George Eliot

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George Eliot
Portrait de George Eliot par François d'Albert Durade (1881)
Biographie
Naissance

Paroisse civile de Chilvers Coton à proximité de Nuneaton dans le comté du Warwickshire
Décès
(à 61 ans)
Chelsea, quartier de Londres.
Sépulture
Cimetière de Highgate, quartier de Londres
Nom de naissance
Mary Anne Evans
Pseudonyme
George Eliot
Nationalité
britannique
Formation
Activité
romancière, nouvelliste, poète, journaliste, épistolière, directrice de publication, critique littéraire, philosophe et traductrice
Père
Robert Evans (d)Voir et modifier les données sur Wikidata
Mère
Christiana Pearson (d)Voir et modifier les données sur Wikidata
Conjoint
John Cross
Autres informations
Mouvement
Partenaire
George Henry Lewes
Genre artistique
Réalisme littéraire, roman psychologique
Influencée par
Honoré de Balzac, Charles Christian Hennell (en)Voir et modifier les données sur Wikidata
Archives conservées par
  • George Eliot Archives,
  • La Beinecke Rare Book and Manuscript Library, George Eliot and George Henry Lewes collection
  • La George Eliot collection of papers de la New York Public Library
  • La George Eliot Collection du Warwickshire county council
Œuvres principales
Adam Bede (1859) Le Moulin sur la Floss (1860) Silas Marner (1861) Romola (1862-1863) Middlemarch (1871-1872) Daniel Deronda (1876)
Plaque commémorative
Vue de la sépulture.

George Eliot est le nom de plume de Marian Evans (Mary Anne Evans ou encore Mary Ann Evans), une romancière, nouvelliste, poète, journaliste, épistolière, directrice de publication, critique littéraire, philosophe et traductrice britannique née le dans la paroisse civile de Chilvers Coton à proximité de Nuneaton dans le comté du Warwickshire et morte le dans le quartier de Chelsea, à Londres.

George Eliot est une figure majeure de la littérature victorienne. Ses romans, à l'instar de ceux de Charles Dickens et de Thomas Hardy se situent dans une Angleterre provinciale (les Midlands ruraux) et relèvent des genres littéraires du réalisme et du roman psychologique.

Biographie[modifier | modifier le code]

George Eliot et l'époque victorienne[modifier | modifier le code]

La future reine Victoria âgée de 4 ans, peinte par Stephen Poyntz Denning.

Contexte socio-culturel[modifier | modifier le code]

Vue générale du Crystal Palace, photographie prise en 1854
The Railway Station par le peintre William Powell Frith.

Le monde dans lequel vit George Eliot, est celui où les « dames » portent des crinolines et des jupons qui cachent leurs jambes en allant jusqu'à terre, les chevelures de ces mêmes ladies sont coiffées en des chignons élégants et agrémentées par des boucles dites à « l'anglaise ». Les gentlemen se distinguent par le port de moustaches dites à la « Dundreary ». La vie politique est dominée par William Ewart Gladstone et Benjamin Disraeli et la question irlandaise. La bonne société est scandalisée par les romans d'Algernon Swinburne et ne s’intéresse guère à la littérature d'Oscar Wilde ou à la peinture de James Abbott McNeill Whistler. Le mouvement des suffragettes commence à émerger, soutenu par le philosophe John Stuart Mill. Les romans et nouvelles de George Eliot arrivent dans une vie littéraire en panne après les morts de Charles Dickens et de William Makepeace Thackeray. Elle devient une figure éminente de l'époque victorienne aux côtés de Florence Nightingale, du général Charles Gordon, d'Alfred Tennyson et bien sûr de la reine Victoria elle-même. En même temps que son roman Adam Bede est publié, est édité L'Origine des espèces de Charles Darwin. La jeunesse contemporaine de George Eliot est marquée par une idéologie morbide du péché originel, les romans de George Eliot tout comme Les Aventures d'Alice au pays des merveilles de Lewis Carroll, viennent à point nommé en se moquant de cette croyance qu'on inflige aux enfants. C'est également l'avènement d'une nouvelle architecture comme celle du Crystal Palace, fait de fonte et verre, la construction d'une nouvelle salle de concert l'Exeter Hall pouvant accueillir 1 000 auditeurs, salle adaptée aux exigences de la taille des orchestres symphoniques et au répertoire romantique comme les œuvres de Beethoven et de Franz Schubert, George Eliot y écoute une représentation de Judas Maccabæus de Georg Friedrich Haendel et probablement du Messie. Elle est également une admiratrice de Franz Liszt qu'elle a rencontré à Weimar en 1854. Des références musicales sont présentes dans de nombreux de ses romans. Durant l'époque victorienne l'industrie de l'édition musicale est en plein essor par la vente de partition pour piano du répertoire romantique et plus particulièrement les partitions de Frédéric Chopin. Le critique Matthew Arnold décrit cette période comme profondément éloignée de l'esprit poétique, préoccupée par l'essor de son industrie et les problèmes sociaux corrélatifs. William Powell Frith est le peintre le plus populaire par ses toiles panoramiques, reflets de l’extravagance de cette période, représentation de l’Angleterre victorienne et de son industrie florissante comme son tableau The Railway Station (en). Peinture bien éloignée de l'impressionisme français inauguré par Édouard Manet[1],[2].

Le destin imprévisible de deux femmes[modifier | modifier le code]

Six mois avant la naissance de Mary Anne Evans, le , naît Alexandrina Victoria la future reine Victoria à Kensington Palace. À première vue, l'avenir de ces deux jeunes filles ne semblait pas prometteur. Le monde des affaires leur est étranger, l'une comme l'autre éprouvent des difficultés à parler en public. Et pourtant l'une comme l'autre deviendront dans les années 1860, des modèles pour les femmes britanniques. Elle ne sont jamais rencontrées, mais la reine Victoria a vivement apprécié les romans de celle qui est devenue George Eliot notamment Adam Bede[3],[4],[5].

L'émergence de George Eliot dans le monde du roman[modifier | modifier le code]

En 1855, George Eliot est une quasi inconnue, puis à la suite de la publication de deux romans Adam Bede et The Mill on the Floss, elle monte sur le devant de la scène du roman de l’ère victorienne, aux côtés de Charlotte Brontë, Margaret Oliphant, William Makepeace Thackeray, Anthony Trollope, Charles Dickens et autres. Le roman étant une des caractéristiques de l'époque victorienne succédant à une période où la poésie régnait comme genre majeur, en mettant à part Jane Austen dont les romans sont les précurseurs de l'avènement du roman. La distribution de ces romans est favorisée par le directeur de publication et éditeur Charles Edward Mudie (en), sauf pour pour les oeuvres de George Eliot, qu'il juge immorales, contraires aux bonnes mœurs et sa vie maritale avec George Henry Lewes comme scandaleuse. La politique de vente visant le monopole de la vente des romans pratiquée par Charles Edward Mudie crée un conflit entre lui et John Blackwood (éditeur) (en) le directeur de la maison d'édition William Blackwood & Sons, qui publie les oeuvres de George Eliot. Cela dit on doit à Charles Edward Mudie le format du roman publié en un seul volume, et la publication des romans de George Eliot sous des formats à bon marché à partir de 1867[6].

Jeunesse et Formation[modifier | modifier le code]

Une famille recomposée[modifier | modifier le code]

Mary Anne Evans est la troisième enfant de Robert Evans et Christiana Pearson. Son père, Robert Evans d'ascendance écossaise, est le régisseur d'une propriété de 7 000 acres[note 1], lieu de résidence ancestrale de la famille Newdigate, l'Arbury Hall, et habite avec sa famille une ferme en bordure de la propriété. Sa mère est la seconde épouse de Robert Evans (1773-1849), ce dernier a épousé en premières noces Harriet Poynton à Ellastone dans le Staffordshire. De ce premier mariage naissent un fils, Robert (1802-1864) et une fille Frances surnommée Fanny (1805-1882), Harriet Poynton meurt en 1809, peu de temps après la mort prématurée de leur troisième enfant alors qu'il est nourrisson[7],[8],[9],[10],[11],[12].

En 1813, Robert Evans épouse en secondes noces Christiana Pearson (1788-1836), la benjamine de Isaac Pearson, un yeoman et marguillier de Astley dans le Warwickshire. De leur union naissent une fille Christiana surnommée Chrissey (1814-1859), un fils Isaac (1816-1890) et enfin le Mary Anne la cadette, la future George Eliot[7],[8],[13].

La résidence d'enfance[modifier | modifier le code]

Quatre mois après la naissance de Mary Anne, au printemps de l'année 1820, la famille emménage dans une nouvelle résidence la Griff House (en) une maison de style géorgien située sur la route entre Nuneaton et Coventry. Mary Anne y reste jusqu’à ses 21 ans[7],[8],[14].

La vie économique de la région est dominée par l'industrie du bois, l'agriculture et l'extraction du charbon. La Griff House est proche d'un canal qui rejoint les grands sites industriels des Midlands. D'où, une des responsabilités de Robert Evans est la gestion des opérations d'expéditions du charbon extrait de la mine proche ainsi que la gestion des villageois qui travaillent dans la mine et pour le canal[15].

Scolarité[modifier | modifier le code]

Vue de profil droit en noir en blanc du buste et de la tête d'un jeune homme à la chevelure sombre et au regard absent.
Portrait de Byron jeune, en 1804.

Dès l'âge de cinq ans, Mary Anne devient, avec sa sœur aînée Chrissey, pensionnaire de la Miss Latham's School située à Attleborough, Warwickshire (en), non loin de Nuneaton. À neuf ans, elle est placée à la Mrs. Wallington's School de Nuneaton où elle reçoit l'éducation religieuse évangéliste de Maria Lewis, une enseignante d'origine irlandaise particulièrement pieuse qui deviendra ultérieurement son amie intime et sa confidente[note 2]. Puis, de 13 à 16 ans, elle est scolarisée dans une institution d'enseignement secondaire, la Miss Franklin's School de Coventry dirigée par deux sœurs, Mary Franklin (en) et Rebecca toutes deux filles d'un pasteur baptiste. Elle y étudie la littérature anglaise, la littérature française, l'histoire, l'arithmétique, la musique et la diction. C'est ainsi que Mary Anne découvre Pascal, Shakespeare, les poètes anglais au premier rang desquels Lord Byron. Pendant ces années, elle développe une attention particulière aux questions religieuses et un respect marqué à l'égard de la religion[7],[17],[18],[19].

Premières lectures[modifier | modifier le code]

Portrait de John Milton exposé au National Portrait Gallery, de Londres.

Son premier livre The Linnet's Life[20] lui est offert par son père, puis durant son adolescence, Mary Anne lit The Pilgrim's Progress de John Bunyan, Le Vicaire de Wakefield d'Oliver Goldsmith, les fables d'Ésope, et probablement son livre préféré Histoire politique du Diable de Daniel Defoe et le Complete Jest Book de Joe Miller (acteur) (en). Elle est particulièrement impressionnée par la poésie de John Milton. La lecture des romans de Walter Scott comme Waverley lui ont donné l'envie d'écrire des romans[21],[22].

Un climat de querelles religieuses[modifier | modifier le code]

Pendant son adolescence, Mary Anne vit dans un climat de querelles religieuses où s'affrontent baptistes, disciples de John Wesley, unitariens, quakers, congrégationalistes et anglicans. Ses parents, pour leur part font partie d'une communauté anglicane tolérante[7].

Son père Robert Evans refuse d'entrer dans des débats théologiques. Pour sa part Mary Anne fortement influencée par l'anglicanisme évangélique de Maria Lewis lit et relit la Bible en anglais dans sa version dite du Bible du roi Jacques durant tout sa scolarité à la Mrs. Wallington's School[23].

L'anglicanisme évangélique[modifier | modifier le code]

Portrait de l’évêque Henry Ryder (1777-1836).

Le courant de l'anglicanisme évangélique vient relativement tard à Nuneaton. Il faut attendre 1824, avec la nomination de l’évêque Henry Ryder au diocèse de Lichfield et Coventry. Henry Ryder est le premier évêque issu de l'anglicanisme évangélique. Il est un ami de l’abolitionniste et philanthrope William Wilberforce et de Hannah More qui ont usé de leur influence pour qu'il parvienne à cette charge. Ses prédications suscitent des controverses entre les anglicans conservateurs et les anglicans partisans du renouveau spirituel dit du Grand réveil. Maria Lewis est l'une de ses disciples les plus enthousiastes et transmet son admiration à Mary Anne. Grâce à cette influence, Mary Anne développe une attention particulière à la pensée des évangiles notamment à leur exigence morale. Éthique qui s'affermit par la quête de son propre perfectionnement. Mary Anne devient de plus en plus puritaine, cette démarche se remarque dans les premiers articles qu'elle écrit dans les années 1840 dans les colonnes du Christian Observer (en)[24],[25].

