaciaires marquent de nombreux paysages dans les régions périglaciaires.

Dans les Alpes, de nombreuses stries glaciaires, provoquées par le frottement des blocs contre la paroi de la vallée glaciaire, sont visibles. Des blocs erratiques laissés là par le glacier lors de sa fonte sont aussi facilement observables. On voit également des restes de glaciers ainsi que des cirques, notamment ceux du Taillefer dans le massif éponyme, au-dessus de la vallée de la Romanche. Ils sont des parfaits exemples de cirques glaciaires, avec un verrou glaciaire immense.

Les vestiges du Würm sont aussi les torrents, les lacs pro-glaciaires tels le lac Lauvitel, dans le Parc national des Écrins, ou le lac Léman, en grande partie vestige du glacier du Rhône.

Dans les Vosges, les marques laissées par les glaciers sont également très identifiables : hautes vallées en auge (par exemple, la haute vallée de la Savoureuse), moraines, stries, lacs d'origine glaciaire.

Voir aussi

Bibliographie

  • Roger Brunet, Robert Ferras et Hervé Thery, Les mots de la géographie, dictionnaire critique, Paris, Reclus-La Documentation française, coll. « Dynamiques du territoire », , 470 p. (ISBN 2-11-003036-4, présentation en ligne), p. 241 : « Glaciation ».
  • Jean-Marie Le Tensorer, Le paléolithique en Suisse, Grenoble, Jérôme Millon, coll. « L(Homme des Origines / Préhistoire d'Europe », , 499 p. (ISBN 2-84137-063-1, lire en ligne). Würm : pp. 82-85.

Articles connexes

Notes et références

Notes

  1. La Würm est un affluent de l’Ammer, connue aussi sous le nom de Amper. L'Ammer ou Amper est un affluent de l’Isar, lui-même un affluent du Danube.