Tragédie familiale[modifier | modifier le code]

À la fin de l'année 1835, Mary Anne est contactée par sa sœur aînée Chrissey pour qu'elle vienne l'aider, leur mère atteinte d'un cancer du sein est gravement malade. Mary Ann quitte l'école prend une calèche pour la rejoindre le plus rapidement possible. Quand elle arrive, elle ne peut compter sur son père qui souffre de calculs rénaux. Après une agonie de plusieurs mois de souffrances Christiana Pearson meurt le . Pour Mary Anne âgée de 16 ans, c'est la fin de sa scolarité. Elle et sa sœur Chrissey s'occupent des tâches ménagères pendant que leur frère Isaac seconde leur père Robert Evans pour la gestion du domaine[26],[27],[28],[7].

De Mary Anne à Mary Ann[modifier | modifier le code]

Mary Anne est la demoiselle d’honneur de sa sœur Chrissey lors de son mariage avec un médecin local, Edward Clarke, cérémonie célébrée le . Sur le registre du mariage, Mary Anne pour la première fois signe pour son prénom Mary Ann, cette élision du E final est probablement un geste symbolique signalant son nouveau rôle en tant que seule responsable de la tenue de la résidence familiale mais aussi probablement pour signifier une nouvelle identité[26],[29],[27].

Une période de transition 1837-1841[modifier | modifier le code]

Une zélatrice puritaine[modifier | modifier le code]
Lithographie du poète et théologien Thomas Dale.
Portrait de Lady Maria Theresa Lewis.

Après la mort de sa mère en 1836, Mary Ann, par sentiment de culpabilité tombe dans une sorte de fanatisme religieux, elle s'impose une vie ascétique faite de privations. Ce radicalisme puritain atteint son paroxysme en 1838. Pendant un week-end de cette année passé à Londres, son frère Isaac lui propose de passer la soirée au théâtre, elle refuse considérant qu’assister à des pièces de théâtre relève de vaines futilités et frivolités au même titre que la lecture des romans. En lieu et place, elle passe sa soirée à lire les Antiquités judaïques de Flavius Josèphe, livre « sérieux », les seuls dont elle s'autorise la lecture. Le dimanche matin de ce week-end londonien, Mary Ann se rend à l'église Sainte-Bride pour écouter un sermon de Thomas Dale (prêtre) (en) qu'elle admire après avoir écouté ses poèmes à la cathédrale Saint-Paul où il fustigeait les hypocrites[30],[29].

Son radicalisme puritain se manifeste également lorsqu'elle est invitée par Rebecca Franklin à assister à un concert donné en l'honneur de l'organiste et compositeur Edward Simms (en), le programme prévoit l'exécution de trois oratorios à savoir la Création par Joseph Haydn, de Jephtha par Georg Friedrich Haendel et Paulus par Felix Mendelssohn avec le ténor John Braham. La réaction de Mary Ann est tranchante, elle dénonce les numéros « acrobatiques » des danseurs qu'elle considère comme quasi blasphématoires ou tout du moins plus que déplacées. elle écrit à Maria Lewis que plus jamais elle assistera à un oratorio[31].

Le style de vie austère de Mary Ann surpasse de loin celle de ses amies qui passent outre ses indignations, Rebecca Franklin continue de voir des oratorios, et Maria Lewis d'écrire des romans[31].

L'autodidacte[modifier | modifier le code]
Portrait de Thomas Carlyle.
Portrait de William Wordsworth par le peintre Benjamin Robert Haydon.

Le paradoxe de son refus à lire des romans jugés « comme perte de temps » et à ne lire que des livres dits sérieux, cela conduit Mary Ann Evans dont la curiosité est immense à lire divers traités concernant des domaines variés : histoire, géologie, histoire naturelle, théologie, etc. Cela dit, elle ne peut faire l'économie de la lecture des œuvres et auteurs régulièrement cités dans les manuels d'histoire littéraire comme le Don Quichotte de Miguel de Cervantes, le poème Hudibras de Samuel Butler, le roman d'aventures Robinson Crusoé de Daniel Defoe, le roman d'inspiration picaresque Histoire de Gil Blas de Santillane d'Alain-René Lesage, les poésies de Robert Southey ou de Lord Byron, les romans historiques de Walter Scott ainsi que le théâtre de William Shakespeare[32],[30].

Mary Ann Evans approfondit sa maîtrise du latin, et des langues de la Bible, pour cela elle acquiert la Concordance de Cruden (en) et la version polyglotte de la Bible éditée par Samuel Lee (linguiste) (en)[32].

En 1839, grâce à sa correspondance avec Maria Lewis, on apprend qu'elle a lu l'essai Chartism de Thomas Carlyle ainsi que le poète William Wordsworth[30].

Portrait de Carlo Giuseppe Guglielmo Botta.
Portrait de Silvio Pellico.

Il est à noter que la plupart des ouvrages que lit Mary Ann Evans entre 1838 et 1839 sont des livres religieux, soit des récits et biographies de missionnaires tels que John Williams, soit des ouvrages d'exégèse comme ceux de Robert Leighton (évêque) (en), soit des manuels d'histoire ecclésiastique comme The History of the Church of Christ de Joseph Milner (prêtre) (en) ou Schism: As Opposed To The Unity Of The Church de John Hoppus[33].

Mary Ann Evans prend également des cours d'italien et d'allemand auprès de Joseph Brezzi un professeur de Coventry, ce qui lui permet de lire dans le texte la Storia d'Italia de Carlo Giuseppe Guglielmo Botta, Le mie prigioni (it) de Silvio Pellico et Wallenstein de Friedrich von Schiller[34].

L'emménagement pour Coventry[modifier | modifier le code]

En 1840, Robert Evans prend sa retraite, laissant la gestion de ses affaires à son fils Isaac. Lui et sa fille Mary Ann Evans recherchent un nouvel endroit pour vivre. Finalement ils se décident pour une maison située dans périphérie campagnarde de Coventry sur la route qui mène à Foleshill (en). Ils y emménagent le [35],[36].

Une rencontre décisive[modifier | modifier le code]
Portrait de Charles Bray, probablement dessiné par son épouse.
Harriet Martineau par le peintre Richard Evans.

Soulagée des certaines tâches ménagères, Mary Ann Evans peut élargir sa vie sociale, elle reprend contact avec les sœurs Franklin qui la présentent à Elizabeth Pears qui en la présente à Charles Bray et son épouse Cara à leur résidence de Rosehill à proximité de Foleshill. Charles Bray fait de sa résidence un lieu de rencontres pour les intellectuels animés par idéaux de réformes sociales comme William Makepeace Thackeray, Herbert Spencer ou Harriet Martineau. Charles Bray décrit sa résidence comme un lieu« favorisant une atmosphère de libre pensée désinvolte, sans prétention et non conformiste ». Bien Charles Bray soit au départ méthodiste, il se convertit à l'unitarisme dont l'approche rationnelle et sa promotion des réformes sociales le séduisent. Il est également un promoteur de cette nouvelle « science » qu'est la phrénologie dont George Combe (en) est le champion. Politiquement, Charles Bray est un owéniste, mouvement socialiste non marxiste fondé par Robert Owen, lui aussi un familier de Rosehill, mouvement auquel adhère également Mary Hennell (en) la sœur de Cara Bray[37],[26],[38].

La rupture[modifier | modifier le code]
Daguerréotype de William Makepeace Thackeray pris par Jesse Harrison Whitehurst.

Le , peu de temps après sa première visite à Rosehill, Mary Ann écrit à Maria Theresa Lewis « Toute mon âme est absorbée par les plus passionnantes questions qui m'assaillent depuis ces derniers jours, je ne sais où cela va me conduire ! Mais mon seul désir est de connaitre la vérité, ma seule crainte étant de m'accrocher à des erreurs ». Elle fait référence au livre de Charles Hennell (en), le frère de Cara Bray, An Inquiry Concerning the Origin of Christianity[39] publié en 1838, ouvrage qu'elle doit lire avant de se rendre à nouveau à Rosehill. Le contenu de An Inquiry Concerning the Origin of Christianity remet en question les miracles rapportés par les quatre évangiles comme étant contraires aux lois de la nature. Critique qui le conduit non pas à l'athéisme ou l’agnosticisme mais à une reconsidération d'un Jésus, dépouillé de toute divinité, maître de morale prêchant une « religion naturelle ». À la suite de la lecture de An Inquiry Concerning the Origin of Christianity, le Mary Ann annonce à son père qu'elle ne l'accompagnera pas à l'église. Après de violentes disputes entre elle et son père finalement, ils trouvent un arrangement, de son côté il tolère son agnosticisme et elle de son côté sauve les apparences en l'accompagnant à l'église, Mary Ann souscrit à ce compromis le [40],[41].

Attribuer ce changement de Mary Ann uniquement à l'influence du cercle de Rosehill, semble simplificateur. Dès ses treize ans n'avait-elle pas rencontré l'athéisme par la lecture du roman Devereux par Edward Bulwer-Lytton et lors de ses échanges avec son professeur de langues Joseph Brezzi qui lui professait de façon sereine son athéisme. Les conversations et lectures de Rosehill n'ont-elles pas servies de catalyseurs, révélant des convictions profondes masquées par un puritanisme de façade[42].

Carrière[modifier | modifier le code]

La traductrice de David Strauss (1843-1846)[modifier | modifier le code]

Portrait photographique de David Strauss.

En , Mary Ann Evans fait la connaissance d'une autre sœur de Cara Bray, Sara Hennell (en) qui à son tour lui fait rencontrer en , Elizabeth Rebecca "Rufa" Brabant l'épouse de Charles Hennel et la fille d'un chirurgien de Devizes, le docteur Robert Brabant aux patients célèbres tels Samuel Taylor Coleridge ou Thomas Moore. Ce dernier a appris l'allemand pour pouvoir lire les différentes critiques bibliques qui font florès en Europe. En , il va à Weimar où il rend visite à David Friedrich Strauss l'auteur de Das Leben Jesu (« La Vie de Jésus »), livre qu'il lit. En 1841, Joseph Parkes (en), une personnalité politique de la mouvance de la philosophie radicale s'engage à ce que Das Leben Jesu soit traduit en anglais. De son côté Elizabeth Rebecca Hennel a déjà commencé à traduire une partie de Das Leben Jesu, traduction qu'elle a abandonnée depuis son mariage célébré en . Charles Hennel sachant que Mary Ann Evans possède une solide maîtrise de la langue et de la littérature allemande, lui propose d'achever le travail entrepris par son épouse. Le travail se présente comme particulièrement ardu, l'édition originale comprend près de 1 500 pages. Mary Ann Evans, malgré de violents migraines, finalise sa traduction qui est publiée par la prestigieuse maison d'édition londonienne Chapman & Hall, le sous le titre de The Life of Jesus Critically Examined, sans que soit mentionné le nom de la traductrice[43],[41],[44].

La sortie de sa traduction suscite des opinions diverses, si la recension du Herald est élogieuse, en revanche un ancien élève de l'Oriel College de l'université d'Oxford, brûle le livre en place publique[45].

La mort de Robert Evans[modifier | modifier le code]

À partir de , la santé de Robert Evans décline de façon inquiétante. Voyant sa fin venir, il écrit ses dernières volontés. Il lègue la propriété du Derbyshire à son fils Isaac ; à ses filles Fanny et Chrissey il leur transmet une dot de 1 000 £ chacune qu'elles toucheront lors de leur mariage, et laisse à Mary Ann une somme de 2 000 £. en fiducie. Malgré leurs différends, Mary Ann se rend au chevet de son père et prendra soin de lui jusqu'au bout. Robert Evans meurt le , puis après ses funérailles, il est enterré le aux côtés de son épouse dans le cimetière de Chilvers Coton[46],[47],

Voyage, questionnements et changement de prénom (1849-1851)[modifier | modifier le code]

Portrait de James Anthony Froude, par le peintre écossais Sir George Reid.
James Anthony Froude[modifier | modifier le code]

Le , Mary Ann Evans rencontre James Anthony Froude, qu'elle connait pour avoir lu son roman The Nemesis of Faith (en), envoyé auparavant par John Chapman ainsi que Shadows of the Clouds qu'elle a lu en 1847. Les sources ne font pas état de ce qu'ils se sont dits, cela dit Charles Bray propose à James Anthony Froude venir à Paris avec Mary Ann Evans et Cara Bray. Le départ est prévu pour le au port de Folkestone, alors qu'il a donné son accord James Anthony Froude ne se présente pas au prétexte qu'il doit se marier[48],[49].

Photoglyptie de Eliza Lynn Linton.
Un voyage en Europe[modifier | modifier le code]
Portrait de la cantatrice Marietta Alboni par le peintre Alexis-Joseph Pérignon.

Après deux jours passés à Paris, Charles Bray, Cara Bray et Mary Ann Evans se rendent à Gênes, Milan et s'arrêtent au lac de Côme où se dénoue la fin tragique de The Nemesis of Faith avant de joindre le lac Majeur. Fatiguée par les épreuves liées au décès de son père, Mary Ann Evans n'arrive pas à apprécier les beautés des paysages. Puis le trio remonte les Alpes, fait halte à Vevey et enfin Genève. Là, Mary Ann Evans commence à reprendre des forces et décide d'y rester tout l'hiver. Charles Bray, Cara Bray retournent à Coventry durant l'été 1849. Seule, Mary Ann Evans se repose, prendre soin d'elle-même et se demande quoi faire ? Elle se rend compte qu'elle ne peut pas vivre avec la rente léguée par son père. Comme avenir professionnel, elle envisage après le succès de sa traduction de David Strauss, de se lancer dans la traduction ou bien de se résigner à une carrière d'enseignante comme bien des femmes instruites. Elle se met alors à reprendre la traduction de l'Éthique de Spinoza, du latin vers l'anglais... Et pourquoi pas se lancer dans l'écriture de romans ? Elle se dit en elle-même, Eliza Lynn Linton bien moins instruite n'avait-elle pas déjà son actif la publication de deux romans alors pourquoi pas elle ? De sa pension genevoise, Mary Ann Evans contemple le parc des Eaux-Vives, pensive quant à son avenir littéraire. Sur place, elle se lie avec diverses familles qui se sont réfugiées en Suisse après les diverses révolutions de l'année 1848 qui ont secoué l'Europe. C'est grâce à ces réfugiés que Mary Ann Evans fait la connaissance de François d'Albert-Durade, un peintre de 45 ans, qui lui offre un hébergement plus confortable que celui de sa pension de famille. Sa santé s'améliore sous le regard attentif de madame d'Albert. Elle reprend le piano, va au concert où elle a l'occasion d’assister à un concert donné par la cantatrice Marietta Alboni, au théâtre, Mary Ann Evans reprend une vie sociale et retourne, remise de ses épreuves, au Royaume-Uni en [50],[51].

Tableau représentant Herbert Spencer par le peintre John Bagnol Burgess.
De Mary Ann à Marian[modifier | modifier le code]

De retour de son séjour en Suisse, Mary Ann Evans change son prénom, elle se fait désormais appeler Marian Evans, ; il semblerait que cela vient de la prononciation française de Mary Ann en Marianne. Du printemps 1851 jusqu'à la fin de sa vie, elle signe ses lettres Marian. De son côté, Sarah Hennel la surnomme « Polly », jeu de mots faisant allusion à Apollon, l'Ange de la destruction annoncé dans l'Apocalypse, elle signe de nombreuses lettres adressées au couple Bray ou à Sarah Hennel avec son surnom « Polly »[52],[45].

L'ami Herbert Spencer[modifier | modifier le code]

Portrait photographique d'Auguste Comte.

Marian Evans, de retour à Coventry, est invitée en par John Chapman à une de ses soirées littéraires, elle est présentée à Herbert Spencer, qui travaille pour la revue The Economist et vient d'éditer La Statique sociale. Ils partagent leur centres d'intérêts, Marian Evans lui fait connaitre le positivisme d'Auguste Comte. Grâce à son travail de directeur de publication adjoint auprès de la revue The Economist, Herbert Spencer reçoit des billets d'entrée gratuite pour des représentations théâtrales ou pour des opéras et y emmène régulièrement Marian Evans à partir du début de l'année 1852, très vite ils deviennent des amis intimes[53],[54].

Du mois de au mois , Marian Evans se rend régulièrement à Broadstairs dans le Kent, on leur prête une romance et même qu'ils se seraient fiancés. Or les lettres de Marian Evans démentent formellement la rumeur, il n'y a entre eux qu'une forte amitié[53].

George Henry Lewes[modifier | modifier le code]

Portrait lithographique de George Henry Lewes.

En 1851, Herbert Spencer présente à Marian Evans son ami George Henry Lewes. Ce dernier est né le à Londres, il est le petit-fils de l'acteur comique Charles Lee Lewes (en), après avoir étudié brièvement la médecine, il se lance dans la littérature en publiant un roman Ranthorpe en 1847 puis dans la philosophie ; le il épouse Agnès Jervis à l'église Sainte-Marguerite de Westminster, le couple a donné naissance à cinq enfants, dont deux décèdent lors de leur petite enfance. Agnès entame une relation amoureuse avec Thornton Leigh Hunt (en) avec qui elle a quatre enfants. Partisan de l'amour libre, George Henry Lewes ferme les yeux sur la relation adultérine de son épouse, assure les frais d'éducation des enfants nés d'Agnès et de Thornton Leigh Hunt. Par ailleurs, il publie diverses recensions des œuvres de Charlotte Brontë et de Charles Dickens dont il devient un ami. Il est également connu par ses articles dans diverses revues et journaux qui présentent la philosophie positiviste d'Auguste Comte aux britanniques et en 1850, avec son ami Thornton Leigh Hunt, il fonde un hebdomadaire « radical », autrement dit républicain, The Leader (journal britannique) (en) dans lequel, notamment, il fait des recensions de représentations théâtrale[55],[56],[57].

La traductrice de Ludwig Feuerbach (1853-1857)[modifier | modifier le code]

Portrait de Ludwig Feuerbach.

En 1853, Marian Evans donne sa démission de la direction de The Westminster Review (en) pour se lancer dans la traduction de Das Wesen des Christenthums (« L'Essence du christianisme ») de Ludwig Feuerbach, commanditée par les éditions Chapman. Elle achève la traduction en seulement cinq mois. Elle adhère à l'idée argumentée par Ludwig Feuerbach que le concept de Dieu serait l'expression de l'essence de l'homme et plus spécifiquement de la perfection humaine. La première édition est publiée en 1854 par la maison d'édition londonienne Chapman & Hall et cette fois-ci le nom de la traductrice, Marian Evans est citée. La traduction est rééditée en 1857 puis en 1881 par la maison d'édition Trübner & Co. Puis elle publiée aux États-Unis par maison d'édition bostonienne Houghton Mifflin en 1854, puis par la maison d’édition Calvin Blanchard en 1855, puis en 1957 aux éditions Harper & Row de New York avec une introduction de Karl Barth et un avant propos de H. Richard Niebuhr[58],[59],[60],[61].

Un voyage en Europe (1854-1855)[modifier | modifier le code]

Portrait de Goethe par le peintre Ferdinand Jagemann.

Le , Marian Evans et George Henry Lewes prennent le bateau pour se rendre sur le continent et plus spécialement à la Confédération germanique pour approfondir leur recherches sur Goethe. Pour cela ils se rendent à Weimar et Berlin, ils sont reçus et admis à la Société allemande de littérature. À Berlin, ils sont reçus par la haute société berlinoise, ils y rencontrent Otto Gruppe (en) un spécialiste de la mythologie et des dramaturges grecs et Adolf Stahr qui partage avec le couple sa passion envers Goethe et Spinoza, l'acteur Ludwig Dessoir, le physicien Heinrich Gustav Magnus, le sculpteur Christian Daniel Rauch, etc. Le couple rend visite à David Strauss dans sa résidence du Royaume de Wurtemberg, lors de leurs échanges, David Strauss reproche à Marian Evans d'avoir relativisé ses positions les plus radicales dans sa traduction de Das Leben Jesu. Après cela, ils prennent le bateau pour aller par le Rhin rejoindre la ville de Coblence. Puis ils descendent le Main pour faire escale à Francfort-sur-le-Main pour faire une halte devant la maison natale de Goethe. Puis ils se rendent à Weimar, ville où laquelle Franz Liszt est le maître de chapelle officiel du grand-duché de Saxe-Weimar-Eisenach depuis 1848, or George Henry Lewes est un ami de Franz Liszt depuis 1839, il l'a prévenu de sa visite, le , le couple est invité à partager le petit déjeuner chez le célèbre pianiste. Pendant la semaine suivante Franz Liszt les présente à Anton Rubinstein, leur fait écouter les opéras de Wagner tels que Le Vaisseau fantôme, Lohengrin et Tannhäuser. Ils ont également l'occasion d'assister à un récital donné par la pianiste Clara Schumann. À la fin de ce voyage George Henry Lewes finalise son manuscrit sur la vie de Goethe. Il est à noter que pendant ce voyage, Marian Evans et George Henry Lewes peuvent vivre librement leur union. Ils retournent en Angleterre en [62],[63].

La traductrice de Spinoza (1855-1856)[modifier | modifier le code]

Un contexte difficile[modifier | modifier le code]
Photographie du 1–5 and 6 Sydney Place.
Portrait de Spinoza par un peintre inconnu.

De retour à Londres, George Henry Lewes loue un appartement pour Marian Evans dans le quartier luxueux du 1–5 and 6 Sydney Place (en), pendant cinq semaines, le couple ne se verra pas. Marian Evans en profite pour travailler sur la traduction de l'Éthique de Spinoza, texte dont l'original est rédigé en latin sous le titre de Ethica Ordine Geometrico Demonstrata. Elle s'y met tous les matins après sa promenade le long de la Castle Hill. Cette période pose de multiples problèmes à George Henry Lewes tant financiers que familiaux, il fait une bonne affaire avec la vente de son livre Life of Goethe, pour faire « bouillir la marmite » il écrit une pièce de théâtre, une farce en un acte Buckstone's Adventure with a Polish Princess, il doit gérer seul son journal le Leader depuis le départ de Thornton Leigh Hunt pour devenir le directeur de publication du quotidien The Daily Telegraph. Il doit également prendre charge les frais d'éducation de ses enfants et ceux de leur mère[64].

Disputes autour de la traduction[modifier | modifier le code]

Marian Evans achève la traduction de l'Éthique en , avant de l'envoyer à l'éditeur, elle demande à George Henry Lewes qui séjourne à Ilfracombe d'en rédiger une introduction[65].

L’éditeur Henry George Bohn (en) possède dans son catalogue une traduction du Traité Théologico-Politique de Spinoza et donc voit d'un bon œil la perspective de compléter le catalogue par une traduction de l'Éthique, aussi passe-t-il en 1854 un accord entre lui et Marian Evans pour publier sa traduction. Comme promis, le manuscrit achevé est envoyé le , à Henry George Bohn, ce dernier propose une rémunération de 50 livres sterling alors que Marian Evans s'attend à un minimum de 75 livres sterling. Il s'ensuit des échanges de courriers qui s'enveniment avec le temps. Marian Evans obtient le retour du manuscrit, elle le propose à d'autres maison d'édition en vain. Sa traduction ne sera publiée dans sa version intégrale qu'en 1981[65],[66].

De Marian Evans à George Eliot (1856-1858)[modifier | modifier le code]

En 1856, Marian Evans écrit dans son journal intime qu'elle caresse l'envie d'écrire des oeuvres de fiction. C'est ainsi que le , elle commence à rédiger sa première nouvelle Amos Barton, qu'elle achève le . Lorsqu'elle montre le manuscrit à George Henry Lewes, celui-ci se montre enthousiaste et le fait lire par John Blackwood qui partage son enthousiasme et publie la nouvelle de façon anonyme dans le numéro de du Blackwood's Magazine. Dès le , Marian Evans s’attelle à la rédaction d'une seconde nouvelle Mr. Gilfil's Love-Story qu'elle achève et envoie à John Blackwood le . C'est la première fois qu'elle signe sous le nom de George Eliot. Elle explique le choix de nouveau nom de plume, c'est une composition avec George qui est le prénom de George Henry Lewes et Eliot qui pour elle est un nom facile à prononcer. Cela dit, la première occurrence de George Eliot comme signataire d'une oeuvre littéraire apparaît avec la publication du recueil de nouvelles Scenes of Clerical Life comprenant les trois nouvelles Amos Barton, Mr. Gilfil's Love-Story et Janet' Repentance écrit pendant un séjour aux Îles Scilly et de Jersey. Dans ces trois nouvelles, en plus des hypocrisies des clercs, un thème revient, la capacité des femmes à aimer malgré les vicissitudes de la vie[67],[68],[69],[70].