Références

  1. (de) Albrecht Friedrich Karl Penck et Eduard Brückner, Die Alpen im Eiszeitalter, Leipzig, Chr. Herm. Tauchnitz, , 3 vol.
  2. (1988) Guy Monjuvent et Gérard Nicoud, « Modalités et chronologie de la déglaciation würmienne dans l'arc alpin occidental et les massifs français : synthèse et réflexions », Bulletin de l'association française pour l'étude du Quaternaire, vol. 25, nos 2-3,‎ , p. 147-156 (lire en ligne, consulté le ).
  3. « 120 000 BP », dans Max Derruau, Les formes du relief terrestre. Notions de géomorphologie, Paris, Armand Colin, , 8e éd. (ISBN 2-200-21014-0), p. 74.
  4. François Michel, Roches et paysages, reflets de l’histoire de la Terre, Paris, Orléans, Belin, brgm éditions, , 255 p. (ISBN 2-7011-4081-1), p. 14.
  5. [PDF] (en) Philip D. Hughes et Jamie C. Woodward, « Timing of glaciation in the Mediterranean mountains during the last cold stage », Journal of Quaternary Science, vol. 23, nos 6-7,‎ , p. 575-588 (lire en ligne, consulté le ).
  6. (2006) Jean-Pierre Texier, « Nouvelle lecture géologique du site paléolithique du Pech-de-l’Azé II (Dordogne, France) », Paléo, no 18,‎ , p. 217-236 (lire en ligne, consulté le ), paragr. 2.
  7. a et b Jean Méhu, « La glaciation würmienne », L'histoire du Luberon, des origines au siècle des Lumières, sur histoireduluberon.fr, 2004-2008 (consulté le ).
  8. a b c et d Karel Valoch, « La subdivision du Pléistocène récent et l'apparition du Paléolithique supérieur en Europe centrale », Quaternaire, vol. 4, no 4,‎ , p. 263-269, p. 263. Valoch cite l'intestade de Göttweig comme étant à la transition Würm I-II, ce qui correspond aux anciennes divisions du Würm. Voir la page référencée pour le détail du changement de la chronologie établie pour le Würm et subséquemment de la notation de ses subdivisions.
  9. a et b Michel-Ange Momplaisir, Propédeutique à L'Anthropologie Biologique, Coconut Creek, Floride, Educa Vision, , 554 p. (lire en ligne), p. 195.
  10. Alban Defleur, Atlas préhistorique du Midi méditerranéen (5) : Feuille de Carpentras, Marseille, CNRS, , 222 p. (lire en ligne).
  11. (en) Maria F. Sanchez Goñi, « Les changements climatiques du Paléolithique supérieur. Enquête sur le rapport entre paléoclimatologie et préhistoire », Zephyrus, no 49,‎ , p. 3-36 (ISSN 0514-7336, lire en ligne [PDF], consulté le ), p. 4.
  12. a b c d e et f Alberto Broglio, « Le début du Paléolithique supérieur dans les régions méditerranéennes d'Europe », dans Giacomo Giacobini, Hominidae : Actes Du 2ème Congrès International de Paléontologie Humaine – Turin, 28 septembre-3 octobre 1987, Milan, Jaca Book, (lire en ligne), p. 437. Broglio cite les propositions d'Arl. Leroi-Gourhan et C. Leroyer en 1983.
  13. Francine David, Nelly Connet, Michel Girard, Vincent Lhomme, Jean-Claude Miskovsky et Annie Roblin-Jouve, « Le Châtelperronien de la grotte du Renne à Arcy-sur-Cure (Yonne). Données sédimentologiques et chronostratigraphiques », bulletin de la Société préhistorique française, t. 98, no 2,‎ , p. 207-230 (DOI 10.3406/bspf.2001.12483, lire en ligne, consulté le ).
  14. François Lévêque, Gérard Gouraud et Frédéric Bouin, « Contribution à l'étude des occupations préhistoriques de la grotte de la Grande roche de la Plématrie à Quincay (Vienne) », Groupe vendéen d'études préhistoriques, no 33,‎ (lire en ligne [PDF], consulté le ).
  15. Arlette Leroi-Gourhan, « III. Analyse pollinique - L'abri du Facteur à Tursac (Dordogne) », Gallia Préhistoire, vol. 11, no 1,‎ , p. 126-127 (lire en ligne, consulté le ).
  16. a et b Arl. Leroi-Gourhan 1968, p. 127
  17. Arlette Leroi-Gourhan, « Les analyses polliniques sur les sédiments des grottes », Quaternaire, vol. 2, no 2,‎ , p. 145-152 (lire en ligne, consulté le ), p. 149.
  18. Arlette Leroi-Gourhan et André Leroi-Gourhan, « Chronologie des grottes d'Arcy-sur-Cure (Yonne) », Gallia Préhistoire, t. 7,‎ , p. 18-19 (DOI 10.3406/galip.1964.1238, lire en ligne, consulté le ).
  19. (de) J.M. Reitner, « Das Inngletschersystem während des Würm-Glazials », Arbeitstagung der geologischen Bundesanstalt,‎ , p. 79-88 (lire en ligne, consulté le ).
  20. a b et c [PDF] Sylvain Coutterand, « Etude géomorphologique des flux glaciaires dans les Alpes nord-occidentales au Pléistocène récent », Thèse de doctorat, université de Savoie, sur tel.archives-ouvertes.fr, (consulté le ).
  21. La Suisse durant le dernier maximum glaciaire (LGM)), 1:500000, Office fédéral de topographie swisstopo, sur map.geo.admin.ch.
  22. (en) Angela Hayes, Michal Kucera, Nejib Kallel, Laura Sbaffi et Eelco J. Rohling, « Glacial Mediterranean sea surface temperatures based on planktonic foraminiferal assemblages », Quaternary Science Reviews, vol. 24, nos 7-9,‎ , p. 999–1016 (lire en ligne, consulté le ).
  23. [PDF] Edouard Bard, « Le dernier réchauffement climatique », La Recherche, no 474,‎ , p. 54-57 (www.college-de-france.fr/media/edouard-bard/UPL1026748074527999487_Bard13LaRecherche.pdf, consulté le ).
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  25. [PDF] Pierre Crotti, « Le peuplement paléolithique et mésolithique de la Suisse », Geographica Helvetica, no 63,‎ , p. 168-175 (lire en ligne, consulté le ).