Adam Bede (1858-1859)[modifier | modifier le code]

Rédaction et publication[modifier | modifier le code]
Portrait de Walter Scott par le peintre Henry Raeburn.

Après la rédaction de Janet' Repentance, George Eliot désire rédiger une suite à Scenes of Clerical Life mais sous le format d'un roman. Son sujet prend son origine dans un récit de sa tante qui en tant que visiteuse de prison a recueilli la confession d'une jeune femme condamnée à mort pour avoir assassiné un enfant, juste avant qu'elle monte à l'échafaud, cherchant la rédemption. George Eliot reprend ce récit à d'autres du même genre. Elle commence la rédaction à partir du et lui donne le titre de Adam Bede. Un de ses personnages principaux est Dinah Morris qui prend le rôle de visiteuse de prison de sa tante. Elle reprend intègre d'autres récits de meurtrières d'enfants notamment celle de Mary Voce, qui dans le roman devient Hetty Sorrel (en). Elle crée de toute pièce l'environnement de son intrigue, la ville de Hayslope, inspirée par le roman de Walter Scott The Heart of Midlothian lui aussi aussi inspiré par un infanticide. Dans un premier temps, George Eliot pense à publier Adam Bede sous forme de feuilleton, mais rejette l'idée, en accord avec son éditeur le roman est publié le en trois volumes tirés à 3 416 exemplaires, suivie d'une seconde édition en deux volumes tirées à 12 030 exemplaires et touche une avance d'une somme de 800 £ au titre du droit de copyright, pour les recettes de 1859 à 1863[67],[71],[72],[73],[74].

Un succès littéraire international[modifier | modifier le code]

C'est un succès littéraire national et international, les rééditions se succèdent, le roman est finalement édité en un seul volume à partir de 1870. La maison d'édition londonienne Routledge and Sons publie Adam Bede en 1895, 1905, 1910, d'autres maisons d'édition suivent le pas, comme celle dirigée par John Lane qui le publie en 1901 et le distribue à New York, la Ward, Lock & Co. (en), la J. M. Dent & Co., la William Collins, Sons, la W. & R. Chambers Publishers, et autres... En 1923, la maison d'édition Macmillan Publishers publie la première édition de Adam Bede sous le format du livre de poche diffusée à la fois à Londres et à New York. Adam Bede est traduit en plusieurs langues en russe et en danois (1859), en néerlandais et allemand (1860), en français, hongrois, suédois (1861), en polonais (1891), tchèque (1903), norvégien (1910), serbo-croate (1926), espagnol (1930), portugais (1946), finnois (1946), roumain (1977) et chinois (1984)[75].

The Mill on the Floss (1859-1860)[modifier | modifier le code]

Un nouveau succès littéraire[modifier | modifier le code]
Portrait photographique de Theodor Storm.

George Eliot commence la rédaction de The Mill on the Floss à partir du mois de , et l'achève le . Elle écrit que ce roman sera aussi volumineux que Adam Bede. Le , son éditeur John Blackwood lit les 110 premières pages du manuscrit et prédit un nouveau succès littéraire. Il propose à George Eliot de publier The Mill on the Floss sous forme de feuilleton dans le Blackwood's Magazine, mais elle décline la proposition, préférant une édition en trois volumes. Le , John Blackwood et George Eliot se mettent d'accord pour une première publication de The Mill on the Floss en trois volumes, tirée à 4 000 exemplaires, avec un versement au titre du droit d'auteur d'un montant de 2 000 £. Après la réception de l'intégralité du manuscrit de The Mill on the Floss ce dernier est publié le en trois volumes. C'est un nouveau succès littéraire, d'où en , The Mill on the Floss est publié sous le format d'un seul volume au prix économique de 6 schillings, prix qui favorise sa diffusion et ses ventes. Après une négociation avec Sampson Low (en), le correspondant de la maison d'édition américaine Harper & Brothers, The Mill on the Floss est publié aux États-Unis dès la fin de l'année 1860[76],[77],[78].

Inspiration et réception[modifier | modifier le code]

D'après Alfred Edwin Lussky, le début du roman est inspiré la nouvelle Immensee (novella) (en) du romancier réaliste de langue allemande Theodor Storm, en effet les deux personnages principaux Tom et Maggie Tulliver sont les équivalents de Reinhard et Elizabeth Werner de la nouvelle Immensee. Les deux garçons Tom Tulliver et Reinhard Werner sont d'un tempérament aventureux, impétueux, arrogant et ont la main mise sur leur sœur cadette, malgré cela ils demeurent des camarades de jeux inséparables[79],[76],[80].

Il s'agit probablement du roman le plus connu de George Eliot parmi ses six romans majeurs, probablement dû par le portrait des deux personnages principaux Tom et Maggie Tulliver et le fait que des lecteurs et critiques littéraires ont identifié Maggie Tulliver à George Eliot qui à l'instar de Jane Austen se cache derrière ses héroïnes. Maggie Tulliver comme George Eliot est une petite fille sensible[81].

Postérité[modifier | modifier le code]
Photographie du passeport de D.H. Lawrence.

Selon le critique littéraire américain Joseph Wiesenfarth[82], l'écrivain britannique D.H. Lawrence n'aurait jamais écrit sa nouvelle The Virgin and the Gypsy (en) (La Vierge et le Gitan) sans The Mill on the Floss, nouvelle inspirée notamment par la légende de Saint Ogg citée dans The Mill on the Floss qui marque la vie de Maggie Tulliver cette dernière devenant une vierge portant l'image du Christ dans son cœur. Maggie Tulliver refuse d'épouser Stephen par souci de fidélité à sa consécration christique. Par ailleurs la liturgie consacrée à Saint Ogg rappelle la liturgie pascale, donc du passage de la mort à la résurrection et les épreuves subies par le peuple juif lors de l'Exode et des valeurs liées à ces épreuves. Tous ces éléments sont repris dans la nouvelle The Virgin and the Gipsy de D.H. Lawrence[83].

The Lifted Veil (1859)[modifier | modifier le code]

Portrait de Mary Shelley.

Parallèlement à la rédaction de The Mill on the Floss, George Eliot commence la rédaction d'une nouvelle titrée dans un premier temps The Hidden Veil à partir de , une fois achevé, elle envoie le manuscrit de la nouvelle à John Blackwood le ce dernier lui demande de changer le titre en The Lifted Veil avant de la publier le dans les colonnes du Blackwood's Magazine. C'est la seule œuvre avec Impressions of Theophrastus Such où le narrateur, Latimer, parle à la première personne. C'est un récit qui relève de la littérature d'horreur, plus précisément du gothicisme, considéré par la biographe Rosemary Ashton (en) qui se situe entre le roman Frankenstein de Mary Shelley publié en 1818 et le roman Docteur Jekyll et M. Hyde de Robert Louis Stevenson publié en 1886, qui tous décrivent des scientifiques à la morale douteuse qui se lance dans des expérimentations remettant en question la vie humaine. Latimer assiste un ami médecin qui procède à une transfusion sanguine sur un mort. Cette nouvelle est à comprendre dans un contexte culturel, de nombreuses personnes de l'époque victorienne sont fascinées par des pseudo-sciences comme la phrénologie, le mesmérisme, et autres. Le première édition en livre date de 1878, dans un volume incluant la nouvelle Brother Jacob. La même année la nouvelle est publiée en allemand, néerlandais et norvégien, en 1879 elle est traduite en russe et en danois. Le première édition en langue française date de , elle est publiée dans les colonnes de la Revue des Deux Mondes sous le titre de Le voile soulevé[84],[85],[86],[87],[88],[89],[90],[91].

Silas Marner (1861)[modifier | modifier le code]

Portrait photographique d' Anthony Trollope.
Portrait de Arthur Helps par le peintre George Richmond.
Une reconnaissance royale[modifier | modifier le code]

Le , George Eliot et George Henry Lewes organisent une soirée à laquelle est invité Anthony Trollope qui vient accompagné de Arthur Helps[92], membre du Conseil privé de la reine Victoria, ce dernier annonce à George Eliot que la reine Victoria a lu ses romans Adam Bede et The Mill on the Floss, et qu'elle a dit au prince consort « La lecture de ces romans m'a fait une grande impression », et en recommande la lecture à son oncle Léopold Ier, le roi des Belges. Ce qui ajouté à d'autres signaux montre que la littérature de George Eliot est devenue socialement acceptable même si l'opinion à son sujet est variable, versatile[4],[93].

La rédaction[modifier | modifier le code]
Portrait de Barbara Bodichon dessiné par Samuel Lawrence

Le , George Eliot écrit qu'elle déjà écrit 62 pages d'un manuscrit, rédaction qui s’achève le . Il s'agit d'un roman au titre de Silas Marner dans lequel elle poursuit sa réflexion personnelle entamée par sa lecture de Ludwig Feuerbach. Dans ce roman, elle explore l'influence de l'anglicanisme sur les aspirations humaines et de la religion en général, comme une illusion liée à la limite de la connaissance et aux conventions de la société, notamment chez les paysans et plus spécialement dans le monde des tisserands de Lantern Yard et Raveloe, qui croient en la prédestination d'origine divine, illusion source de tragédies et contraire à Spinoza dont la pensée a fortement marquée George Eliot, pour qui chaque humain est responsable de ses actes. Une des thématiques de Silas Marner est la démythologisation de la prédestination voulue par Dieu, croyance liée à l'ignorance et l'irresponsabilité. D'où le ton à la fois ironique, ironique et tragique du roman. Dans une lettre adressée à son amie Barbara Bodichon[94], datée de , qui vient de perdre son père, elle lui écrit que certes, elle peut trouver du réconfort dans les rites de la liturgie catholique, le plus difficile n'est-il pas de vivre sans croyance religieuse ? Selon la biographe Kathryn Hughes, ce passage serait une allusion à la sentence de Marx qualifiant la religion d'opium du peuple[93],[95],[96],[97],[98].

George Eliot envoie à John Blackwood, une première partie en et la fin du roman les 4 et . Silas Marner est publié le en 4 000 exemplaires. le roman est préfacé par le poème en trois lignes Michael de William Wordsworth, poème extrait de son recueil de poèmes Lyrical Ballads. John Blackwood lui donne la somme de 800 £ au titre de ses droits d'auteur. C'est un nouveau succès littéraire, la recension du Times y salue le charme allié au réalisme du roman, Richard Holt Hutton écrit dans le magazine The Economist que George Eliot a su conjuguer un style raffiné au réalisme. Les rééditions se succèdent, la première le . En , Silas Marner est édité à un prix bon marché. Dès la fin de l'année 1861, George Eliot reçoit la somme de 1 600 £ au titre de ses droits d'auteur, cette même fin d'année Silas Marner est publié aux États-Unis par les éditions Harper and Brothers, et en 1863 pendant la guerre de Sécession par les éditions Goetzel qui ont leur siège à Mobile dans l'État de l'Alabama. Dès la fin de l'année 1861 Silas Marner est traduit en allemand, néerlandais, russe, en 1862 en français, en danois en 1863, en finnois en 1869, en magyar en 1885. Les traductions les plus tardives datent de 1947, pour l'hébreu et le japonais, 1966 pour le chinois, 1969 pour le slovaque, 1979 pour le coréen, 1985 pour le tagalog et 1996 pour le persan[99],[95],[100],[98].

Florence[modifier | modifier le code]

Après ce succès littéraire, en , George Eliot et George Henry Lewes se rendent à Florence, ville où auparavant George Henry Lewes et Thomas Trollope s'était déjà rendu et en avaient profité pour visiter le monastère florentin de l'ordre des camaldules où en 1837, William Wordsworth avait signé le livre des visiteurs. Le , Le couple s'en retourne à Londres[98].

Romola (1861-1863)[modifier | modifier le code]

Une romance historique[modifier | modifier le code]
Portrait de Jérôme Savonarol par le peintre Fra Bartolomeo.

C'est lors de son séjour à Florence, sur la suggestion de George Henry Lewes, que George Eliot a le projet d'écrire un roman ayant pour thème la vie politique de Florence pendant la terreur exercée par le dominicain Jerôme Savonarole. À fin du mois , elle écrit à John Blackwood qu'elle a l'intention d'écrire une « une romance historique » ayant pour cadre Florence lors de la Renaissance. La trame du roman titré Romola est l'opposition entre un humaniste aveugle Bardo di Bardi, le père de Romola et Savonarole. Bardo di Bardi est pétri de littérature grecque et latine. Littérature qu'il connait grâce à sa fille Romola qui pallie sa cécité en lui lisant les oeuvres des auteurs antiques. C'est un marchand Tito Melema, lui aussi humaniste et amoureux de la littérature grecque classique, arrivé à Florence le , qui transmet à Romola de nombreux ouvrages. Tito Melema tombe amoureux de Romola, mais il est promis à Tessa la fille d'un barbier florentin, ils se marient lors d'une cérémonie « frauduleuse ». Romola repousse Tito Melema qui a eu plusieurs enfants avec Tessa. De son côté Tito Melema commence à haïr Romola qui lui porte un regard désapprobateur. À la fin du roman Romola après avoir été sous l'influence de Savonarole quitte Florence et vient en aide à Tessa quant à l'éducation des ses enfants[101],[102],[103].

Regards sur Romola[modifier | modifier le code]

Selon l'universitaire Carole Robinson, la trame de Romola est caractérisée par l'opposition entre Tito Melema égoïste sans foi, ni loi et Romola di Bardi prête à se sacrifier sur l'autel du devoir. Les choix et décisions de Tito Melema, sont simples, il s'agit de satisfaire ses envies même les plus viles, alors que les choix de Romola di Bardi sont hésitants, posant la question quel est le meilleur choix éthique. Choix sur fond de dépression, de la tentation du suicide avec la même force d'Albert Camus, écrivant que le suicide est le seul « problème philosophique vraiment sérieux ». Ne serait-elle pas une figure exemplaire pour la société victorienne[104]?

Selon l'universitaire britannique J. B. Bullen (en) Romola est un roman déroutant parce qu'il ne ressemble à aucun autre roman de George Eliot. Déjà, Leslie Stephen a pointé le ton polémique des dialogues mais personne n'a vu les liens entre la description de la vie de la Florence de la Renaissance et l'historiographie de la société victorienne. Influencée par Auguste Comte, comme lui elle considère l'histoire comme l'évolution de l'humanité de l'égoïsme vers l'altruisme. Comme d'autres britanniques de son époque George Eliot est en quête d'une alternative à religion mais refuse d’adhérer au positivisme comme nouvelle religion de l'humanité. Plusieurs personnages de Romola sont des symboles des trois âges de l’humanité d'Auguste Comte comme Tito Melema, l'épicurien, Bardo di Bardi le stoïcien, symboles du polythéisme, Dino di Bardi le mystique fanatique, symbole du monothéisme, Savonarol qui incarne le triomphe du catholicisme avec ses forces et limites. Romola di Bardi représentant l’idéal féminin prôné par Auguste Comte et le troisième âge de l'humanité. George Eliot écrit à Frederic Harrison qu'avec Romola elle a écrit « une romance utopique » liée à la conception d'Auguste Comte quant à l'histoire[105].

Portrait de George Murray Smith par le peintre John Collier.
Les publications de Romola[modifier | modifier le code]

George Eliot commence la rédaction de Romola le et l'achève le . Elle hésite quant aux modalités de la publication de son roman. Finalement, après avoir été contactée par George Murray Smith (en), les deux se mettent d'accord le pour que Romola soit publié au sein du Cornhill Magazine, revue littéraire appartenant à la maison d'édition Smith, Elder & Co., et cela pour une exclusivité de six ans. Les premiers chapitres y sont publiés à partir de mois de juillet 1862. Le parait l’intégralité du roman en trois volumes. Pour répondre à la demande, une version au prix abordable de 6 shillings sort en . Les éditions Harpers and Brothers diffusent sur le territoire américain l'édition de Romola du Cornhill Magazine dès la fin de l'année 1863, la première d'une succession de rééditions 1869, 1870, 1872, 1873,... Les rééditions anglophones se suivent de façon continue de 1907 jusqu'en 2023. Romola est traduit en russe dès 1863, en allemand et en néerlandais en 1864, en français en 1878, en danois dès 1885, en hongrois en 1898, les traductions les plus tardives sont l'italien en 1906, le tchèque en 1914, le polonais en 1927 et le portugais en 1957[106],[107].

Felix Holt (1864-1868)[modifier | modifier le code]

Le contexte[modifier | modifier le code]
Portrait de Thomas Clifford Allbutt

Durant le printemps 1864, le neveu de George Eliot lui annonce la mort de son père Robert Evans et celle d'Henry Houghton le mari de sa demie sœur Frances surnommée "Fanny". Quant à George Henry Lewes, pendant ce même printemps 1864, il apprend le décès de son beau père, à la suite de la nouvelle, il part rendre visite à sa mère pour la soutenir et organiser les funérailles. Cette même année de 1864 est publiée Apologia Pro Vita Sua de John Henry Newman. Lorsque George Eliot lit l'Apologia Pro Vita Sua, elle écrit à Sarah Hennel son indignation envers un livre qu'elle juge arrogant, vulgaire avec un manque de scrupules évident. Jugement qui montre que si George Eliot est incroyante, il demeure qu'elle demeure proche des personnes en quête de spiritualité quel que soit leur type dévotion, même si comme elle l'écrit à son ami le docteur Thomas Clifford Allbutt que le mieux est de vivre sans attache spirituelle. Cependant, fidèle à Spinoza et Feuerbach elle veut écrire un livre sur les conséquences, la portée de la raison sur la religion ce qui sera l'un des thèmes de Felix Holt, the Radical (en)[108],[109].

La rédaction[modifier | modifier le code]

Après la publication de Romola George Eliot écrit dans son journal à la date du qu'elle se lance dans la rédaction d'un nouveau roman, première allusion à Felix Holt, the Radical (en). Ce roman a pour fond le Reform Act 1832 modifiant le système électoral de l'Angleterre et du pays de Galles, inaugurant des débats houleux sur les élections. C'est dans la ville fictive de Treby, située dans les Midlands, que les protagonistes vont s'affronter. Tout d'abord Harold Transome récemment élu au Parlement de Londres, une fois élu il se dit « radical » de son coté Felix Holt conteste cette élection. Le conflit entre Harold Transome et Felix Holt permet d'aborder plusieurs sujets politiques et sociaux, notamment l'émergence de l'industrie qui bouscule la vie agricole perçue comme permanente, changement qui oppose la vieille Angleterre et la nouvelle Angleterre, avec elle surgissent de nouveaux problèmes sociaux et économiques. Les deux leaders « radicaux » de Treby, Felix Folt et Harold Transome n'arrivent point à convaincre la population. Les deux sont victimes de leurs croyances, Harold Transome croit en un avenir radieux grâce à l’industrialisation, fermant les yeux sur les grèves violentes des mineurs, fidèle en cela au théories du darwinisme social, George Eliot en profite pour montrer les dangers liés à cette vision simpliste[110],[111],[112].

George Eliot commence à rédiger les premières pages de Felix Holt le et écrit les dernières pages le . Les trois volumes de Felix Holt sont publiés le pour un tirage de 5 252 exemplaires. Il faut attendre pour que Felix Holt soit publié en un volume à un prix modéré. Le roman est publié aux États-Unis par les éditions Harpers and Brothers en 1866, il est traduit en allemand, suédois, néerlandais et russe en 1867, en hongrois en 1874[113].

The Spanish Gypsy (1864-1868)[modifier | modifier le code]

L'Annonciation du Titien.
Portrait de George Borrow, par le peintre Henry Wyndham Phillips.

C'est en 1864 lors d'un voyage à Venise que George Eliot caresse le projet d'écrire, l'inspiration lui serait venue d'un tableau l'Annonciation, une peinture du Titien, cette toile selon son journal lui aurait fait songer à cette période où l'Espagne était en guerre contre les Maures, période durant laquelle les Gypsies étaient présents. De là elle imagine une héroïne Fedalma élevée comme une princesse à la cour royale et qui découvre qu'enfant, elle a été enlevée à sa tribu. Fedalma rejoint son père Zarca un chef de clan gitan, et par conséquent perd ses privilèges et l'amour du duc Sylva. Fedalma devient une dirigeante de son peuple, le poème s'achève sur le moment où veut installer son peuple sur les côtes de l'Afrique sur un territoire de refuge.Pour la rédaction de son poème, George Eliot consulte de nombreux ouvrages traitant de cette période espagnole. dominée par l'Inquisition. George Eliot et George Henry Lewes se rendent à Amsterdam et visitent la synagogue de rite sépharade qui excommunia Spinoza et assistent à ses offices. George Eliot est fascinée par l'histoire des Juifs sous l'Inquisition, cette dernière les accuse de toutes sortes de crimes : pratique de la nécromancie, blasphème, hérésie... et sont condamnés à des tortures publiques voire au bûcher. Finalement, le grand inquisiteur Tomás de Torquemada décide l'expulsion des Juifs hors du royaume d'Espagne. Dans The Spanish Gypsy, George Eliot insère le récit de l'assassinat de Pedro de Arbués, un homme de main de Torquemada, tué par des marranes. Récit qui lui sert de trame à l'assassinat du duc Sylva par Zarca (le père de Fedalma). Puis vient une section du poème dédiée aux Juifs d'Espagne et à leurs conditions de vie. Dans ses notes, George Eliot dit qu'elle s'est notamment appuyée sur le roman The Zincali: An Account of the Gypsies of Spain (en) de l'écrivain britannique George Borrow. Ses nombreuses notes seront utilisées dans son dernier roman Daniel Deronda. dans lequel le personnage principal Daniel Deronda élevé comme un gentleman découvre qu'il est né de parents juifs et à l'instar de Fedalma part avec sa promise juive pour le Levant y chercher un refuge pour les Juifs[114],[115].

Middlemarch (1869-1872)[modifier | modifier le code]

Vue du cimetière de Highgate.
Photographie de la violoniste Wilma Neruda.
Le contexte[modifier | modifier le code]
La mort de Thornton Arnott[modifier | modifier le code]

George Eliot cite pour la première fois son roman Middlemarch en peu de temps après la publication de Felix Holt. Cette période est assombrie par le décès d'un des enfants de George Henry Lewes, Thornton Arnott dit « Thornie » des suites d'une méningite tuberculeuse, mort qui a eu lieu le . Après les funérailles de « Thornie » à la Rosslyn Hill Unitarian Chapel (en), George Eliot et George Henry Lewes quittent Londres pour loger dans une ferme de Limpsfield dans le Surrey, ils y restent trois semaines, pour y faire le deuil de « Thornie ». George Eliot y écrit un poème à la mémoire de cet enfant disparu. Une fois remis de cette épreuve, ils se rendent sur la tombe de « Thornie » au Cimetière de Highgate avant de partir en Allemagne. De retour, George Eliot écrit à son éditeur Blackwood en qu'elle a achevé le plan de son roman. Parallèlement, le elle achève un poème The Legend of Jubal à la mémoire de « Thornie » qui est publié par la maison d'édition britannique Macmillan Publishers avant de l'être dans les colonnes de l'Atlantic Monthly. La rédaction de Middlemarch est momentanément suspendue pendant le début de l'année 1870, George Eliot consacre du temps à ses amis qui viennent lui rendre visite comme le naturaliste Charles Wyville Thomson, l'épouse du défunt poète Arthur Hugh Clough, lady Colville, Dante Gabriel Rossetti[116],[117].

Consoler et divertir George Henry Lewes[modifier | modifier le code]

Le , George Eliot et George Henry Lewes habitués du St James's Hall (en) se rendent à un concert de la violoniste internationale Wilma Neruda accompagnée par le pianiste Charles Hallé. À la fin du concert Wilma Neruda demande à être présentée à George Eliot et l'invite à passer chez elle[116].

Theodor Mommsen par le peintre Ludwig Knaus.
Portait photographique de Robert Wilhelm Bunsen.

George Henry Lewes, malgré les effort de George Eliot à le divertir, met du temps à se remettre de la mort de son fils. En compagnie d'Eliot George, il part pour Berlin où ils rendent visitent à divers amis Otto Friedrich Gruppe (en), Heinrich Gustav Magnus, Emil du Bois-Reymond, ce dernier les présente à Karl Bogislaus Reichert et Carl Westphal,qui représentent la pointe de la recherche en matière de neurologie. Leurs amis leur offrent des billets pour participer à un festival donné à l'université de Berlin à l'occasion de l'anniversaire du roi de Prusse. George Eliot et George Henry Lewes sont assis parmi des princes, des dignitaires, des ambassadeurs dont celui des États-Unis, George Bancroft. Ce dernier invite George Eliot et George Henry Lewes à un dîner organisé dans son hôtel particulier, lors de ce dîner ils font la connaissance de l'historien Theodor Mommsen, du chimiste Robert Wilhelm Bunsen et d'autres personnalités allemandes. Le journaliste Franz Duncker (en) et son épouse leur permettent de prendre place dans la loge diplomatique du Reichstag où ils peuvent écouter, entre autres, les discours d'Otto von Bismarck. Avant de quitter Berlin, George Eliot et George Henry Lewes se rendent à l'opéra de Berlin pour écouter une représentation du Tannhäuser, à la suite de cela, George Henry Lewes se montre relativement hostile envers Wagner lui préférant Schubert, Mozart, Beethoven, Gluck et même Verdi[118].

La guerre franco-prussienne (1870-1871)[modifier | modifier le code]

George Eliot et George Henry Lewes de retour de Berlin passent trois semaines à Limpsfield proche de la résidence de la mère de George Henry Lewes, c'est pendant ce séjour que le éclate la guerre franco-prussienne. George Eliot, informés par un proche correspondant de guerre, comprend très vite que l'armée française abusée par la politique de Napoléon III va perdre la guerre. Bien que ses sympathies vont vers les allemands, quand elle apprend les conditions de vie des Français lors du siège de Paris, ses sentiments changent, ils se dirigent vers les français. À côté des nouvelles de la guerre, George Eliot lit la biographie de Walter Scott écrite par John Gibson Lockhart, l'Histoire de la Révolution française de l'historien écossais Thomas Carlyle, Prolegomena to Homer par Friedrich August Wolf, Les Années de voyage de Wilhelm Meister par Johann Wolfgang von Goethe, les lettres d'Auguste Comte à M. Valat, les essais de David Hume, les Critical and Historical Essays de Thomas Babington Macaulay, l'History of England from the Fall of Wolsey to the Death of Elizabeth de James Anthony Froude et The History of Tom Jones, a Foundling de Henry Fielding[119],

La rédaction de Middlemarch[modifier | modifier le code]

George Eliot commence à écrire les premières pages de Middlemarch en , le travail d'écriture est suspendu en pour reprendre en . Parmi les thèmes abordés, il y a celui de la médecine et de ses progrès. Gertrude, la belle-fille de George Henry Lewes, est la petite-fille du médecin Thomas Southwood Smith, l'initiateur de la médecine moderne au Royaume-Uni, donne suffisamment d'éléments sur son grand-père à George Eliot pour créer l'un des principaux personnages de Middlemarch le docteur Tertius Lydgate. Son ami le médecin Thomas Clifford Allbutt lui donne des conseils complémentaire pour camper le personnage. Le cadre général de Middlemarch commence dans le début des années 1820 jusqu'aux années 1830 marquées par les controverses autour de la promulgation du Reform Act de 1832, l'arrivée du chemin de fer dans les campagnes et plus particulièrement à Middlemarch. Le roman décrit l'arrivée du jeune médecin Tertius Lydgate dans la bourgade en même temps que l'arrivée du train[120],[121].

Le cadre historique de George Eliot est celui de la promulgation du Reform Act 1867 et de l'économie rurale bouleversée par le développement des échanges liées au chemin de fer. Cadre historique qui répond à celui de Middlemarch ou qui en découle[122],[123].

Difficultés de rédaction et de publication[modifier | modifier le code]

Plus George Eliot avance, plus elle se rend compte que ce roman va lui demander plus de temps que prévu. En 1871, alors qu'elle a rédigé plus de 200 pages, elle sombre dans une sorte de dépression, de pusillanimité, remettant en question la structure de ce roman, qu'elle a introduit trop de thèmes. Ne sachant comment se dépêtrer de ses difficulté de rédaction, George Eliot envoie George Henry Lewes auprès de son éditeur, John Blackwood, ce dernier propose une solution, faire comme pour l'édition des Misérables de Victor Hugo. Middlemarch sera édité en quatre volumes. George Henry Lewes propose une autre solution, l'édition de sera étalée en huit tranches tous les deux mois. Bien que George Eliot n'apprécie guère le fait d'être lue de façon partielle, épisode par épisode, elle accepte la proposition de George Henry Lewes. La publication commence en 1871 les différentes parties du roman sortent tous les deux mois, la sixième partie sort en . Le , George Eliot achève la relecture des épreuves du huitième et dernier livre de Middlemarch[124],[121].

Vers l'édition définitive[modifier | modifier le code]

En 1874, sort une édition de Middlemarch en un volume, édition revue et corrigée par George Eliot, les dernières retouches sont réalisées dans une édition de 1878, Cette édition se vend à plus de 30 000 exemplaires, c'est un autre succès[125],[121].

Daniel Deronda (1873-1876)[modifier | modifier le code]

Le contexte social et culturel[modifier | modifier le code]
Portrait photographique d'Anthony Trollope.
Portrait de Frances Trollope par le peintre Auguste Hervieu.

L'Europe, l'Amérique du Nord, le Moyen-Orient sont secoués par différents mouvements qui veulent plus d'égalité des droits des citoyens quelles que soient leurs origines sociales. Les aristocrates sont détrônés par les grands capitaines d'industries, les explorateurs issus souvent de la plèbe. Ce monde en mutation est illustré par plusieurs romans Our Mutual Friend (L'Ami commun) de Charles Dickens, The Way We Live Now (Quelle époque !), d'Anthony Trollope ou The Portrait of a Lady (Portrait de femme) d'Henry James, romans décrivent une société dominée par la réussite financière[126].

George Eliot, elle même fait partie des romanciers qui ont fait fortune. Depuis le succès de Middlemarch, ses revenus annuels sont passés de 3 000 £ en 1872, à 5 000 £ en 1873 bien plus que pour satisfaire ses besoins. John Cross, le fondé de pouvoir de George Eliot et George Henry Lewes, investit les bénéfices de George Eliot dans des actions et obligations, et grâce à ses choix la fortune de George Eliot augmente rapidement. Elle actualise sa garde-robe, achète des bijoux, des meubles luxueux, un landau de luxe fabriqué par Morgan et se rend chaque samedi aux concerts du St James's Hall (Londres) (en), train de vie qui fait d'elle une personnalité de l'élite de la société victorienne[126].

La philanthrope[modifier | modifier le code]
Portrait d'Octavia Hill en médaillon.

George Eliot, grâce à Gertrude Lewes, fait la connaissance d'Octavia Hill sa sœur et lui verse la somme de 200 £ pour sa fondation. Tout comme elle verse des dons en direction des hôpitaux pour femmes, aux établissements universitaires qui admettent des femmes et plus spécialement le Girton College, premier collège pour femmes britannique[127],[126].

L'icône de la littérature britannique[modifier | modifier le code]

Depuis la mort de Charles Dickens en 1870, de Frances Trollope en 1863 et de William Makepeace Thackeray également en 1863, George Eliot reste la seule grande romancière britannique encore en vie et devient de ce fait, une véritable icône vénérée par le public, régulièrement des bouquets de fleurs sont déposés devant sa porte et lettres de lecteurs inconditionnels arrivent chaque jour[128].

Les raisons du succès de George Eliot[modifier | modifier le code]

Cette ferveur de ses lecteurs est due, selon sa biographe Kathryn Hughes, à son écriture qui sort de son intériorité la plus profonde et rejoint, révèle celle de ses lecteurs. Les personnages de ses romans se confrontent de façon pertinente, réfléchie aux problèmes de l'ère victorienne, notamment comment concilier les droits et aspirations individuels et ceux des autres, chacun des protagonistes de ses romans trouvant des solutions satisfaisantes, si partielles soient-elles. C'est en cela que ses lecteurs ont pu trouver des repères moraux pour guider leur vie notamment grâce à elle, plusieurs couples ont pu apprendre à mieux vivre ensemble. Pour nombre de ses lecteurs, ses mots émaillent leur vie quotidienne comme autant de préceptes empreints de sagesses[128].

Le stress du succès[modifier | modifier le code]
Photographie de la Princesse Louise du Royaume-Uni (1848-1939) prise à Venise en 1881.

George Eliot est invitée par différentes universités pour donner des conférences comme le Trinity College rattaché à l’université de Cambridge en , puis par le Balliol College rattaché à l'université d'Oxford en . Elle est également sollicitée par les têtes couronnées de l'Europe. En George Eliot et George Henry Lewes sont présentés à la reine des Pays-Bas, en Richard Monckton Milnes, Lord Houghton, veut les présenter à Léopold II le roi des Belges. mais elle décline l'invitation car elle a besoin de toutes ses forces pour s'atteler aux dernières pages de Daniel Derronda. La famille royale britannique est également fascinée par George Eliot. Dès 1860, la reine Victoria lui a dit par l'intermédiaire d'Arthur Helps, membre de son Conseil privé, combien elle apprécie ses livres, sa fille la princesse Louise du Royaume-Uni invite George Eliot et George Henry Lewes à un dîner, dès son arrivée bravant tout protocole la princesse s'approche de George Eliot et entame une longue conversation[129],[130],[131].

La naissance de Daniel Deronda[modifier | modifier le code]

C'est en que George Eliot commence l'inspiration d'un nouveau roman à Homburg où elle regarde les comportements des joueurs à la table de la roulette et plus spécialement d'une femme de confession juive. Elle approfondit la question en lisant et annotant un article du Cornhill Magazine titré Gambling' Superstitions (« Les superstitions des jeux de hasard »). De retour en Angleterre, George Eliot lit Les origines indo-européennes ou les Aryas primitifs de Adolphe Pictet. La curiosité de George Eliot pour l'histoire du judaïsme remonte à son enfance puis aux des connaissances nécessaires à la traduction de David Strauss puis celle de Baruch Spinoza. Cette curiosité est également renforcée par la naissance du nationalisme juif prôné, entre autres, par son ami le rabbin Emanuel Oscar Menahem Deutsch (en), qu'elle connait depuis 1866. Ce rabbin se fait connaitre par ses études qui choquent aussi bien les juifs orthodoxes que les chrétiens, études dans lesquelles il affirme que durant le premier siècle de notre ère il existe des jeunes juifs qui prêchent un évangile semblable à celui de Jésus de Nazareth, comme le rabbin Hillel le Sage. Emanuel Oscar Menahem Deutsch devient un familier de George Eliot et de George Henry Lewes. Ce rabbin et ami donne des cours particuliers d'hébreu à George Eliot[132],[133],[7].

Portrait photographique de Frederic Harrison.
Portrait de Leslie Stephen par le photographe George Charles Beresford.

Emanuel Oscar Menahem Deutsch de retour d'un voyage en Palestine (1869), raconte ses souvenirs à George Eliot qui est fascinée par ses récits. Deutsch décède le à Alexandrie des suites d'un cancer généralisé, George Eliot lui rend régulièrement visite durant sa longue agonie et lui adresse de nombreuses lettres commençant par « Mon cher rabbin ». Elle lit également des livres traitant du judaïsme comme Le Juif polonais d'Erckmann-Chatrian, Geschichten einer Gasse de Leopold Kompert, History of the Jews de Henry Hart Milman (en), Sinai and Palestine de Arthur Penrhyn Stanley, Geschichte der Juden de Heinrich Graetz, l'Histoire générale des langues sémitiques de Ernest Renan[134],[135].

À la nouvelle de sa mort, George Eliot a écrit la trame de son roman, parmi les personnages figurent Mary Wollstonecraft, sous le nom de Mirah Lapidoth et le rabbin Deutsch sous le nom de Mordecai. Elle prend conseils auprès de Frederic Harrison afin d'obtenir des renseignements juridiques et de Leslie Stephen pour avoir des détails sur le déroulement des études à l'université de Cambridge[134],[136],[135].

L'écriture de Daniel Deronda[modifier | modifier le code]

En , George Eliot et George Henry Lewes partent s'installer à Salisbury pour trouver les lieux de vie des personnages de Daniel Deronda, comme Gwendolen Harleth ou Sir Hugo Mallinger. Elle visite le comté de Wiltshire pour repérer les différents villages pouvant stimuler son écriture. La visite de la Savernake Forest (en), lui donne le cadre qu'elle cherchait[136],[135].

Portait photographique de Benjamin Disraeli réalisé par H. Lenthall

L'écriture peut alors commencer. Bien qu'ayant la trame, ses personnages, les lieux, George Eliot éprouve des difficultés. Dans son journal, elle écrit lors du qu'elle est en mauvaise santé physique et qu'elle souffre de dépression, d'où une écriture connaissant des haut et des bas[136].

Par ailleurs, son roman se démarque de l’antisémitisme de son époque illustré notamment par les remarques désobligeantes et quolibets concernant Benjamin Disraeli. Ce dernier avait écrit en 1844 Coningsby (roman) (en) dans lequel en plus d'une vision romantique, il insiste sur l'importance du judaïsme comme précurseur du christianisme. Avec le temps, ses études et recherches sur le christianisme ont conduit George Eliot vers une connaissance du judaïsme, qu'elle a approfondie comme cela est souligné plus haut. Dans une lettre de , George Eliot se défend de toute apologie du judaïsme, pour elle, il s'agit avant tout de décrire une expérience humaine[136],[137],[7].

Les éditions de Daniel Deronda[modifier | modifier le code]

La première partie de Daniel Deronda, est envoyée, pour lecture à son éditeur, John Blackwood, le . Il est convenu que Daniel Deronda sera publié en huit parties, à intervalle de deux mois de février à [138],[139].

Comme pour Middlemarch George Eliot touche des droits d'auteur d'un montant de 2 schilling pour chaque exemplaire vendu en plus d'une avance de 4 000 £[140].

Daniel Deronda n'a pas le succès populaire des autres romans de George Eliot, cependant, il est régulièrement réédité au Royaume-Uni jusqu'à nos jours. La maison d'édition Harper and Brothers achète le copyright pour la somme de 1 700 £ pour le publier au sein du Harper's New Monthly Magazine de février à aux États-Unis. Il est traduit en allemand, russe et néerlandais dès 1876, en suédois en 1878, en français en 1881[141].

Les dernières années[modifier | modifier le code]

Portrait d'Ivan Tourgeniev peint par Ilia Répine.
Portrait photographique d'Alfred Tennyson.

La mort de George Henry Lewes[modifier | modifier le code]

La vie de George Eliot est endeuillée par la mort de George Henry Lewes qui décède le des suites d'une entérite et d'un cancer des intestins à l'âge de 61 ans, après ses funérailles célébrées par le docteur Sadler à la Rosslyn Hill Unitarian Chapel (en), il est enterré au Cimetière de Highgate le . juste après avoir envoyer le manuscrit du dernier recueil de nouvelles de George Eliot Impressions of Theophrastus Such (en) aux éditions Blackwood. Parmi les condoléances, figure une lettre de Tourgueniev qui lui apporte son sincère soutien, condoléances suivies par celles de Benjamin Jowett, Robert Browning, Alfred Tennyson, Edward Burne-Jones, Mark Pattison (academic) (en) suivies également par plusieurs lettres venant de toutes les parties du monde. Pour rendre hommage à son amant et compagnon, elle achève la rédaction de ses derniers manuscrits comme le quatrième volume de The Study of Psychology, qui est publié en 1879 aux éditions Trübner ainsi que Mind as a Function of Organism. En 1879, elle crée une bourse d'étude "George Henry Lewes" d'un montant de 5 000 £, le premier bénéficiaire est le docteur Charles Roy, puis une femme, Winifred Parson. Le chagrin qu'éprouve George Eliot est comparable à celui éprouvé par la reine Victoria après la mort du Prince Allbert en 1861[142],[143],[7].

La rencontre de John Cross[modifier | modifier le code]

Après l'enterrement de George Henry Lewes, George Eliot se retire pour mener une vie solitaire et écrire son dernier recueil de nouvelles Impressions of Theophrastus Such (en) qui est publié en 1879 et tiré à 6 000 exemplaires par les éditions Blackwood. John Blackwood, après avoir subi plusieurs attaques cardiaques et terrassé par un infarctus du myocarde , il meurt le . C'est le second décès que George Eliot subit en moins d'un an. C'est pendant cette période que John Cross lui rend visite dans sa résidence d'été. Sa présence console George Eliot puis les deux nouent une relation amoureuse malgré le fait que John Cross a vingt ans de moins. Le , Marian Evans épouse John Cross, les noces sont célébrées à l'église anglicane Saint-George à proximité de Hanover Square à la grande surprise des amis de George Eliot qui connaissent son agnosticisme. Puis les époux Cross partent pour la France et l'Italie passer leur lune de miel et emménagent le dans leur nouvelle résidence. Ce mariage rend à nouveau la joie à George Eliot qui fait sa première apparition publique depuis la mort de George Henry Lewes lors d'un concert donné au St James's Hall (en) George Henry Lewes[7],[144].

La mort de George Eliot[modifier | modifier le code]

Le bonheur de George Eliot est de courte durée, souffrant d'insuffisance rénale, elle meurt le . Après ses funérailles célébrées par Thomas Sadler (pasteur unitarien) (en), elle est enterrée le au Cimetière de Highgate aux côtés de George Henry Lewes, en présence de ses amis Herbert Spencer, Edward Burne-Jones, Henry Sidgwick et d'autres[7],[145],[146].

Œuvres[modifier | modifier le code]

Éditions anglophones[modifier | modifier le code]

Romans[modifier | modifier le code]

Nouvelles et recueils de nouvelles[modifier | modifier le code]

  • Scenes of Clerical Life, Édimbourg, Blackwood and Sons (réimpr. 1880, 1898, 2009, 2015) (1re éd. 1857), 352 p. (OCLC 900748541, lire en ligne),
  • The Lifted Veil, Édimbourg, Blackwood (réimpr. 1878,... 1986, 2006, 2016) (1re éd. 1859), 99 p. (ISBN 9780140161168, lire en ligne),
  • Brother Jacob, New York, Harper & Brothers Publishers (réimpr. 1887,... 1989, 1996, 2004, 2021) (1re éd. 1878), 68 p. (OCLC 310768730, lire en ligne),
  • Impressions of Theophrastus Such, Édimbourg & Londres, William Blackwood and Sons (réimpr. 1995, 2008) (1re éd. 1879), 376 p. (OCLC 262828151, lire en ligne),

Poèmes et recueils de poésie[modifier | modifier le code]

Journal[modifier | modifier le code]

  • Margaret Harris (dir.) et Judith Johnston (dir.), The Journals of George Eliot : 1st Edition, Cambridge, Royaume-Uni, Cambridge University Press (réimpr. 2000) (1re éd. 1998), 488 p. (ISBN 9780521574129, lire en ligne),

Correspondance[modifier | modifier le code]

Traductions[modifier | modifier le code]

  • David Friedrich Strauss (trad. de l'allemand par Marian Evans), Das Leben Jesu [« Das Leben Jesu, kritisch bearbeitet »] [« The Life of Jesus Critically Examined »], Londres, Chapman & Brothers, , 786 p. (lire en ligne),
  • Ludwig Feuerbach (trad. de l'allemand par Marian Evans), Das Wesen des Christentums [« The Essence of Christianity »], Londres, John Chapman, , 368 p. (lire en ligne),
  • Baruch Spinoza (trad. George Eliot), Ethics of Benedict Spinoza [« Ethica Ordine Geometrico Demonstrata »], Thomas Deegan (réimpr. 1981) (1re éd. 1891), 270 p. (ISBN 9780773401860, OCLC 164007939),

Éditions francophones[modifier | modifier le code]

  • Middlemarch [« Middlemarch »] (trad. de l'anglais britannique par Sylvère Monod, préf. Virginia Woolf), Paris, France, Folio, Gallimard, , 1152 p. (ISBN 9782070403417),
  • The Mill on the Floss [« Le moulin sur la Floss »] (trad. de l'anglais britannique par Lucienne Moulitor), Paris, France, Archipoche, , 792 p. (ISBN 9782377354429),
  • Adam Bede [« Adam Bede »] (trad. de l'anglais britannique par François d' Albert-Durade, préf. Dominique Jean), Archipoche, , 782 p. (ISBN 9791039201841),

Postérité[modifier | modifier le code]

Archives[modifier | modifier le code]

Les archives de George Eliot sont déposées et consultables auprès de la Beinecke Rare Book and Manuscript Library de l’université Yale[147], de la New York Public Library[148], de la George Eliot Collection at Nuneaton Library[149], divers renseignements complémentaires sont disponibles sur le site https://georgeeliotarchive.org/.

Adaptations cinématographiques[modifier | modifier le code]

Notes et références[modifier | modifier le code]

Notes[modifier | modifier le code]

  1. Soit l'équivalent d'environ 3000 hectares  [lire en ligne]
  2. Leur amitié durera jusqu'en 1847 et les deux femmes entretiendront un correspondance suivie ; plus de 70 lettres écrites par George Eliot à Maria Lewis nous sont parvenues[16].

Références[modifier | modifier le code]

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  2. (en-GB) Tim Dolin, George Eliot, Oxford (Royaume-Uni), Oxford University Press, coll. « Oxford World's Classics » (réimpr. 2009) (1re éd. 2005), 285 p. (ISBN 9780192840479, OCLC 95364597, lire en ligne), p. 74-108
  3. (en-GB) Kathryn Hughes, George Eliot : The Last Victorian, Londres, Fourth Estate Classic House (réimpr. 2000) (1re éd. 1998), 548 p. (ISBN 9781857028911, lire en ligne), p. 1-4
  4. a et b Rosemary Ashton, George Eliot : A Life, Londres, Fourth Estate (réimpr. 1996, 1997, 2008, 2013) (1re éd. 1983), 548 p. (ISBN 9780241134733, OCLC 680294153, lire en ligne), p. 246
  5. (en-GB) Kathryn Hughes, « A Tale of two Women », The Independent,‎ (lire en ligne Accès libre)
  6. Tim Dolin, op. cit. (lire en ligne), p. 91-98
  7. a b c d e f g h i j et k (en) Brian Howard Harrison (dir.) et Lawrence Goldman (dir.), Oxford Dictionary of National Biography, vol. 18 : Ela-Fancourt, Oxford et New York, Oxford University Press, , 998 p. (ISBN 9780198614111, lire en ligne), p. 730-743
  8. a b et c (en-US) Anne Commire (dir.) et Deborah Klezme (dir.), Women in World History, vol. 5 : Ead-Fur, Waterford, Connecticut, Yorkin Publications / Gale Research, , 837 p. (ISBN 9780787640644, lire en ligne), p. 332-340
  9. (en-US) Gordon S. Haight, George Eliot : A Biography, Londres & New York, Penguin Books (réimpr. 1985, 1990) (1re éd. 1968), 617 p. (ISBN 9780140166323, lire en ligne), p. 2
  10. Tim Dolin, op. cit. (lire en ligne), p. 5-7
  11. (en-GB) Rosemary Ashton, George Eliot : A Life, Londres, Hamish Hamilton (réimpr. 1996, 2007) (1re éd. 1983), 504 p. (ISBN 9780241134733, lire en ligne), p. 11
  12. (en-GB) T.S. Pearce, George Eliot, Londres, Evans Bros. (réimpr. 1969, 1973) (1re éd. 1967), 153 p. (ISBN 9780237445454, lire en ligne), p. 12-13
  13. Haight, op. cit. (lire en ligne), p. 3
  14. Hughes, George Eliot : The Last Victorian, New York, Cooper Square Press (réimpr. 1999, 2001) (1re éd. 1998), 424 p. (ISBN 9780815411215, lire en ligne), p. 16-18
  15. Dolin, op. cit. (lire en ligne), p. 7
  16. Dolin 2005, p. 7.
  17. Haight, op. cit. (lire en ligne), p. 4-6
  18. (en-US) Jan Jedrzejewski, George Eliot, New York, Routledge, , 175 p. (ISBN 9780415202497, lire en ligne), p. 2-6
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  20. (en-US) Beryl Gray, « George Eliot and The Linnet's Life », sur université du Nebraska,
  21. Haight, op. cit. (lire en ligne), p. 9
  22. Je̦drzejewski, op. cit. (lire en ligne), p. 4
  23. Haight, op. cit. (lire en ligne), p. 9
  24. Haight, op. cit. (lire en ligne), p. 11
  25. Je̦drzejewski, op. cit. (lire en ligne), p. 4-5
  26. a b et c Je̦drzejewski, op. cit. (lire en ligne), p. 5
  27. a et b Dolin, op. cit. (lire en ligne), p. 9
  28. Haight, op. cit. (lire en ligne), p. 21
  29. a et b Haight, op. cit. (lire en ligne), p. 22
  30. a b et c Dolin, op. cit. (lire en ligne), p. 10
  31. a et b Haight, op. cit. (lire en ligne), p. 22-23
  32. a et b Haight, op. cit. (lire en ligne), p. 23-24
  33. Haight, op. cit. (lire en ligne), p. 24-25
  34. Haight, op. cit. (lire en ligne), p. 25
  35. Haight, op. cit. (lire en ligne), p. 30
  36. Dolin, op. cit. (lire en ligne), p. 11
  37. Dolin, op. cit. (lire en ligne), p. 11-12
  38. Haight, op. cit. (lire en ligne), p. 36-39
  39. (en-GB) Charles Christian Hennell, « An Inquiry Concerning the Origin of Christianity », sur Archive.org
  40. Dolin, op. cit. (lire en ligne), p. 12-14
  41. a et b Je̦drzejewski, op. cit. (lire en ligne), p. 6-7
  42. Haight, op. cit. (lire en ligne), p. 39-41
  43. Dolin, op. cit. (lire en ligne), p. 14-15
  44. (en-US) William Baker et John C. Ross, George Eliot : A Bibliographical History, New Castle, Delaware, Oak Knoll Press, , 683 p. (ISBN 9781584560692, lire en ligne), p. 1-12
  45. a et b Dolin, op. cit. (lire en ligne), p. 17
  46. Haight, op. cit. (lire en ligne), p. 66-67
  47. Je̦drzejewski, op. cit. (lire en ligne), p. 9
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  50. Je̦drzejewski, op. cit. (lire en ligne), p. 10
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  55. (en-GB) Brian Howard Harrison (dir.), Oxford Dictionary of National Biography, vol. 33 : Leared-Lister, Oxford, Oxford University Press, , 1000 p. (ISBN 9780198614111, lire en ligne), p. 563-566
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  62. Haight, op. cit. (lire en ligne), p. 148-175
  63. Dolin, op. cit. (lire en ligne), p. 24-25
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Pour approfondir[modifier | modifier le code]

Bibliographie[modifier | modifier le code]

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Essais et biographies[modifier | modifier le code]

Anglophones[modifier | modifier le code]
Francophone[modifier | modifier le code]
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Articles[modifier | modifier le code]

Anglophones[modifier | modifier le code]
Généralistes[modifier | modifier le code]
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Adam Bede[modifier | modifier le code]
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Silas Marner[modifier | modifier le code]
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Romola[modifier | modifier le code]
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Felix Holt[modifier | modifier le code]
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  • Robin Sheets, « Felix Holt: Language, the Bible, and the Problematic of Meaning », Nineteenth-Century Fiction, vol. 37, no 2,‎ , p. 146-169 (24 pages) (lire en ligne Inscription nécessaire),
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  • Christopher Z. Hobson, « The Radicalism of "Felix Holt": George Eliot and the Pioneers of Labor », Victorian Literature and Culture, vol. 26, no 1,‎ , p. 19-39 (21 pages) (lire en ligne Inscription nécessaire),
  • Deborah Guth, « George Eliot and Schiller: Narrative Ambivalence in "Middlemarch" and "Felix Holt" », The Modern Language Review, vol. 94, no 4,‎ , p. 913-924 (12 pages) (lire en ligne Inscription nécessaire),
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  • Laura Struve, « Expert Witnesses: Women and Publicity in Mary Barton and Felix Holt », Victorian Review, vol. 28, no 1,‎ , p. 1-24 (24 pages) (lire en ligne Inscription nécessaire),
  • Leonard J. Long, « Law's Character in Eliot's Felix Holt, the Radical », Law and Literature, vol. 16, no 2,‎ , p. 237-282 (46 pages) (lire en ligne Inscription nécessaire),
  • Inna Volkova, « Public Spaces and the Political Underworld in George Eliot's "Felix Holt : The Radical" », George Eliot - George Henry Lewes Studies, nos 56/57,‎ , p. 119-132 (14 pages) (lire en ligne Inscription nécessaire),
  • John Kucich, « The “Organic Appeal” in Felix Holt: Social Problem Fiction, Paternalism, and the Welfare State », Victorian Studies, vol. 59, no 4,‎ , p. 609-635 (27 pages) (lire en ligne Inscription nécessaire),
The Spanish Gypsy[modifier | modifier le code]
  • George R. Price, « The Quartos of "The Spanish Gypsy" and Their Relation to "The Changeling" », The Papers of the Bibliographical Society of America, vol. 52, no 2,‎ , p. 111-125 (15 pages) (lire en ligne Inscription nécessaire),
  • Sylvia Kasey Marks, « A Brief Glance at George Eliot's "The Spanish Gypsy" », Victorian Poetry, vol. 21, no 2,‎ , p. 184-190 (7 pages) (lire en ligne Inscription nécessaire),
  • James Krasner, « "Where No Man Praised": The Retreat from Fame in George Eliot's "The Spanish Gypsy" », Victorian Poetry, vol. 32, no 1,‎ , p. 55-74 (20 pages) (lire en ligne Inscription nécessaire),
  • Kathleen McCormack, « The Spanish Gypsy: Geography, Photography, and Ethnography in Spain », George Eliot - George Henry Lewes Studies, nos 60/61,‎ , p. 47-61 (15 pages) (lire en ligne Inscription nécessaire),
  • Linda H. Peterson, « "The Spanish Gypsy" as Poetic Debut », George Eliot - George Henry Lewes Studies, nos 60/61,‎ , p. 31-46 (16 pages) (lire en ligne Inscription nécessaire),
  • Deborah Epstein Nord, « George Eliot’s Notes for The Spanish Gypsy », The Princeton University Library Chronicle, vol. 72, no 2,‎ , p. 471-476 (6 pages) (lire en ligne Accès libre). Ouvrage utilisé pour la rédaction de l'article,
  • Regina Buccola, « “None but Myself Shall Play the Changeling”: Fairies, Fortune-Tellers, and Female Autonomy in The Spanish Gypsy », Preternature: Critical and Historical Studies on the Preternatural, vol. 1, no 2,‎ , p. 173-196 (24 pages) (lire en ligne Inscription nécessaire),
  • Caroline Wilkinson, « The “Former Sun” in the Sidereal Clock: The Kabbalistic Heavens and Time in The Spanish Gypsy and Daniel Deronda », George Eliot - George Henry Lewes Studies, vol. 68, no 1,‎ , p. 25-42 (18 pages) (lire en ligne Inscription nécessaire),
Middlemarch[modifier | modifier le code]
  • Michael York Mason, « Middlemarch and History », Nineteenth-Century Fiction, vol. 25, no 4,‎ , p. 417-431 (15 pages) (lire en ligne Inscription nécessaire). Ouvrage utilisé pour la rédaction de l'article,
  • James F. Scott, « George Eliot, Positivism, and the Social Vision of "Middlemarch" », Victorian Studies, vol. 16, no 1,‎ , p. 59-76 (18 pages) (lire en ligne Inscription nécessaire),
  • Robert Coles, « Irony in the Mind's Life : George Eliot's "Middlemarch" », The Virginia Quarterly Review, vol. 49, no 4,‎ , p. 526-552 (27 pages) (lire en ligne Inscription nécessaire),
  • Joseph Nicholes, « Vertical Context in Middlemarch: George Eliot's Civil War of the Soul », Nineteenth-Century Literature, vol. 45, no 2,‎ , p. 144-175 (32 pages) (lire en ligne Inscription nécessaire),
  • Marianne Novy, « "Middlemarch" and George Eliot's Female (Re) Vision of Shakespeare », The Journal of English and Germanic Philology, vol. 90, no 1,‎ , p. 61-78 (18 pages) (lire en ligne Inscription nécessaire),
  • Saleel Nurbhai, « Idealization and Irony on George Eliot's "Middlemarch" », George Eliot - George Henry Lewes Studies, nos 38/39,‎ , p. 18-25 (8 pages) (lire en ligne Inscription nécessaire),
  • Jessie Givner, « Industrial History, Preindustrial Literature: George Eliot's "Middlemarch" », ELH, vol. 69, no 1,‎ , p. 223-243 (21 pages) (lire en ligne Inscription nécessaire). Ouvrage utilisé pour la rédaction de l'article,
  • Jennifer Judge, « The Gendering of Habit in George Eliot's "Middlemarch" », Victorian Review, vol. 39, no 1,‎ , p. 158-181 (24 pages) (lire en ligne Inscription nécessaire),
  • Michael Tondre, « George Eliot's “Fine Excess”: Middlemarch, Energy, and the Afterlife of Feeling », Nineteenth-Century Literature, vol. 67, no 2,‎ , p. 204-233 (30 pages) (lire en ligne Inscription nécessaire),
  • Nicole M. Coonradt, « Writing Mary Garth : Locating Middle Ground among Female Characters in George Eliot's "Middle March" », George Eliot - George Henry Lewes Studies, nos 62/63,‎ , p. 16-33 (18 pages) (lire en ligne Inscription nécessaire),
  • Kelly Hamren, « The Hazard of the Straight and Narrow : George Eliot's Treatment of Liberal Education in "Middlemarch" », George Eliot - George Henry Lewes Studies,, nos 64/65,‎ , p. 53-67 (15 pages) (lire en ligne Inscription nécessaire),
  • Maria Ioannou, « Dora Spenlow, Female Communities, and Female Narrative in Charles Dickens's "David Copperfield" and George Eliot's "Middlemarch" », Dickens Studies Annual, vol. 44,‎ , p. 143-164 (22 pages) (lire en ligne Inscription nécessaire),
  • Judith Adler, « Hidden Allusion in the Finale of Middlemarch: George Eliot and the Jewish Myth of the Lamed Vov », George Eliot - George Henry Lewes Studies, vol. 70, no 2,‎ , p. 143-171 (29 pages) (lire en ligne Inscription nécessaire),
Daniel Deronda[modifier | modifier le code]
  • Jerome Thale, « Daniel Deronda : The darkened World », Modern Fiction Studies, vol. 3, no 2,‎ , p. 119-126 (8 pages) (lire en ligne Inscription nécessaire)
  • Robert Preyer, « Beyond the Liberal Imagination: Vision and Unreality in "Daniel Deronda" », Victorian Studies, vol. 14, no 1,‎ , p. 33-54 (22 pages) (lire en ligne Inscription nécessaire),
  • Carole Robinson, « The Severe Angel: A Study of Daniel Deronda », ELH, vol. 31, no 3,‎ , p. 278-300 (23 pages) (lire en ligne Inscription nécessaire),
  • Harold Fisch, « Daniel Deronda or Gwendolen Harleth? », Nineteenth-Century Fiction, vol. 19, no 4,‎ , p. 345-356 (12 pages) (lire en ligne Inscription nécessaire),
  • Brian Swann, « Eyes in the Mirror: Imagery and Symbolism in Daniel Deronda », Nineteenth-Century Fiction, vol. 23, no 4,‎ , p. 434-445 (12 pages) (lire en ligne Inscription nécessaire),
  • Shirley Frank Levenson, « The Use of Music in Daniel Deronda », Nineteenth-Century Fiction, vol. 24, no 3,‎ , p. 317-334 (18 pages) (lire en ligne Inscription nécessaire),
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Francophones[modifier | modifier le code]
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  • Price Leah (trad. Valérie Cossy), « Genre et lectorat : le cas de George Eliot », Nouvelles Questions Féministes (Vol. 22),‎ , p. 28-41 (lire en ligne),

Liens externes[modifier | modifier le code]

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